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Alien: Romulus

film américain de 2024

Alien: Romulus est un film de science-fiction horrifique américano-britannique écrit et réalisé par Fede Álvarez et sorti en 2024. Il s'agit du septième film de la franchise Alien et du premier film de la saga depuis le rachat de la Fox par Disney.

Alien: Romulus
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo du film.
Réalisation Fede Álvarez
Scénario Fede Álvarez
Rodo Sayagues
Musique Benjamin Wallfisch
Acteurs principaux
Sociétés de production 20th Century Studios
Scott Free Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre science-fiction horrifique
Durée 119 minutes
Sortie 2024

Série Alien

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Produit par la société 20th Century Studios, ce nouveau chapitre se veut fidèle à l'œuvre originale de Ridley Scott, en reprenant une histoire à huis clos et une atmosphère plus angoissante que les précédents long-métrages qui eux tendent plus vers l'action, tandis que le réalisateur fait volontairement le choix de situer le film chronologiquement entre Alien, le huitième passager et Aliens, le retour. Álvarez fait dans un premier temps le choix artistique de se rapprocher de ces deux films mais reprend également certaines idées communes à toutes les autres œuvres de la franchise et leur rend hommage. Également, il modernise la franchise avec un casting de nouveaux et jeunes acteurs ainsi que des éléments totalement originaux dans l'histoire de la franchise.

Le film met en scène l'actrice Cailee Spaeny dans le rôle de Rain Carradine, nouvelle héroïne de la franchise qui succède à Sigourney Weaver (qui jouait Ellen Ripley) ou encore Noomi Rapace (Elizabeth Shaw dans Prometheus) et David Jonsson qui interprète le rôle de l'androïde Andy, le frère adoptif de Rain. Archie Renaux, Isabela Merced, Spike Fearn et Alieen Wu interprètent respectivement Tyler, Kay, Bjorn et Navarro, leurs amis.

L'intrigue se place en l'an 2142, soit une vingtaine d'années après les évènements survenus dans Alien, le huitième passager et 37 ans avant l'histoire de Aliens, le retour, et suit une bande de jeunes colons prêts à tout pour quitter la colonie dont ils font partie, en essayant d'utiliser le matériel présent dans une station spatiale qui semble être abandonnée, pour fuir vers une autre planète où ils rêvent d'habiter. A l'intérieur de la station, ils vont devoir faire face à la plus terrifiante des formes de vie dans l'espace : le Xénomorphe.

Le film, qui coûte 80 millions $, a déjà obtenu 101 millions $ aux USA et plus de 330 millions à travers le monde. Avec 42 millions de dollars obtenus rien que pour son week-end d'ouverture, il devient le meilleur démarrage de toute la carrière de Fede Álvarez et le second record d'ouverture de la franchise Alien derrière Prometheus aux États-Unis. Avec un score de 80% de critiques positives sur Rotten Tomatoes, le film a reçu des critiques élogieuses.

Synopsis

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En février 2142, un vaisseau automatisé appartenant à la compagnie Weyland-Yutani récupère un morceau du vaisseau Nostromo dérivant dans l'espace. Ce morceau ramené sur la station Renaissance contient un cocon qui en est extrait.

Rain Carradine est une jeune minière sur la colonie Jackson's Star appartenant à la compagnie Weyland-Yutani. La jeune femme est toujours accompagnée de l'androïde Andy, chargé par son père de veiller sur elle et d'agir comme s'il était son frère.

Bien qu'elle ait effectué le nombre d'heures nécessaires pour partir définitivement de la colonie, la compagnie prétexte un nombre de travailleurs insuffisants pour lui imposer le doublement des heures dues par son contrat et l'obliger à rester dans cet environnement aux conditions de vie hostiles. Contactée par Tyler, un autre mineur, elle le rejoint jusqu'à son vaisseau, le Corbelan, où elle trouve Kay, la sœur de Tyler, Bjorn, son cousin et Navarro, la petite amie de Bjorn. Tous sont comme Rain et veulent échapper à cette colonie qu'ils considèrent comme une prison. Ils rêvent de s'envoler vers une planète plus clémente, Yvaga III. Pendant qu'il travaillait dans l'espace, Tyler a reçu un signal provenant d'un vaisseau abandonné de Weyland, situé en orbite, dont les installations sont fonctionnelles. Son plan est de récupérer et d'utiliser les chambres de stase pour hiberner le temps d'arriver vers Yvaga (le voyage ayant une durée de neuf ans), où ils pourraient enfin vivre convenablement. Pour cela, ils ont besoin d'Andy car en tant qu'androïde de Weyland, il a accès au système informatique « Maman » de toutes les structures de la société. D'abord réticente à ce qui pourrait leur arriver s'ils se faisaient prendre, Rain finit par accepter[1].

Arrivés dans le champ d'astéroïdes de la colonie, le vaisseau s'avère être Renaissance, une station spatiale en perdition, divisée en deux compartiments, Romulus et Rémus. Andy, grâce à ses accès, entre, accompagné de Tyler et de Bjorn, mais leur joie est de courte durée quand ils comprennent que les chambres ne pourront pas les maintenir en stase durant l'intégralité du trajet. Après avoir envoyé les chambres dans le Corbelan, les trois hommes décident de se rendre dans un espace de cryoconservation de la station pour trouver du carburant mais découvrent une scène de carnage avec un androïde coupé en deux. Tyler trouve du carburant dans une autre pièce, mais, en le retirant, provoque l'arrêt du système de congelation et la fermeture de la porte où il se fait piéger avec Bjorn et Andy. La température monte, et des organismes congelés qui se révèlent être des facehuggers, se libèrent et commencent à les attaquer. Kay, enceinte, reste sur le Corbelan, pendant que Rain et Navarro viennent porter secours à leurs amis. Rain réussit à récupérer la puce de commandement de l'androïde détruit qui contient les codes d'accès pour la donner à Andy, leur permettant de fuir, mais Navarro est attaquée par l'un des monstres, qui s'attache à son visage. Andy, boosté par la puce, remet en état l'androïde, baptisé Rook, pour tirer la situation au clair[1].

Rook leur apprend qu'il était l'un des scientifiques de la station et que son équipe avait récupéré un organisme extraterrestre, le xénomorphe, dans les débris du cargo spatial Nostromo. La créature était entrée en hibernation quand elle était dans le vide spatial après s'être fait expulser vingt ans plus tôt par la dernière survivante du Nostromo, Ellen Ripley. Malheureusement, peu après leur découverte, la créature s'était libérée, provoquant la mort de l'équipage de la station. Rook leur explique que Navarro a été infectée et qu'elle n'a aucune chance d'être sauvée, provoquant la panique dans le groupe. Bjorn s'enfuit avec elle dans le Corbelan, abandonnant au passage leurs amis, mais il est trop tard : sa petite amie meurt, tuée par le chestburster qui émerge de son thorax puis s'enfuit. Leur vaisseau s'écrase dans la baie de cargaison du Romulus[1].

Le choc provoque le décalage de la station qui menace de s'écraser dans la ceinture d'astéroïdes beaucoup plus tôt que prévu. Face à l'urgence de la situation, Tyler, Rain et Andy décident de rejoindre le Corbelan mais doivent passer par un sas rempli de facehuggers. De leur côté, Bjorn et Kay découvrent que la créature a formé un cocon pour se transformer. Le garçon, fou de rage, cherchant à protéger sa cousine et se venger, tente de le détruire mais se fait tuer par l'acide qui en sort, et un xénomorphe en émerge. Kay réussit à s'enfuir mais se retrouve bloquée par une porte. De l'autre côté, Tyler et Rain implorent Andy de la déverrouiller, ce que l'androïde refuse de faire, expliquant que l'Alien n'attend que cela pour entrer. Kay est finalement blessée et emmenée par la créature[1]. Rain comprend alors que la puce a changé la directive d'Andy qui doit maintenant obéir aux ordres de la compagnie Weyland. Suivant ses nouveaux ordres, l'androïde les emmène jusqu'au laboratoire de Rook. En analysant le sang de l'Alien lors de ses expériences, Rook a notamment découvert que l'ADN du monstre lui permettait d'évoluer pour s'adapter à n'importe quel environnement. Le sérum basé sur le xénomorphe qu'il a mis au point permettrait ainsi à l'espèce humaine d'accomplir son rêve de coloniser l'espace sans être limitée par l'évolution naturelle. Suivant les ordres de Rook, Andy récupère le sérum et les seringues, puis promet aux humains qu'il les aidera à s'échapper pendant qu'il confiera le sérum de Rook à Weyland[1].

