Theodor Zwinger (l'Ancien)
Naissance |
Bâle (Suisse) |
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Décès |
Bâle (Suisse) |
Nationalité |
Domaines | médecine |
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Institutions |
Université de Bâle Université de Lyon Université de la Sorbonne Université de Padoue |
Theodor Zwinger l'Ancien[2], né à Bâle le , mort dans la même ville le , est un philosophe, médecin[3] et humaniste suisse. Il est le premier membre connu d'une famille qui s'est illustrée dans les sciences[4].
Biographie
[modifier | modifier le code]La mère de Zwinger, Christina Herbster (ou Herbst), est la fille d'un peintre et la sœur de l'imprimeur Jean Herbst (ou Herbster) dit Oporinus (en français Oporin). Son père, Léonard, est un pelletier, originaire de Bischofszell dans la Thurgovie, honoré en 1492 par l'empereur Maximilien Ier de lettres de noblesse[5].
À l'âge de cinq ans, Theodor Zwinger devient orphelin de père, mais trouve du réconfort dans la tendresse d'Oporin et celle de Conrad Lycosthenes, avec qui sa mère s'est remariée. Il apprend les langues anciennes dans les classes de Thomas Platter, médecin, botaniste et lettré. Dans les représentations théâtrales qui, suivant l'usage, terminent l'année scolaire, Theodor interprète le personnage de l'Amour[6].
Il est admis à l'académie en 1548 et voyage ensuite ; il part à Lyon dont la renommée en poésie l'attire. À son arrivée, il est reçu prote dans l'atelier typographique des Bering ; il y reste trois ans.
Il se rend à Paris, où il fréquente les cours, entre autres, de Petrus Ramus (Pierre de La Ramée). En 1553, après cinq années d'absence, il revient à Bâle, mais, sur le conseil de l'imprimeur Pietro Perna, de Lucques[7], protestant expatrié, il part presque aussitôt pour l'Italie.
Zwinger suit les cours de l'académie de Padoue, puis va se perfectionner à Venise. Son beau-père, déjà malade et qui se propose de l'associer à la rédaction de ses ouvrages, le presse de revenir à Bâle. Il devient docteur à Padoue, avant de quitter l'Italie.
En 1559, ses amis, pour le fixer à Bâle, lui font épouser la veuve d'un riche négociant. Zwinger partage alors ses loisirs entre la culture des lettres et la pratique de la médecine. Il est ensuite nommé à la chaire de langue grecque de l'académie. Il passe de cette chaire, en 1571, à celle de morale ; puis il est nommé professeur de médecine théorique. Il trouve le loisir de composer un grand nombre d'ouvrages. Parmi ses étudiants : Heinrich Khunrath, Johann Arndt[8] et Jean de Sponde.
Zwinger soignait les pauvres gratuitement[9]. Quand une épidémie éclate à Bâle, il la combat de toutes ses forces, mais il en tombe lui-même victime le . Il n'aura pas que la consolation de prédire grâce à ses connaissances médicales le jour exact de sa mort ; il avait en effet composé, la veille, une imitation en vers latins du psaume 122.
Dans ses Éloges, Jacques-Auguste de Thou écrit de lui : « Étant à Bâle, je jouis avec un extrême plaisir de son agréable conversation, et je remarquai en lui un esprit si poli, un si grand savoir et tant de candeur, que je suis persuadé que s'il eût entrepris un travail plus digne de lui, il y aurait merveilleusement bien réussi. Mais il n'eût [sic] pas tant d'égard à sa propre gloire qu'à celle de son beau-père[10] ».
Contributions
[modifier | modifier le code]« Tables »
[modifier | modifier le code]On trouve dans le titre des commentaires de Zwinger sur l'Éthique à Nicomaque le texte suivant (que nous simplifions un peu) : « libri… tabulis…, quæ commentariorum loco esse queant, explicati et illustrati », c'est-à-dire que des « tables » voulant tenir lieu de commentaires, sont destinées à expliquer et illustrer un texte. On emploierait toutefois aujourd'hui le terme d'arbre au sens informatique ou mathémathique. Les publications de Zwinger renferment de nombreux exemples de ces structures, qui, au niveau le plus complexe, illustrent un raisonnement, et au niveau le plus simple sont une ontologie, de nouveau au sens informatique, comme dans l'exemple qui suit.
