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Air sur la corde de sol

air de Jean-Sébastien Bach

L’Air sur la corde de sol ou Air sur la corde G (Air Auf Der G Saite, en allemand, Air on G String, en anglais) est le deuxième mouvement de la suite orchestrale no 3 en ré majeur BWV 1068 (Sarabande en cinq mouvements), de Jean-Sébastien Bach (1685-1750). Cette aria baroque lyrique de sarabande de musique de chambre, pour instruments à cordes[1], est un des airs les plus célèbres du compositeur et de l'histoire de la musique classique occidentale[2].

Air
Air sur la corde de sol
Air sur la corde G
Image illustrative de l’article Air sur la corde de sol
Jean-Sébastien Bach en 1723.

Genre Aria, Musique classique, Musique baroque, Musique de chambre
Nb. de mouvements 2e mouvement de la suite orchestrale no 3 en ré majeur, BWV 1068 Sarabande en 5 mouvements
Musique Jean-Sébastien Bach
Dates de composition Entre 1717 et 1723 (présumé)

Histoire

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Il est probable que Jean-Sébastien Bach a composé sa suite orchestrale no 3 en ré majeur, BWV 1068, Sarabande en cinq mouvements, entre 1717 et 1723[3], période durant laquelle il est maître de chapelle à la cour d'Anhalt-Köthen, du Saint-Empire romain germanique, pour son mécène le prince Léopold d'Anhalt-Köthen (qui joue personnellement de la viole de gambe dans son propre orchestre[4]). Les manuscrits originaux de cette suite n'ont jamais été retrouvés. Grand maître de la musique baroque, les suites pour orchestre de Bach se composent de plusieurs danses de musique de chambre, alternativement rapides et lentes. Air, son 2e mouvement de la suite, est une aria baroque à l'origine pour instruments à cordes en basse continue[5].

En 1871 le violoniste allemand August Wilhelmj (1845-1908) arrange la tonalité de ce deuxième mouvement, en transposant la mélodie une octave plus bas, pour jouer l'intégralité de la mélodie sur la corde G (sol) d'instruments à cordes[6], d'où son nom actuel de Air sur la corde de sol (ou Air sur la corde G en allemand ou en anglais).

En 1902 l'interprétation de cette aria avec la participation du violoniste Alexander Werżbiłowicz et d'un pianiste inconnu, est considérée comme le plus ancien enregistrement conservé de l'œuvre de Jean-Sébastien Bach.

En 1966, le trio Play Bach de Jacques Loussier en donne une version jazz d'autant plus provocante que c'est une commande publicitaire pour Hamlet (en), « the mild cigar (en). ».

Suite orchestrale nº 3, BWV 1068

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Air de Jean-Sébastien Bach, interprété par Takako Nishizaki (en) (violon), Cappella istropolitana (orchestre de chambre), Oliver von Dohnányi (chef d'orchestre)

La suite a 5 mouvements :

  1. Ouverture
  2. Air
  3. Gavotte
  4. Bourrée
  5. Gigue.

Notes et références

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Voir aussi

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Liens externes

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