Équipés de fusils mitrailleurs, Rain et Tyler s'enfoncent dans un corridor que les aliens ont progressivement transformé en ruche et où ils retrouvent Kay, mal en point. Pour la sauver, Tyler est prêt à lui injecter le sérum, mais Rain refuse, ne sachant pas ce qui se passera. Le temps que l'ascenseur arrive pour les récupérer, Tyler sauve Rain en se faisant empaler à sa place par la queue d'un Alien, avant d'être emmené vers la ruche et tué. Andy est mis hors service pendant que les deux jeunes filles prennent place à bord du monte-charge[1]. Rain, prise de remords, laisse Kay seule près du Corbelan, et part chercher Andy. Utilisant habilement la gravité zéro de la station, Rain et l'androïde, redevenu normal, se fraient un chemin jusqu'au Corbelan quelques secondes avant que la station ne se désintègre. Désormais hors de danger et prête à entrer en stase, Rain constate que la capsule de Kay a un problème. Pendant le laps de temps où elle était seule, la jeune femme a pris le sérum de Rook pour se remettre sur pied et accouche d'un œuf. Un bébé en émerge et devient rapidement un adulte mi-humain mi-alien qui tue sa propre mère. Andy tente de s'interposer, mais est, à son tour, grièvement endommagé. Rain finit par tuer la créature en détachant la soute du Corbelan.

Une fois revenue à bord du vaisseau, elle enregistre quelques mots dans le journal de bord avant de s'endormir, espérant atteindre la planète Yvaga, que ses amis et elle souhaitaient atteindre[1].

Personnages

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  • Rain : c'est une jeune femme orpheline de 25 ans travaillant pour la société Weyland-Yutani, comme apparemment tous les colons présents sur Jackson's Star, qui cherche désespérément à gagner sa place hors du monde, à Yvaga, un endroit où il fait jour et où il y a moins de toxines. Rain est dévastée lorsque, au moment où elle aurait dû obtenir son permis de transit hors du monde, la société change les règles et que le coût est hors de portée, la condamnant à de nouvelles années de dur labeur sous des cieux sans soleil[1],[2].
  • Andy : un modèle d'androïde moins fonctionnel programmé par le père de Rain pour s'occuper d'elle après son décès[1].
  • Tyler : il est un antihéros et ex petit ami de Rain. C'est lui qui fait embarquer l'équipe à bord du vaisseau Corbelan et qui a l'idée de monter à bord de la station Renaissance de la Weyland-Yutani, apparemment abandonnée, et d'y voler ses chambres d'hypersommeil exclusives, permettant aux jeunes de voyager vers des avenirs plus radieux hors du contrôle de l'entreprise[1],[2].
  • Kay : elle est la sœur de Tyler, la plus jeune du groupe[3], qui est secrètement enceinte. Elle est décrite comme « gentille »[1]. Selon son interprète, Kay est probablement la plus innocente et la plus pure de par son âge[3].
  • Bjorn : le cousin de Tyler et Kay qui déteste les androïdes car l'un d'eux a tué sa mère[1]. Cette haine le rend antipathique et agressif, mais cherchera ensuite à sauver ses proches.
  • Navarro : c'est la talentueuse pilote du groupe qui se retrouve très vite attaquée par un facehugger et infectée par ce dernier d'un embryon de xénomorphe dans la poitrine[1],[4].

Fiche technique

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  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Distribution

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  Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[10] et carton cinématographique du doublage français ; version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[11]

Rook, un officier scientifique androïde à bord du Romulus, est interprété par Daniel Betts, tandis que son apparence physique est basée sur la ressemblance du défunt Ian Holm, qui a interprété Ash dans le film original[12]. Après avoir obtenu la permission de la succession de Holm, la production se sert d'une tête et d’un torse animatronique basés sur un headscan de Ian Holm réalisé par la société d'effets spéciaux Legacy Effects pendant la production de la trilogie cinématographique originale du Seigneur des Anneaux. Pour certains plans, le personnage en effet pratique est également amélioré par la technologie CGI et deepfake AI de la société CGI Metaphysic, notamment pour la synchronisation des lèvres ou l'amélioration de son nez et de ses yeux[13],[14]. Les enregistrements des dialogues de Betts ont ensuite été modifiés à l'aide du logiciel de filtrage Speecher, pour être basés sur les dialogues d'Ash tirés du film original[13].

Trevor Newlin incarne le xénomorphe[15], tandis que l'hybride humain-xénomorphe (appelé « Offspring ») est interprété par l'ancien basketteur roumain Robert Bobroczkyi (en)[16].

Production

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Genèse et développement

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Ridley Scott, au WonderCon de 2012, devait réaliser 3 suites à Alien: Covenant avant la création d'Alien: Romulus.

En , Ridley Scott annonce que Alien: Covenant sera le premier de trois films supplémentaires de la série de préquelles à Alien, le huitième passager (1979)[17]. Il explique vouloir réaliser lui-même les deux autres films[18]. Le réalisateur explique que les suites de Prometheus révéleront qui a créé les xénomorphes[19]. La production du troisième opus préquelle doit commencer en 2018[20]. Ridley Scott a déclaré que ce troisième film s'intitulera Alien: Awakening et se déroulera chronologiquement entre les événements de Prometheus et Alien: Covenant[21].

Cependant, la 20th Century Fox annonce vouloir « réévaluer » la saga Alien après les mauvaises réactions des fans envers Alien: Covenant et ses résultats décevants au box-office[22]. Lors du CinemaCon en 2019, il est précisé qu'après l'acquisition de 21st Century Fox, Disney « va continuer à créer de nouvelles histoires » de la franchise Alien[23]. En , Variety révèle qu'un nouveau film est en phase d'écriture, toujours avec Ridley Scott comme réalisateur[24],[25]. En , le cinéaste confirme qu'un nouveau film est en développement[26]. Walter Hill, producteur et scénariste de la saga, développe quant à lui une ébauche de scénario pour un Alien 5, qu'il a notamment envoyé à Sigourney Weaver en [27]. En parallèle à un éventuel nouveau film, Disney développe une série télévisée écrite par Noah Hawley[28].

En 2021, la décision est prise en secret de réaliser un nouveau film à la franchise : Alien: Romulus[29]. Seulement, les conséquences de la pandémie de Covid-19 sont encore bien présentes : beaucoup de salles de cinéma étaient encore fermées au public et les studios de cinéma recevaient de moins en moins de recettes[29]. Dans ce contexte particulier, il est annoncé en que le cinéaste uruguayen Fede Álvarez va écrire et réaliser un nouveau film Alien. Il est précisé que le film ne sera pas lié aux autres opus et qu'il sera diffusé sur la plateforme Hulu[29],[30]. Puis, il est annoncé en qu'il sortira finalement dans les salles américaines le alors que la situation sanitaire s'améliore et que les spectateurs retournent progressivement en salles[29],[31]. Pour Álvarez, il n'a jamais été question pour la Fox que la franchise Alien se poursuive sur une plateforme de streaming[29]. Le budget, s'élevant à 80 millions de dollars, était exactement le même lorsque le film était prévu pour sortir sur Hulu[32]. En , il est précisé que l'intrigue se situera entre celle du premier film Alien, le huitième passager (1979) et Aliens, le retour (1986)[33]. L'idée de départ pour le scénario de ce nouveau film provient de l'imagination de son réalisateur, inspiré par la version longue d'Aliens, le retour de James Cameron, qui se demande alors quelle était la vie des très jeunes colons envoyés sur de dangereuses planètes pas encore terraformées[34].

Scénario

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Dès le départ, le réalisateur tient à mélanger plusieurs ingrédients de tous les films de la franchise dans son œuvre. Son but étant d'offrir aux spectateurs le plaisir de revenir au concept original de la franchise tout en découvrant des nouvelles choses différentes. Álvarez prend en compte pendant l'écriture du scénario les fans de la première heure des films originaux, notamment Alien et Aliens, le retour[35] ainsi que les plus jeunes qui n'ont pas vu les deux premiers films ni même les plus récents. La narration se fait de sorte que ces nouveaux spectateurs ne se sentent pas perdus. La narration est écrite de façon claire et fluide en présentant seulement les éléments essentiels à la franchise[35]. En termes d'influences cinématographiques, le réalisateur s'en est tenu à la structure du film Aliens, le retour de James Cameron, prenant le temps de familiariser le public avec chaque personnage pour que leur mort soit d'autant plus impactante lorsqu'elle survient[36]. Selon lui, la fin du film s'inscrit également dans l'escalade du classique de 1986 : « Je crois que les gens pensent que c'est l'acide volant, [ou] la cage d'ascenseur, qui est assez intense, et je suis très fier de tout cela, mais c'est plus Aliens, le retour qu'Alien, avec cette fin : aventure, fusillade, action, horreur »[36].

