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Abbaye Notre-Dame de Josaphat

abbaye située en Eure-et-Loir, en France

L'abbaye Notre-Dame de Josaphat (Beata Maria de Josaphat[1]) est une abbaye bénédictine fondée à Lèves (Eure-et-Loir) en 1117 par le chanoine Geoffroy de Lèves, évêque de Chartres et son frère Goslein (Gosselin)[a], seigneur de Lèves, sur leurs terres ancestrales[2],[3].

Abbaye Notre-Dame de Josaphat
Aujourd'hui, fondation d'Aligre et Marie-Thérèse
10, rue de Josaphat, Lèves.
Présentation
Type
Partie de
Fondation
Fermeture
Ordre religieux
Patrimonialité
Classé MH (abbaye Notre-Dame de Josaphat en )
Inscrit MH (cloître en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Adresse
10 rue de Josaphat, 28300 LèvesVoir et modifier les données sur Wikidata
Lèves, Eure-et-Loir
 France
Coordonnées
Carte

Histoire

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XIIe siècle

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Une tradition locale voulait que, à la mort d'Yves de Chartres, l'évêque de Chartres, son archidiacre Geoffroy de Lèves ayant été élu son successeur en 1115, il entreprit en 1116 un pèlerinage auprès du pape Pascal II afin d'être délié du vœu qu'il avait fait d'aller à Jérusalem, et que le Saint-Père aurait accepté à condition que Geoffroy consacra la même somme à la création d'un monastère[4],[5].

Cette tradition expliquerait le fait que la nouvelle abbaye ait été appelée Josaphat afin d'évoquer la vallée du même nom en Terre Sainte.

Calixte II et Louis VI le Gros confirmèrent la propriété de cette abbaye en 1119.

Il semblerait que les premiers moines venaient du monastère de Fourmetot, ravagé par la guerre.[réf. nécessaire]

En 1156, un différend s'élève entre l'abbaye de Josaphat et Milon de Lèves au sujet des moulins de l'une et des autres sur les bords de l'Eure. L'évêque Robert n'aurait pas été saisi de l'affaire par une plainte des moines ou du laïque, mais, selon sa charte, constatant l'existence d'un conflit entre eux, il se serait interposé.

L'acte mentionne effectivement les événements tels qu'ils se sont déroulés, sans dissimuler une éventuelle plainte des moines, cela montre combien l'autorité épiscopale, a pris de l'importance au point de le rendre capable d'intervenir de son propre chef dans certains conflits.

Fouilles de 1905

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Piliers de l'église abbatiale découverts devant le pavillon de Rougé. 
Piliers de l'église abbatiale découverts devant le pavillon de Rougé.
Crosse dite de Regnault de Mouçon, musée des Beaux-Arts de Chartres, Eure-et-Loir, France. Limoges, XIIIe siècle, émail champlevé. 
Crosse de Renaud de Bar, musée des Beaux-Arts de Chartres. Limoges, XIIIe siècle.

L'abbé Charles Métais, curé de Lèves, organisa des fouilles vers 1905, déterrant des tombes des XIIe et XIIIe siècles qui sont maintenant visibles au musée lapidaire, dans l'ancien cloître partiellement reconstruit de l'abbaye Notre-Dame de Coulombs, situé de part et d'autre de l'entrée de la fondation d'Aligre et Marie-Thérèse[6].

Il publia en 1908 le résultat de ses recherches dans l'ouvrage Église de Notre-Dame de Josaphat, d'après les documents historiques et les fouilles récentes[7].

Sont notamment cités :

  • Le tombeau (gisant) de Lucia de Lèves dans l'ancienne abbatiale (bras nord du transept, près du chœur), Logo monument historique  Classé MH (1915)[9].
  • Deux dalles funéraires d'Agasse de Chartres, ainsi qu'une agrafe de manteau, et de l'abbé Thomas de Meulan (1352), Logo monument historique  Classé MH (1915)[11].

La plateforme ouverte du patrimoine (POP) du ministère de la culture recense également[12] :

  • Une statue (gisant) : personnage ecclésiastique ;
  • Une statue (gisant) : jeune fille ;
  • Une statue (gisant) : femme au coussin ;
  • Une statue (gisant) : Philippe de Lèves ?

