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Utilisateur:Yleglaud

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Enregistré sur le site le 9 aout 2011.

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Je me présente

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Je suis diplomé en informatique et en histoire.

L'informatique est mon activité professionnelle mais l'histoire contemporaine est mon dada.

L'émigration française m'intéresse en particulier celle des mineurs de charbon de l'Allier, partis tenter leur chance vers d'autres horizons. Certains sont partis au Mexique, d'autres aux Etats-Unis ou encore au Tonkin.

Contributions

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Articles créés

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  • Biographie de Léon Diguet, explorateur-naturaliste - avancement
    100 %
  • Biographie de Edouard Emile Saladin, ingénieur des Mines - avancement
    70 %

Articles complétés

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  • Biographie d'Edouard Cumenge, ingénieur et minéralogiste - avancement
    100 %
  • Biographie de Ferdinand Dubreuil, artiste - avancement
    95 %


Bac à sable perso

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Edouard-Emile Saladin est un ingénieur français, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le et mort le .

Fils de Jules Alphonse Saladin et de Claire Blay. Il est le frère de l'architecte Henri Saladin.

Issu d'une famille d'industriels de Nancy, l'orientation professionnelle d'Edouard-Emile se porte naturellement vers ce milieu. Il commence ses études à l'Ecole Saint-Léopold (succursale du collège diocésain de la Malgrange, près de Nancy), il les continue au collège Saint-Clément, tenu par les Jésuites à Metz. Diplômé bachelier es lettres, il vient à Paris suivre les classes de sciences de l'Ecole Sainte-Geneviève (rue des Postes), passe l'examen de bachelier es sciences, puis au bout de sa première année de mathématiques spéciales, il est reçu à l'Ecole Polytechnique (promotion 1875, sorti classé 78 sur 254 élèves)[1]. Il intègre ensuite l'Ecole des mines de Paris (promotion 1877 ; entré le 20/10/1877 classé 1 sur 16, sorti le 7/6/1880 classé 2). En parallèle de l'Ecole des mines de Paris, il fréquente la Sorbonne où il obtient une licence es sciences physiques[1].

Pendant deux ans, Edouard-Emile Saladin fait, sous la direction de M. Edmond Fuchs, des études pour la carte géologique de France et prend part à diverses explorations à l'étranger (Espagne, Bohème, Bosnie, Roumanie, Turquie, Egypte et Indochine où les explorateurs reconnaissent d'importants gisements de houille, notamment celui de Hong Gai)[1].

Il entre ensuite au service de la Compagnie des Mines et usines de cuivre de Vignaes, qui exploite et traite les pyrites de cuivre d'un gisement norvégien. Il est domicilié à Anvers, le siège de la compagnie[1].

M. Edouard Cumenge ingénieur au corps des Mines, dont les travaux de prospection ont été pour une bonne part dans la fondation de la Compagnie du Boléo[2], et qui, fort lié avec M. Edmond Fuchs[3], a eu l'occasion de connaître et d'apprécier Saladin, vient en 1885 le chercher à Anvers et lui fait confier, en qualité d'ingénieur en chef, la direction des travaux d'installation et de mise en train de l'exploitation du Boléo. Lui et sa femme Marguerite restèrent deux années à Santa Rosalia (Basse-Californie du Sud)[1][4][5].

Il intègre ensuite un service d'études scientifiques principalement orienté sur l'industrie électrique naissante avant de créer un cabinet d'ingénieur-conseil et de mener à bien des missions hors de France ; dont le Tonkin de nouveau[1].

Il s'associe ensuite avec M. Cumenge dans une société d'exploitation de sables aurifères, à Junction City (Californie). Il sera administrateur délégué avant d'en prendre la direction. Sa femme meurs en couches de son troisième enfant, à Junction City. La société est mise en liquidation et il rentre en France[1].

Le 1er décembre 1898, il devient ingénieur principal du service des Hauts Fourneaux et de l'Aciérie, au Creusot. C'est au Creusot que Saladin épouse en secondes noces Mlle Barreau. Il se trouve rapidement de nouveau veuf mais reste huit ans au Creusot avant d'être appelé à Paris avec le titre d'ingénieur principal attaché à la direction commerciale de MM. Scheider. En 1911, il est chargé par MM. Schneider de remplir les fonctions de chef du bureau technique que ces Messieurs venaient d'établir pour la Métallurgie et les Mines ; en 1913, il était titularisé comme chef de ce bureau[1].

Ses connaissances techniques, son expérience des hommes et des choses de l'Amérique, l'amènent durant la guerre 14-18 à joindre la mission militaire et technique envoyée aux Etats-Unis pour y faire fabriquer les produits nécessaires à l'armement de notre pays, que l'invasion de nos départements du Nord et de l'Est privait de la majeure partie de ses moyens de production et d'élaboration métallurgiques. En décembre 1916, une hémorragie cérébrale le terrasse, et il succombe le 12 février 1917, à New-York[1].

Il est l'auteur d'une nouvelle méthode d'inscription photographique des points critiques des aciers et alliages [6].

Bibliographie

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  • Revue de Métallurgie : La situation de la grosse métallurgie en France, t. 3, H.Dunod et E.Pinat, (lire en ligne), p. 382-422
  • The Iron and Steel Magazine : New autographic method to ascertain the critical points of steel and steel alloys, t. 7, Albert Sauveur, (lire en ligne), p. 237-252
  • « Edouard Emile SALADIN (1856-1917) », sur Annales des Mines (consulté le )
  • Isabelle Dumielle-Chancelier (dir. François-Xavier Guerra), La Compagnie du Boléo 1885-1954, Paris, Université de Paris I Panthéon-Sorbonne (Thèse de doctorat), 1993
  • « EDOUARD-MR SALADIN », sur Castlegarden (consulté le )
    Pour se rendre à Santa Rosalia, le trajet classique consiste à débarquer à New York puis à se rendre à Santa Roasalia par train à travers les Etats-Unis puis le Mexique[7]
  • « MARGUERITE-MRS SALADIN », sur Castlegarden (consulté le )

Notes et références

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  1. a b c d e f g h et i « Edouard Emile SALADIN (1856-1917) », sur Annales des Mines (consulté le )
  2. Isabelle Dumielle-Chancelier, La Compagnie du Boléo 1885-1954, 1993, p. 66
  3. Isabelle Dumielle-Chancelier, La Compagnie du Boléo 1885-1954, 1993, p. 85
  4. « EDOUARD-MR SALADIN », sur Castlegarden (consulté le )
  5. « MARGUERITE-MRS SALADIN », sur Castlegarden (consulté le )
  6. Edouard-Emile Saladin, New autographic method to ascertain the critical points of steel and steel alloys, , p. 237-252
  7. Isabelle Dumielle-Chancelier, La Compagnie du Boléo 1885-1954, 1993, p. 173