Originaire de l'Uruguay, et ayant grandi à Montevideo, Fede Álvarez s'inspire de son enfance pour développer le début de son film, à savoir la fuite des personnages principaux de leur colonie pour un avenir meilleur. Le cinéaste avoue avoir toujours vécu « dans ce genre de petites villes ou la jeunesse sait que les possibilités de se construire un avenir meilleur sont maigres... ». Il avait déjà repris cette même thématique dans son film Don't Breathe (2016), et pour lui, ce thème récurrent provient justement de son vécu[37]. En ce qui concerne son choix de rendre le personnage de Kay enceinte, le réalisateur dévoile qu'il a été inspirée par Dina, le personnage du jeu vidéo The Last of Us Part II que l'actrice interprète également dans la deuxième saison de l'adaptation de ce jeu à la télévision : « L'histoire d'une Dina enceinte m'a fait penser à faire en sorte que le personnage de Kay le soit aussi. J'ai alors choisi Isabella Merced pour jouer Kay... Un an plus tard, elle est choisie pour jouer Dina dans la série de HBO.... C'est une histoire vraie »[38].

Pour l'une des dernières scènes du film, à savoir l'accouchement du personnage de Kay, Fede Álvarez écrit cette scène de façon à faire en sorte qu'elle soit le plus réaliste possible : en effet, même si Kay accouche d'une créature mi-humaine mi-Xénomorphe, cet accouchement est très proche d'un accouchement classique. Le personnage ne souffre pas plus qu'un accouchement dit « classique » et le sang représenté à l'écran n'est pas plus conséquent que dans la vraie vie[39].

Attribution des rôles

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Fede Álvarez recherche en ses futurs acteurs des performances se rapprochant de celles des acteurs du tout premier film : un jeu d'acteur naturel, véritable et charismatique[40]. En , il est annoncé que Cailee Spaeny est en négociations pour un rôle majeur[41]. En , Isabela Merced est confirmée[42] après qu'on lui a proposé le rôle de Kay[3]. L'actrice dit avoir adoré la structure du scénario ainsi que les nombreuses références aux autres films de la franchise qui y sont inclus[3]. Plus tard dans ce même mois, c'est au tour de David Jonsson, Archie Renaux, Spike Fearn et Aileen Wu d'être annoncés à la distribution[43]. Archie Renaux auditionne également dans un premier temps pour le rôle d'Andy et est secrètement choisi en décembre 2022 pour le rôle de Tyler au terme de trois essais. Spike Fearn quant à lui est choisi en février 2023 après deux auto-enregistrements rapides un mois avant le tournage du film. L'acteur essaie dans un premier temps de réaliser un accent américain, en vain. Le réalisateur lui demande ensuite de garder son propre accent britannique[40].

En ce qui concerne David Jonsson, Fede Álvarez dévoile que l'acteur était déjà fan des précédents films du cinéaste ce qui a joué en sa faveur : « C'était aussi un grand fan de mes films. Ce qui aide toujours, car ils savent dans quoi ils s'engagent. Il connaissait mes films et ma façon de les réaliser. C'est très important, car sinon ils sont surpris de savoir pourquoi je fais les choses d'une certaine manière. C'est donc une bonne chose qu'il connaisse mes films et qu'il sache à quoi s'attendre. Il faut du temps pour voir quel est le véritable talent d'une star. » s'exclame Fede Álvarez[44]. Le réalisateur fait les louanges de la qualité de jeu de l'acteur en déclarant qu'il arrive très facilement à jouer deux facettes du personnage, qui vont d'ailleurs s'entrechoquer pendant le récit car le personnage va totalement changer de personnalité pour une raison bien précise[44]. Alvarez parle d'un acteur totalement professionnel sur le tournage, totalement dévoué à son métier avec une forte présence[44].

Tournage

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Le tournage débute le à Budapest[45],[46], et s'achève le [47]. Les prises de vues se déroulent notamment dans les Origo Studios[48]. Les scènes du films étant tournées en studio et les décors étant modifiés ou changés au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue, les scènes sont tournées de façon chronologique[49]. Álvarez consulte les réalisateurs d'Alien (Ridley Scott) et d'Aliens, le retour (James Cameron) pendant la production du film, qui expriment tout deux leur approbation[50]. Álvarez et son équipe font aussi appel à plusieurs des créateurs qui ont travaillé sur Aliens, le retour pour travailler sur les marionnettes et les effets de créature pour Alien: Romulus[51], notamment Shane Mahan de Legacy FX et Alec Gillis du Studio Gillis[52].

Effets spéciaux pratiques

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Statue du Xénomorphe.

Des effets pratiques, comme la présence d'un « vrai » Xénomorphe sur le plateau, créé grâce à l'équipe du second volet[53], et des efforts considérables de marionnettisme du chestburster, ont également été utilisés pour restituer le même sentiment que dans les films plus anciens[36].

Trois versions différentes du xénomorphes sont utilisées durant le tournage : d'abord un acteur sous le costume représentant l'Alien, un animatronique et une marionnette pour les besoins de certaines séquences[52]. Une fois chacune des versions choisies pour chaque scène, le réalisateur conçoit la manière de tourner les plans avec le directeur de la photographie, Galo Olivares. Puis, l'équipe de Eric Barba entre en scène pour augmenter numériquement certains détails si besoin[52]. Dans le cas de la marionnette du monstre, le marionnettiste se place derrière la marionnette physique grandeur nature et utilise des tiges pour la manœuvrer[54]. L'animatronique quant à lui doit être déplacé sur un chariot de type « dolly » en raison de son poids[54]. Pour les besoins du tournage, les facehuggers sont créées sur une voiture radiocommandée pour les besoins de leurs déplacements, comme le dévoile le cinéaste[55]. Le réalisateur dévoile que les facehugger d'Alien : Romulus sont créés par la société d'effets spéciaux et d'accessoires Wētā Workshop, basée en Nouvelle-Zélande[55]. Fede Àlvarez tient à ce que l'accent soit mis sur les effets pratiques, qui ajoutent au réalisme, et non aux CGI. Le réalisateur explique également que la scène du chestburster est l'une de ses préférées en raison du travail des marionnettistes qui ont su représenter avec précision la mort viscérale de l'un des membres de l'équipage[39]. Lors de la scène où un bébé xénomorphe s'extirpe de la poitrine de Navarro, seul deux personnages font partie de la scène (Navarro et Kay) alors qu'en réalité plusieurs, cette séquence a nécessité la présence de plusieurs dizaines de personnes qui ont travaillé sur celle-ci, dont neuf uniquement pour le xénomorphe[56]. Le réalisateur Fede Álvarez dévoile que Spike Fearn (Bjorn) a dû dire : « There's something in the fucking water » (« Il y a quelque chose dans cette putain d'eau) « environ 200 fois » parce qu'il a fallu beaucoup de temps pour obtenir l'effet pratique du facehugger qui saute hors de l'eau sur le personnage »[56]. Isabela Merced indique que tout les acteurs présents sur le tournage ont dû être moulés avec un moulage complet de leurs corps, de sorte que des mannequins les représentant soient utilisés au cas où plus tard lors du tournage[3].

Le vaisseau spatial de la Weyland-Yutani a également été construit à l'aide d'un décor réel et d'effets pratiques[51]. Le scénario du film se déroulant entre les deux premiers opus, Alvarez et son équipe technique s'inspirent en grande partie de ces deux films pour le design, les éclairages et la direction de la photographie des trucages pour se rapprocher au mieux de ces œuvres[52]. Pour les besoins du tournage, les maquettes des deux vaisseaux spatiaux principaux sont créées par Ian Hunter et son équipe et les prises sont réalisées de la même manière que les prises réalisées qui étaient filmées sur les deux maquettes des vaisseaux des deux premiers films originaux. Les miniatures des vaisseaux Nostromo et Sulaco sont étudiées de près, notamment au niveau de leurs éclairages et des objectifs utilisés pour réaliser les prises de vues[52]. Les miniatures des vaisseaux de Alien: Romulus sont tout d'abord construites puis une équipe technique les scanne et les photographie en très haute résolution pour que le superviseur des effets visuels Eric Barba et son équipe puissent construire leurs versions numériques des astronefs à partir de ces données pratiques. Des améliorations sont apportées ainsi que des ajouts originaux comme les vibrations des moteurs, les lumières internes, les vues du cockpit et les dégagements d'énergie des réacteurs[52]. Le vaisseau principal, le Corbelan 4, est également créé par Ian Hunter et son équipe ainsi qu'un des astronefs présent dans la scène d'ouverture du film. A contrario, une maquette de la station spatiale Romulus n'a pas pu être créée[52]. Par manque de temps et d'un budget plus conséquent, l'équipe technique n'est pas équipée d'une grue montée sur un travelling et pilotée par ordinateur, dit support de caméra de type « motion control » ce qui les aurait aidé pour les cadrages, les mises au point pour les maquettes. Des écrans LED sont également utilisés pour mêler trucages traditionnels et numériques[52].

