34e division d'infanterie (France)
La 34e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
34e division d'infanterie | |
Pays | France |
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Branche | Terre |
Type | Division d'infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille des Ardennes 1914 - Bataille de la Meuse 1914 - Bataille de la Marne (Bataille de Vitry) 1914 - 1re Bataille de Champagne 1915 - 2e Bataille d'Artois 1915 - 3e Bataille d'Artois 1916 - Bataille de Verdun 1917 - Bataille des monts de Champagne 1918 - Bataille de la Lys 1918 - Poussée vers la position Hindenburg 1918 - Bataille de Savy-Dallon 1918 - Bataille de Mont-d'Origny 1918 - 2e Bataille de Guise |
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Les chefs de la 34e division d’infanterie
modifier- - : général Lapasset
- .
- - : général Lefebvre
- .
- - : général Blot
- .
- - : général Peychaud
- .
- : général Kampf
- - : général Warnet
- .
- - : général Ferron
- .
- - : général de Moncets
- .
- : général Philebert
- - : général Motas d'Hestreux
- .
- - : général Tisseyre
- .
- - : général Bonnet
- .
- : général d'Heilly
- : général Plagnol
- : général Martin
- : général Alby
- : général de Lobit
- - : général Savatier
La Première Guerre mondiale
modifierComposition au cours de la guerre
modifier- Infanterie :
- 14e Régiment d’Infanterie d’ à
- 59e Régiment d’Infanterie d’ à
- 83e Régiment d’Infanterie d’ à
- 88e Régiment d’Infanterie d’ à
- 209e Régiment d’Infanterie de à (dissolution)
- 27e Régiment d’Infanterie Territoriale d'août à
- Cavalerie :
- 1 escadron (puis 2 à partir de ) du 9e régiment de chasseurs à cheval d' à
- Artillerie :
- 3 groupes de 75 du 23e régiment d'artillerie de campagne d' à
- 125e batterie de 58 du 57e régiment d'artillerie de campagne de à
- 101e batterie de 58 du 23e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
- 12e groupe de 155c du 112e régiment d'artillerie lourde de janvier à
- 5e groupe de 155c du 117e régiment d'artillerie lourde de juillet à
- Génie :
- compagnie 17/2 du 2e régiment du génie
- 27e Régiment d’Infanterie Territoriale d'août à
Historique
modifierMobilisée dans la 17e Région.
1914
modifier- 6 – : transport par V.F. dans la région de Somme-Bionne.
- 11 – : mouvement vers le nord-est, par Apremont, Beaumont-en-Argonne et Carignan, jusque vers Jehonville et Sart. Engagée, le , dans la Bataille des Ardennes : combats vers Bertrix, Offagne, Jehonville.
- – : repli par Dohan, vers la Meuse, dans la région de Villers-devant-Mouzon. À partir du 26, arrêt derrière la Meuse vers Autrecourt-et-Pourron et Remilly-sur-Meuse : combats vers Remilly-sur-Meuse et vers Thelonne (Bataille de la Meuse).
- : repli sur l’Aisne, vers Semuy.
- 30 - : arrêt derrière l’Aisne, vers Attigny, puis continuation du repli, par Saint-Souplet, Saint-Hilaire-au-Temple et Mairy-sur-Marne, jusque dans la région de Lhuitre.
- – : engagée dans la 1re Bataille de la Marne. Du 6 au , Bataille de Vitry : combats vers la ferme la Certine et la ferme la Perrière. À partir du , poursuite, par Cheppes et Poix, jusque vers Perthes-lès-Hurlus.
- – : violents combats dans cette région, puis stabilisation et occupation d’un secteur vers Perthes-lès-Hurlus et Hurlus (guerre de mines) :
- : attaque allemande et contre-attaque française vers le moulin de Perthes.
- 1er octobre : front étendu, à gauche, jusque vers le Bois Sabot.
- : attaque française sur le Bonnet du Prêtre.
1915
modifier- – : engagée dans la 1re Bataille de Champagne : violents combats vers Perthes-lès-Hurlus.
- : prise de Perthes-lès-Hurlus.
- : front réduit, à droite, jusque vers le moulin de Perthes.
- - : violentes attaques françaises dans cette région.
- – : retrait du front et mouvement vers Dampierre-le-Château. À partir du , mouvement, par Brizeaux, vers Souilly : repos. À partir du , mouvement par étapes, par Vaubécourt, vers Vavincourt : repos. À partir du 22, transport par V.F. de la région de Longeville, vers celle de Moreuil : repos. À partir du 28, transport par V.F. au nord de Saint-Pol, puis mouvement vers Avesnes-le-Comte.
- – : occupation d’un secteur vers Roclincourt. Engagée dans la 2e Bataille d'Artois :
- 9 - : attaques françaises vers la crête de Thélus. En réserve du au ( éléments en secteur au nord de Blangy). Engagée à nouveau, le , dans la 2e Bataille d'Artois, entre la Scarpe et le sud de Roclincourt : attaques françaises au nord de Saint-Laurent-Blangy.
- : extension du front, à gauche, jusqu’au nord de Roclincourt. Engagée, à partir du , dans la 3e Bataille d'Artois : violents combats dans la même région.
