164e division d'infanterie (France)
La 164e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale. Créée en novembre 1916, elle est dissoute en janvier 1919.
164e division d'infanterie | |
Création | 13 novembre 1916 |
---|---|
Dissolution | 25 janvier 1919 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Surnom | Division du Dragon |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1917 - Bataille du Chemin des Dames 1918 - 3e Bataille de l'Aisne 1918 - 2e Bataille de la Marne 1918 - Offensive des Cent-Jours (Poussée vers la position Hindenburg) (2e bataille de Belgique) |
modifier |
Les chefs de la 164e division d'infanterie
modifierComposition
modifier- 133e régiment d'infanterie de à
- 152e régiment d'infanterie de à
- 213e régiment d'infanterie de à (dissolution)
- 334e régiment d'infanterie de à
- 41e bataillon de chasseurs à pied de à
- 43e bataillon de chasseurs à pied de à
- 59e bataillon de chasseurs à pied de à
- 1 bataillon du 21e régiment d'infanterie territoriale à partir d'août 1918
- 1 escadron du 14e régiment de chasseurs à cheval de à
- 1 escadron du 11e régiment de chasseurs à cheval à partir de
- 1 groupe de canons de 75 du 24e régiment d'artillerie de campagne de à
- 1 groupe de canons de 95 du 38e régiment d'artillerie de campagne de à
- 1 groupe de canons de 90 du 32e régiment d'artillerie de campagne de à
- 3 groupes de 75 du 232e régiment d'artillerie de campagne à partir de
- 111e batterie de mortiers 58 du 9e régiment d'artillerie de campagne de à
- 161e batterie de 75-150 du 9e régiment d'artillerie de campagne de à
- 101e batterie du 232e régiment d'artillerie de campagne à partir de
- 7e groupe de 155 C du 107e régiment d'artillerie lourde à partir de
Historique
modifier1916
modifierConstitution dans la région de Giromagny, entre le 13 et le .
- – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre Carspach et Ammertzwiller[4].
1917
modifier- – : retrait du front : mouvement vers Villersexel ; instruction au camp. À partir du , transport par V.F. dans la région de Villers-Cotterêts ; repos et instruction. Puis mouvement vers Bézu-Saint-Germain ; repos[4].
- 10 – : transport vers le front, et occupation d'un secteur vers le moulin de Vauclerc et la ferme d'Hurtebise[4].
- : engagements violents.
- – : retrait du front et repos dans la région de Fismes[4].
- – : occupation d'un secteur entre la ferme d'Hurtebise et le plateau des Casemates[4] :
- 16, : engagements à la ferme d'Hurtebise. Prise de la caverne du Dragon le .
- 25 juin : Après une préparation d'artillerie de 5 jours et une émission de gaz toxiques dans la grotte du Dragon des éléments des 152e, 213e et 334e régiments d'infanterie et du 41e bataillon de chasseurs à pied se lancent à l'attaque à 18h05[5]. La « tranchée Neuve du Doigt » et l'entrée de la grotte du Dragon sont atteintes et nettoyées malgré les tirs de mitrailleuses. L'exploration de la grotte du Dragon débute à partir de l'entrée Nord afin d'établir rapidement une communication avec la creute et consolider les positions. L'interrogatoire de prisonniers permet d'apprendre que celle-ci comporte quatre ou cinq entrées.
- 16, : engagements à la ferme d'Hurtebise. Prise de la caverne du Dragon le .
- 4 – : retrait du front ; repos à Chéry-Chartreuve[4].
- 20 – : occupation d'un secteur vers Craonne et le plateau des Casemates (sous les ordres de la 18e DI)[4].
- : attaque française.
- – : retrait du front ; repos vers Orbais-l'Abbaye[4].
- – : mouvement, par Épernay, vers Reims, et, le , occupation d'un secteur entre Bétheny et les Cavaliers de Courcy[4].
- – : retrait du front ; repos vers Damery[4].
- – : transport par camions dans la région de Verdun et occupation d'un secteur vers Damloup et Bezonvaux : nombreuses attaques locales[4].
- – : retrait du front, mouvement vers Condé-en-Barrois. À partir du , transport par V.F., vers Bayon ; repos et instruction vers Rosières-aux-Salines[6].
1918
modifier- – : occupation d'un secteur entre le Sânon et Emberménil.
- – : retrait du front ; repos vers Rosières-aux-Salines[6].
- 20 – : transport par V.F. dans la région de Beauvais, puis dans celle d'Aumale ; repos et instruction[6].
- – : transport par V.F. vers Neuilly-Saint-Front ; mouvement vers Saâcy-sur-Marne ; repos. Engagée, à partir du 30, dans la 3e Bataille de l'Aisne : combats au nord et à l'ouest de Château-Thierry. Au début de juin, stabilisation du front dans la région à l'ouest de Vaux[6].
- – : retrait du front ; repos vers Saacy-sur-Marne. À partir du , travaux dans la région de La Ferté-sous-Jouarre ; instructions d'éléments américains[6].
- 1er – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Vinly et Chézy-en-Orxois[6].
- 18 – : engagée dans la 2e Bataille de la Marne : combats entre le Clignon et le rû d'Alland ; enlèvement de Villeneuve-sur-Fère[6].
- – : dépassée par des éléments américains ; retrait du front et repos vers Neuilly-Saint-Front ; tenue prête à intervenir[6].
- – : transport par camions vers Villers-Agron et occupation d'un secteur sur la Vesle, à l'est de Fismes[6].
- 4 – : prend part à la poussée vers la position Hindenburg : franchissement de la Vesle, puis poursuite jusqu'à l'Aisne, dans la région de Saint-Mard, l'ouest de Villers-en-Prayères[7].
- 18 – : retrait du front, et, à partir du , transport par V.F. de la région de Château-Thierry dans celle de Calais ; repos vers Gravelines ; mouvement vers Westvleteren, puis vers Langemark[7].
- – : engagée dans la Batailles des crêtes de Flandres : du au , combats vers Hooglede[7].
- 12 – : retrait du front ; repos vers Passchendaele (à la disposition de l'Armée belge)[7].
- 18 – : mouvement vers le front ; engagée dans la Bataille de la Lys et de l'Escaut : reprise de l'offensive vers Oostrozebeke, en liaison avec l'armée belge ; progression au-delà de Waregem[7].
- – : retrait du front (relève par des éléments américains) ; repos vers Ingelmunster[7].
- 9 – : reprise de l'offensive : combats vers Zegelsem. Atteint, au moment de l'armistice, la voie ferrée de Renaix à Gand[7].
1919
modifierRattachements
modifierAffectation organique
modifier- Isolée de novembre à [1]
- 7e corps d'armée de à [1]
Affectation par armée
modifier- – [6]
- – [4]
- – [4]
- – [6]
- – [4]
- 19 –
- – [7]
Notes et références
modifier- AFGG, tome 10-2, p. 895.
- AFGG, tome 10-2, p. 896-897.
- Gaucher et Laporte 1924, p. 155.
- AFGG, tome 10-2, p. 898.
- JMO de la 164e division d'infanterie 8 novembre 1916-25 janvier 1919 page 34/112
- AFGG, tome 10-2, p. 899.
- AFGG, tome 10-2, p. 900.
- Gaucher et Laporte 1924, p. 154.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Léon Marie Gaucher et Victor Jules Marie Laporte, La division du dragon (164e) : novembre 1916-janvier 1919, Charles-Lavauzelle et Cie, , 202 p. (lire en ligne).