[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Puyvalador

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Puyvalador
Puyvalador
Vue du bourg et du lac de Puyvalador
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées catalanes
Maire
Mandat
Daniel Marin
2020-2026
Code postal 66210
Code commune 66154
Démographie
Gentilé Puyvaladorois
Population
municipale
59 hab. (2021 en évolution de −21,33 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 38′ 50″ nord, 2° 07′ 14″ est
Altitude Min. 1 351 m
Max. 2 363 m
Superficie 19,46 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Puyvalador
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Puyvalador
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Puyvalador
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Puyvalador

Puyvalador Écouter (catalan: Puigbalador) est une commune française, située dans l'ouest du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays du Capcir, un haut plateau constitué d'une ancienne cuvette glaciaire resserrée entre les massifs granitiques du Carlit et du Madrès.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Aude, la Galba, Rec del Cirerol et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « massif de Madres-Coronat », la « haute Vallée de l'Aude et Bassin de l'Aiguette » et « Capcir, Carlit et Campcardos ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Puyvalador est une commune rurale qui compte 59 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 554 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Puyvaladorois ou Puyvaladoroises.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune de Puyvalador se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 64 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 25 km de Prades[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Réal (2,1 km), Fontrabiouse (2,2 km), Formiguères (3,8 km), Quérigut (6,1 km), Sansa (6,6 km), Matemale (6,6 km), Carcanières (7,6 km), Le Puch (8,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Puyvalador fait partie de la région du Capcir, un haut plateau situé à plus de 1 400 m d'altitude, constitué d'une ancienne cuvette glaciaire resserrée entre les massifs granitiques du Carlit et du Madrès[4].

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]
Puyvalador sur une carte géologique des Pyrénées

La majeure partie de la commune repose sur le granit du "pluton de Quérigut", prolongement occidental du "pluton de Millas", tous deux déposés dans des formations paléozoïques plus anciennes, il y a environ 300 millions d'années, lors de l' orogenèse hercynienne[6],[7].

Puyvalador village, vue vers l'est, vers l'escarpement est du hémigraben du Capcir et le massif granitique de Madrès, qui, sur le territoire de la commune, s'élève à une altitude de 2300 mètres (le village est situé à près de 1500 mètres).
Le versant oriental du pic de Ginebre (2382m, le point culminant de la commune); vue vers le Capcir.

Ces plutons sont aujourd'hui situés dans la partie nord de la zone axiale de la chaîne des Pyrénées, dans le secteur oriental de cette chaîne de montagnes.

Le village de Puyvalador se trouve à la limite nord du hémigraben du Capcir[8], un bassin tectonique qui s'étend vers le sud jusqu'au-delà des Angles et de Matemale. Ce bassin s'est formé au cours des derniers dix millions d'années (ou moins). Il est nettement délimité sur son côté est par un escarpement de nord-sud d'environ 400 mètres de hauteur qui s'élève au-dessus d'une ligne de faille reliant Odeillo, Réal et Matemale.

La partie sud-ouest de la commune se trouve dans la partie inférieure de la vallée glaciaire du Galbe, avec d'impressionnants dépôts de moraines latérales et frontales à proximité immédiate[9].

La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[10].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Barrage du lac de Puyvalador. Au fond, à gauche, le hameau d'Odeillo, dans la commune de Réal.

Le territoire de la commune abrite une partie d'un lac artificiel de 90 ha, le lac de Puyvalador, formé par une retenue de l'Aude et son affluent le Galbe grâce à un barrage hydroélectrique construit en 1932[11].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 692 mm, avec 7,7 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Formiguères à 4 km à vol d'oiseau[14], est de 7,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,3 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Espaces protégés

[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[20],[21].

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].

Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune, deux à la fois au titre de la directive habitats et de la directive oiseaux : massif de Madres-Coronat et Capcir-Carlit-Campcardos et un pour la directive habitats seule : haute Vallée de l'Aude et Bassin de l'Aiguette.

Le massif de Madres-Coronat, d'une superficie de 21 363 ha, offre une multitude de faciès de végétation avec aussi bien des garrigues supra-méditerranéennes, des pinèdes à Pin sylvestre ou à Pin à crochet, que des hêtraies pures ou des hêtraies-sapinières, des landes à Genêt purgatif ou à Rhododendron, ou encore des pelouses alpines[23]. De plus, il présente un fort intérêt écologique pour 17 espèces inscrites à l'annexe I de la directive oiseaux, dont le Gypaète barbu[24].

