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Oblats de Marie-Immaculée

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Oblats de Marie Immaculée
Image illustrative de l’article Oblats de Marie-Immaculée
Devise : Evangelizare pauperibus misit me, pauperes evangelizantur
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale
par Léon XII
Institut Apostolique
Type Congrégation cléricale
Spiritualité ignatienne
Règle Constitutions et règles des Oblats de Marie Immaculée
But Missions et prédications
Structure et histoire
Fondation
Aix-en-Provence
Fondateur Eugène de Mazenod
Abréviation O.M.I.
Branche(s) sœurs de Marie Immaculée de Marseille, sœurs apostolique de Marie Immaculée, Institut séculier des Coopératrices Oblates Missionnaires de l’Immaculée,
Site web http://www.oblatfrance.com/
Liste des ordres religieux

Les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée (en latin : Congregatio Missionariorum Oblatorum B. M. V. Immaculatae) forment une congrégation cléricale missionnaire de droit pontifical qui se consacre principalement aux missions.

Portrait du fondateur.

La congrégation est fondée à Aix-en-Provence le par saint Eugène de Mazenod (1782-1861), prêtre français du diocèse de Marseille. Sa première maison se trouve dans l'ancien couvent des carmélites d'Aix. L'institut, qui jusque-là s'appelait la Société des missionnaires de Provence, a été reconnu la première fois par le pape Léon XII le .

Originellement établie dans le but de revivifier l'Église de Provence après la Révolution française notamment par un apostolat missionnaire dans les zones défavorisées, la congrégation missionnaire est aujourd'hui présente dans de nombreux pays.
Juridiquement, c'est une congrégation cléricale. Sa spiritualité[1] s'appuie sur une vie de prière et d'action, la dynamique missionnaire représentant l'élan extérieur de la Bonne Nouvelle reçue et vécue intérieurement.
Les oblats participent à de nombreux projets de réhabilitation dans le monde et sont à l'origine d'œuvres missionnaires auprès des populations les plus démunies.

En 1841, à la demande d'Ignace Bourget, la congrégation envoie ses premiers missionnaires au Canada. D'abord accueillis à St-Hilaire en Montérégie, les Oblats s'installent bientôt à Montréal et à Bytown (Ottawa). Rapidement, les Oblats prêchent des missions paroissiales et plus tard, acceptent des paroisses en milieu pauvre. Les Oblats essaiment au Témiscamingue et en Abitibi et se rendent jusqu'à Moose Factory et Fort Albany à la Baie James. En 1845, à la demande de Joseph Provencher, les Oblats se rendent à Rivière-Rouge (St-Boniface) au Manitoba. C'est le début des missions de l'Ouest et du Nord canadiens. Les Oblats desservent les populations blanches et métis, mais aussi les Amérindiens et les Inuits dont ils apprennent les langues. En 1852, les Oblats se voient confier des paroisses francophones aux États-Unis où de nombreux Canadiens français ont émigré. On les retrouve à Plattsburgh, Burlington, Buffalo et Lowell. Nicolas Coccola fondera une école amérindienne et une mine d'argent sur le site de la Mission jésuite Saint-Eugène auprès des indiens Kootenai, en Colombie Britannique, à la frontière des États-Unis.

En 1880, les missionnaires prennent en charge les offices de l'église Saint-Thomas de Saint-Hélier à l'île de Jersey. En 1895, ils ouvrent une première communauté en Allemagne à Hünfeld qui va former les missionnaires pour l'Afrique occidentale allemande (future Namibie).

En 1903, les oblats de Marie-Immaculée sont expulsés de France[réf. nécessaire] ; ils y reviennent après la Première Guerre mondiale. Pendant la Grande Guerre, environ 200 oblats combattent du côté français (21 trouvent la mort) et 333 du côté allemand (25 sont tués et 3 portés disparus)[2].

Les premiers missionnaires oblats arrivent en 1931 au Congo belge (actuelle République démocratique du Congo). Trois d'entre eux sont assassinés pendant la rébellion muléliste en 1964[3]. Les oblats s'installent au Laos en 1935. En 1938, le pape Pie XI surnomme les oblats les « spécialistes des missions difficiles ».

Le , cinq oblats du scolasticat de La Brosse-Montceaux sont assassinés par la Gestapo : le Père Albert Piat (35 ans), le Père Christian Gilbert (32 ans), le frère Joachim Nio (46 ans), le scolastique Jean Cuny (26 ans) et le scolastique Lucien Perrier (26 ans). Une stèle honore leur mémoire[4],[5].

