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Nouveau Parti de la fraternité

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Nouveau Parti de la fraternité
(ja) 新党友愛/Shintō Yūai
Présentation
Fondation
Disparition
Fusionné dans PDJ
Ancien président Kansei Nakano
Idéologie Centrisme, socialisme démocratique, libéralisme, anti-communisme
Site web www.shinto-yuuai.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Le Nouveau parti de la Fraternité (新党友愛, Shintō Yūai?, NPF), abrégé en Yūai (友愛?) et officiellement traduit en anglais en New Fraternity Party (NFP), est un ancien parti politique japonais fondé le (officiellement, la procédure de création ayant été engagée le 1er décembre) et disparu le 27 avril suivant.

Dans l'opposition à la Grande coalition qui unissait alors depuis 1994 le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice, qui a dominé seul le pays de sa création en 1955 à 1993), le Parti social-démocrate (PSD, centre gauche social-démocrate héritier en 1996 de l'ancien Parti socialiste japonais) et le Nouveau Parti pionnier (NPP, centre réformiste), il se place au centre de l'échiquier politique et défend tant un socialisme démocratique, un libéralisme politique et une certaine américanophilie en matière de politique étrangère.

Il est fondé par des membres de l'ancien Parti de la nouvelle frontière ou Shinshintō, grand parti politique d'opposition au PLD créé en 1994 à partir de plusieurs formations à l'éventail idéologique assez large (du conservatisme à la social-démocratie) et dissout le pour s'éclater en plusieurs petits partis. Le Nouveau Parti de la fraternité réunit 23 des 33 parlementaires (14 représentants sur 23 et 9 conseillers sur 10) qui, avant la naissance du Shinshintō, appartenaient au Parti démocrate socialiste (PDS). Celui-ci avait lui-même été fondé en 1960 par des dissidents issus de l'aile droite du Parti socialiste japonais (PSJ) adeptes du socialisme démocratique, centristes, anti-communistes et favorables au traité de coopération mutuelle et de sécurité liant le Japon aux États-Unis. Son président est Kansei Nakano. Parmi les 10 autres parlementaires ex-Shinshintō issus du PDS, 9 (8 autres représentants et 1 autre conseiller) ont quant-à-eux préféré rejoindre le Parti libéral du dernier président du Shinshintō, Ichirō Ozawa, et un dernier député a préféré pour sa part siéger comme indépendant.

Trois jours après sa création officielle, il rejoint dans les deux chambres de la Diète un groupe commun sous le nom de Fédération Démocrate - Fraternité - Soleil - Peuple (民主 友愛 太陽 国民 連合, Minshu-Yuai-Taiyō-Kokumin-Rengō?), raccourci en Minyuren (民友連). Cette coalition comprend alors 97 représentants et 41 conseillers, avec, en plus du NPJ, cinq autres partis d'opposition :

Le NPJ disparaît quelques mois après sa création, le , les membres du groupe Minyuren fusionnant dans le nouveau et actuel Parti démocrate du Japon (PDJ), nouvelle force principale d'opposition au PLD. En son sein, les membres du Nouveau Parti de la fraternité se regroupent au sein d'une faction, l'Association démocrate socialiste (民社協会, Minsha kyōkai?).

Étant donné sa courte existence, ce parti n'a connu qu'une seule direction :

Parlementaires

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Représentants

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Le NPF a disposé tout au long de son existence de 14 membres de la Chambre des représentants, chambre basse de la Diète du Japon :

Conseillers

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Le NPF a disposé tout au long de son existence de 9 membres de la Chambre des conseillers, chambre haute de la Diète du Japon :

Ce parti défend, comme son ancêtre le PDS, le socialisme démocratique, soit la mise en place de la participation active de l'ensemble de la population, et tout particulièrement des travailleurs, à la gestion politique et économique du pays, et donc d'un État-providence, en respectant les institutions et les lois démocratiques et le parlementarisme. Il s'inscrit dans l'opposition au Parti libéral-démocrate (PLD, conservateur), au pouvoir depuis sa création en 1955, et se situe au centre de l'échiquier politique japonais. Il prend pour modèle les partis sociaux-démocrates européens, tout particulièrement nordiques.

Il condamne toute forme de totalitarisme, et est donc normalement hostile aux régimes dictatoriaux tant fascistes, nationalistes ou militaristes que communistes comme la Chine populaire ou la Corée du Nord. Il est nettement pro-américain, défend le traité de coopération mutuelle et de sécurité avec les États-Unis (son principal point de rupture avec le PSD) mais aussi un renforcement du poids du Japon sur la scène internationale, voire la révision de la Constitution pour reconnaître, sous certaines conditions, au pays la possibilité d'avoir recours à la force pour l'autodéfense.

Articles connexes

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