Amédée III de Genève
Amédée III de Genève, né le et mort le , a été comte de Genève[Note 1] vers 1320 à 1367. Il était fils de Guillaume III, comte de Genève, et d'Agnès de Savoie, fille du comte de Savoie Amédée V. Son grand-père paternel était Amédée II de Genève.
Comte de Genève | |
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Après (à 55 ans) Lieu inconnu |
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Clément VII Amédée IV de Genève Yolande de Genève (d) Catherine de Genève (d) Blanche de Genève Jean de Genève Pierre de Genève Marie de Genève (d) Aymon III de Genève Jeanne de Genève (d) |
Distinction |
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Biographie
modifierOrigine
modifierAmédée (Amé) naît le , selon une inscription figurant dans le livre d'heures de sa mère, Agnès de Savoie[2].
Il est le fils du comte de Genève, Guillaume III, et d'Agnès, fille du comte de Savoie Amédée V[3],[4].
Il a deux sœurs, Marguerite et Yolande. Cette dernière épouse, en 1348, Béraud II, comte de Clermont[3].
Deux des frères d'Agnès deviendront comte de Savoie durant le règne d'Amédée, Édouard (1323-1329) et Aymon (1329-1343).
Début du règne comtal et organisation
modifierSon père, le comte Guillaume, établit son testament au château d'Annecy, le , dans lequel il fait d'Amédée son héritier[3]. Mort quelque temps après, Amédée succède à son père sous le nom d'Amédée III[3]. Mineur, il reste sous tutelle de sa grand-mère, Agnès de Chalon, et de sa mère, Agnès de Savoie, jusqu'à sa majorité en [3].
Amédée fait du château d'Annecy sa résidence principale[5]. Mais il semble que pour la première moitié de son règne, sa cour soit itinérante, comme pour ses voisins en Faucigny ou en Savoie[6], se rendant par alternance dans ses châteaux de Ternier, de Clermont, d'Alby ou encore Rumilly[5]. Louis Blondel rappelle qu'on prétendait que le comte transféra sa résidence principale au château comtal de La Roche, à la suite de l'incendie de la ville d'Annecy en 1320[7]. Certains auteurs ont fait perdurer cette image en faisant de la ville la nouvelle capitale, bénéficiant d'un renforcement de ses défenses ou de la prospérité apportée par cette installation provisoire[8]. Les comptes de châtellenie permettent d'indiquer qu'il y séjourna avec sa cour de 1320 à 1321[7]. La ville devient un temps, de fait, la seconde capitale du comté. Les réparations du château de La Roche sont réalisées entre 1345 et 1347[7]. Amédée confirme durant cette période la charte de franchises de La Roche en 1339[9].
En 1334, il épouse Mathilde dite « Mahaut d'Auvergne », fille de Robert VII, comte d'Auvergne et comte de Boulogne (1314-1325), et de sa seconde femme Marie de Flandre-Dampierre-Termonde[10],[11],[12],[13], vicomtesse de Châteaudun en partie, fille de Guillaume Ier de Termonde.
Le comte Amédée III fait une donation de Vésenaz, en 1336, aux religieuses de l'abbaye de Bellerive[14],[15].
Le comté est subdivisé en châtellenies, qui en compte 25, dont on connaît le fonctionnement grâce aux comptes[6]. Avec la cour itinérante, la Cour comtale se déplace elle aussi à travers la principauté pour établir la justice. Elle semble toutefois se fixer à Annecy à partir des années 1337[16] ou 1340[17].
En 1350, il concède les statuts de Thônes, avec le consentement de sa femme Mathilde[9],[18].
Relation avec la maison de Savoie : entre alliance, paix et soumission
modifierPris dans le conflit entre les comtes de Savoie aux dauphins du Viennois, Amédée III participe à la bataille de Varey, qui eut lieu le , entre Édouard de Savoie, dont il est le neveu, et Guigues VIII du Viennois, qu'il soutient. À l'avènement du nouveau comte de Savoie, Aymon, en 1329, Amédée lui rend hommage[19]. Cet acte engage notamment la paix entre les deux comtés après presque cent ans de conflit[19]. Il tourne ainsi le dos à l'alliance contre le comte de Savoie[20].