Le , le Père Michael Rodrigo (60 ans), Sri-lankais apôtre du dialogue avec les bouddhistes, est assassiné à la fin de sa messe à Butthala, village majoritairement bouddhiste[6].

Le , Benjamin de Jesus de nationalité philippine, vicaire apostolique de Jolo, est assassiné à Jolo à l'âge de 56 ans par un islamiste. Il était pourtant soucieux du dialogue avec les musulmans.

Maison des Oblats de Marie-Immaculée à Notre-Dame-de-l'Osier (Isère, France).

Le , à l'occasion du bicentenaire de la fondation de la congrégation, Christophe Dufour, archevêque d’Aix et Arles, a célébré en présence du supérieur général des missionnaires oblats la messe du Jubilé[7].

Le 7 mai 2023, les 13 oblats installés en Guyane sont expulsés par l'évêque, Alain Ransay[pourquoi ?][8].

Évolution des effectifs

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En 1997, ils étaient 3 616 prêtres, 584 frères et 560 scolastiques. Un des membres les plus connus des oblats est à cette époque le cardinal Francis George, archevêque de Chicago. En 2012, ils étaient 4 093 membres dont 3 025 prêtres, 383 frères et 42 évêques. Au , ils étaient 3 992 dont 2 985 prêtres dans 979 maisons[9] et, six ans plus tard, 3 786 membres dont 2 741 prêtres dans 640 maisons[10].

Organisation

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La congrégation est dirigée par un supérieur général, le premier ayant été son fondateur, Eugène de Mazenod, de 1816 à 1861, année de sa mort. Maintenant élu pour un mandat de six ans renouvelable une fois, le supérieur général est assisté d'un vicaire général, d'un premier assistant général, d'un second assistant général, de cinq conseillers généraux responsables chacun des provinces par continent, d'un secrétaire général et enfin d'un trésorier général. La maison générale est à Rome, via Aurelia.

Liste des supérieurs généraux

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Organisation géographique

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L'Europe est désormais organisée en six provinces: province de France avec sa mission du Vietnam, province d'Europe centrale (formée en 2007, elle regroupe l'ancienne province d'Allemagne, l'Autriche et la République tchèque), province de Belgique-Hollande, province de Méditerranée (qui regroupe les anciennes provinces d'Italie et d'Espagne, avec la délégation du Sénégal, la mission du Sahara Occidental et la mission de Roumanie), province anglo-irlandaise et enfin province de Pologne (avec la délégation d'Ukraine et la délégation des Polonais de France et du Luxembourg et la mission de Biélorussie[12] et la mission du Turkménistan, la Pologne s'occupe aussi de la délégation de Madagascar).

L'Asie est organisée en six provinces : Australie avec sa délégation de Chine ; Colombo (Sri Lanka) avec sa délégation du Bangladesh, sa délégation du Pakistan, sa délégation du Japon et sa mission de Corée ; Jaffna (Sri Lanka) ; Inde ; Indonésie ; Philippines avec sa délégation du Laos et de la Thaïlande. L'Afrique est organisée en sept provinces : Cameroun et sa mission du Nigeria, Congo avec sa mission d'Angola, Natal et sa mission du Zimbabwe, Lesotho et sa mission du Botswana, province centrale d'Afrique du Sud, province du Nord d'Afrique du Sud, Namibie.

Il existe encore quatre provinces en Amérique du Nord, trois au Canada (dont une accompagne une mission au Kenya) et une aux États-Unis (qui s'occupe aussi de la mission de Zambie). Les trois provinces oblates canadiennes sont la province Notre-Dame-du-Cap qui regroupe les œuvres francophones de l'Est du Canada, la province Lacombe qui est la province anglophone et la province l'Assomption qui regroupe les œuvres polonaises et qui est basée à Toronto. L'Amérique du Sud est partagée en six provinces[13].

Bienheureux et saint de la congrégation

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En 1975, Eugène de Mazenod est béatifié ; suivi en 1988 de Joseph Gérard, omi (1831-1914), missionnaire en Afrique du Sud. En 1995, Eugène de Mazenod est porté au nombre des saints. Le Polonais Józef Cebula (1902-1941), martyrisé à Mauthausen est béatifié par Jean-Paul II en 1999.