Sépultures des évêques de Chartres

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Sarcophage de Jean de Salisbury, évêque de Chartres mort en 1180. 
Sarcophage de Jean de Salisbury, évêque de Chartres mort en 1180, Logo monument historique  Classé MH (1914)[8].

Geoffroy de Lèves meurt en 1149. Il est inhumé dans le chœur de l'église abbatiale qu'il a fondée, premier des six évêques de Chartres dont les sépultures seront dans ce lieu :

  • Gauslin de Muzy-Lèves, successeur de Geoffroy, inhumé en 1155 ;
  • Robert le Breton, successeur de Gauslin, inhumé en 1164 ;
  • Jean de Salisbury, successeur de Guillaume aux Blanches Mains, inhumé en 1180, dont le sarcophage a été conservé à son emplacement initial après les fouilles de l'abbé Métais en 1905 : « Il nous semble nécessaire de maintenir intact en sa place primitive le merveilleux tombeau de Jean de Salisbury. Combien suggestive et attrayante la petite absidiole du transept nord avec son tombeau, ses deux colonnes, son autel incliné et son ouverture mystérieuse sur la fontaine sacrée ! »[13]
  • Pierre de Celle, successeur de Jean de Salisbury, inhumé en 1183 ;
  • Renaud de Bar, successeur de Pierre de Celle, inhumé en 1217.

XIVe siècle et XVe siècle

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Incendiée en 1432 et 1466 par les Anglais, elle fut ruinée par les Calvinistes en 1564, puis restaurée en entrant dans la Congrégation de Saint-Maur en 1640. Il y restait 7 Mauristes en 1768.

XVIe siècle et XVIIe siècle

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XVIIIe siècle et XIXe siècle

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Plaque de l'avenue d'Aligre à Chartres, Eure-et-Loir. 
Plaque de rue à Chartres.

En partie détruite à la Révolution, en 1812 elle appartient à Alexandre Auger, négociant à Paris, qui la revend à Antoine Gros, marchand de vin et traiteur à Neuilly-sur-Seine[14], puis elle devient la propriété de la famille d’Aligre.

En 1818, elle hébergea l’hospice Marie-Thérèse, qui devint alors un établissement hospitalier sous le nom d’hospice d’Aligre, pour en 1968 prendre le nom de Fondation d'Aligre et Marie-Thérèse, établissement public départemental[15].

Il y coule une source qui était réputée guérir les maladies pulmonaires. Elle est longée par la Via Turonensis qui mène à Saint-Jacques de Compostelle.

Cloître de l'abbaye Notre-Dame de Coulombs

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Cet ancien cloître de l'abbaye Notre-Dame de Coulombs, reconstruit de part et d'autre de l'entrée du site, a pour fonction d'abriter le musée lapidaire issu des fouilles réalisées dans l'ancienne église de l'abbaye Notre-Dame de Josaphat.

 
Dalle funéraire de Thomas de Meulan, abbé mort en 1352[11].

