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Agnes Dürer, née Agnes Frey, née en 1475 à Nuremberg et morte le à Nuremberg, est l'épouse d'Albrecht Dürer.

Agnes Dürer
Agnès Dürer, modèle de Sainte-Anne, 1519, Metropolitan Museum of Art, New York
Naissance
Décès
Nom de naissance
Agnes FreyVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint

Biographie

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Mein Agnes, dessin d'Albrecht Dürer en 1494.
 
Agnès, en costume hollandais en 1521.

Agnes Frey est la fille du fondeur Hans Frey, harpiste réputé, et semble-t-il constructeur de fontaines, et de son épouse Anna.

Le , elle devient l'épouse d'Albrecht Dürer. Dans la Chronique familiale, Dürer décrit des fiançailles conformes aux coutumes d'alors : « Lorsque je fus revenu à la maison, Hans Frey traita avec mon père et me donna sa fille Agnes, et avec elle deux cents florins[1]. » Ce mariage reste sans enfant.

Il semble que leur couple ne s'accordait pas fort. Albrecht la laisse déjà seule, à 19 ans, après quatre mois de mariage, pour partir en Italie. Elle ne l'accompagne pas non plus lors de son second voyage. Elle a la charge, avec la mère de Dürer de vendre ses gravures.

En , elle l'accompagne dans son voyage en Hollande avec une domestique. Pendant ce voyage, Dürer signale souvent qu'ils ne mangent jamais ensemble et qu'elle détestait particulièrement ses amis.

Elle a été maintes fois peinte et dessinée par Dürer. Un dessin datant de 1494 est son premier portrait connu. Elle apparaît aussi dans la peinture de Sainte-Anne et dans un autre dessin, en costume de Hollandaise. Dans la plupart des portraits, Agnes est d'aspect plutôt sec ; elle apparaît très tôt sous les traits d'une corpulente matrone[2].

Elle vend les estampes de Dürer dans plusieurs foires, et notamment celles de Leipzig et Francfort.

Au décès de son époux, elle hérite d'une fortune considérable : elle se partage avec les deux frères encore en vie de Dürer, Endres et Hans Dürer, 7 000 florins d'argent, des œuvres et des écrits. C'est elle qui disperse ses aquarelles[2].

Notes et références

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  1. On exécutait un portrait à l'huile alors pour 8 florins, 200 florins était le prix du retable Heller, mais Dürer se plaignait d'avoir été mal payé !
  2. a et b Strieder 1982, p. 20-22

Annexes

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Bibliographie

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  • (de) Hans Rupprich (Hrsg.) : Dürer. Schriftlicher Nachlaß. Band 1, Autobiographische Schriften, Briefwechsel, Dichtungen, Beischriften, Notizen und Gutachten, Zeugnisse zum persönlichen Leben. Deutscher Verein für Kunstwissenschaften, Berlin 1956.
  • (de) Albrecht Dürer : Das Gesamtwerk. Sämtliche Gemälde, Handzeichnungen, Kupferstiche und Holzschnitte. Mit der Monographie „Albrecht Dürer, Werk und Wirkung“ von Fedja Anzelewsky. Veränderte Neuauflage, Directmedia Publ., Berlin 2000, 1 CD-ROM (ISBN 978-3-89853-128-3).
  • Peter Strieder, Dürer, Paris, Albin Michel, Fonds Mercator, , 398 p..

Liens externes

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