En 1936, vingt-deux oblats espagnols (dont la plupart avaient moins de vingt-cinq ans) sont tués avec leur provincial le P. Francisco Esteban Lacal pendant la Guerre d'Espagne et les massacres de Paracuellos. Ils sont béatifiés à Madrid le . Ce sont Juan Antonio Pérez Mayo, prêtre et professeur, 29 ans, Manuel Gutiérrez Martín, étudiant, sous-diacre, 23 ans, Cecilio Vega Domínguez, étudiant, sous-diacre, 23 ans, Juan Pedro Cotillo Fernández, étudiant, 22 ans, Pascual Aláez Medina, étudiant, 19 ans, Francisco Polvorinos Gómez, étudiant, 26 ans, Justo González Lorente, étudiant, 21 ans - fusillés le - puis ce sont le suivant José Vega Riaño, prêtre et enseignant, 32 ans, et Serviliano Riaño Herrero, scolastique, 30 ans. Le , treize autres trouvent la mort : Francisco Esteban Lacal, provincial, 48 ans, Vicente Blanco Guadilla, supérieur, 54 ans, Gregorio Escobar García, nouvellement ordonné prêtre, 24 ans, Juan José Caballero Rodríguez, étudiant, sous-diacre, 24 ans, Publio Rodríguez Moslares, étudiant, 24 ans, Justo Gil Pardo, étudiant, diacre, 26 ans, Angel Francisco Bocos Hernández, frère, 53 ans, Marcelino Sánchez Fernández, frère, 26 ans, José Guerra Andrés, étudiant, 22 ans, Daniel Gómez Lucas, étudiant, 20 ans, Justo Fernández González, étudiant, 18 ans, Clemente Rodríguez Tejerina, étudiant, 18 ans et Eleuterio Prado Villarroel, frère, 21 ans.

En 2008, s'ouvre le procès informatif diocésain en vue de la béatification de missionnaires oblats martyrisés au Laos entre 1961 et 1969: Joseph Boissel, Michel Coquelet, Louis Leroy, Vincent L'Hénoret et Jean Wauthier[14]. Leur cause est transférée à Rome en 2010. Le , le pape François reconnait leur martyre ainsi que d'autres fidèles dont un jeune oblat italien, Mario Borzaga (1932-1960), et signe leur décret de béatification. La cérémonie a lieu le au Laos, en la cathédrale de Vientiane[15].

Agressions sexuelles

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En novembre 2021, l’action collective intentée par les victimes alléguées d’agressions sexuelles d'Oblats de Marie-Immaculée est autorisée. Plus de 200 personnes y sont inscrites[16].

Fondation de l'Université d'Ottawa

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Les Oblats fondent l'Université d'Ottawa en 1848 sous le nom de Collège de Bytown. Ils en assurent la direction jusqu'en 1966. Les Oblats construisent en 1885 l'immense scolasticat Saint-Joseph d'Ottawa qui abrite plusieurs centaines de séminaristes. Il ferme en 1971 pour devenir une maison d'accueil, dénommée après 1974 Maison Deschâtelets (du nom du supérieur général de la congrégation, le T.R.P. Léo Deschâtelets, supérieur général de 1947 à 1972), et de diverses activités. La congrégation vend l'édifice en 2016 à une société immobilière qui le transforme en immeuble d'appartements de standing[17].

Les Oblats sont célèbres pour leurs missions importantes à partir de la seconde moitié du XIXe siècle auprès des Inuits (appelés alors Esquimaux). Toute une littérature missionnaire concernant le Grand Nord canadien tient en haleine les foyers catholiques jusqu'au milieu du XXe siècle et suscite alors de nombreuses vocations en Europe et en Amérique du Nord.

Réserves et pensionnats autochtones

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Les Oblats ont joué un rôle important dans la colonisation des Premières Nations et dans l'implantation des réserves Autochtones[18]. Ils ont créé et administré 48 pensionnats autochtones au Canada où plusieurs enfants ont été victimes de graves sévices sexuels, physiques et psychologiques et où plusieurs d'entre eux ont également perdu la vie faute de soins appropriés[19],[20]. En 2018, les Oblats de Marie-Immaculée n'ont toujours pas présenté d'excuses aux Autochtones à qui ils ont fait subir ces sévices. Ils sont même toujours propriétaires de certaines terres[21] appartenant en fait aux Autochtones, de qui ces derniers ont peine à réclamer ce qui leur est dû.

En 1991, le supérieur Majeur des Oblats du Canada a presenté les excuses de la Congrégation aux peuples autochtones. Dans ce texte signé par Douglas Crosby, OMI, le président de la Conférence Oblate du Canada, il dit : "Après 150 ans de présence et de ministère au sein des peuples autochtones du Canada, les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée du Canada désirent présenter des excuses pour Certains aspects de leur présence et ministère au cours de ces années"[22].

