Redoute de Montretout
Redoute de Montretout | |
Description | |
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Type d'ouvrage | Redoute |
Dates de construction | |
Ceinture fortifiée | Paris |
Utilisation | |
Utilisation actuelle | Ouvrage détruit |
Propriété actuelle | |
Garnison | |
Armement de rempart | |
Armement de flanquement | |
Organe cuirassé | |
Modernisation béton spécial | |
Programme 1900 | |
Dates de restructuration | |
Tourelles | |
Casemate de Bourges | |
Observatoire | |
Garnison | |
Programme complémentaire 1908 | |
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La Redoute de Montretout, parfois appelée fort de Montretout, ouvrage de Montretout ou tout simplement Montretout était l'un des ouvrages complémentaires de la première ceinture de forts de Paris.
Situation
[modifier | modifier le code]La redoute de Montretout, construite sur la commune de Saint-Cloud, était placée au sommet du coteau qui domine Saint-Cloud, dominée par les hauteurs du lieu-dit La Bergerie au-dessus de Garches[1]. Lors de sa construction, le fort était au milieu des ceps[2].
Construction
[modifier | modifier le code]Cette redoute fut construite en pierres sèches et terre dans le même style que les redoutes du Mamelon vert et des Ouvrages blancs construits par les Russes à Sébastopol.
Lors de l'investissement de Paris par les Prussiens, en septembre 1870, l'ouvrage n'était pas terminé.
La redoute de Montretout croisait ses feux avec l'artillerie du fort du Mont-Valérien, et était également protégée par le Point du Jour et le fort d'Issy.
Elle devait couvrir les vallées de Sèvres et de Saint-Cloud avec l'ouvrage du Brimborion.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le , elle fut évacuée par les troupes françaises. La redoute, qui était sous le feu du fort du Mont-Valérien, du Point du Jour et du fort d'Issy ne fut pas occupée par l'armée prussienne qui y laissa, seulement, un avant-poste. Toutefois la redoute fut, par la suite, le théâtre de nombreux bombardements et combats.
Le , une reconnaissance est envoyée contre les avant-postes prussiens, délogeant un poste ennemi qui s’installait dans la redoute.
Le 16 octobre, le Mont-Valérien, la batterie de Mortemart située dans le bois de Boulogne, et quelques pièces du 6e secteur (Point-du-Jour) ont envoyé des obus perturbant ainsi les travaux de l'ennemi à Montretout.
Le 20 octobre, les bastions de l'enceinte, no 62, 63 et 64, et le fort du Mont-Valérien ont à nouveau canonné les travaux de l'ennemi à Montretout et à Garches.
Le 21 octobre, lors de la 1re bataille de Buzenval, des éléments de la colonne du général Martenot occupent, quelques instants, la redoute de Montretout et les hauteurs de Garches.
Le 3 novembre, pour perturber les travaux de terrassement que les Prussiens effectuent sur les hauteurs de Montretout, les batteries du fort du Mont-Valérien, du 6e secteur de l'enceinte et du fort d'Issy ont forcé à plusieurs reprises les travailleurs ennemis à se replier.
Le 7 novembre, le fort du Mont-Valérien et le 6e secteur[3] de l'enceinte, se sont concertés pour empêcher les travaux de l'ennemi à la redoute de Montretout et atteindre ses réserves jusqu'à Garches et Ville-d'Avray.
Le 14 novembre, le fort du Mont-Valérien a tiré pendant une partie de la nuit sur Saint-Cloud, Montretout et Rueil.
Le 9 décembre, les mobiles de la Loire-Inférieure occupent et fortifient la ferme de La Fouilleuse qui servira désormais de redoute[4].
Le 21 décembre, le général Noël, a lancé une forte attaque à gauche sur la redoute de Montretout, au centre sur Buzenval et Longboyau.
Le , lors de la 2e bataille de Buzenval, la redoute de Montretout était l'un des objectifs assignés à la colonne, dont les francs-tireurs des Ternes, placée sous les ordres du général Vinoy.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Fortifications de Paris aux XIXe et XXe siècles
- Chronologie du siège de Paris (1870)
- Siège de Paris (1870)
- Parc de Montretout
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Défenses et sièges de Paris 1814-1914 Marie-France Sardain
- Mémoire de la vie littéraire de Jules et Edmond de Goncourt
- Le 6e secteur correspond à Passy, Auteuil et le Parc de Neuilly qui va de la porte Dauphine à la porte Billancourt
- La ferme de La Fouilleuse