Alcippe Mahistre
Gabriel Alcippe Mahistre (1811-1860) est un mathématicien et mécanicien français, spécialiste des machines à vapeur, professeur à la faculté des sciences de Lille et à l'École des arts industriels et des mines (École centrale de Lille).
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(à 49 ans) Lille |
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Physicien, doyen, instituteur, Mécanicien, mathématicien |
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Biographie
modifierD'abord professeur de mathématiques dans des lycées à Belfort, Chartres et Saint-Omer, Mahistre soutient une thèse sur la mécanique rationnelle et la mécanique céleste[1] à Strasbourg en 1852. Il est nommé professeur en 1854 lors de la création de la faculté des sciences de Lille avec Louis Pasteur, Claude Auguste Lamy et Henri de Lacaze-Duthiers.
Titulaire de la chaire de mathématiques de la faculté des sciences de Lille de 1854 jusqu'à son décès inattendu, il développe les recherches et les enseignements en mécanique rationnelle, calcul différentiel et machines à vapeur. Il publie de nombreuses notes de recherches en mécanique appliquée (mécanismes, machines et transmission de puissance pour les machines à vapeur), publiées par la Société impériale des sciences de Lille et dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences (CRAS), et atteint une renommée nationale.
Son adjoint depuis 1856, Paul Guiraudet, lui succède dans l'enseignement et la recherche sur les machines à vapeur.
Bibliographie
modifierCours
modifier- Gabriel Alcippe Mahistre, Cours de mécanique appliquée, Paris, Mallet-Bachelier, , 549 p. (lire en ligne).
- Gabriel Alcippe Mahistre, Les analogies de la géométrie élémentaire, ou La géometrie dans l'espace, ramenée à la géométrie plane, Hachette, (lire en ligne).
Notes de recherche
modifier- Calcul de l'attraction d'un cône droit homogène sur un point de son axe. Calcul de l'attraction d'une couche sphérique homogène interceptée sur deux sphères concentriques par un cône qui aurait son sommet au centre commun, le point attiré étant supposé placé sur l'axe du cône. Théorie des perturbations planétaires. Paris, Bachelier, 1850, in-4°, 54 p. S. . (Thèse à l'Université de Strasbourg)
- "Etude sur les accroissements de force dans les machines de Wolf", , Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille - 1856[2]
- "Des limites des vitesses de rotation qu'on peut faire prendre à certaines roues, sans avoir à craindre leur rupture, sous l'effort de la force centrifuge", Comptes rendus de l'Académie des sciences (CRAS), [13] et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1856-57.
- "Des limites des vitesses qu'on peut imprimer aux trains de chemins de fer, sans avoir à craindre la rupture des rails", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1856-57.
- "Du travail de la vapeur dans les cylindres des machines, en tenant compte de tous les espaces libres du système distributeur", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1856-57.
- "Note sur une amélioration à introduire dans le régime économique des machines à vapeur du système de Wolf", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1856-57.
- "Mémoire descriptif d'une roue destinée à produire la détente variable de la vapeur, en laissant constante la course de la glissière, et en maintenant ainsi le conduit de vapeur toujours ouvert au même degré", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1856-57.
- "Note sur le calcul de la vaporisation d'une machine travaillant à la détente du maximum d'effet", CRAS et Mémoire de la Société des Sciences de Lille, 1856-57[3].
- "Des limites de la pression dans les machines travaillant à la détente du maximum d'effet", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1856-57.
- "Une note sur la mesure de la force utile prise sur une machine à vapeur sans avoir recours à l'emploi du frein", CRAS, 1858.
- "Une note sur le calcul des condensations et autres pertes de vapeur qui se font dans les conduits des machines, depuis la chaudière jusque dans le cylindre moteur, avant la détente", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1858[4].
- "Une note sur le calcul de la force nécessaire pour mouvoir une clef de robinet, ou un axe conique pressé et maintenu dans la gaine par l'action de la vapeur", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1858.
- "Un mémoire sur les sections à donner aux tuyaux destinés à conduire la vapeur des générateurs aux cylindres des machines", CRAS, 1858.
- "Un mémoire sur le mouvement des manivelles simples et des volants dans les machines à vapeur à double effet", CRAS, 1858.
- "Note sur les pertes de travail dues à l'excentricité dans les roues à grande vitesse tournant autour d'un axe vertical", Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1858-59.
- "Mémoire sur la transmission du mouvement à l'aide de courroies sans fin", Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1858-59.
- "Note sur le travail absorbé par le frottement dans les crapaudines et dans les guides", Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1860.
- "Note sur la transmission du mouvement dans certaines circonstances particulières", Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1860.
Références
modifier- Alcippe Mahistre, Thèses de mécanique rationnelle et de mécanique céleste, Bachelier, , 54 p..
- "Etude sur les accroissements de force dans les machines de Wolf", 18 juillet 1856
- Note sur le calcul de la vaporisation d'une machine travaillant à la détente du maximum d'effet, in Mémoire de la Société impériale des sciences de Lille - séance du 16 septembre 1857
- Une note sur le calcul des condensations et autres pertes de vapeur qui se font dans les conduits des machines, depuis la chaudière jusque dans le cylindre moteur, avant la détente, Mémoires de la Société impériale des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, 1858
Liens externes
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- Des mathématiciens à la faculté des sciences de Lille: 1854-1971 - Marie-thérèse Pourprix Éditions L'Harmattan, 2009, (ISBN 2296086136), 9782296086135
- Les premiers mathématiciens de la Faculté des sciences de Lille - ASA USTL
- Jean Girardin, Dicours prononcé le 24 juin 1860 aux funérailles de M. Mahistre, professeur de mathématiques, Faculté des sciences de Lille, (lire en ligne)