Famille de Gilley
Famille de Gilley | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'argent à un chêne arraché et chargé de glands de sinople.[1] | |
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Devise | Gileo dulce adusta virebo | |
Branches | Gilley de Poncey Gilley de Marnoz |
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Période | XVe siècle - XVIIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Franche-Comté | |
Allégeance | Comté de Bourgogne Saint-Empire |
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Fiefs tenus | Franquemont |
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Charges | Échanson de l'Empereur |
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Récompenses militaires | Chevalier de l'Ordre de Saint-Georges | |
Preuves de noblesse | ||
Autres |
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La famille de Gilley est une ancienne famille noble de Franche-Comté originaire de Salins dans le Jura. Anoblie en 1494, elle s'éteint au XVIIe siècle.
Origines
[modifier | modifier le code]La famille de Gilley est à l'origine une famille bourgeoise Salins[2] où dès le XIVe siècle ses membres étaient orfèvres.
Il existait aussi en Franche-Comté une maison féodale du nom de Gilley qui paraissait tirer son nom de la terre de Gilley près de Montbenoit ou Étienne de Gilley possédait en 1256 divers biens de la mouvance d'Étienne de Vaugrenans, sire du lieu. En 1294, le sire de Gilley tenait en fief du comte de Bourgogne, Arguel et ses dépendances. Guillaume de Gilley vivait en 1311, il fut père de Thiébaud, écuyer, qui rendit ses devoirs de fief pour ce qu'il possédait à Monthureux et Venisey en 1357-1362. Benoit de Gilley, son fils, selon le temps, est en 1390 membre du conseil du duc Philippe le Hardi. Étiennette de Gilley, la dernière citée, est allié en 1420 à Jean du tartre.
Aucune source ne vient confirmer un lien quelconque entre la famille de Gilley, bourgeois de Salins et la famille féodale de Gilley.
- I) Jean (II) de Gilley (1443-1483), bourgeois de Salins (fils d'un autre Jean (Ier), orfèvres et bourgeois de Salins et de Guillemette Correctier). Notaire juré de la cour archiépiscopale de Besançon à Salins en 1475, maitre des Monnaies et échevin en 1493. En 1493, il achète la seigneurie d'Aiglepierre jusqu'alors inféodée au prieuré de Château sur Salins et aux sires de Vaugrenans, puis la seigneurie et la maison forte de Marnoz. Il fut anobli par lettres patentes de l'empereur Maximilien en date du . Il se maria trois fois avec : Jeanne de Nozeroy, Claudine Lalye, Guillemette Le Goux.
- De son premier mariage il eut Guillaume qui suit[2].
- II) Guillaume de Gilley, seigneur d'Aiglepierre et Andelot (fils du précédent), épousa en premières noces Adrienne de Saint-Mauris et en secondes noces Henriette de Bernaud[2].
- De son premier mariage il eut : 1) Nicolas qui continua la lignée, 2) François seigneur de Port et de Chatelay, et de Marnoz pour moitié, qui de son mariage avec Claudine Merceret eut deux filles (Marguerite et Claudine, cette dernière mariée à Gaspard de Vaux (Vaux ?) de Chasoy : leur lointain descendant Thomas de Pillot de Chenecey de Coligny (1713-1777) avait toujours cette part de Marnoz)[2].
- De son second mariage il eut : 1) Guyon, seigneur d'Andelot, 2) Marguerite, 3) Jeanne, 4) Claudine[2].
- III) Nicolas de Gilley (v. 1495-1563), chevalier, sire de Marnoz pour moitié, baron du Saint-Empire et de Franquemont en 1538 (terre qu'il avait acquise de Gérard d'Aroz). Echanson de l'archiduchesse Marguerite en 1530, il fut ensuite gentilhomme de la maison de l'empereur et son ambassadeur en Suisse et en Savoie. Il se retira à la fin de sa vie sur sa terre de Marnoz[2].