Exemple
[modifier | modifier le code]Illustration de Methodvs rustica: Catonis atq[ue] Varronis præceptis aphoristicis per locos communes digestis, 1576, p. 52.
- instruments :
- animés qui effectuent :
- non animés (voir F, page 53)
- Les bœufs principalement, mais aussi les vaches, chevaux et ânes (texte de Zwinger).
- On doit comprendre « générique » et « spécifique » comme Aristote distingue genre et espèce.
Art de voyager
[modifier | modifier le code]L'ars apodemica (de), l'art de voyager, est un genre qui sera florissant encore longtemps après Zwinger. Il enseigne non seulement comment voyager, mais aussi comment organiser les connaissances qu'on a retirées de ses voyages. L'ouvrage de Zwinger (1577) est un tel sommet dans ce genre que son auteur en passera pour le créateur : « [i]l est encore au XVIIIe siècle reconnu comme le fondateur de la méthode scientifique de voyager, même s'il pouvait s'appuyer sur des prédécesseurs, comme Turler, Pyrckmair et Blothius, comme il le reconnaît lui-même[11]. » Parmi les prédécesseurs, il faut aussi mentionner Pierre de La Ramée, l'ancien professeur de Zwinger à Paris, qui le rejoint à Bâle durant son exil, et qui a conçu les principes de ce genre d'ouvrage.
Paracelse
[modifier | modifier le code]Publications
[modifier | modifier le code]Comme auteur
[modifier | modifier le code]- (avec Conrad Lycosthenes) Theatrum vitæ humanæ, Bâle, 1565, 1571, 1586, 1596 et 1604, 5 vol. in-fol. totalisant 4 376 pages (en ligne : l'édition de 1586)[12]L'ouvrage est une encyclopédie qui fut très populaire. Conrad Lycosthenes avait laissé à son beau-fils des matériaux pour cet ouvrage, lui demandant de les mettre en ordre.
- Leges ordinis medici basiliensis, Bâle, 1570, in-fol.
- Morum philosophia poetica ex Veterum utriusque linguæ poetarum thesauris cognoscendæ veritatis et exercendæ virtutis, Bâle, 1575 : t. 1 (livres 1 à 4) ; t. 2 (livres 5 à 18) — [Philosophie poétique des mœurs…]
- Conr[adi] Lycosthenis Rubeacensis[13] Similium loci communes : Ex omnium scriptorum genere omnium ordinum studiosis accom[m]odati, nunc demum inventi ac editi. Cum Theod[ori] Zvingeri Bas[iliensis][13] Similitudinum methodo[14], Bâle, 1575[15] — Deux livres en un volume :
- Theodor Zwinger, Similitudinum methodus
- Conrad Lycosthenes, Similia per locos communes digesta
- Methodus rustica Catonis atq[ue] Varronis præceptis aphoristicis per locos communes digestis, Bâle, in-8
- Methodus apodemica in eorum gratiam, qui cum fructu in quocunq[ue] tandem vitæ genere peregrinari cupiunt, Bâle, 1577, in-4 ; Strasbourg, in-4 ; et dans l'appendice de l'Hodœporicon de Nicolas Reusner« [P]our la méthodologie du voyage cet ouvrage a été déterminant jusqu'en plein XVIIe siècle » ; « extraordinairement détaillé et complet[18] ».
- Precatio cycnea Th[eodori] Zwingeri — [Prière du cygne]. Imitation en vers latins du psaume 122, écrite en 1588.
- Theodor Zwinger (auteur) et Jacob Zwinger (éditeur), Psalmorvm Davidis analyses : Decalogi item Orat[ionis] Dominicæ et Symboli Apost[olorum] commentariorum vice vere methodicæ Theodori Zvingeri phil[osophi] et medici Basil[iensis] studio concinnatæ. Vna cvm methodica logographia de Oratione et Psalmis Iacobo Zvingeri F[ilii], Bâle, 1599, in-fol. [Analyse des Psaumes, du Notre Père et du Symbole des Apôtres par le médecin et philosophe bâlois Théodore Zwinger, avec une logographie méthodique du Notre Père et des Psaumes par son fils Jakob Zwinger].