Ce rapprochement avec de la maison de Savoie, l'amène également à exercer dès 1343, avec le baron Louis II de Vaud, la régence pour le jeune comte de Savoie Amédée VI, héritier du titre à l'âge de 9 ans[21],[22],[23],[24]. Le comte de Savoie s'émancipe de cette tutelle lors de sa majorité en 1348[24].
L'alliance entre les deux comtes se renforce en 1349[20]. Les deux comtes s'accordent en effet pour combattre l'influence nouvelle du roi de France dans la région lémanique et en Faucigny, et notamment son rapprochement avec le Dauphin[25],[26]. Surtout lorsqu'en 1349, où le Dauphin est sommé lors du traité de Romans de vendre au roi de France le Dauphiné de Viennois, mais également la baronnie du Faucigny, enclave entre le comté de Genève et le comté de Savoie[26]. L'évêque de Genève, Alamand de Saint-Jeoire, se rapproche de ce nouveau prince[26]. Alors qu'Amédée avait rendu hommage à l'évêque en 1346 au château de Clermont[27], il entreprend aux côtés du comte de Savoie une lutte contre celui-ci[28]. Amédée renforce la garnison de son château de Charousse, en amont du Faucigny, et prend le château de Peney, centre de la seigneurie de Mandement relevant de l'évêque, en [26],[28]. Le conflit pousse l'évêque à se réfugier en Avignon[28].
Cependant, en 1351, alors que le comte de Genève établit des contrats avec ses voisins, l'évêque et le Dauphin, à propos de ses possessions, il semble également entrer dans une alliance avec la coalition du roi de France[20]. À cette même période, son oncle, Hugues, obtient par mariage la seigneurie de Gex[20]. Ce dernier avait par ailleurs obtenu, grâce à son soutien au Dauphin, la gestion du Faucigny, en 1350[20]. Hugues de Genève tente de relancer la lutte, mais les troupes genevoises sont défaites aux Abrets en 1352[19]. Face à ces nouvelles alliances, le comte de Savoie entreprend une grande offensive contre ses voisins[20]. Ce coup de force surprend le roi de France qui abandonne ses prétentions sur cette région et cède le Faucigny en 1355 au comte de Savoie[20]. Amédée se trouve isolé face aux prétentions de son voisin le comte de Savoie[20]. Le comte de Genève doit se reconnaître vaincu en [20]. Le comté de Genève se trouve désormais enclavé dans l'immense territoire contrôlé par la maison de Savoie[20].
Fin de règne
modifierEn 1356, il obtient de l'empereur Charles IV, le droit de battre monnaie, privilège détenu jusqu'à présent par l'évêque Genève[1],[28],[21], sur le palais de l'Isle d'Annecy[29]. Le château sert aussi de prison[29]. Durant cette période, le terme Genevois apparaît pour désigner le comté de Genève[30].
Le , Charles IV fait publier six actes permettant de placer le comte de Genève, qualifié d'« illustratis »[31], et ses terres sous sa protection, ainsi que de lui accorder certains privilèges[32],[33], dont l'obtention de la « commission ou [du] vicariat »[34]. Amédée peut désormais « échapper à la juridiction savoyarde »[32]. Il obtient également le « droit d'établir des monnayeurs dans son comté, pour sa vie seulement »[35]. Deux ans plus tard, ce sont les industriels du comté qui obtiennent des privilèges[35].
Le , Amédée jure fidélité au comte de Savoie et lui fait hommage[36], pour une partie de ses possessions (les châteaux et villes d'Arlod, d'Annecy, de Châtel, de Clermont, de Duingt, de Gaillard, de Gruffy, de La Bâtie, de La Roche, de Thônes)[37].
En 1364, il devient chevalier de l'ordre de l'Annonciade, créé par le comte Amédée VI[38],[39].
Mort et succession
modifierLe , le comte Amédée teste dans son château de La Balme[40]. Il ajoute un codicille le dans lequel il stipule que si ses fils meurent sans héritier mâle, sa fille aînée Marie ou ses fils, ou sa sœur cadette et ses descendants, etc. hériteraient du titre[40]. La tradition historique fixe la mort du comte ce jour-là, à Annecy[11],[41].
