[go: up one dir, main page]

Abdul Rahman al-Lahim

avocat saoudien

Abdul Rahman Al-Lahim (alternativement Al Lahem), né le , est un avocat saoudien actif dans la défense des droits civils et des droits de l'homme des citoyens saoudiens[1].

Abdul Rahman al-Lahim
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (53 ans)
Nom dans la langue maternelle
عبد الرحمن اللاحمVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université islamique Imam Muhammad ibn Saud (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Biographie

modifier

Al-Lahim est né dans la région très conservatrice du Qassim. Jusqu'à la fin des années 1990, Al-Lahim, qui est titulaire d'un diplôme en charia, était enseignant d'arabe ainsi qu'un islamiste actif au sein de Al-Sahwa-al-Islamiyya. Il est marié et père de deux enfants[2],[3],[4].

Il s'est engagé pour les droits civils après avoir fréquenté l'école de Charia de Riyad. Selon les analystes de son travail, Al-Lahim est efficace car « Il ne produit pas seulement des arguments juridiques efficace,  il comprend également les forces conservatrices qui tiennent le manche du  marteau ».[réf. nécessaire]

Le , Al-Lahim est arrêté par les autorités Saoudiennes pour la défense de trois militants réformistes, accusés de « faire des déclarations et de recueillir autant de signatures que possible pour des pétitions », d'appeler à des réformes dans le Royaume ainsi qu'à l'adoption d'une monarchie constitutionnelle en utilisant une « terminologie occidentale »[5]. Les trois militants et Al Lahem furent libérés au début d' à l'intervention du Roi Abdullah[6].

En 2005, il a défendu un professeur de lycée, Mohammad Al-Harbi, condamné à 750 coups de fouet en public pour s'être moqué de la religion en s'exprimant contre le terrorisme[7],[8]. Al-Harbi reçut plus tard une grâce royale, et toutes les charges furent abandonnées[9],[10].

En 2007, Al-Lahim défendit la victime d'un viol connu comme l' « affaire du viol de Qatif », condamnée à 200 coups de fouet en public, et dut faire face à une radiation[11]. Il fut suspendu de l'affaire et sa licence d'avocat fut révoquée. Il fut inculpé pour avoir critiqué le système judiciaire et pour avoir conduit une campagne activiste dans les médias[12]. Sa licence lui fut rendue plus tard[13]. Les persécutions qui visèrent Al-Lahem furent vivement critiquées par Amnesty International[14].

Une interdiction de voyager est prononcée à l'encontre d'Al-Lahim depuis 2004. Elle est dénoncée par les organisations pour la défense des droits de l'homme[15].

Il a commencé à écrire une colonne pour le Okaz Journal en [réf. nécessaire].

Notes et références

modifier

Liens externes

modifier