- De son mariage en 1526 avec Jeanne de Marnix, dame de Crilla (par achat avec son mari Nicolas le 15 novembre 1527[3],[4]), il eut : 1) Jean (l'aîné ; v. 1527-v. 1591), chevalier, seigneur de Marnoz (qui d'Anne de Saint-Mauris de Mathey, épousée en 1563 — cf. Généalogie de St-Mauris, par Charles-Emmanuel-Polycarpe de St-Mauris, 1830, p. 181-185, en ligne sur Gallica — eut Claude-Philibert, mort jeune, et Anne-Ursule, mariée avec postérité à François de la Tour-Saint-Quentin : famille bisontine), 2) Jean (le puîné ; v. 1530-1577) qui continua la lignée, 3) François, pronotaire apostolique, 4) Claude, seigneur d'Aiglepierre, pardessus des Salines de Salins et capitaine de Salins ( marié à Dorothée de Montfort puis à Clauda de Fouchiers dont une fille), 5) Marguerite, 6) Etiennette[2].
- IV) Jean (IV) de Gilley (le puîné ; 1530-1577), baron du Saint-Empire et de Franquemont, capitaine de Salins, [son frère aîné Jean (III) de Gilley de Marnoz (v. 1527-1591) fut poète et écrivain. Gilbert Cousin, dans sa Description de la Franche-Comté de 1552, dit de lui qu'il est un poète remarquable et un homme d'une érudition étendue et solide. Il laisse trois ouvrages connus dont une élégie sur l'ermitage Sachet à Salins et sur la Furieuse[5]].
- De son mariage en 1567 avec Eve d'Aubonne (Aubonne ?) il eut : 1) Gaspard, sans alliance, 2) Jean-Claude qui continua la lignée[2].
- V) Jean-Claude de Gilley, baron du Saint-Empire et de Franquemont,
- De son mariage en 1616 avec Jeanne-Perronne de Vaudrey, il eut : 1) Jean-Baptiste, 2) Marie-Thérèse[2].
- VI) Jean-Baptiste de Gilley, baron du Saint-Empire et de Franquemont, chevalier de Saint-Georges en 1650, dernier mâle de sa famille.
- De son mariage avec Suzanne du Châtelet (fille d'Antoine du Châtelet de Trichâteau), il n'eut qu'une fille, non marie[2].
La famille s'éteint, au XVIIe siècle, avec avec Jean-Baptiste de Gilley baron de Franquemont et de Marnoz[6]
Noblesse
[modifier | modifier le code]La famille de Gilley fut anoblie par lettres en 1494, confirmées en 1501. Jean de Gilley obtint des lettres de chevalerie en 1605. Jean de Gilley, obtint, vers 1557, l'érection en baronnie de la terre de Franquemont[7].
Armes
[modifier | modifier le code]D'argent à un arbre de sinople[2].
Filiaiton
[modifier | modifier le code]- Claude de Gilley, orfèvre à Salins[8].
- Guillaume de Gilley, marié à Douce (dont il n’a pas d’enfant), puis à Catherine Monial (veuve de Jean Correctier). Il est orfèvre à Salins dans les années 1425[9].
- Estevenin de Gilley (-avant 1495), marié à Guyette Perret (dont il n’a pas d’enfant). Il est orfèvre à Salins en 1447[10].
- Jean Ier de Gilley (-1482), marié à Guillemette Correctier (fille de Jean Correctier et Catherine Monial). Il est orfèvre à Salins[11], dont il est déclaré bourgeois en 1443.
- Jean II de Gilley (-1509), marié à Claude de La Lye en 1470, puis à Guillemette le ou de Goux (1450-1495) en 1489 (dont il a Claire), enfin à Jeanne de Nozeroy en 1495 (dont il n’a pas d’enfant). Il est seigneur d’Aiglepierre, puis seigneur de Marnoz (1506). D’abord connu comme orfèvre à Salins, ensuite en 1475 comme notaire juré de la Cour archiépiscopale de Besançon à Salins[12], puis comme procureur de Guillaume de Bercy, recteur du chapitre de l'Ordre hospitalier du Saint-Esprit de Besançon (1488)[8], il est nommé par Philippe le Beau maître de l’hôtel des monnaies nouvellement installé à Salins en 1493 et échevin de cette même ville[13], avant d’être anobli le par l’empereur Maximilien Ier de Habsbourg qui le déclare « anciennement noble de nom et d’armes ; mais par cause de dérogeance aujourd’hui assurément noble de quatre lignes » (c’est-à-dire que sa noblesse est prouvée sur quatre générations)[14], anoblissement confirmé en par Philippe le Beau (qu'il accueille d'ailleurs lors de son entrée à Salins le , en tant que maire de la ville[15]).
