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Roye (Haute-Saône)

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Roye
Roye (Haute-Saône)
Vue générale de Roye et des Vosges.
Blason de Roye
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Lure
Maire
Mandat
Bernard Piquard
2020-2026
Code postal 70200
Code commune 70455
Démographie
Population
municipale
1 482 hab. (2021 en évolution de −2,5 % par rapport à 2015)
Densité 143 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 40′ 12″ nord, 6° 32′ 37″ est
Altitude Min. 293 m
Max. 333 m
Superficie 10,37 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Lure
(banlieue)
Aire d'attraction Lure
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lure-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Roye
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Roye
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Roye
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Roye
Liens
Site web roye-70.fr

Roye est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

L'exploitation de granulats entre les années 1960 et 1998 à profondément marqué le paysage par la création de gravières-étangs et permis la création de vastes espaces de loisirs (pêche et cyclisme).

Géographie

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Localisation

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Roye est située dans le nord-est de la Franche-Comté, dans le département de la Haute-Saône, non loin du Territoire de Belfort et du Doubs. Le territoire communal recouvre 10,37 km2[1].

Communes limitrophes

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Topographie

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Roye est installée sur une plaine.
Le territoire communal dans son contexte local.

L’altitude varie de 293 à 333 mètres soit un dénivelé de 40 mètres. Le village s'est installé dans une vaste plaine plane qui devient plus vallonnée vers l'est, vers le nord et l'extrême sud[1].

Des 321 hectares boisés, 90 sont communaux. 16 hectares de terrain militaire[réf. nécessaire].

Roye est construite sur le plateau de la Haute-Saône dans la dépression sous-vosgienne[2] et s'appuie sur le versant méridional du massif des Vosges[3]. La plaine sur la quelle est établie la village est composé d'alluvions de type fluvioglaciaire qui ont été exploitées comme granulats dans la seconde moitié du XXe siècle[4],[5]. Le nord du territoire communal repose sur le bassin houiller stéphanien sous-vosgien qui est identifié au lieu-dit la Coulonge, à proximité de l'aérodrome de Malbouhans[6],[7].

Hydrographie

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Le Rahin traverse la commune de l'est vers le sud en traversant la plaine plate et en bordant le village. L'Ognon s'écoule au nord-ouest et sert parfois de limite administrative avec Froideterre et Lure. Tout à l'ouest du territoire communal s'écoule le ruisseau des Prés Besançon. Il rejoint le Rahin au sud du village qui se jette lui même dans l'Ognon, affluent de la Saône[1].

Plusieurs petit étangs existent au nord-ouest du territoire communal. D'autres étangs plus importants et nombreux sont établis au sud-ouest du territoire. Il s'agit d'anciennes gravières-sablières créées entre les années 1960 et 1998 par l'exploitation des granulats. ils sont inondées par de la nappe phréatique qui affleure dans la plaine plane de Roye[8],[9],[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 210 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étobon », sur la commune d'Étobon à 10 km à vol d'oiseau[13], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 272,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Voies de communication et transports

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Il y a un axe majeur qui est la RD 619 qui traverse Roye dans toute sa longueur et qui relie Lure à Belfort, c'est l'axe le plus emprunté de la ville car de nombreuses personnes font le déplacement chaque jour que ce soit pour se rendre à leur domicile comme à leur travail ou bien par simple loisir.

Au , Roye est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lure[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lure, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[20]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (48,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), prairies (15,5 %), zones urbanisées (14,5 %), eaux continentales[Note 5] (7,8 %), terres arables (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Projet d'aménagement et paysage

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La commune fait partie du plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) de la communauté de communes du pays de Lure (CCPL), document d'urbanisme de référence pour la commune et toute l'intercommunalité approuvé le [24]. Roye fait également partie du SCOT du pays des Vosges saônoises, un projet de territoire visant à mettre en cohérence l'ensemble des politiques sectorielles, notamment en matière d’habitat, de mobilité, d’aménagement commercial, d’environnement et de paysage[25].