Ses cinq fils lui succèdent, l'aîné Aymon, puis ses frères Amédée, Jean, Pierre et Robert. À la mort du dernier héritier mâle, son épouse Mathilde d'Auvergne et ses filles cadettes, Blanche, Jeanne et Catherine, s'unissent pour contester les deux héritiers des titres et droits de la maison de Genève, Humbert de Villars, puis Odon de Villars, malgré les décisions arbitrales[42].
Famille
modifierAmédée de Genève épouse, en 1334, Mathilde d'Auvergne dite « Mahaut d'Auvergne » ou « de Boulogne » († 1399), fille de Robert VII d'Auvergne[11]. Ils ont dix enfants[11], peut-être onze. Les cinq garçons, Aymon († 1367), Amédée († 1368), Jean († 1370), Pierre († 1393), Robert (né vers 1342-† 1394), se succéderont à la tête du comté[11]. Aucun n'aura d'héritier mâle[43].
Pierre épouse en Marguerite de Joinville, héritière du comté de Vaudémont. À sa mort, Robert, lui succède. Ce dernier a fait une carrière ecclésiastique majeure — il est successivement évêque de Thérouanne (1353-1368), évêque de Cambrai (1368-1378), puis cardinal en juin 1371 — puisqu'il devient pape, sous le nom de Clément VII, du au , choisi par le parti français contre le pape romain Urbain VI, initiant ainsi le Grand Schisme d'Occident[21].
Le couple a également cinq filles : Marie, Blanche, Jeanne († 1389), Yolande († avant 1363), et Catherine († 1407)[13] :
- L'aînée, Marie († 1382), est promise dans un premier temps (1346) à Philippe II de Savoie-Achaïe, seigneur de Piémont, puis elle épouse en 1361 (sans postérité) Jean II de Chalon-Arlay († 1362 ; veuf de sa première femme Marguerite de Mello)[13] ; elle se remarie en secondes noces, en 1368, avec Humbert VII de Thoire[13] : leur fille Louise de Thoire-Villars épouse sans postérité Guillaume IV de Vienne (cf. ci-dessous), et leur fils, Humbert de Villars, héritera — à la mort en 1394 du dernier comte de la maison de Genève — du titre et des terres de Genève, mais il meurt dès 1400, sans postérité non plus ;
- Blanche, dame de Frontenay, † 1416, épouse en 1363 (sans postérité) Hugues II de Chalon-Arlay, vicomte de Besançon (1362-1392), vicaire impérial (1364-1392), beau-fils de Marie de Genève car fils de Jean II de Chalon-Arlay et de sa première femme Marguerite de Mello[13]. Blanche hérite du titre de comtesse de Genève en 1400, à la mort de son neveu Humbert de Villars, par contrat avec sa cadette Catherine, leur mère la comtesse douairière Mahaut d'Auvergne-Boulogne étant morte en 1396[42] ;
- Jeanne († 1389), épouse en 1358 Raymond V des Baux, prince d'Orange[13] († 1393). Ce dernier est le fils d'Anne de La Tour du Pin et de Raimond IV des Baux, fils lui-même de Bertrand IV des Baux d'Orange et d'Eléonore de Genève, petite-fille de Guillaume II de Genève), d'où Marie des Baux († 1417), qui épouse en 1386 Jean III de Chalon-Arlay ;
- Yolande († 1362) sans postérité, épouse au début de l'année 1360 Aymeri VI, vicomte de Narbonne[13] ;
- Catherine († 1407), épouse en 1380, au château de Duingt, Amédée de Savoie-Achaïe, prince d'Achaïe[13], d'où postérité.
Le baron Jean-Louis d'Estavayer, auteur d'une Histoire généalogique de la maison de Joux (1843), mentionne une Louise qui aurait été l'épouse de Guillaume (V), fils de Guillaume (IV) de Vienne, seigneur de Saint-Georges et Seurre, Joux, Ste-Croix..., sans toutefois pouvoir apporter de preuves[44]. Il indique cependant en note qu'Antoine-Joseph Lévrier (1746-1823) dans sa Chronologie historique des Comtes de Genevois (1787) n'en fait aucune mention[44]. En fait, Guillaume V de Vienne († 1456) épousa Alix, fille de Jean III de Chalon-Arlay et de Marie des Baux. Il avait pour belle-mère Louise de Thoire-Villars, fille de Marie de Genève et d'Humbert VII de Thoire, première femme en 1387 (sans postérité) de son père Guillaume IV.