- (1er lit) Guillaume II de Gilley (-1533), marié à Adrienne de Saint-Mauris-Crilla (1495), puis à Henriette de Bernaud, dame d’Andelot. Écuyer, il est, en 1505, seigneur d’Aiglepierre, de Marnoz, d’Andelot, puis de Port et du Chatelay et de Port-Lesney. Le il participe avec Claude de Grozon à la vérification des recettes de la levée de la gabelle pour l’ensemble du comté de Bourgogne.
- (1er lit) Nicolas de Gilley. Il fonde la branche des barons de Marnoz et Franquemont.
- (1er lit) François de Gilley, marié à Françoise Merceret et mort en 1561. Il est seigneur de Port-Lesney et de Chatelay (1532-34), président du Magistrat (c’est-à-dire maire) de Salins (1534-1547). Il a notamment à gérer une épidémie de peste en 1542[16].
- Marguerite de Gilley, mariée à Claude seigneur de La Villette et de Nancuise.
- Claudine de Gilley, mariée à Gaspard de Vaux, écuyer, co-seigneur de Chasoy, et de Marnoz du chef de sa femme, dame de Marnoz. C'est pourquoi son fils, François de Vaux (-1613), portera les titres de seigneur de Chasoy et de Marnoz[17], et sa fille, Philiberte de Vaux, celui de dame de Marnoz ; les descendants de cette dernière, les Alepy de Vaux, conserveront le titre de seigneur de Marnoz[18], sans jamais pouvoir porter celui de baron de Marnoz.
- Françoise de Gilley, mariée en 1554 à Étienne VI de Gilley-Poncey (Branche des seigneurs de Poncey, issue de Hugues de Gilley : voir ci-dessous). Elle est marraine en 1544.
- (2e lit) Guyon de Gilley, seigneur d’Andelot.
- (2e lit) Guillaume de Gilley, chanoine de Salins.
- (2e lit) Jeanne de Gilley, mariée à François de Remilly, écuyer.
- (2e lit) Marguerite de Gilley, mariée à N. de Canoz, seigneur de Cinq Cens.
- (2e lit) Claudine de Gilley, mariée à Jacques Choux, seigneur de Rochefort.
- (1er lit) Claudine de Gilley, mariée en 1503 à Bonaventure de Faletans, écuyer et trésorier de la saunerie de Salins, puis à « noble » Nithier Patornay (-1536).
- (1er lit) Jeanne de Gilley (-1527), marié à Pierre Nardin, citoyen de Besançon, maître de forges à Fraisans.
- (1er lit) Guillemette de Gilley (-1510).
- (2e lit) Claire de Gilley, mariée à Bénigne Serre, seigneur d'Esbarres, premier président à la Chambre des Comptes de Dijon.
- (1er lit) Guillaume II de Gilley (-1533), marié à Adrienne de Saint-Mauris-Crilla (1495), puis à Henriette de Bernaud, dame d’Andelot. Écuyer, il est, en 1505, seigneur d’Aiglepierre, de Marnoz, d’Andelot, puis de Port et du Chatelay et de Port-Lesney. Le il participe avec Claude de Grozon à la vérification des recettes de la levée de la gabelle pour l’ensemble du comté de Bourgogne.
- Hugues de Gilley, clerc. Il a des démêlés avec un certain Pierre Bardet, qu'il agresse dans le cimetière de Saint-Maurice à une date antérieure à 1467[19].