Carte de Lure et ses environs par Cassini (XVIIIe siècle).

De 1134 à 1161, le petit village avait pour nom Roa, Roha en 1187, Rhoa en 1275 et Roye en 1431. Le nom est issu du mot de l'ancien français roie/roye qui désignait un ruisseau ou un cours d'eau créé par l'homme. Ce nom est lui-même issu du gaulois rica qui se traduit par fossé, sillon.

Roye compte 28 morts pour la Première Guerre mondiale, et dix pour la Seconde Guerre mondiale.

Des granulats de type alluvionnaires sont exploités à Lure de 1948 à 2018 et sur le territoire communal de Roye entre les années 1960 et l'an 2000[10],[8]. Après ces dates, seule l'activité de traitement (criblage, lavage et concassage) subsiste à Lure jusqu'en 2024 et au-delà à Roye. L'activité extractive s'étant déplacé dans le village voisin de Saint-Germain dé 1998[5],[26].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays de Lure.
La mairie de Roye.

La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône[27]. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

Elle faisait partie de 1801 à 1985 du canton de Lure. Celui-ci a été scindé par le décret du 31 janvier 1985 et la commune rattachée au canton de Lure-Sud[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Lure-2.

La commune de Magny-Jobert fait partie du ressort du tribunal d'instance, du conseil de prud'hommes et du tribunal paritaire des baux ruraux de Lure, du tribunal de grande instance, du tribunal de commerce et de la cour d'assises de Vesoul, du tribunal des affaires de Sécurité sociale du Territoire de Belfort et de la cour d'appel de Besançon.

Dans l'ordre administratif, elle relève du tribunal administratif de Besançon et de la cour administrative d'appel de Nancy[29],[30].

Intercommunalité

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La commune fait partie de la communauté de communes du pays de Lure (CCPL), intercommunalité créée en 1998 et dont le territoire est progressivement passé de 8 communes à l'origine à 24 communes en 2016.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1997 Jean-Pierre Thomas   Décédé en fonction
1997 mars 2014[31] Jean Rota DVG Président de la CC Pays de Lure (1999 → 2014)
mars 2014[32],[33] En cours
(au 29 mai 2020)
Bernard Piquard PS Retraité d’un poste de direction sur un site de production
Vice-président de la CC du Pays de Lure (2020 → )
Conseiller départemental depuis 2021
Réélu pour le mandat 2020-2026[34]

Population et société

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Évolution démographique

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En 1614, 52 ménages étaient recensés.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 1 482 habitants[Note 6], en évolution de −2,5 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
514533445760800803731760816
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
733718682642659655623618620
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
589581597548566538512504498
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7047869181 0281 1761 1271 2191 2361 345
2015 2020 2021 - - - - - -
1 5201 4801 482------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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De manière générale, Roye dépend de l'académie de Besançon et dispose d'une école primaire.

Pour les niveaux de scolarisation des collégiens et des lycéens, les collèges de Lure et le lycée G-Colomb sont les établissements privilégiés.

La pharmacie et le pôle de santé.

Un pôle de santé ouvre en 2018[38]. L'hôpital le plus proche étant celui de Lure, de plus en plus désinvestis par les services publics au profit de celui de Vesoul ou de l'hôpital Nord Franche-Comté, implanté à mi-chemin entre Belfort et Montbéliard, à Trévenans.

Hormis les services assurés par la mairie, la commune n'a aucun service public sur son territoire. L'ensemble des services publics sont disponibles à Lure, qui concentre le Pôle emploi, EDF, les impôts, la justice ou la bibliothèque, médiathèque et espace culturels.

Les autres services publics sont disponibles à Lure, où l'on trouve notamment la sous-préfecture, les services sociaux locaux du conseil départemental et une de ses antennes techniques routières, Pôle emploi, EDF, les services fiscaux et cadastraux et un tribunal d'instance.