Commentaire de Fede Alvarez au sujet des facehugger via une interview avec IGN.

« L'idée de ce qui se passerait si le Facehugger vous attrapait, c'est que vous préféreriez le Xénomorphe. Vous souhaiteriez une mort rapide plutôt ce qui vous arriverait si vous étiez attrapé par l'un d'eux. Conceptuellement, c'est tout simplement terrifiant. D'une certaine manière, il y a beaucoup de choses qui se sont produites ici et qui, bien qu'elles soient familières, ne se sont techniquement jamais reproduites depuis le premier film, ou qui ont été évoquées dans les autres versions. Mais ici, nous avons été très puristes sur beaucoup de ces points ». - Alvarez à propos des facehuggers[55].

Pour les séquences qui incluent des personnages en combinaison d'astronautes en apesanteur, l'équipe de cascadeurs présents sur le plateau aide à accomplir ces effets avec des câbles et des harnais. Leur astuce est aussi d'utiliser deux versions des mêmes décors, l'une installée normalement à l'horizontale et l'autre en position verticale pour pouvoir passer de l'une à l'autre pendant les scènes d'apesanteur[57]. Une technique qui permet au public de ne pas savoir où se trouve réellement le haut et le bas car impossible de déterminer pour eux si ces images ont été filmées à l'horizontale ou à la verticale[57]. L'équipe technique installe ensuite des extensions de décors pour masquer les câbles, les déformations des costumes dues à la présence du harnais ou pour effectuer des transitions d'un décor à l'autre avec le même personnage[57].

Lors de la production du film, le personnage de Rook est conçu comme un animatronique à l'image de Ian Holm, possédant des mouvements faciaux qui étaient le fruit d'une manœuvre humaine hors caméra. Selon Alvarez, les marionnettistes réalisent 80 à 90 % des mouvements tandis que les améliorations apportées en postproduction par les images de synthèse ce concentrent sur les yeux de l'animatronique. Le réalisateur fait également appel à l'acteur britannique Daniel Betts sur le plateau de tournage à Budapest pour enregistrer la capture faciale avec le reste des acteurs. Pendant le tournage, les répliques sont lues en temps réel à l'aide de l'animatronique. La voix de Betts est ensuite transformée pour ressembler davantage à celle de Holm grâce à l'IA générative et à la modélisation informatique[58].

Effets spéciaux numériques

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Les scènes comportant des trucages passent en prévisualisations animées en 3D schématique par Fede Álvarez en personne. Le cinéaste lui-même utilise les premières modélisations 3D de décors, d'accessoires et de personnages que l'équipe de prévisualisation ou que l'équipe interne avaient déjà préparées[59]. Alvarez prend le relais et travaille de son côté en plaçant les caméras virtuelles où il le souhaite, règle les cadrages puis la chorégraphie des mouvements de caméras pour suivre les personnages avec le rythme voulu[52].

Pour effacer les tiges et le marionnettiste qui font fonctionner la marionnette du Xénomorphe, l'action est réalisée numériquement[54]. De même pour l'animatronique représentant le monstre dont certains détails techniques sont effacés numériquement ou au contraire, pour le costume ou se cache un acteur, c'est la queue qui est rajoutée[54].

Accueil

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Promotion et sorties

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Une représentation du Xénomorphe pour la promotion de Alien: Romulus.

Au cours de l'année 2023, la 20th Century Studios publie un synopsis de présentation du long métrage assez vague : « Dans ce neuvième volet de la série de films immensément populaire et indémodable, un groupe de jeunes gens sur un monde lointain se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l'univers[60] ».

Le tout premier teaser est dévoilé le et est visionné près de 50 millions de fois en seulement 24 heures[61]. Il montre une station spatiale ensanglantée qui semble être inoccupée, la présentation des facehuggers en action et un bref aperçu du personnage de Rain, campé par l'actrice Cailee Spaeny, et du xénomorphe sur un total d'une minute. À l'occasion de la sortie de cette vidéo de présentation, une première affiche mettant en avant le xénomorphe est aussi dévoilée[60]. La toute première véritable bande-annonce du film est dévoilée le [62]. Le réalisateur Fede Álvarez fait ensuite la promotion du film sur ses réseaux sociaux en y dévoilant des coulisses du tournage montrant les facehuggers en action[55]. En juin, le réalisateur est présent à Paris, au Pathé Beaugrenelle, pour présenter quatre séquences d'une vingtaine de minutes du film[4].

Des partenariats avec des cinémas permettent ensuite d'offrir de la nourriture et des boissons personnalisées. En , un mois avant la sortie du film au cinéma, la société Cinemark présente dans une vidéo sur l'application X sa dernière création : un seau à pop-corn représentant la tête du xénomorphe qui contient beaucoup plus de pop-corn que le seau habituel, uniquement disponible aux États-Unis, qui s'inscrit dans la tendance observée après Dune, deuxième partie et Deadpool & Wolverine[61],[63]. Ce même mois, un nouvelle séance de promotion se déroule lors du Comic-Con de San Diego où sont présents le réalisateur, ainsi que Cailee Spaeny, David Jonsson, Isabela Merced, Archie Renaux et Spike Fearn. Lors de ce panel, la bande-annonce finale du film avant sa sortie est dévoilée, comprenant de nombreuses séquences inédites, davantage de plans d'ensemble des personnages principaux et un rassemblement de facehugger. Plusieurs clips mettant en avant les personnages de Navarro (Aileen Wu), Andy (David Jonsson) et Kay (Isabela Merced) sont présentés au public[56]. Le 30 juillet, sept affiches originales du film sont dévoilées au public, précisant les formats dans lequel il pourra être diffusé : l'IMAX, le Dolby Cinema, le 4DX et le ScreenX, tandis qu'un TV Spot est mis en ligne dans le même temps[64].

Disney créé des publicités numériques pour générer du buzz, après que les premières critiques jugent le troisième acte controversé, en incitant le public à regarder le film avant d'entendre des spoilers sur la fin[61] Des statues de xénomorphes grandeur nature sont également créées et largement partagées sur les médias sociaux[61]. La campagne s'est aussi étendue aux plateformes de Disney, avec des reprises sur ESPN SportsCenter, des marathons Alien sur FX, et un placement important sur Hulu et Disney+. Des chaussures Reebok x Aliens en édition limitée, de la bière Alien d'Angel City Brewery et des produits cosmétiques de Phoenix Rising sont également proposés. En outre, la franchise a proposé des produits de consommation et un partenariat avec le jeu vidéo Dead by Daylight, qui met en scène un nouveau personnage lié à la sortie du film. Selon Deadline, les efforts de marketing ont finalement capitalisé sur l'héritage de la franchise, 52 % des spectateurs interrogés par Screen Engine et Comscore PostTrak citant leur amour pour la série comme la principale raison pour laquelle ils ont regardé le film lors du week-end d'ouverture[61]. La promotion d'envergure pour Alien: Romulus ajoute environ 10 millions de dollars de coûts aux 80 millions déjà utilisés pour le budget initial[65]. Le film ensuite présenté en première mondiale à Los Angeles le 12 août 2024, et projeté au Festival international du film d'Édimbourg le 15 août en première britannique[66].

Box-office

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Le jour de sa sortie en France, il prend la tête du box-office avec 98 243 entrées[67] et réalise pour sa première semaine d'exploitation plus de 477 983 entrées. Un résultat plus que bon au vu de la concurrence (Le Comte de Monte-Cristo ou encore Deadpool et Wolverine sont au cinéma au même moment) selon Écran Large. Sorti sur seulement 451 copies, le film affiche une moyenne impressionnante de 1060 entrées par copie, ce qui représente la deuxième meilleure de la semaine[68]. Toutefois, il fait un moins bon démarrage comparé à celui des deux précédents films de l’univers Alien puisque Prometheus avait obtenu 812 356 entrées et une moyenne de 1222 entrées par copie pour sa première semaine d'exploitation tandis qu'Alien: Covenant avait cumulé 675 785 entrées et une moyenne de 1106 entrées par copie[67].

Pour sa deuxième semaine d'exploitation, le film réalise 267 578 entrées de plus, portant son cumul d'entrées à 745 561 entrées au total et une moyenne de 476 copies, le faisant tomber à la quatrième place des plus gros succès de la semaine[69]. Le magazine Première reconnait « une baisse de fréquentation manifeste »[69]. Dans l'univers de la franchise, Alien: Romulus bat les scores du film Aliens vs. Predator: Requiem[70]. Lors de sa troisième semaine à l'affiche, le film obtient 174 487 entrées de plus pour un cumul qui se rapproche du million d'entrées avec 920 048 entrées au total[71]. A noter que le film occupe la septième place du top 10 du box-office français de l'été 2024 (sorties comprises entre juin et fin août)[72].

