Alias Caracalla, au cœur de la Résistance
Alias Caracalla, au cœur de la Résistance est un téléfilm dramatique historique français en deux parties réalisé par Alain Tasma, diffusé en 2013, adapté à partir du premier tome du récit éponyme, Alias Caracalla : mémoires, 1940-1943 de Daniel Cordier paru en 2009.
au cœur de la Résistance
Réalisation | Alain Tasma |
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Scénario |
Georges-Marc Benamou Daniel Cordier Raphaëlle Valbrune |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Siècle Productions |
Pays de production | France |
Genre | drame historique |
Durée | 180 minutes |
Première diffusion | 2013 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierCe téléfilm comprend deux épisodes : Les Rebelles du et Rex (Jean Moulin), mon patron.
Il reprend le récit de Daniel Cordier, compagnon de la Libération, dans Alias Caracalla[1] : son ralliement à la France libre, en , et sa mission en France comme secrétaire de Jean Moulin, jusqu'au [2],[3],[4].
Fiche technique
modifier- Réalisation : Alain Tasma
- Scénario : Georges-Marc Benamou, Daniel Cordier et Raphaëlle Valbrune, d'après le livre Alias Caracalla de Daniel Cordier
- Direction artistique : Valérie Grall
- Costumes : Céline Guignard
- Photographie : Lubomir Bakchev
- Son : Thomas Lefevre, Ludovic Maucuit et François Maurel
- Montage : Yves Deschamps et Louise Genis-Cosserat
- Musique : Nicolas Errèra
- Production : Georges-Marc Benamou
- Sociétés de production : Siècle Productions ; France 3, Arte France, CNDP et TV5 Monde (coproductions)
- Société de distribution : France Televisions
- Pays d'origine : France
- Langue originale : français
- Format : couleur
- Genre : drame historique
- Durée : 180 minutes
- Date de diffusion : France : et sur France 3
Distribution
modifier- Jules Sadoughi : Daniel « Alain » Cordier
- Éric Caravaca : Jean « Rex » Moulin
- Nicolas Marié : Georges « Bip » Bidault
- Jean-Michel Fête : Henri « Charvet » Frenay
- Léo-Paul Salmain : François Briant
- Gauthier Battoue : Philippe Marmissolle-Daguerre
- Julie Gayet : Marguerite Moret
- Louis-Do de Lencquesaing : « Bernard » d’Astier de La Vigerie
- Laurent Stocker : Pierre « Brumaire » Brossolette
- Grégory Gadebois : Yvon « Léo » Morandat
- Thierry Hancisse : Yves « Bessonneau » Farge
- Lou de Laâge : Suzanne « Suzette » Olivier
- François Loriquet : Monsieur Moret
- Géraldine Martineau : Laure « Mado » Diebold
- Lazare Herson-Macarel : Hugues « Germain » Limonti
- Olivier Chantreau : Paul « Kim » Schmidt
- François Civil : Maurice « Salm » de Cheveigné
- Milan Mauger : Stéphane Hessel
- Laurent Capelluto : Raymond Aron
- Guillaume Marquet : André Dewavrin « Colonel Passy »
Lieux de tournage
modifierPersonnages
modifierPrécision sur le personnage principal
modifierDaniel Cordier est un jeune Français nationaliste maurrassien, membre d'Action française. Après la défaite française, il choisit de poursuivre le combat en Afrique du Nord mais se retrouve à Londres où il se rallie aussitôt à la France libre.
Les opinions politiques de Cordier l'amènent souvent au conflit avec ses compagnons d'armes, y compris lors de sa première rencontre avec Stéphane Hessel. À noter que le nom de Stéphane Hessel était particulièrement connu en France lors de la production du téléfilm, et la diffusion a eu lieu quelques mois après sa mort. Toutefois cette rencontre n'est pas imaginaire[8].
Après un dîner avec Rex, on apprend que Cordier et son camarade Briant estiment incroyable de dire qu'Alfred Dreyfus est innocent. Les vues politiques initiales de Cordier sont globalement présentées de façon négative, ce qui est tout à fait en accord avec le vœu de Cordier lui-même, qui a largement rejeté ses opinions de jeunesse.
Dans le choix de son nom de guerre, Cordier rend hommage au philosophe Alain.
La représentation de Jean Moulin
modifierDe tout le téléfilm, Rex n'est jamais nommé. Toutefois, toute la publicité du téléfilm indiquait qu'il s'agit bien de Jean Moulin.
En guise d'épilogue, une déclaration filmée du véritable Daniel Cordier : plusieurs mois après la guerre, on lui a présenté Laure Moulin comme la sœur de son patron, il apprit alors seulement le vrai nom de Rex.
Tout oppose les opinions politiques des deux hommes. Pourtant, ils se plaisent dès leur rencontre. Jean Moulin recrute Cordier en tant que secrétaire, chargé de missions de courrier et de radio, ainsi que de recruter des résistants et de coordonner leurs communications. Pour Cordier, un travail de tous les instants, alors que sa mission initiale était en comparaison une sinécure.
Notes et références
modifier- Daniel Cordier, Alias Caracalla, Paris, Gallimard, 2009, 931 p. (ISBN 978-2-07-074311-7).
- « Histoire – La vie de Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin, sur petit écran », sur France 3 Rhône-Alpes, France 3, (consulté le ).
- François-Guillaume Lorrain, « Alias Caracalla, la Résistance à dimension humaine », sur crif.org, Conseil représentatif des institutions juives de France, (consulté le ).
- AFP, « La vraie vie de Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin, sur France 3 », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
- « Alias Caracalla : le tournage au coeur du quartier Ainay », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
- « Alias Caracalla », sur defense.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des films, reportages, téléfilms, séries TV tournés à Senlis » [PDF], sur Senlis-tourisme.fr, (consulté le ).
- Stéphane Hessel est mort en combattant : il savait que son indignation lui survivrait - le Plus
Liens externes
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