Arthur Delaporte

Arthur Delaporte grandit au nord de Caen à Cambes-en-Plaine, dans une famille très politisée et cultivée^[1]. Son père est directeur d'école, sa mère institutrice^[1]. Ses quatre grands-parents étaient instituteurs^[2]. Il a un frère et une sœur comme lui agrégés^[2].

Après des études secondaires à Caen, il étudie en classes préparatoires littéraires au lycée Henri-IV. Il est admis en 2012 à l'École normale supérieure de Lyon^[3]. Il rédige un mémoire sur un voyage présidentiel de François Mitterrand à Sofia et obtient le prix de l'Institut François Mitterrand. Parallèlement, il suit le master d'Affaires publiques de l'Institut d'études politiques de Paris, dont il est diplômé en 2015. En 2016, il décroche l'agrégation d'histoire^[2].

Il est doctorant contractuel chargé d'enseignement sous le statut d'attaché temporaire d'enseignement et de recherche (ATER)^[4] à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne^[5],[6] et travaille auprès d'élus, conseillant les députés Yann Galut et Valérie Rabault. Il ne finit pas sa thèse. Son travail de recherche portait sur le Parti socialiste.

Il entre au parti socialiste après le "mariage pour tous", fait son campagnonnage politique auprès de Yann Galut et entre au bureau national du parti^[7].

Candidat aux élections départementales 2021 dans le canton de Ouistreham, il est battu de peu au second tour par les sortants divers droites et Les Républicains^[8]. Le 30 septembre 2021, il est élu premier secrétaire fédéral du Parti socialiste du Calvados^[6].

Candidat de la Nupes aux élections législatives de 2022 dans la deuxième circonscription du Calvados, il arrive en tête au premier tour^[9], puis est élu député au second tour avec 59,86 % des voix, face à Sylvie Dumont-Prieux (LREM-Ensemble) qui reçoit 40,14 % des voix^[10]. Il succède ainsi à Laurence Dumont, qui devient alors sa suppléante.

À l'assemblée nationale fin juin 2022, il devient membre de la Commission des Affaires sociales et il est choisi avec Christine Pirès-Beaune pour assurer les fonctions de porte-parole du Groupe parlementaire socialiste dès le début de la législature^[11].

Il exprime une opinion critique face à la présidence de François Hollande, comme sur le projet de déchéance de nationalité ou la loi El Khomri, estimant que le PS dérivait hors de la social-démocratie^[12].

Au Parlement, il siège à la Commission des Affaires Sociales. Il a été co-rapporteur d'une mission sur les retraites des bénéficiaires du dispositif "TUC" (Travaux d'Intérêt Public) dans les années 1980^[13]. Il est à l'origine, conjointement avec le député macroniste Stéphane Vojetta, de la première loi encadrant les dérives des influenceurs^[14].

Il est réélu confortablement député lors des élections législatives anticipées de 2024, sous la bannière du Nouveau Front populaire, avec 68 % des voix au second tour^[15].

• Député de la deuxième circonscription du Calvados de 2022 à 2024

• Pour un socialisme joyeux, avec Sarah Kerrich, Fondation Jean-Jaurès, 2023^[16].

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  • Haute Autorité pour la transparence de la vie publique

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