Pendant la semaine du 4 au 10 septembre, le film franchit la barre du million d'entrées et devient le septième film de la saga à réaliser cette prouesse. Le film cumule au 16 septembre 1 027 043 entrées[73].

Amérique du nord

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Les premières estimations du film font état d'un démarrage situé aux alentours des 30 à 35 millions de dollars récoltés sur son premier weekend d'exploitation[74].

Le film est ensuite distribué par 20th Century Studios aux États-Unis le 16 août[66]. Pour son premier jour en salles, le film réunit pas moins de 18 millions de dollars, laissant ensuite présager un démarrage aux alentours des 40 à 42 millions de dollars[75]. Finalement, et malgré la concurrence avec Deadpool et Wolverine, le film fait encore mieux avec 42 millions de dollars de recettes obtenus lors du weekend du 16 août sur 3885 écrans[76]. Par ses scores, le film réalise la deuxième meilleure performance pour un weekend d'ouverture aux États-Unis depuis le début de la franchise initiée par Ridley Scott, et ce depuis 1979[77]. Il prend également la tête du box-office US, détrônant Deadpool et Wolverine après ses 3 semaines en tête des classements des weekend[77]. Pour David A. Gross, analyste pour Franchise Entertainment Research, le film fait preuve dréunis

e "Débuts excellents pour une suite de saga de films d'horreur"[78]. Seul le film Prometheus a fait mieux qu'Alien: Romulus avec 51 millions de dollars obtenus en 2012[74]. Avec ses chiffres, ce nouveau film devient le plus gros succès d'ouverture de toute la carrière de son réalisateur Fede Álvarez[61]. EntTelligence rapporte qu’Alien : Romulus a enregistré 2,7 millions d’entrées, ce qui représente 27 % de la fréquentation de l’ensemble de son week-end d'ouverture[61]. Il attire également 60 % de spectateurs de « moins de 35 ans » et très majoritairement masculin à 70 %[76]. Il réalise également 51 % de ses recettes dans les formats premium, dont 17,6 % en Imax[76].

Le 21 août, le film atteint la barre des 50 millions de dollars de recettes, battant les chiffres d'Alien, la résurrection en 1997 et ses 47,7 millions de dollars en fin de carrière[79]. Le lendemain, le film obtient 2,7 millions de dollars de plus, portant le cumul de ses recettes totales à 56,4 millions de dollars et bat les scores d'Alien 3 hors inflation[80]. D'après les premières estimations, Alien: Romulus dépasse la barre des 70 millions de dollars lors de son second weekend à l'affiche en engrangeant 16,2 millions de dollars en plus en tombant à la seconde place des plus gros succès du weekend derrière Deadpool et Wolverine qui reprend la première place[81]. Le 26 août, le film atteint les 74,3 millions de dollars et bat les recettes d'Alien: Covenant qui avait obtenu 74,2 millions de dollars en fin d'exploitation[80],[82]. 5 jours plus tard, au cours de son troisième weekend d'exploitation, le film de Fede Álvarez franchit la barre des 85 millions de dollars et dépasse les chiffres du film original, hors inflation[80]. A la fin du weekend, le dimanche 1er septembre, il bat également les chiffres de Aliens, le retour et devient le second plus gros succès de la franchise sur le sol nord-américain derrière Prometheus[80]. Avec 92 millions de dollars obtenus depuis sa sortie, le film est également le second plus gros succès horrifique au box-office US de l'année 2024 derrière Sans un bruit : jour 1[83].

Pour son quatrième weekend d'exploitation, le film obtient 3,9 millions de dollars de recettes supplémentaires, portant son cumul à 97,1 millions de dollars, le rapprochant du palier des 100 millions[84] mais il chute à la quatrième place des plus gros succès du weekend avec la sortie de Beetlejuice Beetlejuice qui est un énorme succès d'ouverture[84]. Au cours du weekend du 13 au 15 septembre 2024, Alien: Romulus franchis la barre des 100 millions de dollars[80].

Pour son démarrage, le film obtient la somme de 67 millions de dollars dans le monde entier. Cumulés aux 42 millions obtenus aux Etats-Unis, le film compte 108,2 millions de dollars au total[75]. Compte tenu de ses 80 millions de dollars de budget, le film de Fede Álvarez est très vite désigné comme un succès pour la 20th Century Studios, ses chiffres de lancement laissant présager que le film sera extrêmement rentable à la fin de sa carrière[74]. À noter que le territoire le plus rémunérateur après l'Amérique du Nord est la Chine ou il a rapporté en quelques jours plus de 25 millions de dollars, bien au-delà aussi des projections et créant la surprise[74]. Egalement lors de son démarrage, le film réalise de bons score en Corée (5,4 millions de dollars obtenus) et en Grande-Bretagne (4,8 millions)[85].

5 jours après sa sortie, le film atteint la barre des 118 millions obtenus dans le monde et le site Collider prévoit que ce dernier film dépasse les chiffres de Alien: Covenant d'ici la fin de sa carrière[79]. Le 21 août, le film dépasse la barre des 120 millions de dollars récoltés[80]. Lors de son deuxième weekend d'exploitation dans les salles, le film cumule des recettes à plus de 152,8 millions de dollars dans le reste du monde en dehors des États-Unis, soit un montant global de 225,4 millions de dollars[86]. Hors inflation, ce nouveau film dépasse donc les chiffres mondiaux de Alien, Aliens, le retour, Alien 3, Alien, la résurrection et Alien Vs. Predator[87]. Le film n'ayant pas été distribué partout dans le monde, ce dernier devrait dépasser les chiffres d'Alien: Covenant dans les jours qui suivent[87]. Le 25 août, le film cumule 73,3 millions de dollars en Chine, ce qui en fait le second plus gros succès hollywoodien de l'année 2024 derrière Godzila x Kong : Le Nouvel Empire[88]. Le 28 août, le film franchit la barre des 230 millions de dollars obtenus dans le monde[81]. Au 30 août, Alien: Romulus est le plus gros succès au box-office de plusieurs pays : en Asie avec la Chine, l'Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande mais aussi en Europe avec la France et l'Espagne[89]. Il est également numéro 1 au Mexique[89]. Au terme de son troisième weekend d'exploitation dans les salles chinoises, le film rapporte 63,4 millions de RMB (soit 8,9 millions de dollars) entre vendredi 30 août et dimanche 1er septembre, selon les données fournies par la société de conseil Artisan Gateway. Un cumul de 661 millions de RMB (93,1 millions de dollars) depuis sa sortie[90]. A la fin du weekend du 30 août au 1er septembre, Alien: Romulus obtient 31,9 millions de dollars dans le monde en plus, ce qui porte son total de recettes à 283,5 millions de dollars, devenant le second plus gros succès de la franchise devant Alien: Covenant et derrière Prometheus et le plus gros succès du box office mondial pour la troisième semaine consécutive devant Deadpool et Wolverine[91]. Alien: Romulus devient également le plus gros succès horrifique de l'année 2024[92],[93].

Lors du weekend du 6 au 8 septembre, le film dépasse la barre des 300 millions de dollars de recettes mondiales et atteint les 314,3 millions[80]. Au 15 septembre 2024, le film atteint la barre des 330 millions de dollars[80].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis  États-Unis
Drapeau du Canada  Canada
105 313 091 $[94] 10
Drapeau de la France  France 1 135 196 entrées[95] 9

Monde  Total mondial 350 861 031 $[94] 10

Accueil critique

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Notation des critiques
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 64/100
Rotten Tomatoes 80%
Allociné 3,5/5 étoiles 
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Journal du Geek 5/5 étoiles 
L'Écran fantastique 4/5 étoiles 
Le Parisien 4/5 étoiles 
Le Point 4/5 étoiles 
Ouest France 4/5 étoiles 
Paris Match 4/5 étoiles 
Les Fiches du Cinéma 4/5 étoiles 
Les Échos 4/5 étoiles 
LCI 4/5 étoiles 
France Info 4/5 étoiles 
Écran Large 4/5 étoiles 
Le Monde 3/5 étoiles 
Première 3/5 étoiles 
Télé 7 Jours 3/5 étoiles 
Les Inrockuptibles 3/5 étoiles 
Télérama 3/5 étoiles 
Le Dauphiné Libéré 3/5 étoiles 
La Voix du Nord 3/5 étoiles 
Le Figaro 2/5 étoiles 

Amérique du nord

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Alien : Romulus reçoit en partie des critiques positives lors de sa sortie[65]. Le site web Rotten Tomatoes rapporte que l'ensemble des critiques font l'éloge des « visuels saisissants et de la terreur claustrophobique avec de l'action gore et une formidable performance principale de Cailee Spaeny », le qualifiant de « sans doute le meilleur volet depuis Aliens, le retour[96]. » Sur le site, 80% des 383 critiques professionnelles donnent au film une critique positive, avec une note moyenne de 6,9/10. Le consensus des critiques se lit comme suit : « Honorant ses prédécesseurs cauchemardesques tout en débordant de nouvelles frayeurs, Romulus injecte du sang acide frais dans l'une des plus grandes franchises d'horreur du cinéma »[97]. Du côté des spectateurs, le film affiche un score de 86% de critiques positives[97]. Selon Metacritic, le film reçoit des critiques « généralement favorables » sur la base d'une note moyenne pondérée de 64 sur 100 de la part de 57 critiques[98].

