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Saint-Octave-de-l'Avenir

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Saint-Octave-de-l'Avenir
Église et presbytère de Saint-Octave-de-l'Avenir en 1943
Géographie
Pays
Province
Région administrative
Municipalité régionale
Territoire non organisé
Coordonnées
Carte
Prononciation

Saint-Octave-de-l'Avenir était un village de la Gaspésie au Québec dans l'Est du Canada. Le village fut fondé en 1932 et fermé en 1971. Il était couramment appelé simplement Saint-Octave. Le territoire du village fait aujourd'hui partie du territoire non organisé du Mont-Albert dans la municipalité régionale de comté de La Haute-Gaspésie.

Le nom de « Saint-Octave-de-l'Avenir » rappelle le curé fondateur, Louis-Octave Caron qui est né à Saint-Octave-de-Métis. Aujourd'hui, le toponyme correspond à un lieu-dit du territoire non organisé du Mont-Albert[1].

Le nom de La Colonie-de-Saint-Octave-de-l'Avenir a également été utilisé et l'endroit était populairement, surtout à ses débuts, simplement appelé « la colonie »[2],[3].

Géographie

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Le village de Saint-Octave-de-l'Avenir était situé dans les monts Chic-Chocs sur la péninsule gaspésienne. Il était situé dans l'arrière-pays de Cap-Chat, plus précisément à 18 km de cette ville et à une altitude de 380 m[1].

La colonisation du territoire de Saint-Octave-de-l'Avenir commença en 1932 dans le cadre d'un programme de colonisation. En effet, face à la crise économique, le curé de Cap-Chat, Octave Caron, fonda une colonie dans l'arrière-pays de Cap-Chat nommée Saint-Octave-de-l'Avenir en son honneur par ses paroissiens. La principale activité économique du village était l'exploitation forestière. Le ministère de la Colonisation versait une allocation à chaque famille s'y établissant selon le nombre d'enfants[4]. Une chapelle qui servit également d'école fut construite en 1933[5]. Le bureau de poste fut ouvert en 1934[5]. En 1935, la paroisse reçut son premier curé résident, Auguste Rivard. La même année, une seconde chapelle ainsi qu'un presbytère furent construits[5]. C'est également cette année-là que le village fut officiellement fondé[1]. Une route carrossable fut construite pour rejoindre Cap-Chat de 1936 à 1937[5]. De 1939 à 1940, l'église fut construite[5].

En 1939, le village comprenait une population de 900 habitants[4]. Il atteignit son maximum de population en 1941 avec 1 067 habitants[5]. En 1961, il en comptait 510[5].

Dans les années 1970-1971, le village était grandement touché par le chômage[4]. Il fut fermé dans le cadre du « plan de développement de l'Est du Québec » sous le gouvernement de Robert Bourassa qui recommandait la fermeture de dix paroisses en Gaspésie, incluant Saint-Octave-de-l'Avenir[5],[6]. La fermeture a été officialisée lors d'un référendum municipal le qui se solda avec 90% en faveur de la fermeture. Le gouvernement provincial prévoyait la remise d'une somme de 1000$ pour le couple ainsi que 500$ par enfant de la famille, mais plusieurs familles étaient déjà parties sans compensation avant la fermeture du village[6]. Deux maisons du village ont été déménagées, les autres ont été brûlées ou démolies[6],[3]. Lors de sa fermeture en , le village comprenait 225 habitants[5]. Les dernières familles partirent en 1971, à l'exception de trois familles de cultivateurs. D'ailleurs, un documentaire intitulé Chez nous, c'est chez nous fut tourné pour le départ de la famille Aurèle Fraser en 1972[5],[3].

En 1972, le village a été acquis par la Ligue navale du Canada afin d'en faire un camp de cadets de la marine[1],[6]. Le camp est devenu un camp de cadets de l'air en 1980, puis, un camp de cadets de l'armée en 1983, avant d'être finalement fermé en 2005[1],[6].

Aujourd'hui, les seuls bâtiments du village qui existent encore sont l'église, l'école et le presbytère. Ce dernier sert d'auberge[6].

Notes et références

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  1. a b c d et e Saint-Octave-de-l'Avenir, Commission de toponymie du Québec, page consultée le 2 octobre 2013
  2. La Colonie-de-Saint-Octave-de-l'Avenir, Commission de toponymie du Québec, page consultée le 2 octobre 2013
  3. a b et c Marcel Carrière, Chez nous, c'est chez nous, Office national du film 1972, page consultée le 1er octobre 2013
  4. a b et c Jean-Marie Fallu, Une histoire d'appartenance : La Gaspésie, vol. 7, Sainte-Foy (Québec), Les Éditions GID, , 557 p. (ISBN 2-922668-37-1), p. 83.
  5. a b c d e f g h i et j Saint-Octave-de-l’Avenir : 1932 - 1971, Journal Le Pelletier, page consultée le 1er octobre 2013
  6. a b c d e et f Dave Fortin, Fermeture de Saint-Octave de l'Avenir : déjà quarante ans, Le Riverain, 1er septembre 2011, page consultée le 1er octobre 2013

Article connexe

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Liens externes

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