Le site Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos couvre une superficie de 39 760 ha sur le territoire de quinze communes du département dont celle-ci. Cette zone présente de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux et héberge certaines espèces d'intérêt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des Pyrénées et Loche pour les animaux. Au titre de la directive oiseaux, elle recèle une grande diversité d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisqu'elle accueille la plupart des espèces caractéristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (Gypaète barbu, Circaète Jean-le-Blanc, aigle royal, Faucon pèlerin), les galliformes (Lagopède, grand Tétras) ou les espèces forestières (Pic noir) et d'autres de milieux plus ouverts[25],[26].

La « haute Vallée de l'Aude et Bassin de l'Aiguette », d'une superficie de 17 055 ha, particulièrement intéressant pour ses milieux aquatiques. Il comprend des populations de Desmans des Pyrénées, Barbeau méridional, d'Écrevisse à pattes blanches ainsi que des chabots[27]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[28] :

  • les « montagnes et vallées du Donezan centre et ouest » (8 618 ha), couvrant 12 communes dont sept dans l'Ariège, trois dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[29] ;
  • le « plateau de Quérigut, gorges de l'Aude et forêt du Carcanet » (3 215 ha), couvrant 7 communes dont cinq dans l'Ariège, une dans l'Aude et une dans les Pyrénées-Orientales[30] ;
  • les « prairies de Pinata » (69 ha), couvrant 2 communes du département[31] ;
  • le « val de Galbe » (1 950 ha), couvrant 3 communes du département[32] ;

et quatre ZNIEFF de type 2[Note 4],[28] :

  • les « Capcir » (3 227 ha), couvrant 6 communes du département[33] ;
  • la « forêt de pins à crochets de la périphérie du Capcir » (13 788 ha), couvrant 12 communes du département[34] ;
  • le « massif de Quérigut et forêt du Carcanet (Donezan) » (12 107 ha), couvrant 16 communes dont neuf dans l'Ariège, cinq dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[35];
  • le « massif du Madres » (8 031 ha), couvrant 10 communes dont quatre dans l'Aude et six dans les Pyrénées-Orientales[36].

Au , Puyvalador est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), prairies (3,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), eaux continentales[Note 5] (0,7 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits

[modifier | modifier le code]

Le principal hameau de la commune est Rieutort qui a une mairie annexe. On le rencontre en montant à la station de ski, situé au fond du vallon du riu tort.

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Les lignes 561 (Puyvalador - Gare de Perpignan) et 562 (Puyvalador - Latour-de-Carol) du réseau régional liO desservent la commune.

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Puyvalador est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[38],[39].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Aude[40].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[41]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[42].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage de Puyvalador sur l'Aude, un ouvrage de 30,9 m de hauteur construit en 1932[43].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Puyvalador est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[44].

En catalan, le nom de la commune est Puigbalador[45].

La station de Puyvalador a ouvert ses remontées mécaniques en 1983[46]. Par suite de problème d'argent, elle n'ouvre pas en 2017-2018 et son avenir est incertain[47].

La commune adhère à la Communauté de communes Capcir Haut-Conflent par arrêté préfectoral du [48].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune de Puyvalador est intégrée dans le canton de Formiguères. Celui-ci est dissous en 1801 et Puyvalador est alors rattachée au canton de Mont-Louis, dont elle fait partie jusqu'en 2015[49],[50].

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 décembre 2003 Pierre Féron    
décembre 2003 mars 2008 Henri Burcet    
mars 2008 juillet 2011 Julien Sabarthes[51]    
juillet 2011 mars 2014 Gérard Andrillo    
mars 2014 En cours Rolland Gil[52]    

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne

[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1355 1359 1365 1378 1424 1515 1553 1709 1720
83 f80 f83 f22 f40 f16 f17 f38 f31 f
1767 1774 1788 1789 - - - - -
465 H44 f410 H108 f-----
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Notes :

  • 1378 : dont 9 f pour Rieutord ;
  • 1515 : dont 4 f pour Rieutord ;
  • 1553 : pour Puyvalador et Rieutord, Odeillo de Capcir et Villeneuve de Capcir ;
  • 1774 : Puyvalador, annexe de Fontrabiutre ;
  • 1789 : Puyvalador et la Châtellenie.

