Viaduc des Eaux-salées
Viaduc des Eaux-salées | ||||
Géographie | ||||
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Pays | France | |||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | |||
Département | Bouches-du-Rhône | |||
Commune | Carry-le-Rouet | |||
Coordonnées géographiques | 43° 19′ 58″ N, 5° 11′ 06″ E | |||
Fonction | ||||
Franchit | vallon de Graffiane | |||
Fonction | ferroviaire | |||
Caractéristiques techniques | ||||
Type | Viaduc | |||
Longueur | 246 m | |||
Hauteur | arche 25 m | |||
Matériau(x) | maçonnerie | |||
Construction | ||||
Construction | 1914 | |||
Concepteur | Paul Séjourné | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Le viaduc des Eaux-salées, est un pont ferroviaire, de la ligne de Miramas à l'Estaque par Port-de-Bouc[1],[2]. Situé sur la limite entre les communes de Carry-le-Rouet à l'ouest et Ensuès-la-Redonne à l'est, il franchit l'extrémité sud du vallon de Graffiane, en bordure de mer, en un point où existent des sources salées, qui ont donné son nom à la plage voisine puis au pont[3].
La plage des Eaux-salées et son viaduc sont un but de promenade apprécié, on y accède, uniquement à pied, depuis Carry-le-Rouet par la plage du Rouet, ou Ensuès-la-Redonne par la madrague de Gignac[4].
Historique
[modifier | modifier le code]La Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), demande une concession pour construire une voie ferrée permettant, par sécurité, de doubler la section de Miramas à Marseille. Elle l'obtient en 1883 avec la concession de la ligne Miramas - Estaque par Port-de-Bouc[1],[2].
La compagnie confie la conception du viaduc à son ingénieur Paul Séjourné. L'ouvrage est achevé en 1914, et la voie ferrée est ouverte au trafic ferroviaire en 1915[1],[2].
La Commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS), de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) lui a attribué le label patrimoine XXe siècle le [1],[2].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Le viaduc située au point kilométrique, pk 857,58[5], de la ligne, entre les gares de Carry-le-Rouet et de la Redonne-Ensuès. Il mesure 143 mètres de long[6], longueur portée à 246 mètres en comptant les avant-ponts de part et d'autre.
Le tablier sur lequel est établie la voie ferrée, repose sur un ouvrage en maçonnerie composé d'une arche centrale et d'une série de voûtains de part et d'autre. L'arche, de 50 mètres de portée et 25 m de hauteur, est ancrée au sol avec des fondations s'enfonçant à 22 mètres sous le niveau de la mer côté l'Estaque, et sur le rocher massif à +5.00m au dessus du niveau de la mer coté Miramas[7]. Elle est relayée de chaque côté par cinq voûtains en plein-cintre de 5 mètres d'ouverture chacun, dont la première pile repose sur l'arche centrale, les trois suivantes sur un soubassement plein calé entre le pied de l'arche et le flanc rocheux du vallon, et la dernière directement sur la roche[8].
Galerie de photos
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Viaduc des Eaux-salées, détails.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Site Culture.gouv, Label Patrimoine du XXe siècle en région provence-alpes-côte d'azur, Viaduc des Eaux Salées lire (consulté le 28/11/2009).
- « Carry-le-Rouet - Viaduc des Eaux Salées », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
- Site visitprovence.com, les calanques par Sausset les Pins à la Ciotat, « on pourra rejoindre à pied La Redonne et la Madrague de Gignac, en passant par la calanque appelée des Eaux Salées parce qu'y coulent à flanc de colline des résurgences d'eau salée. » lire (consulté le 28/11/2009).
- Site de Bernard Chappe, la Madrague de Gignac. « La Madrague de Gignac est aussi le point de départ d'une promenade qui vous conduira en une vingtaine de minutes à la calanque des eaux salées » lire (consulté le 28/11/2009).
- Distance calculée depuis Paris, la ligne étant à l'époque de sa construction un élément de l'axe ferroviaire Paris - Marseille dont l'exploitation est concédée au PLM.
- Site Structurae, Pont de la Calanque des Eaux Salées lire (consulté le 27/11/2009).
- Grandes Voûtes de Paul Séjourné tome VI page 193 à 195 édité en 1916
- http://www.inventaires-ferroviaires.fr/hd13/13021.r.pdf