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Arts décoratifs du Maroc

Les arts décoratifs du Maroc remontent à l'époque préislamique et se développent jusqu'à leur apogée à l'époque de l'Andalousie Musulmane.

Histoire

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Les arts décoratifs du Maroc ont des racines anciennes qui remontent à l'époque préislamique, avec des exemples de poterie berbère et de bijoux phéniciens. Cependant, la période islamique a vu l'épanouissement de ces arts, avec l'arrivée des Arabes au VIIe siècle et des dynasties berbères qui ont suivi. L'apogée de l'art décoratif marocain est atteinte pendant la période de l'Andalousie musulmane, lorsque les artistes musulmans et juifs ont fui l'Espagne chrétienne pour s'installer au Maroc, apportant avec eux des techniques et des motifs raffinés. Au cours des siècles suivants, les Ottomans et les Européens ont également laissé leur marque sur les arts décoratifs marocains[1],[2].

Types d'arts décoratifs

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L'art rural et familial des Berbères

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L'art des berbères est constitué de formes artistiques très simples. Il est lié à la vie des tribus nomades et sédentaires du pays qui ont transmis leurs savoir-faire depuis les temps primitifs. Il s'agit d'un art rustique et collectif qui « se fait jusque dans la pire misère ». Ses costumes, étoffes et poteries évoquent dans leur simplicité des « souvenirs de la Bible et de l'antiquité ». Il comprend des décors géométriques à ligne droite[3].

L'art officiel et Urbain au Maroc

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L'art Hispano-Mauresque est un art dynastique qui a évolué de manière spasmodique pour produire des œuvres savantes raffinées, limitées presque toujours à une génération. Dans cet art, la décoration domine l'architecture. Il comprend des décors géométriques formés d'entrelacs et de polygones étoilés, des décors épigraphiques au belles écritures coufiques, puis cursives, des décors floraux dont les palmes dérivent des enroulements de l'acanthe ou de la vigne et se combinent avec des vieux thèmes orientaux ou des entrelacs géométriques. Il s'agit d'un art plus abstrait et intellectuel[3].

Références

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  1. Henri Terrasse et Jean Hainaut, es arts décoratifs au Maroc, 1926, Éditions Picard, 247-248.
  2. Ali Amahan, «Patrimoine culturel matériel : les arts décoratifs», Revue de l'Institut Royal de la Culture Amazighe , 2011, Asinag, 87-92.
  3. a et b Élie Lambert, « Les arts décoratifs au Maroc, par Henri Terrasse et Jean Hainaut.1925 », Bulletin Monumental, vol. 85, no 1,‎ , p. 247–248 (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

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  • Françoise Peuriot, Jean-Marc Castéra et Philippe Ploquin, Arabesques: art décoratif au Maroc, ACR Éd, , 408 p. (ISBN 978-2-86770-096-5)
  • Cheikh El Hadji Abdoulaye Niang, « Un parcours sénégalais des arts décoratifs traditionnels du Maroc. Ré-usage ou co-production ? », Afrique(s) en mouvement, vol. 5, no 2,‎ , p. 41–51 (ISSN 2820-7378, DOI 10.3917/aem.005.0041, lire en ligne, consulté le )
  • Bordeaux (France) Musée des arts décoratifs, Couleurs Maroc: Delacroix et les arts décoratifs marocains des XVIIIe et XIXe siècles, Somogy, (ISBN 978-2-85056-567-0, lire en ligne)
  • J. De la Nézières, La décoration marocaine, Paris, Librairie des arts décoratifs, A Calavas (ed.), , 122 p. (lire en ligne)
  • (de) Marokkanische Teppiche und die Kunst der Moderne: [... anläßlich der Ausstellung "Marokkanische Teppiche und die Kunst der Moderne", veranstaltet durch Die Neue Sammlung - The International Design Museum Munich (Staatliches Museum für angewandte Kunst) zur Wiedereröffnung der Pinakothek der Moderne, Herbst/Winter 1913/14] = Moroccan carpets and modern art, Arnoldsche Art Publ, (ISBN 978-3-89790-422-4)

Liens externes

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