- Jean II de Gilley (-1509), marié à Claude de La Lye en 1470, puis à Guillemette le ou de Goux (1450-1495) en 1489 (dont il a Claire), enfin à Jeanne de Nozeroy en 1495 (dont il n’a pas d’enfant). Il est seigneur d’Aiglepierre, puis seigneur de Marnoz (1506). D’abord connu comme orfèvre à Salins, ensuite en 1475 comme notaire juré de la Cour archiépiscopale de Besançon à Salins[12], puis comme procureur de Guillaume de Bercy, recteur du chapitre de l'Ordre hospitalier du Saint-Esprit de Besançon (1488)[8], il est nommé par Philippe le Beau maître de l’hôtel des monnaies nouvellement installé à Salins en 1493 et échevin de cette même ville[13], avant d’être anobli le par l’empereur Maximilien Ier de Habsbourg qui le déclare « anciennement noble de nom et d’armes ; mais par cause de dérogeance aujourd’hui assurément noble de quatre lignes » (c’est-à-dire que sa noblesse est prouvée sur quatre générations)[14], anoblissement confirmé en par Philippe le Beau (qu'il accueille d'ailleurs lors de son entrée à Salins le , en tant que maire de la ville[15]).
- Guillaume de Gilley, marié à Douce (dont il n’a pas d’enfant), puis à Catherine Monial (veuve de Jean Correctier). Il est orfèvre à Salins dans les années 1425[9].
- Nicolas de Gilley (?-1563), fils de Guillaume de Gilley et d'Adrienne de Saint-Mauris-Crilla, marié en 1526 à Jeanne de Marnix, Dame de Crilla, fille de Jean de Marnix (premier secrétaire et notaire impérial aux Pays-Bas espagnols). Il est seigneur de Villers-Farlay, de Crilla, de Trétu, de Saint-Maurice (15 nov. 1527), d’Aigle (11 sept. 1529), échanson de l’archiduchesse Marguerite d'Autriche (), seigneur de Marnoz et d’Aiglepierre (1533), de Lemuy (14 janv. 1538), de Belmont, de Pagnoz, puis, par lettre patente du 12 nov. 1538, baron souverain de Franquemont et du Saint-Empire, baron de Marnoz, le , chevalier et gentilhomme de la Maison de l’Empereur, seigneur de Mouchard (1541) et des Arsures (1545). Charles Quint le nomme ambassadeur auprès des Suisses (1537-1542), en Savoie (1540) et en France (dès 1541)[20] – à ce titre il doit négocier avec Philippe Chabot, Amiral de France, le traité de neutralité des Deux-Bourgognes (1542).
- Jean III de Gilley (1527-1591), dit « le Vieux » (pour le distinguer de son frère portant le même prénom), marié en 1563 à Anne de Saint-Mauris-en-Montagne, dame de Mathay et de Bustal ou Beutal (branche des Saint-Mauris-Bustal). Il est baron de Marnoz. Il est surtout connu pour ses œuvres littéraires, dont nous sont parvenues : un Commentariolus in laudem Hannibalis e Livio expressam, et deux Élégies, l’une, dédiée à Jean Sachet, Sur l’Ermitage Sachet, à Salins, et sur la Furieuse, l’autre, intitulée Descriptio domus et Gilleyani agri, qui apud nostros Sequanos vulgari nomine Pagnol dicitur (Bâle, ap. Jacobum Parcum, 1550)[21]. Il serait aussi l'auteur d'une carte de Franche-Comté dont il ne semble plus exister d'exemplaire[22].
- Claude-Philibert de Gilley, baron de Marnoz.
- Anne-Ursule de Gilley, mariée en 1589 à François, comte de la Tour Saint-Quentin, seigneur de Remeton.
- Jean IV de Gilley (vers 1530-1577), dit « le Jeune » (pour le distinguer de son frère portant le même prénom), marié en 1567 à Eve d’Aubonne (vers 1545-1608[23]). Il est baron de Franquemont et du Saint-Empire, seigneur de Renemont[23] et capitaine de la ville de Salins.