Le site de Roger Ebert affiche une très bonne note de 3 sur 4[99]. Jordan Hoffman d'Entertainment Weekly fait l'éloge de la réalisation, de la conception et de l'écriture du film, le qualifiant d'« impressionnant, en particulier dans la façon dont il ressemble à un nouveau film tout en restant fidèle à la technologie de l'original de 1979. » et juge Spaeny comme « la meilleure arme de l'arsenal… se différenciant assez nettement des personnages aux yeux de biche qu'elle a joués dans Civil War et Priscilla. Sa petite taille ne fait peut-être pas penser à une héroïne d'action, mais, comme cela a été établi depuis longtemps, dans l'espace, personne ne peut vous entendre crier de toute façon »[100]. David Rooney du Hollywood Reporter avance que « les créatures restent parmi les monstres cinématographiques les plus terrifiants de l'histoire, et le réalisateur s'appuie fortement sur la science-fiction/horreur avec un film au rythme implacable qui nous rappelle pourquoi elles ont hanté notre imagination pendant des décennies. »[101] Owen Gleiberman de Variety qualifie Alien: Romulus de « l'une des meilleures suites d”Alien. Il délivre la marchandise gluante et effrayante comme aucun des trois derniers films Alien ne l'a fait ». Il écrit également que « Spaeny, avec ses yeux clairs et sa détermination sereine, fait sentir sa présence dans le rôle de Rain, l'équivalent le plus proche de l'intrépide Ripley »[102]. Excellente note pour Johnny Oleksinski du New York Post avec 3,5 sur 4 : « Il emprunte l'esthétique de l'ordinateur de pacotille du film de 79 tout en augmentant l'ante avec une grandeur obsédante. »[103] Manohla Dargis, rédactrice pour le New York Times annonce : « Alien : Romulus, le septième volet de ce cycle cinématographique historique et apparemment inépuisable, est un film de remplissage parfaitement adéquat. »[104] Andrew J. Salazar accorde une bonne note de 3,5 sur 5 pour Discussing Film, notant « Alien : Romulus s'appuie parfois trop sur la nostalgie, mais lorsque le réalisateur Fede Álvarez présente suffisamment d'idées nouvelles, la franchise atteint de nouveaux sommets. »[105] Même note de 3,5 sur 5 pour Meagan Navarro du site Bloody Disgusting : « Alvarez place ici l'horreur au premier plan, avec un savoir-faire exquis qui vous plonge dans la folie. »[106] Bonne critique également dans les colonnes de Vanity Fair par Richard Lawson : « Réussi dans sa fonction la plus élémentaire... S'il n'avait pas eu à sa tête une personne aussi attentive qu'Álvarez, Romulus aurait certainement pu être bien pire. On se demande cependant combien de fois encore nous pourrons assister au même enchaînement d'événements. »[107] Pour le Washington Post (article écrit par Ty Burr), le film est « à sa décharge, un film de genre sans fioritures, construit en grande partie sur les os des deux premiers films. Il ne manque que l'originalité et un acte final convaincant et, honnêtement, vous pourriez faire pire pour un samedi soir. » en lui accordant la note de 2,5 sur 5[108]. Très bonne critique également pour Damon Wise de Deadline : « Cailee Spaeney peut sembler, à première vue, être un successeur improbable, mais la star de Priscilla gagne certainement ses galons à la fin des deux heures serrées et faussement bien jugées d'Alien : Romulus. »[109] Avec une note de 3 sur 4 étoiles, Richard Roeper du Chicago Sun-Times parle d'un film « qui a une vision cool et rétro de l'avenir, un peu comme dans les années 1980, et qui semble authentique par rapport à la chronologie. »[2] Même note pour Michael Phillips du Chicago Tribune : « Le film sait ce qu'il fait. Il s'agit d'un film au rythme effréné et à la dynamique variée, avec de l'audace et un but précis, ainsi que des tonnes de sang et de viscères »[110] Mark Hughes du magazine Forbes fait également l'éloge du film : « C'est une grande victoire de faire revivre avec succès et fidélité l'une des meilleures séries de science-fiction et d'horreur de tous les temps, tant pour les fans de longue date que pour la nouvelle génération de téléspectateurs. » Il met également en avant la performance des acteurs en citant Cailee Spaeny qui est « exceptionnelle dans le rôle principal, et si vous l'avez trouvée géniale dans Civil War en début d'année, attendez de la voir dans Alien : Romulus. David Jonsson est l'autre grand interprète de ce film, qui marche sur une ligne délicate sans perdre l'équilibre une seule fois. Le reste de la distribution, en particulier Isabela Merced, porte également son propre poids, offrant le bon mélange d'espoir et de cynisme de la jeunesse avec une confrontation soudaine avec l'inexplicable et l'horrible. »[111]

Richard Whittaker du Austin Chronicle accorde tout juste la moyenne de 2,5 sur 5 : « Alvarez vient de réaliser un patchwork et les coutures ne tiennent pas toujours[112]. » Mick LaSalle, du San Francisco Chronicle, critique le film en écrivant : « Les 45 premières minutes sont d'un ennui sans nom. […] Dans le scénario, les aliens se réveillent et s'endorment à la convenance des scénaristes, et non d'une manière cohérente. […] L'erreur fondamentale a été commise lorsque quelqu'un a dit : « Hé, faisons un autre film sur les aliens ». Flash info : le concept d'Alien est mort. Laissez le tranquille, et laissez le pauvre Ian Holm en dehors de ça. »[113] David Ehrlich d'Indiewire écrit à son tour : « Le réalisateur préfère torturer ses acteurs plutôt que de développer leurs personnages. Il n'y a rien de mal en soi à ce compromis, mais Álvarez ne satisfait pas suffisamment la première moitié de l'équation pour justifier son mépris pour la seconde. Avec beaucoup de secousses … et peu de frayeurs plus approfondies, Romulus n'est pas assez inventif pour mettre en avant son massacre aux dépens de son âme. » Il note aussi que « Cailee Spaeny et David Jonsson sont les meilleurs éléments d'un film « Alien » grotesque à souhait »[114]. Mauvais retour également pour Kyle Smith du Wall Street Journal qui déclare que le film « s'adresse avec amour aux fans qui ont vu 15 fois son prédécesseur de l'ère Carter, mais il est peu probable qu'il effraie qui que ce soit, à l'exception de ceux qui découvrent l'univers d'« Alien ». Dans l'espace, il s'avère que personne ne peut vous entendre bailler. »[115] Mauvaise note également pour David Fear du magazine Rolling Stone : « Il ne s'agit ni d'une maison hantée ni de montagnes russes, mais d'un parc à thème standard basé sur un film - une attraction à la saveur d'Alien qui se double d'un hommage exagérément respectueux. »[116] David Ehrlich du site Indiewire accorde la mauvaise note de C en écrivant : « Le réalisateur, un gorehound dont les goûts et les talents sont bien plus adaptés aux éclaboussures Grand Guignol de Evil Dead qu'à l'effroi étouffant de « Alien », préfère torturer ses acteurs plutôt que de développer leurs personnages. »[117] La décision d'ajouter numériquement le défunt Ian Holm pour le personnage de Rook est largement critiquée[58],[118], Wendy Ide dans The Guardian la qualifiant de « choix étrangement malavisé » qui était « macabre, exploiteur, irrespectueux et inutile. »[119] Dans Slate, Sam Adams déclare : « Pourquoi laisser les morts reposer quand ils sont morts ? Pourquoi laisser reposer les morts quand il y a de la propriété intellectuelle à exploiter ? » Le critique compare ensuite le studio du film à la méchante société Weyland-Yutani de la franchise, et en ce sens, qu'il s'agit d'un « énorme conglomérat qui fait passer le profit avant le respect des vies humaines. »[120] Jesse Schedeen, pour IGN, parle d'une « erreur non forcée » qui était « distrayante et complètement inutile » et qui a failli ruiner le film[121]. Chris Evangelista, pour SlashFilm, critique également cette décision en disant : « C'est distrayant et bizarre. Cela n'a jamais, jamais l'air réel. ». Pour autant, le critique met au film la note moyenne de 5,5 sur 10[122] Le critique du Daily Telegraph Tim Robey commente à son tour : « Une chose dont je n'aurais jamais pensé me plaindre en 2024, c'est qu'un film contienne trop de Ian Holm. »[118]

Le film est dans l'ensemble plutôt bien reçu. Sur Allociné, le site obtient un score moyen de 3,5 étoiles sur 5 côté presse (sur 24 critiques collectées)[6]. Des scores plus élevés que Prometheus[123] et Alien: Covenant[124].

