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Armand de Rohan-Soubise

prélat catholique

François-Armand de Rohan, dit cardinal de Soubise, est un homme d'Église français, né à Paris le et mort le à Saverne, prince de Rohan. Jeune, on l'appelle prince de Tournon, puis abbé de Ventadour.

François-Armand de Rohan-Soubise
Image illustrative de l’article Armand de Rohan-Soubise
Portrait du cardinal de Rohan au XVIIIe siècle.
Biographie
Nom de naissance François Armand Auguste de Rohan-Soubise
Naissance
Paris (France)
Père Jules François Louis de Rohan
Mère Anne-Julie-Adélaïde de Melun
Ordination sacerdotale par Armand de Rohan-Soubise
Décès (à 38 ans)
Saverne (France)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le pape Benoît XIV
Titre cardinalice Sans titre
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Frédéric-Jérôme de La Rochefoucauld
Prince-évêque de Strasbourg
Évêque titulaire (« in partibus ») de Ptolémaïde-en-Thébaïde (de)
Évêque coadjuteur de Strasbourg
Fauteuil 9 de l'Académie française
Autres fonctions
Fonction religieuse

Blason
« A plus »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Il est le petit-neveu de son prédécesseur à Strasbourg, Armand-Gaston-Maximilien de Rohan dont il est le coadjuteur et le frère de Charles de Rohan, prince de Soubise.

Il est abbé de Saint-Epvre au diocèse de Toul en 1736, abbé-prince de Murbach et de Lure en 1737. En 1742 il est nommé coadjuteur de Strasbourg puis quatre mois après, évêque in partibus de Ptolémaïde-en-Thébaïde (de). Il devient prince-évêque de Strasbourg en 1749 et abbé commendataire de La Chaise-Dieu la même année en se défaisant de celle de Saint-Epvre.

En 1745, Louis XV le choisit comme grand aumônier de France. Il est fait cardinal en 1747. Il est élu membre de l'Académie française le .

Il meurt en 1756 à Saverne d'une phtisie[1].

Ascendance

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Armoiries

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Coupé d'un trait, parti de trois autres qui font huit quartiers : au 1 : d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bande componée d'argent et de gueules (qui est d'Évreux) ; au 2 : de gueules aux chaînes d'or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au naturel (qui est de Navarre) ; au 3 : d'or aux trois pals de gueules (qui est de Foix[2]) ; au 4 : d'or, au lion de gueules, au double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du même (qui est d'Écosse) ; au 5 : d'hermine (qui est de Bretagne) ; au 6 : d'argent, à une couleuvre ondoyante en pal d'azur, couronnée d'or, engloutissant un enfant de carnation, posé en fasce, les bras étendus (qui est de Visconti) ; au 7 : d'argent à la fasce de gueules et à la bordure d'azur (qui est de San Severino) ; et au 8 : d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent (qui est de Lorraine) ; sur le tout, parti : en 1 : de gueules à neuf macles d'or, posées 3, 3, 3 (qui est de Rohan), et en 2 : d'hermine (qui est de Bretagne)[2],[3].

Notes et références

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  1. Selon le marquis d'Argenson, sa « santé avait été ruinée dès sa jeunesse par les liqueurs et la luxure ». Journal et mémoires du marquis d''Argenson, E. J. B. Rathery (éd.), vve Jules Renouard, 1867, tome 9, p. 292 (3 juillet 1756) Ouvrage numérisé.
  2. a et b Rietstap 1884.
  3. Popoff 1996, p. 89.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Chronologies

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