- Physiologia medica Th[eophrasti] Paracelsi dogmatibus illustrata, Bâle, 1620, in-8[19].Dans cet ouvrage, l'auteur cherche à concilier la doctrine de Paracelse avec celle d'Hippocrate et des anciens médecins. Il n'était pas le premier à former ce projet. Toutefois Zwinger ne dissimule point les erreurs des paracelsistes. Il défend contre eux la « véritable anatomie » et rejette les « principes chimiques ».Cet ouvrage a été publié par Jakob Zwinger[20].
Comme éditeur
[modifier | modifier le code]- Aristotelis Stagiritæ De moribus ad Nicomachum libri decem : Tabulis perpetuis, quæ commentariorum loco esse queant, explicati et illustrati, 1566 — Commentaires sur les dix livres de l'Éthique à Nicomaque d'Aristote.Exemple de la méthode que Zwinger utilisera souvent : le commentaire consiste en la construction, en forme de « tables » (on dirait aujourd'hui en forme d'arborescence, au sens mathématique) des thèses d'Aristote.
- In Galeni librum De constitutione artis medicæ, tabulæ et commentarii… Ex quibus rationem inveniendi et constituendi artem quamlibet, juxta resolutivi ordinis leges, (cujus natura, ars et usus multis jam seculis latuit) studiosus lector facili negotio depromet. Accessit rerum et verborum… memorabilium index[21], Bâle, apud Iacobum Parcum, expensis Ioannis Oporini, 1561[22] — [Tables et commentaires sur le livre de Galien De constitutione artis medicæ]
- Francesco Cattani da Diacceto, Opera omnia, Bâle, 1563
- Pietro Bairo (it), De medendis humani corporis malis enchiridion, Lyon, Guillaume Rouillé, 1578
- Hippocratis Coi Asclepiadeae gentis sacrae coryphaei viginti duo commentarii tabulis illustrati, 1579 — [« Vingt-deux commentaires sur Hippocrate de Cos, coryphée du peuple sacré des Asclépiades, illustrés de tables »].Le titre complet précise que le texte grec a été souvent rectifié et la traduction latine de Janus Cornarius corrigée « en d'innombrables endroits ».Zwinger a utilisé les notes que lui avait données Piero Vettori[23].
- (avec Denis Lambin, Piero Vettori et Jean de Sponde) Aristotelis Politicorum libri octo [Les huit livres de la Politique d'Aristote], 1582 — Zwinger a écrit les scholies et l'épitre dédicatoire[24].
Compléments
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bibliographie générale
- (en) Gábor Almási, The uses of Humanism : Johannes Sambucus (1531–1584), Andreas Dudith (1533–1589), and the Republic of Letters in East Central Europe, Brill, 2009, 387 p., passim — Extraits
- Eustache-Marie Courtin (dir.), « Zwinger ou Zuinger (Théodore) », dans Encyclopédie moderne, ou Dictionnaire des hommes et des choses…, La Haye, Th. Lejeune, vol. 24, p. 338
- (it) Luigi De Franco, « Nicola Antonio Stelliola, Gerolamo Mercuriale e Theodor Zwinger », dans Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, 35 (1):131–136
- Nicolas Éloy, « Zwinger (Théodore) » dans Dictionnaire historique de la médecine, vol. 2, J. F. Bassompierre, 1755, p. 470[25]
- (de) Carlos Gilly , « Zwischen Erfahrung und Spekulation. Theodor Zwinger und die religiöse und kulturelle Krise seiner Zeit (2. Teil) », dans ', 79, 1979, p. 125-223
- (de) Carlos Gilly , « Zwischen Erfahrung und Spekulation. Theodor Zwinger und die religiöse und kulturelle Krise seiner Zeit (1. Teil) », dans Basler Zeitschrift für Geschichte und Altertumskunde, 77, 1977, p. 57-137
- (de) Carlos Gilly , « Brief von Theodor Zwinger an Gervasius Marstaller », dans Corpus Paracelsisticum, II 2004, p. 729-822
- (de) Carlos Gilly , « Il Theatrum humanae vitae di Theodor Zwinger: da una ’historia naturalis’ dell’uomo ad un ’Novum Organum’ delle scienze – Theodor Zwinger’s Theatrum humanae vitae: from natural anthropology to a ’Novum Organum’ of sciences », dans Magia, alchimia, scienza dal '400 al '700: l'influsso di Ermete Trismegisto, Firenze 2002, vol. I p. 253-274