- Gaspard de Gilley. Il est, avec son frère Jean-Claude, seigneur d’Oiselay (1623), de Vylès-Lure, des Aynans, de Longevelle-sur-l’Ognon, de Villafans (seigneuries achetées au baron d’Oiselay pour 25 300 francs)[24].
- Jean-Claude de Gilley, marié le à Jeanne-Perrone de Vaudrey. Il est chevalier (lettre du ), « généreux et puissant seigneur »[25] baron de Franquemont et du Saint-Empire, seigneur d'Estraitefontaine, de Vy, des Esnans, de Mignauvillars et, avec son frère Gaspard, seigneur d’Oiselay (1623), de Vylès-Lure, des Aynans, de Longevelle-sur-l’Ognon, de Villafans.
- Jean-Baptiste de Gilley (25 sept. 1624-)[23], marié à Suzanne du Châtelet, marquise de Trichâteau (branche de Trichâteau-Bonney). Il s'intitule baron souverain de Franquemont et du Saint-Empire, baron de Marnoz, seigneur de Longevelle, d'Estraitefontaine, de Vy, des Esnans, de Mignauvillars, d’Oiselay (Oiselay-et-Grachaux ?) et de Villafans[26]. Il est reçu, le , comme gentilhomme de l'illustre chapitre métropolitain de Besançon[27] et, en 1650, fait chevalier de l'Ordre de Saint-Georges[28]. Avec lui s'éteint dans les mâles la branche comtoise, issue de Nicolas de Gilley.
- Marie-Henriette de Gilley (21 nov. 1669-). Le testament de son père fait d'elle l'unique héritière de ses biens meubles et immeubles ; mais ils doivent revenir à M. de Quingey dans le cas où elle ne se mariait pas[29].
- Marie-Thérèse de Gilley, mariée à Cleradius comte de la Tour Saint Quentin (-1642), baron de Moncley[30].
- Jean-Baptiste de Gilley (25 sept. 1624-)[23], marié à Suzanne du Châtelet, marquise de Trichâteau (branche de Trichâteau-Bonney). Il s'intitule baron souverain de Franquemont et du Saint-Empire, baron de Marnoz, seigneur de Longevelle, d'Estraitefontaine, de Vy, des Esnans, de Mignauvillars, d’Oiselay (Oiselay-et-Grachaux ?) et de Villafans[26]. Il est reçu, le , comme gentilhomme de l'illustre chapitre métropolitain de Besançon[27] et, en 1650, fait chevalier de l'Ordre de Saint-Georges[28]. Avec lui s'éteint dans les mâles la branche comtoise, issue de Nicolas de Gilley.
- François de Gilley (vers 1532-), protonotaire apostolique.
- Claude de Gilley (vers 1534-), marié à Dorothée de Montfort (dont il n’a pas d’enfant), puis à Clauda de Fouchiers. Il est seigneur d’Aiglepierre et de Fonteny, pardessus des salines de Salins (vend à Philippe II d’Espagne un quartier de muire au prix de1 700 fr., en 1589) et capitaine de la ville de Salins. Il a aussi un rôle d’ambassadeur auprès des Suisses (peut-être en 1597)[8].
- Marguerite-Alexandrine de Gilley, mariée à François de Chastenoy, baron de Saint-Vincent.
- Marguerite de Gilley (vers 1535-), mariée à Claude Gaillard (vers 1525-1574), seigneur de Crilla par acquisition sur son beau-père Nicolas en 1557, conseiller au Parlement de Dole.
- Salomé Gaillard de Gilley (-1623), mariée en 1570 à Gérard de Marnix (1547-), chevalier, baron de Pottes, seigneur d’Ogimont, et de Crilla par sa femme.
- Étiennette de Gilley (vers 1536-), mariée à dom Pedro de Sosa-de-Castro, commandeur d’Avis (Portugal).
