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Étoile du Roy (1997)

trois-mâts carré
(Redirigé depuis Étoile du Roy)

L’Étoile du Roy est un trois-mâts carré de 46 m, réplique inspirée d'une frégate corsaire anglaise du XVIIIe siècle, du type sixième rang de 20 canons selon la classification britannique de l'époque[1]. Initialement baptisé Grand Turk, il a été construit en 1996 en Turquie[1].

Étoile du Roy
illustration de Étoile du Roy (1997)
L'Étoile du Roy à la semaine du Golfe 2023.

Autres noms Grand Turk (2006-2010)
Type Cinquième rang
Classe Fregate
Gréement Trois-mâts carré
Histoire
Architecte Mickael Turk
Chantier naval Marmaris Drapeau de la Turquie Turquie
Lancement 1997
Équipage
Équipage 9 à 28 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 46,30 m
Longueur de coque 33,60 m
Maître-bau 10,36 m
Tirant d'eau 3,04 m
Déplacement 310 t
Hauteur de mât 35,60 m
Voilure 790 m2 (12 voiles)
Propulsion 2 Kelvin diesel (2 x 450 hp)
Caractéristiques commerciales
Passagers 120 personnes (sortie à la journée)
Carrière
Propriétaire Étoile Marine Croisières
Pavillon France
Port d'attache Saint-Malo Drapeau de la France France
bassin Duguay-Trouin
MMSI 228000700
Coût 2 000 000 £ (1996)

Historique

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Construite en 1996 en Turquie, pour le besoin de la série télévisée britannique Hornblower[2], cette réplique fut baptisée Grand Turk dans cette série télévisée où elle apparaît aux côtés de l’Étoile de France. Son pont ouvert est garni de canons lisses en carton (20 canons armaient l'original[3]).

En 2010, il est acquis par Étoile Marine Croisières. Il a été dès lors rebaptisé l’Étoile du Roy[4] avec comme port d'attache, la cité corsaire de Saint-Malo. L’Étoile du Roy est le deuxième plus grand navire traditionnel français[3].

En 2012, la figure de proue représentant un « turc » est remplacée par « Violette de La Hisse », une femme corsaire imaginée par Valérie Gautier, et sculptée par Stéphane Desdouets dans un tronc de pin de 180 kg[5],[6]. C'est Valérie Gautier qui a peint la statue.

En 2015, la société Étoile Marine Croisières d'Escoffier est rachetée par Wilfrid Provost[7], nouvel armateur d'Étoile du Roy[8],[9].

La frégate participe aujourd'hui à des parades navales lors de festivals, et navigue également pour des événements privés tels que des séminaires, des mariages ou des tournages de films et des séries.

Il a dernièrement été utilisé comme décors dans de nombreux films et séries : La Fortuna, Les Trois Mousquetaires, Napoléon, Le Comte de Monte-Cristo[10]...

Origine

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Son constructeur britannique, Michael Turk est l'héritier d'une longue lignée d'armateurs. Il a souhaité reproduire à l'identique et entièrement en bois un élégant navire dont les ancêtres accompagnaient les vaisseaux de ligne de la flotte de l'amiral Nelson.

Le Grand Turk est la réplique basée sur les plans historiques du HMS Blandford construit en 1741[11] conformément au "1733 Establishment" de l'Amirauté britannique. Le Grand Turk a été construit à Marmaris (Turquie), en 1996, pour un prix 2 000 000 £[12].

Le navire mesure 46,3 m de long pour 10,4 m de large. Son grand mât fait près de 36 m de haut et son tirant d'eau est de 3,1 m. Son gréement comprend 12 voiles. Le mât de misaine et le grand mât sont gréés en carré, chacun avec trois voiles. Le mât d'artimon est gréé en carré sur le dessus, tandis qu'en dessous il porte une brigantine. Le beaupré porte un grand foc et un faux foc. Le navire est équipé de 2 moteurs diesel de 450 ch[13].

Nom initial

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L'Étoile du Roy en 2012.

Le nom initial de Grand Turk vient de son constructeur Michael Turk. Coïncidences patronymiques voulues ou hasard, dans un ouvrage anglais d'histoire maritime, le nom fait aussi référence à un navire nommé Grand Turk capturé le et vendu en 1749[1].

