Saint-Martin-d'Hères
Saint-Martin-d'Hères | |||||
Mairie de Saint-Martin-d'Hères. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Grenoble-Alpes Métropole | ||||
Maire Mandat |
David Queiros (PCF) 2020-2026 |
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Code postal | 38400 | ||||
Code commune | 38421 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Martinérois(es) | ||||
Population municipale |
38 454 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 4 153 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 10′ 02″ nord, 5° 45′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 206 m Max. 610 m |
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Superficie | 9,26 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Grenoble (banlieue) |
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Aire d'attraction | Grenoble (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Martin-d'Hères (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saintmartindheres.fr | ||||
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Saint-Martin-d'Hères est une commune française limitrophe de Grenoble située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La commune se situe à l'est de Grenoble et fait partie de la métropole Grenoble-Alpes Métropole. Derrière la commune-centre et conjointement avec Échirolles, elle est une des principales villes de l’agglomération grenobloise. Elle est principalement connue pour héberger la majeure partie du domaine universitaire de Grenoble.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Six communes entourent Saint-Martin-d'Hères. À l'ouest se trouve Grenoble, au nord-ouest, La Tronche, au nord, Meylan, à l'est, Gières, au sud, Poisat, et au sud-ouest, Eybens.
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Située au cœur des Alpes, la ville est à 213 m d'altitude (234 m en moyenne pour la commune). Elle est en effet bâtie sur le fond plat d'une ancienne vallée glaciaire. L'est de Saint-Martin-d'Hères marque le début de la vallée du Grésivaudan, tandis que l'ouest, est au cœur de ce qu'on appelle l'Y grenoblois.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est délimité au nord par l'Isère. Des ruisseaux descendent de la montagne : le ruisseau du Bigot, qui traverse le hameau éponyme et fournit le réseau d'eau potable de la ville depuis 1930, la Mogne, aujourd'hui canalisée, qui donne le nom à la rue homonyme, et le Sonnant. Une autre source, la source Tronel, est captée depuis la fin du XIXe siècle[1].
La plaine de Saint-Martin-d'Hères est restée pendant longtemps une zone inondable. Les crues de l'Isère et du Draquet, bras occidental du Drac, étaient fréquentes. Notamment, le bilan humain de l'inondation de la plaine autour de Grenoble en 1219 fut considérable. Saint-Martin-d'Hères fut affecté encore par les inondations de et de 1783. La zone est devenue habitable à partir du XVIIIe siècle par des constructions de digues et de canalisations souterraines et par l'assèchement des marais[1],[2].
Les marais ont laissé leur empreinte aussi dans le nom de la commune : une hypothèse de l'origine du mot « Hères » suggère la dérivation du mot « eira » qui indique des terres incultes ou un marais[3].
À partir des années 1950, la gestion de l'eau de Saint-Martin-d'Hères est effectuée par un syndicat qui regroupe douze communes. Depuis 1962, l'eau de la commune est captée au pré Givel, dans les alentours de Vizille[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord[5].
Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France de Saint-Martin-d'Hères est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 923,8 mm[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Les relevés suivants ont été effectués à la station Météo-France de Saint-Martin-d'Hères.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,1 | 0,3 | 3,5 | 7,6 | 11 | 14,9 | 16,8 | 16,1 | 13 | 9,3 | 4,1 | 0,5 | 8,1 |
Température moyenne (°C) | 3,5 | 4,9 | 9,2 | 13,8 | 17 | 21,3 | 23,6 | 22,6 | 18,9 | 14,3 | 8 | 3,9 | 13,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 7 | 9,6 | 14,9 | 20 | 23,1 | 27,7 | 30,5 | 29,1 | 24,8 | 19,2 | 12 | 7,3 | 18,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,7 11-01-2010 |
−12,3 05-02-2012 |
−9,4 01-03-2005 |
−1,9 08-04-2021 |
1,4 06-05-2019 |
5 01-06-2006 |
9,4 25-07-2011 |
9,2 31-08-2006 |
4,2 27-09-2020 |
−3 26-10-2003 |
−8,9 27-11-2005 |
−10,8 20-12-2009 |
−12,3 05-02-2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,1 10-01-2007 |
22,8 20-02-2021 |
27,5 26-03-2006 |
32,3 14-04-2024 |
35,4 24-05-2009 |
38,6 18-06-2022 |
40,8 22-07-2022 |
42,6 24-08-2023 |
34,6 10-09-2023 |
31,8 26-10-2006 |
24,6 14-11-2010 |
21,2 17-12-2019 |
42,6 24-08-2023 |
Précipitations (mm) | 78,8 | 54,4 | 71,8 | 60,5 | 97,7 | 82,5 | 74,1 | 81,5 | 62,8 | 83,6 | 88,3 | 87,8 | 923,9 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
7 −0,1 78,8 | 9,6 0,3 54,4 | 14,9 3,5 71,8 | 20 7,6 60,5 | 23,1 11 97,7 | 27,7 14,9 82,5 | 30,5 16,8 74,1 | 29,1 16,1 81,5 | 24,8 13 62,8 | 19,2 9,3 83,6 | 12 4,1 88,3 | 7,3 0,5 87,8 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Martin-d'Hères est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (26,8 %), forêts (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), eaux continentales[Note 4] (1,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Projets urbains
[modifier | modifier le code]La commune conduit depuis plusieurs années un ambitieux programme de renouvellement urbain sur son territoire communal, notamment aux abords de la ligne D du tramway de Grenoble. La municipalité prévoit ainsi de réaménager en 2018 une ancienne friche industrielle, les usines Neyrpic, afin d'en faire un pôle urbain associant commerces, bureaux, logements, équipements culturels et de loisirs. La dénomination de Neyrpic a été retenue par la municipalité pour ce centre commercial de 24 000 m2 dont l'ouverture est prévue en 2020[15].
Un projet d'écoquartier est aussi en développement à partir de 2016, dans la continuité de la ZAC centre sur une des dernières zones agricoles de la commune, l'écoquartier Daudet[16]. À plus long terme[Quand ?], il est prévu d'urbaniser les quelques autres champs restants (champs des Alloves et champs Guichard)[17].
Lieux-dits, écarts et quartiers
[modifier | modifier le code]La commune regroupe différents quartiers[18] :
- Croix-Rouge
- Neyrpic
- Portail-Rouge
- La Galochère
- Les Glairons
- Domaine universitaire
- Les Taillées
- Bidal-Péri
- Renaudie-La Plaine
- Teyssère
- Les Alloves
- Le Village
- Le Mûrier
- Pierre Sémard
- La Presse
- Karl Marx
- Paul Bert
- Paul Éluard
Dans le cadre du développement de Saint-Martin d'Hères, de nouvelles zones sont aménagées : « L'architecture des années béton, innovante à l'époque, laisse place à de nouveaux ensembles originaux, comme celui des petites maisons de bois imbriquées de la Cerisaie. Les constructions récentes rivalisent d'esthétique, de confort et d'environnement agréable pour attirer de nouveaux habitants. Comme l'écoquartier expérimental Daudet ou celui en projet sur l'ancien site Neyrpic[19]. »
La ville compte ainsi un quartier prioritaire réunissant Renaudie, La Plaine et Champberton, avec 2 432 habitants en 2018[20].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Depuis le milieu des années 1960[19], Saint-Martin-d'Hères est traversée par la Rocade sud de Grenoble. Elle compte trois sorties (Campus, avenue Gabriel-Péri, SMH-Centre). La route nationale N 87 part du sud et continue jusqu'au nord de la ville, séparant celle-ci en deux parties.
La ville n'échappe pas aux difficultés de la circulation routière de la métropole grenobloise aux heures de pointe. Elle contient en effet de très grandes artères comme l'avenue Gabriel-Péri et l'avenue Ambroise-Croizat qui traversent la ville d'est en ouest, jusqu'au centre de Grenoble, et servent d'entrée dans la ville à de nombreux Grenoblois.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]La commune est reliée au centre-ville de Grenoble grâce au bus et au tramway.