Notes et références
modifierNotes
modifier- L'historien Paul Guichonnet rappelle dans son article consacré au « Genève (de) » que la traduction de comes gebennensis est « comte de Genève ». Certains auteurs ont commis l'erreur de parfois le traduire sous la forme « comte de Genevois »[1], notamment le Régeste genevois (1866).
Références
modifier- Paul Guichonnet, « Genève (de) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
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- L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève 2002, p. 213.
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- Personnages illustres des Savoie 2007, p. 270.
- Daniel Martin (sous la dir.), L'identité de l'Auvergne : mythe ou réalité historique : essai sur une histoire de l'Auvergne des origines à nos jours, Éditions Créer, , 717 p. (ISBN 978-2-909797-70-0, lire en ligne), p. 251.
- Duparc 1978, p. 302-303 (Lire en ligne).
- Georges Curtet, 1986, Collonge-Bellerive. Notes d'histoire, cité par le site personnel de swisscastles.ch.
- « Vésenaz » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 332.
- L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève 2002, p. 218.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 53.
- Histoire de Savoie 1984, p. 144.
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- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 12.
- Nicolas Carrier, Matthieu de La Corbière, Entre Genève et Mont-Blanc au XIVe siècle : enquête et contre-enquête dans le Faucigny delphinal de 1339, Librairie Droz, , 401 p. (ISBN 978-2-88442-019-8, lire en ligne), p. XVI.
- Bernard Sache, Le siècle de Ripaille, 1350-1450 : quand le duc de Savoie rêvait d'être roi, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 324 p. (ISBN 978-2-84206-358-0, lire en ligne), p. 317
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- L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève 2002, p. 149.
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- Catherine Santschi, « Genevois » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Katharina Koller-Weiss, « Comment devient-on prince d'Empire? L'exemple peu étudie de Louis de Chalon-Arlay », p. 311-329 in J.-D. Morerod, D. Tappy, C. Thévenaz-Modestin et F. Vannotti, La Suisse occidentale et l’Empire. Actes du colloque des 25-27 avril 2002, Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande, 2004.
- L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève 2002, p. 275.
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- Mémoires et documents, la Société d'histoire et d'archéologie de Genève, Volumes 22 à 23, 1886p. 11.
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- Duparc 1978, p. 303-304 (Lire en ligne).
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- Christian Regat, « Pourquoi le roi des Pays-Bas porte les armes des comtes de Genèves ? », Les Rendez-vous de l’Académie salésienne, no 28, , p. 19 (lire en ligne [PDF]).
- Guy Gavard (préf. Paul Guichonnet), Histoire d'Annemasse et des communes voisines : les relations avec Genève de l'époque romaine à l'an 2000, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 439 p. (ISBN 978-2-84206-342-9, présentation en ligne), p. 75.
- Jean-Louis d'Estavayer, Histoire généalogique de la maison de Joux, Besançon, Imprimerie de Sainte-Agathe, , 181 p. (lire en ligne), p. 71.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Louis Boisset, Un concile provincial au treizième siècle : Vienne 1289 : église locale et société, vol. 21 de Théologie historique, Éditions Beauchesne, , 359 p. (ISBN 978-2-7010-0055-8, lire en ligne), p. 78.
- Réjane Brondy, Bernard Demotz, Jean-Pierre Leguay, Histoire de Savoie : La Savoie de l'an mil à la Réforme, XIe - début XVIe siècle, Ouest France Université, , 626 p. (ISBN 2-85882-536-X). .
- Matthieu de la Corbière, L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève : Étude des principautés et de l'habitat fortifié (XIIe - XIVe siècle), Annecy, Académie salésienne, , 646 p. (ISBN 978-2-901102-18-2).
- Pierre Duparc, Le comté de Genève, (IXe – XVe siècles), t. XXXIX, Genève, Société d’histoire et d’archéologie de Genève, coll. « Mémoires et documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 621 p.
- Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3).
- Paul Guichonnet, « de Genève » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- (en) Charles Cawley, « Burgundy Kingdom Genevois. Chapter 1. Comtes de Genève. Guillaume [III] de Genève. 2. Amédée [III] », sur le site fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy) (consulté en )
- Sceaux d'Amédée III de Genève (dont son grand sceau), sur SIGILLA - Base numérique des sceaux conservés en France.