Le critique Allan Blanvillain du Journal du Geek parle d'un film où « technique et artistique sont convoqués pour faire de ce métrage un opus qui peut regarder ses aînés dans les yeux sans rougir. »[125] Aurélien Allin de CinemaTeaser parle du film comme « bien crade et malin »[126]. Antoine Desrues écrit pour le site Écran Large que « derrière sa nature de best-of, Alien : Romulus trouve sa singularité auprès d’une jeunesse touchante, symbole d’une génération sacrifiée. L’occasion pour Fede Alvarez de signer un exercice de style politique et méchant, dont la mise en place brillante s’impose parmi les sommets de la saga. » et lui offre la note de 4 étoiles sur 5[127]. Même note pour Pierre Champleboux de Filmsactu qui déclare qu'« avec Alien: Romulus, Fede Álvarez prouve une nouvelle fois qu’il est clairement l’un des nouveaux maîtres de l’horreur. Marchant dans les pas de Ridley Scott et James Cameron, il nous offre un Alien 1.5 qui envoie du lourd. »[128] La rédaction de L'Écran fantastique donne quant à elle aussi la note de 4 sur 5 en arguant qu'il y a « autant de symboles qui viennent inscrire ce nouvel opus dans la continuité des récits terrifiants inventés depuis la nuit des temps. »[129] La très bonne critique de Matteu Maestracci de France Info Culture met en avant le réalisateur et exprime que « Fede Alvarez, réalisateur talentueux du remake du classique d'horreur Evil Dead et plus récemment de Don't Breathe (...) s'emploie à rester fidèle aux figures imposées de la saga, attendues et même réclamées par les fans, tout en la renouvelant avec sa vision propre, pour un résultat extrêmement réussi et efficace. »[130] Le critique met également en avant le lien fraternel qui unis les personnages de Rain et Andy qu'il juge touchant[130]. Jérôme Vermelin écrit pour LCI que « malgré plusieurs suites discutables, cette saga de science-fiction mythique n’en finit plus de renaître de ses cendres. »[131] Pour Le Parisien, Michel Valentin indique qu'« avec cette histoire qui s’insère chronologiquement entre les deux premiers Alien: Romulus revient aux fondamentaux, et marque la résurrection inespérée d’une franchise essentielle. »[132] Yaël Djender écrit pour Le Point : « réalisé par Fede Alvarez, ce septième film de la mythique saga de science-fiction effraie et innove, tout en rendant un hommage appuyé à ses illustres prédécesseurs. Mission accomplie. »[133] Autre très bonne critique, celle de Adrien Gombeaud pour le quotidien Les Échos qui déclare que « Fede Alvarez reprend le flambeau de la plus glaçante saga de l'histoire de la science-fiction. Sans renouveler une recette à base de jaillissements effrayants, Romulus atteint son objectif : faire couler la sueur froide dans le dos de ses spectateurs et, à l'écran, la bave de la bête. »[134] Marine Quinchon, critique pour Les Fiches du Cinéma, parle d'un film « sans Sigourney Weaver mais dans la lignée de la saga lancée par Ridley Scott en 1979, ce nouvel Alien au scénario assez classique imagine un nouveau duo de héros assez convaincant, aux prises avec des créatures toujours plus terrifiantes. »[129] Thierry Chèze écrit une critique mitigée dans les colonnes de Ouest-France : « Alien: Romulus finit hélas par se perdre dans des hommages et clins d'œil trop appuyés aux deux premiers épisodes de la franchise. » mais accorde tout de même un note de 4 sur 5[129]. Fabrice Leclerc de Paris Match décrit qu'« à travers l’odyssée d’un groupe d’adolescents qui vont devoir se confronter aux xénomorphes, Alvarez semble vouloir revenir au principe initial : celui de l’affrontement violent et sans issue entre humains et extraterrestres. Et veut privilégier cette fois le pur film d’horreur. »[135]

Dans les critiques moins positives, Corentin Lé du site Critikat dépeint que « Fede Álvarez livre une copie sans grande bavure, mais qui manque de singularité. »[136] Pour les Dernières Nouvelles d'Alsace, Nathalie Chifllet évoque que « le fan service est assuré, tandis que pour une nouvelle génération avide de terreur pure, Romulus est une honnête entrée en matière dans les ténèbres d’Alien... »[129] Chifflet écrit également pour le journal Le Dauphiné libéré une critique avec la même note de 3 sur 5 en mettant un peu plus en avant « l’Uruguayen Fede Alvarez, fidèle à l’héritage de la série, revigore la version gore de la saga et ses sensations fortes. »[129] Dans les colonnes de La Voix du Nord, Christophe Caron juge que « la formule est imparable et, une fois la mise en place effectuée, Alien: Romulus cloue le spectateur sur son siège en l’éclaboussant de toutes sortes de fluides. »[137] Mathieu Macheret exprime son désarrois dans Le Monde car « malgré une ouverture dystopique plutôt prometteuse, Alien: Romulus retombe sans surprise dans les ornières du huis clos horrifique et du jeu de massacre spatial qui ont fait l’identité de la saga, même si, dans les interstices de son cahier des charges ultra verrouillé, Fede Alvarez sait toutefois se ménager de beaux moments. »[138] Arnaud Hallet reste aussi dubitatif et l'exprime pour Les Inrockuptibles : « Ce retour aux affaires est on ne peut plus studieux, tant le film semble non seulement vouloir revenir aux origines de la franchise […] mais aussi en compiler toutes les grandes idées pour en délivrer la mesure la plus juste possible. Rien ou presque ne dépasse de cet exercice exécuté avec dextérité et élégance, sans non plus jamais perdre de vue son aspect ludique, mais hélas avec très peu de panache. »[139] Pour Sylvestre Picard du magazine Première, « Romulus n’a pas vraiment la valeur d’une expérimentation, mais plutôt celle d’un film de fan, soigné, parfois efficace, mais sans ego, sans vision. »[140] Isabelle Magnier ne trouve rien d'original au film comme elle laisse savoir pour Télé 7 Jours : « Grand spectacle et action sont au rendez-vous, mais en étant trop explicatif et dans la surenchère de rebondissements, le film se révèle peu original. Et surtout, à force d'être montré sous toutes les coutures, le monstre ne fait plus peur. »[129] Pour Frédéric Strauss de Télérama, ce « Alien : Romulus puise aux meilleures sources pour passer avec le spectateur un contrat de confiance. Alien: Rémus devrait pouvoir, un jour prochain, montrer les crocs. »[141]

Étienne Sorin et Éric Neuhoff donnent quand à eux l'une des pires critiques au film, avec une note de seulement 2 sur 5, pour le journal Le Figaro, écrivant que « quand Alvarez tente quelque chose de nouveau, tel l'espèce de troll final, c'est pire. L'hommage s'avère une version Millennial tout à fait superfétatoire. Montrer Alien, le huitième passager à un adolescent reste aujourd'hui la meilleure façon de lui faire faire des cauchemars. »[142] Laurent Cambon, du site aVoir-aLire.com : « Ni plus ni moins qu’un énième film d’aventure spatiale sanglante, ce nouvel opus de la saga mythique des Alien ne convainc pas vraiment. Un spectacle de sons et lumières qui nous laisse sur notre faim. » Toutefois, le critique met en avant les effets spéciaux et les décors qu'il juge « splendide »[143].

Analyse et thématique

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Chronologie et références

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Alien: Romulus se situe chronologiquement entre le premier film Alien de Ridley Scott et sa suite Aliens, le retour de James Cameron[144] puisque l'histoire se déroule en 2142, environ 20 ans après les événements du premier film[144],[145]. À travers son intrigue, le réalisateur rend hommage à plusieurs films de la franchise, en particulier les deux premiers opus, Alien, la résurrection ainsi que les deux prequels Prometheus et Alien: Covenant[125],[146], reprend les codes de celle-ci tout en la modernisant[139]. Dans l'ensemble, Álvarez et son collaborateur Rodo Sayagues se sont également inspirés de la paranoïa claustrophobique et lente du jeu vidéo à succès Alien: Isolation pour réaliser leur oeuvre[36]. Fede Álvarez fait délibérément le choix de se rapprocher du tout premier film de la franchise, en délaissant les récits complexes des préquelles Prometheus et Alien: Covenant. Il opte pour une intrigue simplifiée ainsi que pour une mise en scène claustrophobe, des éléments plus proches du tout premier film Alien[147]. Les mises en scènes des films suivants avaient, en effet, une approche davantage tournée vers l'action[127],[133],[148]. Le film plonge dans les racines thématiques de la franchise Alien les plus récurrentes, explorant en particulier les thèmes de la lutte des classes, de la création, de l'évolution et de l'orgueil humain[146].