Les fonds d'archives des Oblats de la province de l'Est du Canada sont conservés aux Archives Deschâtelets-NDC des missionnaires Oblats de Marie Immaculée à Richelieu, Québec. Un fonds d'archives des Oblats de Marie Immaculée est conservé au centre d'archives de la Côte-Nord de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[23].

Les Oblats arrivent en 1920 en Pologne. Ils y ont aujourd'hui vingt-et-une maisons. Leur maison de formation est à Obra (Wolsztyn) et leur noviciat à Łysa Góra. C'est aujourd'hui la province la plus dynamique d'Europe avec de nombreuses missions ad extra (Biélorussie, Ukraine, Turkménistan, Madagascar, etc.).

Vue du couvent Saint-François de Vico.

La France a connu de nombreuses vocations d'oblats jusque dans les années 1960-1970, avant que la crise de l'Église n'éclate et que l'indifférence, voire l'hostilité, de la société française vis-à-vis du catholicisme ne se développe.
En 2016, des missionnaires français au Laos ont été béatifiés pour leur martyre ; il s'agit des PP. Michel Coquelet, Vincent L'Hénoret, Louis Leroy et Jean Wauthier aux côtés de Laotiens[24].

La maison provinciale, siège de la province de France, se trouve toujours à Lyon. Elle est sous la responsabilité du P. Vincent Gruber, élu en 2014 comme provincial des 137 (en 2016) oblats de France qui représentent aujourd'hui 15 nationalités différentes. En , Renaud Saliba quitte le sanctuaire de Pontmain et lui succède comme provincial, Vincent Gruber prenant sa suite à Pontmain[25]. La province regroupe plusieurs communautés :  à Orly où les oblats animent la paroisse Saint-Martin ; à Pontmain où ils animent le sanctuaire de Notre-Dame de Pontmain et la maison de retraite des missionnaires anciens (une vingtaine) ; à Charleville-Mézières ; à Strasbourg ; à Neunkirch où ils animent le pèlerinage de Notre-Dame de Neunkirch; à Lyon avec trois maisons dont une pour les frères âgés et dépendants; à Lourdes où ils s'occupent de la pastorale des jeunes depuis les années 1980 ; à Aix-en-Provence avec deux maisons, le centre international Mazenod[26] (qui se trouve être la première maison de la congrégation) et Le Cagnard, maison d'accueil et de ressourcement près d'Aix ; à Marseille; à Nice où la communauté regroupe sept oblats autour du sanctuaire (dont trois résidents à l'extérieur) et est engagée dans divers mouvements sociaux (l'Amicale du Nid, la Croix-Rouge, etc.) ; et enfin en Corse à Vico au couvent Saint-François.

Les oblats sont aussi connus en France auprès des populations d'origine polonaise. Ils ont toujours une institution à Vaudricourt (Pas-de-Calais). Comme la plupart des congrégations françaises, la province est confrontée à la pyramide des âges, car il n'y a plus de vocations depuis plusieurs années (contrairement à d'autres provinces toujours appelantes), mais elle relève les défis des années à venir en favorisant les échanges avec les communautés d'oblats venant d'autres pays.

Quelques institutions fondées par les Oblats[réf. nécessaire]

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Maison des missionnaires oblats de Marie-Immaculée à Barvaux, en Belgique.
  • Le couvent d'Aix-en-Provence (ou « centre international Eugène de Mazenod ») est la première fondation des oblats en 1816. On peut y voir la chambre du fondateur.
  • L'Université d'Ottawa a été fondée par des Oblats en 1848.
  • Bien que fondé par des laïcs avec l'appui des Oblats, le journal Le Droit d'Ottawa eut pour principal administrateur le père Charles Charlebois, o.m.i. dans les années suivant sa fondation. Les Oblats demeurèrent actionnaires principaux du journal jusqu'en 1983.
  • En 1902, les Oblats s'installent à Dinant, en Belgique. Cette cité de la Haute Meuse, au sud-ouest du pays, avait vu apparaître un établissement thermal en 1875, les Thermes Dinantais. Progressivement agrandis jusque 1896, les bâtiments sont cédés à la société anglaise du Kursaal of Dinant ltd, qui fit faillite dès 1902. À cette date, les oblats rachètent le domaine et s'y établissent pendant cinquante ans. Ce qui fut la salle des fêtes du casino devient alors... la chapelle du couvent, avant d'être utilisée par l'arsenal des pompiers, en 1955. Le site a fait l'objet de fouilles archéologiques en 2008, sous la direction du ministère de la Région wallonne. Toutefois, les bâtiments conventuels, construits entre 1875 et 1896, étaient bien documentés par le cadastre, des photographies d'époque et des témoignages de riverains : les fouilles ne se sont pas arrêtées à cette phase d'occupation du site.
  • En 1934, les oblats installent un nouveau noviciat en Seine-et-Marne à La Brosse-Montceaux. Il est fermé à la fin des années 1970.
  • Paroisse et collège des Saints-Anges de Buffalo aux États-Unis.
  • Église catholique de Vientiane (Laos), construite en 1928.
  • Maison des Oblats de Pontmain avec la chapelle, le musée des missions et l'ancienne école missionnaire.
  • Couvent Saint-Boniface en Allemagne, ancien scolasticat de la province d'Allemagne ; depuis 2007 maison-mère de la province d'Europe centrale.
  • Couvent Maria Engelport, maison de formation de la province d'Allemagne ; fermée en 2013.