Saint-Martin-d'Hères est desservie par trois lignes de tramway (B, C, et D). Les lignes C et B se réunissent dans le campus, qu'elles traversent sur toute sa longueur. La ligne D parcourt le centre de la ville.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom Saint-Martin est issu du nom du saint catholique romain Saint-Martin du IVe siècle, évêque de Tours, saint-patron de la paroisse Saint-Martin (puis Saint-Martin-d'Hères). Le nom « Hères » vient de hèra, le marécage[21]. Jusqu'au début du siècle dernier, marais et marécages occupaient le site et ce village de paysans, à l'orée de champs inondables, était encore loin de Grenoble[19]. Située dans les méandres de l'Isère, rivière crainte pour ses crues, la commune fut aussi appelée Saint-Martin des Marais[Quand ?][22], ainsi que Hères-la-Montagne pendant la période révolutionnaire, qui supprimait volontiers toutes les références religieuses dans les toponymes[23].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le premier habitat de Saint-Martin d'Hères se trouve le long de la voie romaine qui liait Cularo à Briançon, en passant par Poisat et Vizille. Il s'agit d'une halte sur le coteau de la colline du Murier, surélevée par rapport à la plaine de marais et de roseaux[2],[1].
Entre 1080 et 1132, l'église Saint-Martin est nommée pour la première fois dans le cartulaire de Saint-Hugues[2]. Autour du 1100, la commune est créée à partir de la paroisse Saint-Martin.
Durant le Moyen Âge, la plaine est administrée soit par les seigneurs qui possedaient le château féodal de Gières, soit par l'évêque de Grenoble, qui a sa résidence estivale au Château de la plaine. La seigneurie de Saint-Martin d'Hères est déclarée dans le mandement de Vizille en 1371[2].
En 1488, l'évêque de Grenoble, oncle de Pierre Terrail de Bayard, y fait construire un couvent des Minimes. À la mort du célèbre chevalier, sa dépouille y est déposée[2].
Durant le XVe siècle, la seigneurie de Saint-Martin d'Hères appartient à Jean et Guigues Villar ; à partir de 1591 c'est François de Bonne, duc de Lesdiguières qui la possède[2].
À la fin du XIXe siècle, la ville connaît son premier développement avec l'industrialisation du quartier de la Croix-Rouge. De nombreuses usines s'ouvrent, dont Neyret-Brenier (futur Neyrpic) en 1900, puis la biscuiterie Brun (1914-1915), l'une des plus importantes d'Europe. Ces deux usines implantées le long de l'avenue Ambroise Croizat ont fermé, en 1967[19] pour la première et en pour la seconde.
Les années 1950 et 1960 marquent le début d'une nouvelle ère : l'explosion démographique, le besoin d'aménagement urbain et l'installation du domaine universitaire de Grenoble en partie sur son territoire vont modifier la physionomie de la ville.
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Usine Neyret-Brenier, en 1904
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Neyret-Brenier, halles industrielles
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Anciennes Halles Brun, 2018
Politique et administration
[modifier | modifier le code]En 2010, la commune de Saint-Martin-d'Hères a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@@ »[24].
Administration locale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]La liste des maires successifs de Saint-Martin-d'Hères[25] est découpée en deux parties, avant et après la Libération.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 38 454 habitants[Note 6], en évolution de −0,06 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Il y a dans la commune treize écoles maternelles et douze écoles élémentaires. Trois collèges et un lycée polyvalent (général, technologique et professionnel), nommé Pablo-Neruda, sont aussi situés sur le territoire communal.
Saint-Martin-d'Hères abrite également la majeure partie du domaine universitaire de Grenoble, dans sa partie nord, ainsi que Polytech Grenoble, située à côté de la mairie.
Sports
[modifier | modifier le code]- Handball
Le Grenoble Saint-Martin-d'Hères Métropole Isère Handball est le principal club de sport de Saint-Martin-d'Hères. L'équipe première évolue en Proligue.