- : mouvement de rocade et occupation d’un nouveau secteur vers Agny et Ficheux. À partir du , mouvement de rocade vers le nord, et occupation d’un nouveau secteur entre la Scarpe et Roclincourt.
- 4 – : retrait du front et transport par V.F. dans la région de Rosières-aux-Salines ; instruction au camp de Saffais. À partir du 23, transport par V.F. dans la région de Ligny-en-Barrois : repos.
1916
modifier- – : transport par camions à Verdun. Engagée, à partir du , dans la Bataille de Verdun, vers le bois d’Avocourt :
- : attaque française sur le bois d’Avocourt.
- : réduction du front, à gauche, jusque vers le bois Carré.
- 18 et : attaques allemandes.
- 24 – : retrait du front et transport par V.F. au sud-est de Châlons-sur-Marne.
- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la butte du Mesnil et Maisons de Champagne.
- : coup de main français.
- – : mouvement de rocade et occupation d’un nouveau secteur vers la ferme des Marquises et la ferme de Moscou.
- : attaque allemande sur l’ouvrage des Marquises.
- : forte attaque allemande par gaz. Réduction du front, à droite, le , jusque vers Prosnes, et à gauche, le , jusqu’à la route de Verzy à Nauroy. À partir du , engagée dans la Bataille des monts de Champagne : avance sur le mont Blond et le mont Cornillet ; organisation des positions conquises.
1917
modifier- : la 34e division d'infanterie se lance à l'attaque du mont Cornillet entre Reims et Suippes[1].
- – : retrait du front, mouvement vers la région de Vadenay, puis transport par camions dans celle de Triaucourt : repos et instruction.
- – : occupation d’un secteur vers le nord des Paroches et le bois Loclont.
- 5 – : retrait du front : repos et instruction à Revigny.
- – : transport par camions dans la région de Verdun : occupation d’un secteur vers le bois des Caurières et le bois le Chaume : nombreuses actions locales.
- – : retrait du front, mouvement vers Dugny, puis transport par V.F. dans la région de Tannois : repos dans celle de Bar-le-Duc.
1918
modifier- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Béthincourt et l’ouest de Forges, étendu à gauche, à partir du , vers Haucourt.
- 4 – : retrait du front : repos vers Condé-en-Barrois (éléments employés à des travaux sur la rive gauche de la Meuse).
- 12 – : occupation d’un secteur vers la tranchée de Calonne et Les Éparges.
- – : retrait du front, mouvement vers Givry-en-Argonne, puis, à partir du , transport par V.F. dans la région de Marseille-en-Beauvaisis : repos. À partir du , tenue prête à intervenir ; puis mouvement par étapes vers Ligny-sur-Canche.
- : transport par camions vers Steenvoorde.
- – : relève d’éléments britanniques et occupation d’un secteur vers Dranoutre et le nord de Bailleul (Bataille de la Lys) : du au , violentes attaques allemandes ; combats à Haegedoorne et au mont Noir : arrêt de l’offensive allemande.
- 3 – : retrait du front, transport par camions dans la région de Saint-Pol, puis, à partir du 8, transport par V.F. dans celle de Void : repos.
- – : occupation d’un secteur entre l’étang de Vargévaux et les Paroches, réduit à gauche, le 1er juillet, jusqu’à la Meuse.
- 12 – : retrait du front: repos et instruction à Void.
- 19 – : transport par V.F. dans la région de Beauvais : repos.
- – : occupation d’un secteur vers Lihons et Chilly (relève d’éléments britanniques). À partir du , engagée dans la poussée vers la position Hindenburg : prise de Chaulnes ; puis organisation des positions conquises.
- 5 – : passage de la Somme et poursuite vers Saint-Quentin.
- 13 – : engagée dans la Bataille de Savy-Dallon, puis organisation des positions conquises, vers la route de Ham à Saint-Quentin et Selency.
- – : retrait du front : repos au sud-est d’Amiens ; puis mouvement par étapes vers Rumigny : repos.
- – 1er novembre : transport par V.F. d’Appilly à Villeselve : mouvement vers Itancourt et occupation d’un secteur vers Hauteville. À partir du , engagée, dans la Bataille de Mont-d'Origny : tentatives répétées pour le franchissement de l’Oise, le , franchissement de l’Oise à Longchamps et à Noyales ; puis organisation des positions conquises.
- 1er – : retrait du front : repos à l’est de Saint-Quentin. À partir du , engagée dans la 2e Bataille de Guise (prise de Guise le ).
- 6 – : maintenue vers Guise en 2e ligne.
Rattachements
modifierAffectation organique : 17e Corps d’Armée, d’ à
- –
- 22 –
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- –
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- 3 –
- 8 –
- –
- 10 –
- 7 –
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- 17 –
L'Entre-deux-guerres
modifierSeconde Guerre mondiale
modifierL’après Seconde Guerre mondiale
modifierNotes et références
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- (fr) Ministère des Armées, État-Major de l'Armée de Terre, Service Historique, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Imprimerie « LA RENAISSANCE » — TROYES - Dépôt légal : 4e trimestre 1969 — No 19.982
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierLa 34° DI dans la bataille de l'Aisne (1917)