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Phénoplaste

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Phénoplaste
Image illustrative de l’article Phénoplaste
structure de la Bakélite
No ECHA 100.105.516
Propriétés optiques
Indice de réfraction  1,501,70 [1]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Les phénoplastes ou « résines phénol-formaldéhyde » (sigle PF) sont issus du formaldéhyde et du phénol. Ils font partie de la famille des polymères thermodurcissables. Le phénol étant un monomère trifonctionnel (la molécule monomère possède trois sites actifs), il se forme finalement un réseau tridimensionnel[2].

Un exemple bien connu est celui de la « bakélite » (marque déposée), le plus ancien matériau polymère synthétique industriel.

La synthèse des polymères formo-phénoliques, qui utilise le formaldéhyde comme comonomère, s'apparente à celle des aminoplastes. À la différence de ces derniers, leur structure est dépourvue d'atomes d'azote.
On distingue deux types de résines : les novolaques, préparées sous catalyse acide, et les résols, obtenus sous catalyse basique.

  • Lors d'une première étape, les précurseurs (appelés aussi pré-polymères ou oligomères, qui constituent la résine) des polymères finaux sont formés par un début de polycondensation (dégagement d'eau) du formalhéhyde avec le phénol (ou certains de ses dérivés substitués, tels les crésols).
  • Au cours de la seconde étape de la production, la structure finale des macromolécules est obtenue par réticulation, vers 150 °C. Une fois durcie, la matière ne peut plus être mise en forme (structure définitive) et est insoluble.

Propriétés

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Les phénoplastes montrent une bonne résistance à la chaleur. Ils présentent une teinte foncée, une bonne stabilité dimensionnelle, sont moins durs et moins fragiles que les aminoplastes.

Applications

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Photo d’une radio Philips avec coque en bakélite, un phénoplaste

Les méthodes de mise en forme et les applications sont similaires à celles des aminoplastes.
Les phénoplastes sont utilisés sous forme de poudres à mouler pour fabriquer du matériel électrique (pour le bâtiment, l'électroménager), de résines pour obtenir des stratifiés, de liants ou adhésifs (pour la fabrication de bois agglomérés ou de matériaux composites renforcés fibres de verre, par exemple), en tant que peintures, etc.

En 2014, la France est nette importatrice de résine phénolique, d'après les douanes françaises. Le prix moyen à la tonne à l'import était de 1 500 [3].

Articles connexes

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Notes et références

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  1. (en) J. G. Speight, Norbert Adolph Lange, Lange's handbook of chemistry, McGraw-Hill, , 16e éd., 1623 p. (ISBN 0-07-143220-5), p. 2.807
  2. J.-P. Trotignon et al., Matières plastiques structures-propriétés, mise en œuvre, normalisation, Paris, AFNOR Nathan, , 232 p. (ISBN 978-2-09-176572-3 et 2-091-76572-4), p. 2 et 131.
  3. « Indicateur des échanges import/export », sur Direction générale des douanes. Indiquer NC8=39094000 (consulté le )