- Rugby
- L'ESSM ASPTT Saint-Martin-d'Hères a été finaliste du championnat de France de 1re série en 2011.
- Escalade
- L'Espace Vertical Saint Martin d'Hères est une salle d'escalade de 1 900 m2 et 14 mètres de haut. 300 voies de couleur sont à disposition du public[32].
- Sports d'eau
- centre aquatique Aquatlantis[33].
Lieux de cultes
[modifier | modifier le code]Culte catholique
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à la paroisse Saint Thomas[34], qui couvre également Gières et Venon. Les lieux de culte en dépendant sont les suivants
- l'église Notre Dame de la Salette (église paroissiale), rue Friedrich Engels,
- l'église Saint-Bernard, place Étienne Grappe,
- l'église Saint-Martin, quartier Village,
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L'église Notre Dame de la Salette.
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L'église Saint-Bernard.
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L'église Saint-Martin.
L'ancien couvent du Bon Pasteur (voir Château de la plaine) et le couvent Notre Dame de la Délivrande sont également rattachés à la paroisse Saint Thomas.
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Le Couvent du Bon Pasteur.
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Le Couvent Notre Dame de la Délivrande.
Culte orthodoxe
[modifier | modifier le code]En 2017, l'Association cultuelle orthodoxe roumaine "tous saints" Grenoble a racheté au diocèse catholique l'église Saint-Maurice, située place Paul Éluard, en conservant son nom[35],[36]. Après sa rénovation, sa consécration selon le rite orthodoxe roumain a eu lieu le [37].
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L'église Saint-Maurice en 2009.
Culte musulman
[modifier | modifier le code]Depuis 2015, la communauté musulmane dispose d'une nouvelle mosquée, nommée Omar ibn al-Khattâb[38], au nord du quartier Renaudie, inaugurée le .
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L'ancienne mosquée.
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Nouvelle mosquée Omar ibn Al Khattab
Économie
[modifier | modifier le code]La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[39].
Zone commerciale
[modifier | modifier le code]L'avenue Gabriel-Péri est longée des deux côtés par une longue zone commerciale. Concessionnaires d'automobiles, revendeurs en tout genre, grandes enseignes, grandes surfaces (Géant, Darty, Castorama...), vêtements, sport, brasserie. De plus, l'installation du magasin Lapeyre et l'ouverture du magasin Ikea, le long de la Rocade Sud constituent la création d'une nouvelle zone commerciale appelée « Porte du Grésivaudan »[40]. Proche du centre de Grenoble, ce site se trouve au cœur du réseau de tramway, de part et d'autre de l'avenue Gabriel-Péri. Il englobe notamment la clinique Belledonne, l'hypermarché Casino, l'entrée numéro un du campus et les halles Neyrpic, futur centre commercial Neyrpic dont l'ouverture est prévue en 2022[41],[42]. Fin 2017, la zone commerciale est touchée par la vague d'incendies criminels à Grenoble avec la destruction du garage Euromaster.
Viticulture
[modifier | modifier le code]Saint-Martin-d'Hères est une commune viticole du département de l'Isère, à ce titre elle est autorisée à produire l'IGP Isère (rouge, blanc et rosé)[43].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- Le Couvent du Bon Pasteur (voir Château de la plaine).
- L'église Saint-Martin, la plus vieille de la commune. Elle a été construite entre 1892 et 1894 sur un style néo-roman selon un plan en croix latine, avec un clocher-porche et une nef de 20 m de long. Les plans sont dus à l'architecte Ferdinand Bugey, à la demande de l'abbé Julien[44].
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Place de l'église Saint-Martin
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Porche
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Transept
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Statue d'évêque sur le porche
Couvent des Minimes
[modifier | modifier le code]On trouve à Saint-Martin-d'Hères le couvent des Minimes de la plaine, monument historique inscrit par arrêté du [45], datant du XVe siècle. Il a abrité des sépultures de la noblesse locale dont celle du chevalier Bayard.
Couvent Notre-Dame de la Délivrande
[modifier | modifier le code]- Couvent de la Délivrande, labellisé Patrimoine en Isère[46].
Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]- La pierre du Bigot, un bloc erratique sculpté de cupules,
- Le château-fort du Mûrier ou château féodal de Gières.
- La ferme Chenas.
- Le Château Dupont – Delporte au Mûrier.
- Le château Fourmy.
- Le Château des Alloves.
- L'ancien cimetière Saint-Pierre, qui abrite plusieurs exemples d'art funéraire et le tombeau de la famille Dupont–Delporte.
- La place de la Liberté, au Village : ancienne mairie (devenue la MJC Village) et anciennes écoles, édifiées vers 1880[44], buste de Marianne.
- L'ancienne ferme rue du Souvenir.
- Le château du Rhue, entre La Galochère et Les Alloves[47].
- Le château du Bigot, dit la vieille maison, datant du XVIe siècle, anciennement propriété du comte de Pizançon[47].
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Place de la Liberté, quartier Village
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Buste de la République
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MJC Village
Mémoriaux
[modifier | modifier le code]Saint-Martin-d'Hères possède plusieurs monuments aux morts. Parmi d'autres, le monument sur la place de l'église Saint-Martin, le monument au maquis du Vercors, le long de la route du Maquis, le monument aux morts au Mûrier et le monument dédié par la commune « à ses enfants morts pour la France » devant le groupe scolaire Joliot-Curie, sur l'avenue Jean-Jaurès.
La ville, qui abrite une importante communauté arménienne, a également une Place du , en mémoire du génocide perpétré par le gouvernement Jeune-Turc. Au centre de la place s'élève la sculpture Éternité par l'artiste R. Toros.
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Place du
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Monument devant l'église Saint-Martin
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Monument aux morts en déportation au Murier
Le domaine universitaire
[modifier | modifier le code]Depuis 2003, la bibliothèque Interuniversitaire est labellisée « Patrimoine du XXe siècle » de l'Isère.
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Entrée du Campus au niveau de l'arrêt Neyrpic-Belledonne du tram C
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L'école Polytech Grenoble
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Bibliothèque Interuniversitaire
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Amphithéâtre Louis-Weil
Château de la plaine
[modifier | modifier le code]Le château de la plaine, qui date du Moyen Âge, fut l'ancien château fort des évêques de Grenoble. Devenu ensuite couvent, il abrite au XXe siècle une maison de retraite médicalisée, dite « du Bon Pasteur », ouverte à la visite durant les journées du Patrimoine[48],[49],[47].
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]L'Espace Vallès est la galerie municipale de la ville de Saint-Martin-d'Hères. Ouvert depuis 1990 et spécialisé dans l'art contemporain. Il accueille de nombreux artistes nationaux et internationaux.
L'heure bleue est une salle festive et de spectacles qui accueille une multiplicité de formes artistiques.
Le Service de la lecture publique de l'Isère est un service du Département de l'Isère directement rattaché à la Direction de la culture et du patrimoine. Le service est implanté aussi à Bourgoin-Jallieu.
Espaces verts et fleurissement
[modifier | modifier le code]En , la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[50].
L'Arboretum Robert Ruffier-Lanche, d'un hectare et de propriété de l'Université Joseph Fourier, est un site classé[51].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Camille Teisseire (1764-1842) : liquoriste grenoblois, assécha les marais de la commune[52].
- Gaëtan Brun, industriel à la Croix-Rouge, fondateur des biscuits Brun, première biscuiterie d'Europe en 1937. La biscuiterie sera mise en « gestion ouvrière » à la Libération.
- Suzanne Balguerie (Suzanne Berchut, dite) (1888-1973), cantatrice célèbre de l'entre-deux-guerres.
- Eugène Chavant (1894-1969), chef civil du maquis du Vercors, Compagnon de la Libération, maire de Saint-Martin-d'Hères de 1938 à 1941 puis de 1944 à 1945.
- Justine Goy (1928-2019) : ouvrière, militante communiste et syndicaliste.