Abbés réguliers

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  • 1117 - 1150 : Girard (?-, siégeait encore en 1149
  • 1151 - 1186 : Gislebert ou Guilbert, religieux venus de Fourmetot, il fut nommé prieur par Girard
  • 1187 - 1199 : Sanction, mort le 16 juillet
  • 1199 - 1200 : Vernier ou Bernier mort un 7 septembre
  • 1201 - 1209 : Gautier, écrit en 1201 une lettre à Philippe-Auguste assurant que l'abbaye comporte 50 religieux tous prêtres il échangea quelques biens avec Hugues de Gallardon en 1205, et mourut un 13 juin.
  • 1210 - 1231 : Guérin, il fut élu abbé de Marmoutier en 1229, mort le 27 novembre.
  • 1232 - 1240 : Garnier, mort le 4 juillet
  • 1240 - 1261 : Gosselin, mort le 6 octobre
  • 1270 - 1280 : Raoul mort un 25 octobre
  • 1281 - 1285 : Hervé, mort le 27 décembre inhumé dans le prieuré de
  • 1286 - 12.. : Gilbert en fonction en 1286 mort un 15 octobre
  • 1333 - 1352 : Thomas de Meulan, l'inscription latine sur sa dalle funéraire porte la mention « Thomas, né à Meulan, qui gouverna l'abbaye Notre-Dame de Josaphat gît dans ce tombeau. »
  • 1380 - 1389 : Martin
  • 1390 - 1407 : Guillaume Ier, c'est lui qui fit édifier la maison abbatiale. Il est mort le
  • 1408 - 14.. : Jacques Ier, il était présent le à la prise de possession du siège épiscopal de Chartres par Martin Gouges de Charpaigne. Il mourut un 8 mai sans préciser l'année.
  • 14.. - 1417 : Pierre Ier, mort le lundi de la Quasimodo 1417 soit le à Paris et il fut inhumé en l'église Saint-Hilaire du même lieu[16]
  • 1417 - 1417 : Guillaume II mort le
  • 1717 - 1419 : Pierre II mort le lundi après la Quinquagésime soit le
  • 1420 - 1421 : Gilles mort le
  • 1421 - 1421 : Jean Ier Bleteron, abbé de l'abbaye de Neauphle-le-Vieux depuis 1405. Mort le 10 novembre ou le 8 décembre de la même année.
  • 1422 - 14..: Pierre III, fit en 1422 une convention relative à une maison à Mantes
  • 1432 - 1437 : Jean II de Malmaison, il envoie cette même année des religieux à Fourmetot pour y vivre des revenus de ce lieu, lorsque son abbaye est ruinée par les guerres. Il écrivit plusieurs livres et résigne en 1437 il est mort un 17 juin
  • 1437 - 1439 :
  • 1439 - 1471 : Michel de Bonnevent (?- , gouverna pendant 32 ans l'abbaye

Abbés commendataires

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  • 1472 - 1499 : Jean III Neveu, appartenait à l'ordre de Saint Augustin et était abbé de Abbaye Notre-Dame de la Victoire de Senlis. Il est mort le , conseiller et aumônier du roi Louis XI. Nommé évêque de Senlis en 1496 et prêta serment de fidélité au roi le
  • 1498 - 1502 : Jean IV Pinart, fut élu le et mourut le
  • 1502 - 1521 : André de Montain, alias David il est mort âgé de 46 ans et fut inhumé au milieu du chœur de l'église abbatiale le
  • 1521 - 1535 : Jacques II du Terrail ( ?-1535), dernier abbé régulier de l'abbaye, il meurt à Chartres le , fut évêque de Glandèves de 1532 à 1535 à la suite de son frère Philippe du Terrail. Il était le frère de Pierre du Terrail, seigneur de Bayard, chevalier sans peur et sans reproche. Doyen de la cathédrale de Grenoble en 1520.
  • 1535 - 1540 : Loys de Charny, également abbé de Foucarmont, premier aumônier du Dauphin.
  • 1541 - 1556 : Gervais Wain, né en Allemagne, professeur au Collège de France, il gagna un procès qui lui fut intenté et mourut le , âgé de 63 ans.
  • 1556 - 1572 : François de Bouliers
  • 1572 - 1577 : Edmond-François de Saint-Julien
  • 1578 - 1579 : René de Birague, chancelier de France
  • 1582 - 1594 : Philippe Desportes, poète, également abbé de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron.
  • 1610 - 1612 : Antoine de Loménie, conseiller et secrétaire du roi, résigne au profit du précepteur de son fils.
  • 1612 - 1621 : N... Gaudrion, fut odieux avec ses religieux jusqu'à sa mort en 1621
  • 1622 - 1639 : François de Loménie
  • 1643 - 1651 : Henry d'Orléans de Rothelin, aumônier du roi,
  • 1651 - 1714 : Gabriel d'Orléans de Rothelin, frère du précédent, doyen de Gournay en Brai, mort le
  • 1714 - 1730 : N... Taillefer de Barrière, camérier du Pape
  • 1730 - 1730 : Henri-Paul-Augustin Feydeau de Brou nommé en janvier par le roi il garda l'abbaye jusqu'en mai de la même année.
  • 1730 - 1767 : Jean-Joseph de Fogasses d'Entrechaux de La Bastie (1704-1767)
  • 1767 - 1788 : Louis Hector Honoré Maxime de Sabran (1739-1811), né au château de Baudinard, fils de Joseph-Jules, comte de Sabran et de Marie-Thérèse d'Arlatan d'Auris, il fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice et reçut de Monseigneur Pierre de Rosset de Fleury, évêque de Chartres des lettres de vicaire général et de grand archidiacre de son diocèse. Il obtient l'abbaye le et fut pourvu le 2 décembre suivant de la charge d'aumônier du roi, puis en 1780 de grand aumônier de la reine.
  • 1788 - 1789 : N... de Salignac de La Motte-Fénelon, vicaire général de Metz, archidiacre de l'église de Sarrebourg, pourvu de l'abbaye en 1788 en même temps qu'il reçut la charge d'aumônier du roi, et fut dépouillé de ses biens par la Révolution.