La ville dispose d'un stade d'honneur de football où s’entraînent les seniors ainsi que les U19 le mardi soir et les U18 le mercredi après-midi par Daniel Belloc (horaire variant), l'équipe est nommée groupement Vallée de L'ognon. C'est la seule activité sportive de la ville.

L'église Saint-Hippolyte.

Le village dispose d'une église catholique, consacré à saint Hippolyte.

Manifestations culturelles et festivités

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Le vide-grenier annuel a pris de l'importance. Il est assez connu (toujours organisé au mois de juin). Plus de 180 exposants chaque année.

Un centre culturel et festif est construit en lieu et place de l'ancienne salle polyvalente à partir de 2018[39]. L'ensemble de 900 m2 comprend une salle de spectacle, une bibliothèque, une salle de réunion et une salle de classe[40].

Carte des gravières de Lure et de Roye.
  • Sablière des Cloyes, Lure (Bellefleur, GDFC).
  • Sablière de la Saline, Lure (Choix).
  • Sablière de Roye (Cachot, Orsa GFC, Holcim, GDFC).
  • Bande transporteuse Lure-La Saline – Roye.
  • Voie ferré SNCF Paris-Mulhouse.
  • Limites communales.
  • Ancien plan d'eau (gravières).
  • Plan d'eau (gravières).
  • Forêts
  • Zones urbanisées.
  • Plateforme de traitement.

La sablière de Roye, qui exploitait des granulats dans les étangs-gravières sur cette commune des années 1960 jusqu'en 2000, empiète sur la commune de Lure vers 1990. Elle reprends l'exploitation de 1998 à 2018 d'un étang délaissé par les anciennes sablières Gaston Choix et Cie (zone de La Saline) depuis 1970 (l'étang Mollet) qui est entièrement situé à Lure. Une bande transporteuse (ou convoyeur), qui atteindra sa longueur maximale (2,7 km) au milieu des années 2000, est alors utilisée pour acheminer les granulats brut de l'étang vers la plateforme de traitement restée à Roye où les matériaux sont criblés, lavés et concassés. Devenue inutile en 2018 avec la fin de l'exploitation, de l'étang Mollet, elle est démontée en 2021 et remplacée par une voie verte en 2023[10],[8],[41].

La sablière de Roye, gérée par la société des sablières Georges Cachot (dont le siège est à Mersuay en Haute-Saône[42],[43]) de sa création jusqu'en 1994 puis par Orsa Granulats Franche-Comté entre 1994 et 2003. Elle produit du granulat de classe B (qualité supérieure utilisable notamment pour l'enrobé des routes à fort trafique)[44],[41],[45],[46].

Carte des gravières du pays de Lure.
  • Sablière des Cloyes, Lure (Bellefleur, GDFC).
  • Sablière de la Saline, Lure (Choix).
  • Sablière de Roye (Cachot, Orsa GFC, Holcim, GDFC).
  • Zones urbanisées.
  • Limites communales.
  • Plateforme de traitement.
    Site d'extraction.

En 2003, la sablière (équipée d'une centrale à béton[47] et certifiée CE2+) est la propriété du groupe suisse Holcim, 3e producteur mondial de ciment[41],[48], qui a absorbé les anciennes sablières Gaston Choix et Cie en 2003[49]. En 2007, l'exploitation est confiée à la société GDFC (granulats de Franche-Comté), filiale locale d'Holcim[41]. En 2015, Holcim France devient Equiom en passant sous le contrôle de la société irlandaise Cement Roadstone Holdings (CRH)[26].

GDFC exploite à partir de 2016 la sablière du Bourset à Saint-Germain ; conjointement avec la société des sablières Bellefleur de Lure avant de prendre le contrôle total de l'exploitation en 2018 ; avec une autorisation courant jusqu'en 2040. Les matériaux sont toujours traités sur les deux sites de Lure (anciennement Bellefleur) et Roye. Ils sont transportés par camion sur une distance de 7 km. La production moyenne annuelle s'élève à 150 000 t/an après 2016 avec un maximum autorisé de 170 000 t/an. Toutefois, cela ne suffit pas alimenter les deux sites de traitements qui réclament 255 000 t/an. Ce manque doit êtres compensé par d'autres moyen d'approvisionnement, notamment des carrières de roches massives éruptives[5],[50].