- Toni Musulin, né en 1970 : convoyeur de fonds qui a détourné 11,6 millions d'euros.
- Stéphane Poulat, né en 1971 : triathlète, né à Saint-Martin-d'Hères.
- Steeve Estatof, né en 1972 : musicien.
- Cristobal Huet, né en 1975 : gardien de but dans la Ligue nationale de hockey, né à Saint-Martin-d'Hères.
- Sarah Nichilo-Rosso, née en 1976 : judokate, championne d'Europe en 1998 et 1999.
- Laurent Meunier, né en 1979 : joueur de centre International en hockey sur glace, capitaine de l'équipe de France, né à Saint-Martin-d'Hères.
- Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, né en 1980 à Saint Martin d'Hères.
- Frédéric Giroutru, né en 1980 : comédien.
- Antonin Rouzier, né en 1986 : volleyeur français, né à Saint-Martin-d'Hères.
- Chloé Morin, politiste née en 1988 à Saint-Martin d'Hères.
- Xavier Jaravel, économiste, né en 1989 à Saint-Martin d'Hères.
- Coralie Frasse Sombet, née en 1991 : skieuse française, née à Saint-Martin-d'Hères.
- Anaïs Chevalier : biathlète, née à Saint-Martin-d'Hères en 1993.
- Jorys Bovet : député de l'Allier, né à Saint-Martin-d'Hères en 1993.
- Chloé Chevalier : biathlète, née à Saint-Martin-d'Hères en 1995.
- Alexandre Texier, né en 1999 : ailier gauche dans la Ligue nationale de hockey, né à Saint-Martin-d'Hères.
- Jaber Zayani, boxeur né en 1990.
Héraldique et logotype
[modifier | modifier le code]Les armes de Saint-Martin-d'Hères se blasonnent : D'azur à la chaîne de montagnes de trois pics d'argent mouvant des flancs, le pic du milieu plus élevé, au jeune chamois d'or arrêté sur une terrasse de sinople chargée d'un livre ouvert aussi d'or et d'une plume du même brochant en barre sur le livre[53]. Les couleurs de la ville sont le bleu pour l'espace, le vert pour la terre nourricière, l'or pour la richesse intellectuelle et la vie. L'animal représenté est un hère, un jeune cerf entre 6 mois et 1 an. La commune s’est en outre dotée en 2015 d’un nouveau logotype qui remplace le blason défini en 1964 pour sa communication[54]. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Grenoble, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Les origines sur le site de la mairie de Saint-Martin-d'Hères
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- Hier et aujourd'hui, site de la mairie de Saint Martin d'Hères, accès le 22 mars 2015.
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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- Armoires de Saint-Martin d'Hères, emblemes.free.fr, accès le 22 mars 2015
- « Logos »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site internet de la commune (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Histoire des communes de l'Isère : Grenoble et son arrondissement, t. 4, Grenoble, Horvath, , 469 p. (ISBN 2-7171-0492-5), pp. 147-150 et pp. 164-167
- Le village, autrefois : Histoire d'un quartier, Saint-Martin-d'Hères, Ville de Saint-Martin-d'Hères,
- Les élèves de l'école Paul-Eluard 2004-2005, Saint Martin d'Hères et le quartier Teyssère, Saint-Martin-d'Hères, Ville de Saint-Martin-d'Hères,
- M. Bellemin, A. M. Dos Santos et F. Osete, « Teyssère : histoire et mémoire d'un quartier de Saint Martin d'Hères », SMH Histoire-Mémoire vive,
- Monique Inard, 5 balades patrimoniales : petit guide du promeneur à Saint-Martin-d'Hères, Saint-Martin-d'Hères, Ville de Saint-Martin d'Hères,
- Clément Bon, « Les biscuits Brun. Jalons sur un parcours glorieux, mais... tourmenté », SMH histoire-Mémoire vive, no 5,
- Michel Étiévent, Fernand Farnier et enfants et enseignants de l'amicale laïque de Saint Martin d'Hères, Je, tu, ils… ma ville, Saint-Martin mémoires, Comp'Act,
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
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