 
Cosplay du Xenomorphe de la franchise en 2018 au Comic Con d'Allemagne.

Bien que le film se concentre surtout sur les nouveaux personnages avec une action qui ne démarre vraiment qu'une fois le vaisseau en partance pour la station Renaissance, en réalité son lien avec la franchise est établi dès la première scène. En effet, les spectateurs assistent à une mystérieuse excavation dans l'espace de l'épave du Nostromo pour récupérer le Xénomorphe qui en a tué pratiquement tout l'équipage des années auparavant. Il s'avère que cette créature a été emmenée dans un avant-poste aujourd'hui abandonné, la station Renaissance, dont le personnel étudiait confidentiellement la créature[1]. Puis, c'est la présence d'un androïde du nom de Rook à bord de la station qui renvoie totalement au tout premier film, l'androïde ayant le même visage que Ash (une réplique en CGI de Ian Holm, qui jouait l'androïde Ash dans le premier Alien est faite pour les besoins du film[1]. Certains codes de la franchise sont également respectés au niveau des personnages principaux, comme notamment l'apparition d'un androïde en la personne d'Andy qui succède à Ash (Ian Holm dans Alien), Bishop (Lance Henriksen dans Aliens, le retour et Alien 3), Call (Winona Ryder dans Alien, la résurrection) et David (Michael Fassbender dans Prometheus et Alien: Covenant). L'insertion du personnage d'Andy dans Romulus permet de creuser plus en profondeur le fonctionnement de ces androïdes et d’explorer leurs possibilités de libre-arbitre[128]. Par ailleurs, alors que les précédents films de la franchise mettaient en scène des personnages adultes, militaires ou encore baroudeurs, ce nouveau film a un casting de jeunes acteurs prêtant leurs traits aux personnages les plus jeunes de toute la franchise[148]. Le réalisateur explique que les principaux personnages d'Alien: Romulus sont âgés d'une vingtaine d'années et aspirent à une vie meilleure, hors de leur colonie minière. Une thématique qui peut faire écho auprès d'une partie du public d'aujourd'hui à travers le monde. Selon le réalisateur, tout un chacun peut s'identifier à ces personnages[37]. Dans ce contexte, le film explore les thématiques sociales de la lutte des classes et « l’asservissement des cols bleus », clin d'œil à ces thèmes récurrents au travers de films précédents tels qu'Alien, Aliens, le retour ou Prometheus[126]. Sans cette continuité, un autre thème important est celui de la cupidité des entreprises et de la déshumanisation qui en découle. Le film dépeint l'implacable quête de profit de Weyland-Yutani au détriment de la vie humaine, une vision dystopique qui résonne avec la critique permanente du capitalisme et de l'industrialisation dans la franchise[146]. Autre thème récurrent dans la franchise, la sexualité. Ici dans Alien: Romulus, elle se dépeint grâce à l’architecture même du vaisseau, ainsi qu’à travers les interactions entre les personnages et l’espace qui les entoure. Un premier tunnel, très étroit, s’ouvre par exemple à la manière d’un anus dilaté, tandis qu’un cargo se détache plus tard d’une station spatiale puis s’accroche à un autre véhicule pour évoquer une fécondation. Plus loin, alors que la gravité est rétablie à l’intérieur de l’épave, l’un des ouvriers chute et signale qu’il s’est cassé le coccyx. Et comme pour tout les films de la franchise, l’acte et le processus de reproduction impliquent le développement d’un corps étranger qui menace d’altérer celui de son hôte[136].

Le film introduit un nouveau composé modifié, le sérum, dérivé de l’ADN du Xénomorphe, qui rappelle la substance noire de Prometheus et Alien: Covenant[149], le but étant de collecter ce fluide qui représente l'essence du xénomorphe, déjà introduit dans Prometheus, et d'adapter l'espèce humaine, biologiquement faible, à la toxicité et aux dangers de l'espace, en exploitant l'extrême adaptabilité génétique du xénomorphe par la création d'hybrides humains-xéno capables de survivre à la myriade de dangers auxquels les voyages interstellaires et la colonisation exposent l'espèce humaine[1]. Álvarez fait également un petit clin d'œil à l'un de ses autres films : le remake d'Evil Dead, sorti en 2013. Ce lien est fait lors des dernières séquences du film qui introduisent un monstre encore inconnu de la franchise Alien : « The Offspring ». Ce monstre, né du mélange entre l'ADN de l'embryon in utero de Kay et de la substance noire qu'elle ingère, apparait dans la dernière partie du long-métrage, alors que de nombreux spectateurs pensent que le film est fini. Ce procédé est également utilisé à la fin d'Evil Dead lorsque l'Abomination sort de la terre pour s'en prendre au personnage de Mia alors que le public pense également que le film est terminé. Il s'agit d'un seul et même procédé qui consiste à prendre le public au dépourvu par un dernier retournement horrifique[36].

Allusion à Rome

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Illustration de la louve avec Romulus et Rémus.

Le titre du film, Alien: Romulus, n'est pas anodin et a été donné pour deux raisons qui partent d'une même base : celui du mythe de Romulus et Rémus qui sont les frères fondateurs de la cité de Rome. Tout d'abord, une bande de jeunes, qui sont prêts à tout pour quitter leur colonie minière, accoste un complexe scientifique décommissionné par la société Wayland-Yutani : l’infrastructure laissée à l’abandon en périphérie de leur planète possède deux laboratoires, « Remus » et « Romulus ». Ces deux noms sont directement tirés du mythe des jumeaux fondateurs de Rome : selon les différentes sources, une chose reste immuable, à savoir le fait qu'ils aient été recueillis par une louve. Mais les origines des bébés varient. Devenus adultes, les deux hommes se retrouvent et créent la cité de Rome, non sans débats houleux qui conduisent finalement au meurtre de Rémus par Romulus. Ainsi, au-delà du nom de la station scientifique, le titre d’Alien: Romulus possède une aura qui est beaucoup plus allégorique : le but des scientifiques à bord de la station est de nourrir l’humanité d’un gène étranger, surnommé « Prométhée » et capable de la faire grandir et lui permettre par la suite de créer les bases d’une nouvelle espèce plus prospère, tout comme les jumeaux qui ont été recueillis et nourris par la louve, car les colonies ont échoué à créer des lieux propices à la vie et les êtres humains n’évoluent pas assez rapidement pour avoir une chance de survivre en l’état[150].

Nous pouvons également faire le lien entre les jumeaux et Rain et Andy qui se considèrent comme frère et sœur malgré leurs différences, la première étant une humaine et le deuxième un androïde. Mais contrairement aux jumeaux romains qui se disputent quant à la localisation de Rome, Rain et Andy font le choix de prendre le risque d’aller ensemble dans le système Yvaga dans le final d’Alien: Romulus[150].

Exploitation

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Éditions en vidéo

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En plus des sorties en DVD, Blu-ray et Blu-ray 4K, le film sera également disponible dans une édition limitée sur VHS pour célébrer le 45e anniversaire de la saga[151]. Cette édition spéciale en VHS proposera une version du film au format 4:3[152].

Impact et postérité

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Après sa sortie le , le succès du film stimule à nouveau les joueurs du jeu vidéo Alien: Isolation sur Steam avec un pic de 1 790 joueurs simultanés au cours du week-end, soit le nombre le plus élevé que le titre ait connu depuis plus de quatre ans[153].

Avec la sortie réussie de Alien: Romulus, la société 20th Century Studios réalise un quatrième succès consécutifs. En effet, Disney distribue en mai 2024 La Planète des singes : Le Nouveau Royaume, un film qui coûte environ 160 millions de dollars et en récolte près de 400 millions de dollars dans le monde entier. Puis, c'est Vice-versa 2 des studios Pixar qui arrive en juin et rapporte 1,6 milliard de dollars dans le monde. En juillet, Deadpool & Wolverine établi le record du plus grand démarrage de l'histoire d'Hollywood pour les films classés « R » et vend 1,1 milliard de dollars de billets[65].

Suite potentielle

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Au regard du succès de son film, Fede Álvarez s'est dit favorable à la réalisation d'une suite pour laquelle il aurait déjà quelques idées. En particulier, il aimerait suivre les péripéties de Rain et Andy, les seuls survivants, sur la planète Yvaga, celle sur laquelle ils voulaient se rendre dès le début du film. Selon lui, cette suite nécessite du recul et ne doit surtout pas être faite « en deux ans », prenant le délai qui sépare Alien de Aliens, le retour (7 ans) comme référence[154].

Notes et références

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Liens externes

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Bases de données et dictionnaires

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