[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Yahdun-Lim

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Yahdun-Lîm)
Yahdun-Lîm
Disque inscrit portant une inscription commémorant la victoire de Yakhdun-Lîm contre les Benjaminites et son expédition jusqu'à la Méditerranée
Biographie
Père
Iagitlim (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant

Yahdun-Lîm ou Yakhdun-Lîm, était Roi de Mari d'environ 1810 à 1794 av. J.-C.[1] Il succède à son père Yaggid-Lîm, dont on ne sait quasiment rien.

Les évènements du règne de Yahdun-Lîm ne sont connus que dans les principaux points. Dans un premier temps, il renforce son pouvoir autour de Mari. Il soumet des villes situées sur le Moyen Euphrate, dont Terqa, située au nord, et Tuttul. Il entreprend ensuite de s'étendre vers la vallée du Khabur. Il y rencontre l'opposition de Samsî-Addu, souverain d'Ekallâtum qui cherche aussi à s'étendre dans cette région, et il le défait.

Une fois devenu un souverain puissant, il cherche des alliés extérieurs. Il se tourne dans un premier temps vers Alep, à l'ouest, mais choisit finalement Eshnunna à l'est, dont il devient le vassal. Ceci causa une rupture avec Alep, qui soutint une révolte de tribus benjaminites contre Mari. Mais Yahdun-Lîm est victorieux, et pousse même ses expéditions jusqu'au littoral méditerranéen au Liban. Pour défendre sa frontière occidentale, il fonde Dūr-Yahdun-Lîm (« Fort-Yahdun-Lîm ») en amont de Terqa.

Après cette période faste, la fin du règne est difficile. Son fils Sûmû-Yamam le chasse vers 1794. Celui-ci doit faire face à l'invasion des Ekallâtéens amenés par leur roi Samsî-Addu, qui a pris de l'importance depuis sa première défaite. Après deux ans de règne, le nouveau roi mariote est assassiné par ses serviteurs, sans doute à l'instigation de son ennemi qui s'empare alors de Mari.

Références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Nele Ziegler et Dominique Charpin, Mari et le Proche-Orient à l’époque amorrite, Essai d’histoire politique, Antony, SEPOA, (lire en ligne)