- (es) Carlos Gilly , « ZWINGERKORRESPONDENZ Verzeichnis der Briefe von und an Theodor Zwinger (1533-1588) »
- (es) Carlos Gilly , « Zwinger e Paracelso », dans Azogue, 7, 2010–2013, p. 298–309
- (la) J. W. Herzog, « Theodorus Zuingerus », dans Athenæ rauricæ, 1778, p. 208–244
- (de) Herbert Jaumann, « Zwinger, Theodor d. Ä. », dans Handbuch Gelehrtenkultur der frühen Neuzeit, vol. 1, p. 719
- (de) Johannes Karcher, Theodor Zwinger und seine Zeitgenossen : Episode aus dem Ringen der Basler Ärzte um die Grundlehren der Medizin im Zeitalter des Barocks, coll. « Studien zur Geschichte der Wissenschaften in Basel », vol. 3, Helbing & Lichtenhahn, 1956, 75 p. (Non consulté)
- (de) Marie-Louise Portmann, Theodor Zwinger (1533-1588) und Felix Platter, eine Ärztefreundschaft, 1991, p. 69–73 (Non consulté)
- Jacques-Auguste de Thou et Antoine Teissier, « Théodore Zvinger », dans Les éloges des hommes savants, tirés de l'histoire de M. de Thou, vol. 2, 1683, p. 75 — Avec une addition de Teissier.
- Charles Weiss, « Zwinger ou Zuinger », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, vol. 52, 1828, p. 518
- (la) Johann Conrad Zeltner, « Theodorus Zvvingerus », dans Theatrum virorum eruditorum…, 1720, p. 573[26]
- Zwinger et l'art de voyager
- (en) Anthony Grafton, What was history? — The art of history in early modern Europe, particulièrement les p. 119–120
- Tibor Klaniczay, Eva Kushner et Paul Chavy, L'époque de la Renaissance : 1400–1600, vol. 4Les auteurs tissent des liens entre Zwinger, Hugo Blotius, Hieronymus Turler et Pierre de La Ramée.
- (it) Paola Molino, « Alle origini della Methodus Apodemica di Theodor Zwinger : la collaborazione di Hugo Blotius, fra empirismo ed universalismo », dans Codices Manuscripti, Zeitschrift für Handschriftenkunde, 56/57 (2006), p. 43–67En particulier sur Blotius et Zwinger.
- (de) Justin Stagl, Apodemiken : eine räsonnierte Bibliographie der reisetheoretischen Literatur des 16., 17. u. 18. Jahrhunderts, avec la collaboration de Klaus Orda et Christel Kämpfer, Paderborn [etc.], Schöningh, 1983 — 26 mentions de Zwinger
- Listes bibliographiques
Iconographie
[modifier | modifier le code]- On trouve le portrait de Theodor Zwinger, gravé en bois, avec un assez grand nombre de pièces recueillies par Valentin Thiloligius[27], l'un de ses disciples, dans les Icones aliquot virorum clarorum de Nicolas Reusner, Bâle, in-8.
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Source. Bayerische Staatsbibliothek, Munich, urn:nbn:de:bvb:12-bsb00033227-3.
- Parfois écrit avec deux g, « Zuingger », comme au début, de l'épître dédicatoire de De medendis humani corporis…
- Médecin et philosophe, c'est ainsi qu'il se définissait lui-même (par exemple dans la page de titre du Theatrum) ̣et que le définit son fils dans celle des Analyses. Au nom, il ajoute « Basiliensis » (de Bâle), comme c'était la coutume. Zwinger était aussi poète.
- « [P]rimus ex gente Zuingeriana » (Herzog). Herzog compte huit professeurs, six pasteurs, cinq médecins. Il mentionne Jakob Zwinger.
- Teissier ajoute néanmoins que la famille était pauvre et de basse condition.
- « Ut erat natura festivus, statura mediocri, corpore agili, in dramate scenico а præceptore publice exposito Cupidinis personam gratiosa gestuum varietate, actionis decentia, pronunciationis elegantia ita sustinuit ut omnium oculos ora atque animos in se converterit majorum imo maximarum rerum presagia excitans » : gracieux, de taille moyenne, parlant bien, Zwinger se voyait confier le rôle de Cupidon (Herzog).
- « Petro Perna, Lucensi typographo » (« Pietro Perna, imprimeur [né à] Lucques ») : Herzog.