Propriétés, revenus

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Prieurés, églises et dîmes

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Terres, fermes et moulins

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  • Terres dans le Perche (1117)
  • 1 arpent de terre à Saint-Priest (1123)
  • Terre d'Ormoy (1149) don de Guillaume de Mahéraud et de sa femme Itte
  • 2 terrains vagues à Saint-Chéron (1120) (Quartier Est de Chartres)
  • Terrain planté d'aulnes à Gallardon (1420)
  • Moulin de Longsault (bail 1540-1541)

Maisons, pressoirs, vignes et fiefs

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  • Mantes : une maison (1422)
  • 1 pressoir à Saint-Chéron quartier Est de Chartres (1120)
  • 1 domaine à Limoron (1123)

Notes et références

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  1. Ne pas le confondre avec son neveu Gosselin de Lèves qui lui succéda sur le siège épiscopal de Chartres de 1149 à 1155.
  2. Voir également, sur le site des archives départementales d'Eure-et-Loir, le plan de 1728, qui montre quelques différences.

Références

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  1. Dom Beaumier et Jean-Marie Besse, « Diocèse de Chartres », dans Abbayes et prieurés de l'ancienne France : Recueil historique des archevêchés, évêchés et prieurés de France, par dom Beaunier, t. I : Province ecclésiastique de Paris, (lire en ligne).
  2. Eugène-Louis-Ernest de Buchère de Lépinois, « Couvents dans la ville et sa banlieue : 4-Abbaye Notre-Dame de Josaphat », dans Histoire de Chartres, t. 1, Garnier, (lire en ligne).
  3. Métais 1911, p. VII.
  4. (en) Saint Mary of Josaphat at Lèves.
  5. Métais 1911, p. XVIII-XIX.
  6. « Musée lapidaire », abbaye de Josaphat, sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  7. SAEL, « Métais (chanoine) — L'Église abbatiale de Notre-Dame de Josaphat, d'après les fouilles récentes. 19 p. in-8° et 8pi. (Extrait du Bulletin archéologique, 1907). », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  8. a et b « Tombeau (sarcophage), de Jean de Salisbury, évêque de Chartres », notice no PM28000361, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  9. « Tombeau (gisant), de Lucia de Lèves », notice no PM28000722, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  10. « Statue tombale de Regnault de Mouçon, évêque de Chartres », notice no PM28000363, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  11. a et b « 2 dalles funéraires d'Agasse de Chartres et de Thomas de Meulan, abbé », notice no PM28000365, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  12. Plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture, « Recherche : "abbaye Josaphat", 17 résultats. », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  13. Abbé Métais, 1908, citation présentée sur la plaque apposée au-dessus du tombeau.
  14. Acte de vente de la ci-devant abbatiale de Josaphat par Alexandre Auger à Antoine Gros, reçu par Maître Jacques Michel Febvrier, notaire à Chartres, le 3 août 1812, archives départementales d'Eure-et-Loir, cote 2 E 10 317
  15. « Fondation d’Aligre et Marie-Thérèse, page d'accueil », sur fondation-aligre.com (consulté en ).
  16. La France pontificale
  17. « Prieuré Saint-Epain, Saint-Blaise », notice no IA00070008, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. « Église paroissiale Saint-Pierre, Saint-Paul », notice no IA00070007, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  19. « Église Sainte-Madeleine de [[Davron]] », notice no PA00087422, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  20. « Statue : Saint Médard bénissant », notice no PM91002869, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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