Prestation canadienne d'urgence
La prestation canadienne d'urgence (PCU) (anglais : Canada Emergency Response Benefit) est un programme de soutien canadien créé par le gouvernement du Canada. Le programme s'adresse aux travailleurs canadiens qui ont perdu leur emploi, sont tombés malades, sont en quarantaine ou qui prennent soin d’une personne malade en raison de la pandémie de Covid-19 au Canada. Il offre une prestation imposable pouvant atteindre 500 $CA par semaine, pour une période maximale de seize semaines.
Historique
[modifier | modifier le code]À la suite du début de la pandémie de Covid-19, au début de l'année , au Canada, le gouvernement du Canada annonce la création de la prestation canadienne d'urgence (PCU) le . Cette dernière est destinée aux travailleurs qui sont privés de salaire, d'une manière ou d'une autre, en raison de la crise actuelle[1]. Ce programme s'applique à tous travailleurs ayant fait gagné au moins 5 000 $CA au cours de l'année. Il s'agit d'une prestation imposable de 2 000 $ par mois[2]. Cette mesure fait partie du plan économique d’urgence fédéral de 100 milliards $CA qui a obtenu la sanction royale le [3].
Le , le gouvernement élargit l'accès à la PCU : les travailleurs saisonniers, les étudiants et les travailleurs qui gagnent moins de 1 000 $ par mois s'ajoutent à la liste des bénéficiaires[4].
La PCU prend fin le . 8,8 millions de personnes en auront bénéficées, soit 40 % de la population active, pour un total de 79,3 milliards de dollars[5]. Un assouplissement des règles d'admission à l'assurance-emploi, d'une durée d'un an, est prévu à la fin de la PCU, ce qui permettra à 400 000 chômeurs supplémentaires d'y avoir accès[6].
Critique
[modifier | modifier le code]Au Québec, tant les représentants du secteur privé[7] que du gouvernement[8] accusent la prestation canadienne d'urgence de nuire à l'effort de reprise économique, surtout dans le secteur du commerce de détail et auprès des étudiants[9],[10],[11]. La situation engendre une certaine mésentente entre Ottawa et des provinces[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Canada Emergency Response Benefit » (voir la liste des auteurs).
- Mélanie Marquis, « Une prestation d'urgence à tous les travailleurs privés de salaire », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- Agence QMI, « La Prestation canadienne d’urgence sera imposable », Le Journal de Montréal, (lire en ligne, consulté le )
- Catherine Lévesque, « Le plan d’urgence fédéral reçoit la sanction royale », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- « Ottawa élargit à nouveau l'accès à la prestation d'urgence », ICI Radio-Canada, (consulté le )
- « La Prestation canadienne d’urgence prend fin ce dimanche », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
- Lina Dib, « Nouvelles mesures pour remplacer la PCU », Le Devoir, (lire en ligne)
- « L’effet dissuasif de la PCU se révèle plus grand qu’il n’y paraît », Le Devoir, (lire en ligne)
- Stéphane Bordeleau, « La PCU est un frein à la reprise économique, déplorent les détaillants québécois », Radio-Canada,
- « Du temps partiel pour garder sa PCU - Coronavirus », ICI Radio-Canada
- « Une jeunesse devant la vague ! », La Presse,
- « Paresseux et profiteurs », Le Devoir, (lire en ligne).
- Hélène Buzzetti et Marie Vastel, « Un employé peut refuser de travailler et toucher la PCU, confirme Ottawa », Le Devoir, (lire en ligne)