- Jaumann.
- « [P]auperibus nempe non tantum medicinam gratis faciebat, sed… » : Herzog.
- Thou.
- Stagl, p. 106 (« Er ist bis ins 18. Jahrhundert hinein… »).
- Témoignage du succès du livre, Montaigne, passant à Bâle, dit qu'il a rencontré « celui qui a faict le Theatrum » (Journal du voyage de Michel de Montaigne en Italie…, t. 1, 1774, p. 41) ; il s'agit de Zwinger, puisque Lycosthenes était mort à ce moment. Montaigne mentionne aussi Platter, maître de Zwinger.
- « Lycosthenis Rubeacensis » : Lycosthène de Rouffach ; « Zwinger Basiliensis » : Zwinger de Bâle.
- La « méthode des ressemblances » évoque Michel Foucault et Les mots et les choses. On peut consulter sur ce sujet : Dirk Sacré et Jan Papy, Syntagmatia : Essays on neo-Latin literature in honour of Monique Mund-Dopchie and Gilbert Tournoy, Leuven University Press, 2009, p. 483 et passim. Les auteurs attirent l'attention sur la définition de la méthode donnée par Zwinger : « examiner les choses inconnues par quelque chose de plus connu, et illustrer les choses obscures par quelque chose de plus évident » : p. 7.
- In-8 ; réimpressions : 1595, 1602.
- « Zwinger (Theod.) », dans Trésor de livres rares et précieux, vol. 6, no 2, p. 522.
- « Conradus Lycosthenes theatri hujus vitæ humanæ appellari meretur auctor, Zwingerus enim ejus opus recognovit atque in justa capita et sectiones divisit. » Burkhard Gotthelf Struve et Ludwig Martin Kahle, Bibliothecæ philosophicæ Struvianæ…, 1740, p. 80, n. g. (Le titre d'auteur revient à Lycosthenes, mais Zwinger a reconnu la valeur de l’œuvre et l'a structurée en chapitres et sections.)
- Tibor Klaniczay, Eva Kushner et Paul Chavy, p. 290.
- Friedrich Tiedemann, Traité complet de physiologie de l'homme, trad. A. J. L. Jourdan, première partie, J.-B. Baillière, 1831, p. 63.
- Weiss (p. 520) écrit : « Quelques biographes l'en regardent comme le véritable auteur », mais il ne donne pas de noms.
- Jacques Boulogne et Daniel Delattre proposent de traduire le titre de l'ouvrage de Galien, De constitutione artis medicæ, par Systématisation de la médecine. Voir leur ouvrage : Galien — Systématisation de la médecine, coll. « Histoire des sciences », Septentrion, 2003, p. 19 (extrait en ligne, sur Google Livres) (ISBN 285939804X).
- « Zwinger… s'intéressa au texte du De constitutione artis medicæ afin de revenir, une fois de plus, sur la question des tres doctrinæ qui étaient l'objet d'un vaste débat qu'avait ouvert au début du siècle la nouvelle interprétation du tout début de l'Ars medica proposée par Nicolas Leoniceno » : Jacques Boulogne (dir.) et Daniel Delattre (dir.), Galien — Systématisation de la médecine, coll. « Histoire des sciences », Septentrion, 2003, p. 121 (extrait en ligne, sur Google Livres).
- Almási, p. 179, n. 135.
- « Alexandro duci Slucensi et Copeliensi » : au duc de Sloutsk et de Kopil.
- Selon Weiss, l'article d'Éloy sur Zwinger, « copié par tous les biographes », n'est ni très exact et ni suffisamment détaillé.
- Selon Weiss, l'article de Zeltner sur Zwinger est supérieur à celui d'Éloy, mais pas aussi bon que ce qu'on lit dans Herzog.
- Thiloligius est mentionné par Weiss comme élève ; il apparaît aussi dans Johann-Andreas Fabricius, Abriß einer allgemeinen Historie der Gelehrsamkeit, vol. 3, p. 265, dans Catalogus auctorum qui librorum catalogos, indices, bibliothecas, virorum litteratorum elogia, vitas, aut orationes funebres, scriptis consignarunt, 1686, p. 310 (comme auteur, avec Zwinger, des Icones) et dans La France protestante des frères Haag, vol. 2, 1847, p. 38.