Membres célèbres

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Notes et références

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  1. Issue de l'École française de spiritualité et de Saint-Sulpice avec des éléments originaux inspirés de la spiritualité mariale de saint Alphonse de Liguori.
  2. Histoire des oblats
  3. Les PP. Gérard Defever (44 ans), Nicolas Hardy (45 ans) et Pierre Laebens (44 ans), tous de nationalité belge.
  4. Cf. J. Thosac, Missionnaires et Gestapo, Paris, Les trois nefs, 1945.
  5. Article du Parisien
  6. Article des O.M.I. du 23 novembre 2011
  7. Bicentenaire des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, 8 mai 2023
  8. France Info, Nouvelle crise au sein du diocèse de Guyane avec le départ annoncé de 13 oblats
  9. Annuaire pontifical de 2016.
  10. « Oblates of Mary Immaculate (Institute of Consecrated Life - Men) [Catholic-Hierarchy] », sur www.catholic-hierarchy.org (consulté le )
  11. (en) Élection du P. Lougen
  12. Où travaillent sept oblats: trois originaires de Biélorussie et quatre de Pologne.
  13. (en) Présence au monde
  14. La cause du frère Alexis Guémené (1924-1961) assassiné au Laos en juin 1961, alors qu'il se rendait en visite dans une infirmerie militaire, n'a pour l'instant pas été reconnue.
  15. Photographie des six oblats martyrisés
  16. Delphine Jung, « L’action collective contre les Oblats accusés d’agressions sexuelles va de l’avant », sur Radio Canada, (consulté le ).
  17. (en) Closing of Maison Deschâtelets
  18. Autochtones
  19. Marie-Michèle Sioui et Sarah R. Champagne, « Les Oblats et les Sœurs de Saint-Joseph promettent d’ouvrir leurs livres le », Le Devoir, 26-06-2021.
  20. Film de l'ONF, Le peuple invisible (nation algonquine du Canada), sur les abus sexuels, voir à partir de 55:09
  21. « La communauté de Winneway se sent exclue des décisions concernant son territoire », sur Radio-Canada, (consulté le )
  22. Douglas Crosby, omi, « Présentation des excuses de la Conférence Oblate du Canada aux Premiers Nation du Canada », sur CCCB (consulté le )
  23. Fonds Oblats de Marie Immaculée (P56) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
  24. Missions étrangères de Paris, La béatification de dix-sept martyrs du Laos célébrée à Vientiane augure d'un avenir renouvelé pour l'Église locale, 12 décembre 2016
  25. Kristell le Gall, « Entretien.« Mon souci a été de faire connaître le sanctuaire de Pontmain » », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  26. (fr + en + es) Site du Centre international Mazenod

Biographies

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  • Sur Vital Grandin : Emile Jonquet, Mgr. Grandin, Oblat de Marie Immaculée : premier évêque de Saint-Albert, Montreal, (OCLC 1005904023, lire en ligne)
  • Sur Alexandre Taché : Paul Benoit, Vie de Mgr Taché, archevêque de Saint-Boniface (2 volumes), Montréal, Beauchemin, (OCLC 1007524438) [Volume 1]-[Volume 2]
  • Sur Louis Langevin : A. G. Morice, Vie de Mgr. Langevin Oblat de Marie Immaculée, Archevêque de Saint-Boniface, Saint-Boniface, Morice, (OCLC 848553620, lire en ligne)
  • Sur la vie d'un Oblat : Henri-Paul Dionne, J'étais routier en terre stérile, Montreal, Editions Oblats, (OCLC 633519483, lire en ligne)
  • Sur Alexis Joveneau : Magalie Lapointe et David Prince, Le Diable de la Côte-Nord, Éditions du Journal, , 232 p. (ISBN 9782897610814)

Articles connexes

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Liens externes

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