De plus sur les registres de l'Amirauté de Saint-Malo conservés aux Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, le Grand Turc est un navire corsaire de 260 tonneaux capturé en juin 1746 ; son armateur est Gaud Anquetil, sieur de la Brutière et son capitaine Robert Leturc, nom d'une famille d'armateurs de Saint-Servan[14].

Dans la culture populaire

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Présence à des festivals maritimes :

Armada de Rouen :

Semaine du Golfe :

  • Édition de mai 2023,
  • Édition de mai-,
  • Édition de ,
  • Édition de ,
  • Édition de .

Fêtes maritimes de Brest :

Autres manifestations :

Galerie d'images

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Notes et références

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  1. a b et c Schäuffelen Otmar (Chapman) 2005, p. 143
  2. (en) « TALL SHIPS ETOILE DU ROY » Accès libre , sur SAIL (consulté le )
  3. a et b Etoile Marine Croisières, « Etoile du Roy - Frégate corsaire 3 mâts - Saint Malo - Grand Turk », sur etoile-du-roy.com (consulté le )
  4. « Un nouveau trois mâts dans la flotte de Bob Escoffier », Ouest-France.
  5. « Violette, figure de proue de l'Etoile du Roy », sur France 3 Bretagne, (consulté le )
  6. Krystel Veillard, « Violette, figure de proue de l'Etoile du Roy », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  7. Dirigeant de Les Voiles du Golfe, Magellan Conseil Maritime et Nausicca Conseil.
  8. « Étoile Marine Croisières, Bob Escoffier passe la barre à Thierry Resibois », sur le site letelegramme.fr, consulté le 27 juillet 2014.
  9. « Bob Escoffier a vendu ses navires à Thierry Resibois », sur le site entreprises.ouest-france.fr, consulté le 27 juillet 2014.
  10. « L'Etoile du Roy, à admirer dans le film "Le Comte de Monte-Cristo" et à Lorient Océans ! - HIT WEST », sur hitwest.ouest-france.fr (consulté le )
  11. Attention, il existe aussi le HMS Blandford lancé en 1719, voir nationalarchives.gov.uk.
  12. HMS Indefatigable.
  13. « HMS INDEFATIGABLE GRAND TURK HORNBLOWER », sur www.solarnavigator.net (consulté le )
  14. Martin-Desgrèves Roger et Thomas-Cadiou Julien, Navires de Saint-Malo, Association Parchemin, occurrences 551, 552, 2077 et 2078.
  15. llucas, « Un décor à l'affiche : la frégate l'Etoile du Roy à Saint-Malo · Bretagne Cinéma », sur Bretagne Cinéma, (consulté le )
  16. (en-GB) « Shooting of Ridley Scott's Napoleon drama starts in Malta », sur Times of Malta (consulté le )
  17. Pierre WADOUX, « L’Étoile du Roy, trois-mâts star du cinéma en visite éclair à Lorient », sur Ouest-France.fr, (consulté le )

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Otmar Schäuffelen (trad. de l'allemand par Casay Servais), Chapman, Great sailing ships of the world, New York, Hearst Books, , 420 p. (ISBN 1-58816-384-9, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Gwendal Jaffry et Gilles Millot, Guide des grands voiliers : Des voiliers de travail aux navires écoles, Le Chasse Marée, , 128 p. (ISBN 2-903708-86-X, BNF 37625366)
  • François-Marie Rolland (photogr. Benoît Stichelbaut), Grands voiliers, Brest, Editions Le Télégramme, , 140 p. (ISBN 978-2-84833-198-0, BNF 41415912)
  • Dominique Le Brun (photogr. Benoît Stichelbaut), Grands voiliers, Brest, Editions Le Télégramme, , 37 p. (ISBN 978-2-84833-283-3, BNF 43601019)
  • Dominique Le Brun, Le Guide des grands voiliers, Grenoble, Le Chasse Marée - Glénat, , 127 p. (ISBN 978-2-35357-059-1, BNF 42230724)
  • Ollivier Puget et Jean-Noël Darde, Partir sur les grands voiliers : le guide pour embarquer, Paris, Guides Balland (Paris), , 318 p. (ISBN 2-7158-1277-9, BNF 37103911)

Articles connexes

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Liens externes

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