Au second semestre 2024, la plateforme de traitement de Roye est améliorée et modernisée afin de concentrer toute l'activité de traitement-vente après la fermeture de celle de Lure dont elle récupère quelques éléments techniques[51].

Emplois extérieurs

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Le village dépendant économiquement des deux centres urbains de Lure et de l'agglomération d'Héricourt-Montbéliard. Ces deux pôles offrent de nombreux emplois et sont rapidement accessibles par une voie expresse passant dans ces axes à proximité de Roye.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalité liée à la commune

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Héraldique

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Les armes de Roye se blasonnent ainsi:
d'azur à deux fasces d'or; à la pile du même chargée en chef d'un flanchis ancré d'azur, brochant sur le tout
Sa devise est : Ne dévie point .

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Bibliographie

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  • Jean-Christophe Demard, Gérard Ferrand et Frank Morzuch, La Haute-Saône guide découverte, Éditions Noires Terres, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lure comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c « Carte IGN de Roye » sur Géoportail.
  2. « La dépression sous-vosgienne », sur caue-franche-comte.fr.
  3. [PDF] « Carte du massif des Vosges »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur massif-des-vosges.com.
  4. C. Javey, Schéma départemental des carrières de Haute-Saône, BRGM, (lire en ligne [PDF]), p. 32.
  5. a b et c ENCEM, Demande d'autorisation de renouvellement et extension d'une carrière (sablière du Bourset) à Saint-Germain (département de la Haute-Saône), ENCEM, (lire en ligne [PDF]), p. 1, 9, 13, 14, 15 et 18.
  6. « Extraits de livres sur le sondage de Roye-la-Coulonge », sur Google Livres.
  7. [PDF] « Bordereau de versement aux archives Départementales du Doubs » [archive du ], sur recherche-archives.doubs.fr, p. 3.
  8. a b et c « Missions de photographie aérienne de l'IGN », sur remonterletemps.ign.fr par l'IGN (consulté le ).
  9. a et b Jean-Christophe Demard et al. 2010, p. 387.
  10. a b c et d « Les étangs, les sentiers du Sémé », sur roye-70.fr (Mairie) (consulté le ).
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Roye et Étobon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Étobon », sur la commune d'Étobon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Étobon », sur la commune d'Étobon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « Unité urbaine 2020 de Lure », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lure », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  24. « Plan Local d'Urbanisme Intercommunal », sur le site de la communauté de communes du pays de Lure, (consulté le ).
  25. « SCOT du pays des Vosges saônoises » [PDF], sur haute-saone.gouv.fr (consulté le ).
  26. a et b « Sablière de Roye », sur eqiom.com (consulté le ).
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  30. « Carte judiciaire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  31. « Jean Rota raccroche l'écharpe », L'Est républicain,‎ (lire en ligne) « Trente-sept ans de mandat, dix-sept à la tête de la commune de Roye et quinze à celle de la CCPL (Communauté de communes du Pays de Lure), un peu de fatigue, le besoin de retrouver pleinement la famille et Jean Rota arrête la fonction d’élu (...) En janvier 1997, peu après le décès de Jean-Pierre Thomas il est élu maire ».
  32. « Bernard Piquard, candidat », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Pour succéder à Jean Rota, un de ses adjoints, Bernard Piquard, deux mandats au compteur, a repris le flambeau ».
  33. « Un nouveau maire », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  34. « Bernard Piquard élu maire pour la seconde fois », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Olivier Bouras, « Un pôle de santé en construction », sur L'Est républicain, .
  39. « Le centre culturel se dessine », sur L'Est républicain, .
  40. « L’Espace de la culture et des loisirs inauguré », sur L'Est républicain, .
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