Démographie contemporaine

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 59 habitants[Note 6], en évolution de −21,33 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
545546553554532489481482481
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
476461460438433340329331306
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
348311279234247255149144133
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
81626310882101939873
2014 2019 2021 - - - - - -
736359------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[56] 1975[56] 1982[56] 1990[56] 1999[56] 2006[57] 2009[58] 2013[59]
Rang de la commune dans le département 201 163 159 180 171 181 192 193
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
  • Fête patronale et communale : 24 et [60].
Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 5] 9,8 % 15,2 % 11,4 %
Département[I 6] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 47 personnes, parmi lesquelles on compte 88,6 % d'actifs (77,3 % ayant un emploi et 11,4 % de chômeurs) et 11,4 % d'inactifs[Note 7],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 8]. Elle compte 21 emplois en 2018, contre 40 en 2013 et 50 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 37, soit un indicateur de concentration d'emploi de 56,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 71,4 %[I 9].

Sur ces 37 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 4 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 88,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 11,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied[I 11].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités

[modifier | modifier le code]

8 établissements[Note 8] sont implantés à Puyvalador au [I 12]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 8 entreprises implantées à Puyvalador), contre 13,9 % au niveau départemental[I 13].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Petite station de ski des Pyrénées de la haute vallée de l'Aude : voir Station de Puyvalador.

Agriculture

[modifier | modifier le code]
1988 2000 2010 2020
Exploitations 3 6 1 2
SAU[Note 9] (ha) 133 75 4 76

La commune est dans le Capcir, une petite région agricole située à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Orientales[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (trois en 1988). La superficie agricole utilisée est de 76 ha[63],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques

[modifier | modifier le code]
Église Saint-Jean-Baptiste
Église Saint-Jean-Baptiste de Puyvalador
Église Saint-Martin de Riutort

L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste est située au bourg. Elle abrite une statue en bois polychrome du XIVe siècle d'une Vierge à l'Enfant, qui est classée monument historique au titre objet depuis 2000[64].

Église Saint-Martin de Riutort
Statue-menhir de Caramat

En 1992 une pierre gravée, d'abord interprétée comme statue-menhir, a été découverte enfouie dans un champ au lieu-dit Caramat.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[62].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Puyvalador ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Puyvalador » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Puyvalador » (consulté le ).
  10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Puyvalador » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Stephan Georg, « Distance entre Puyvalador et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Puyvalador et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Puyvalador », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 183-184.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
  7. « Carte géologique » sur Géoportail. Avec Notice explicative de la feuille Mont-Louis (1094) à 1/50 000 ("Notice de Mont-Louis"), BRGM Éditions, Orléans, 2017, ficheinfoterre.brgm.fr, consulté le 15 juillet 2022. Sur le pluton de Quérigut, voir en particulier la page 45.
  8. "Notice de Mont-Louis", page 99.
  9. "Notice de Mont-Louis", Fig. 10, page 106.
  10. « Connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi » (consulté le ).
  11. Comité Français des Barrages et Réservoirs, barrages-cfbr.eu.
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Puyvalador et Formiguères », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Formigueres » (commune de Formiguères) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Formigueres » (commune de Formiguères) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  18. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  19. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « Le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes - le territoire. », sur parc-pyrenees-catalanes.fr (consulté le ).
  21. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  23. « site Natura 2000 FR9101473 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « site Natura 2000 FR9112026 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « site Natura 2000 FR9101471 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « site Natura 2000 FR9112024 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « site Natura 2000 FR9101470 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Puyvalador », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « ZNIEFF les « montagnes et vallées du Donezan centre et ouest » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF le « plateau de Quérigut, gorges de l'Aude et forêt du Carcanet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF les « prairies de Pinata » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF le « val de Galbe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « ZNIEFF les « Capcir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « ZNIEFF la « forêt de pins à crochets de la périphérie du Capcir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. « ZNIEFF le « massif de Quérigut et forêt du Carcanet (Donezan) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. « ZNIEFF le « massif du Madres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  37. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  38. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  39. « Les risques près de chez moi - commune de Puyvalador », sur Géorisques (consulté le ).
  40. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  41. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  42. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  43. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
  44. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  45. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  46. Z. Soullami, « La station de ski des Angles fait le plein, celle de Puyvalador est à l'arrêt », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  47. « Pyrénées-Orientales : Puyvalador veut continuer à vivre même sans le ski », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  48. Site officiel, section Statuts
  49. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
  50. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  51. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  52. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-clau.net.
  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  57. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  58. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  59. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  60. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  61. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  62. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  63. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Puyvalador - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  64. « Vierge à l'Enfant », notice no PM66001297, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  65. « Revue de Comminges », sur Gallica, (consulté le ).
  66. « DANS LES PYRENEES-ORIENTALES M. ALBERT SARRAUT préside l'inauguration du monument de Joachim Estrade qui dota de l'électricité de nombreuses communes. », Le Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).