- Jean III de Gilley (1527-1591), dit « le Vieux » (pour le distinguer de son frère portant le même prénom), marié en 1563 à Anne de Saint-Mauris-en-Montagne, dame de Mathay et de Bustal ou Beutal (branche des Saint-Mauris-Bustal). Il est baron de Marnoz. Il est surtout connu pour ses œuvres littéraires, dont nous sont parvenues : un Commentariolus in laudem Hannibalis e Livio expressam, et deux Élégies, l’une, dédiée à Jean Sachet, Sur l’Ermitage Sachet, à Salins, et sur la Furieuse, l’autre, intitulée Descriptio domus et Gilleyani agri, qui apud nostros Sequanos vulgari nomine Pagnol dicitur (Bâle, ap. Jacobum Parcum, 1550)[21]. Il serait aussi l'auteur d'une carte de Franche-Comté dont il ne semble plus exister d'exemplaire[22].
- Hugues Ier de Gilley (-1249), seigneur de Gilley. Il administre la seigneurie de Gilley avec son frère aîné Rodolphe.
- Étienne Ier de Gilley-Poncey, seigneur de Poncey. Il possède en 1256 divers biens de la mouvance d'Étienne de Vaugrenans[31].
- Guillaume Ier de Gilley-Poncey (ou de Gilly). Il est seigneur de Poncey et d'Arguel et secrétaire d’Hugues V de Bourgogne, avant de se retirer comme chanoine de Langres à la fin de sa vie (sûrement dès les années 1330[32]). Il remplit pour Hugues V une mission avec Guy de Villers, en , qui consiste à récolter une rente de 6 000 livres pour la douairière Marguerite de Bourgogne[33]. Durant sa retraite comme chanoine de Langres, il rédige ce qui semble être une chronique.
- Guillaume II de Gilley-Poncey, marié à Marguerite de Chailley[34]. Il est seigneur de Poncey, puis de Gilley[35] (1373).
- Alixan de Gilley-Poncey, mariée en 1376 à Philippe de Scey, seigneur de Fertans[36].
- Guyon (ou Guyot) de Gilley-Poncey, seigneur de Poncey.
- Guillaume III de Gilley-Poncey, marié à Jeanne de Faucogney[37]. Il est seigneur de Poncey. Dans les années 1420, ses possessions font partie de l’arrière-fief de Jean Ier de Saint-Loup[38].
- Jeanne de Gilley-Poncey, dame de Poncey.
- Guillaume IV de Gilley-Poncey, marié à Alizan de Gilley-Poncey (fille de Philippe de Gilley-Poncey).
- Henry de Gilley-Poncey, seigneur de Poncey.
- Guillaume V de Gilley-Poncey (-1565). Il est seigneur de Poncey et chantre de la Chapelle royale sous François Ier entre 1530 et 1533[39].
- Henry de Gilley-Poncey, seigneur de Poncey.
- Guillaume III de Gilley-Poncey, marié à Jeanne de Faucogney[37]. Il est seigneur de Poncey. Dans les années 1420, ses possessions font partie de l’arrière-fief de Jean Ier de Saint-Loup[38].
- Thiébaud de Gilley-Poncey. Il est seigneur d'Arguel, de Monthureux et de Venisey ; ces deux derniers fiefs lui étant octroyés respectivement en 1357 par Philippe de Rouvres, duc de Bourgogne, dont il est conseiller, et en 1362 par Jean II le Bon[8].
- Benoît Ier de Gilley-Poncey. Il est seigneur d'Arguel, de Monthureux et de Venisey et membre du Conseil d'État de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne ; on sait qu’il est à ce poste entre 1390[31] et 1399 (Compte-rendu de la Chambre des Comptes de Dijon, daté du )[40].
- Étiennette de Gilley-Poncey, mariée en 1420 à Jean du Tartre.
- Philippe de Gilley-Poncey, écuyer de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, seigneur d'Arguel, de Monthureux et de Venisey. Il est témoin en 1457[41].
- Alizan de Gilley-Poncey, mariée à Guillaume IV de Gilley-Poncey.
- Étienne II de Gilley-Poncey (-1491), marié à Isabelle de Neuchâtel[42]. Il est seigneur d'Arguel, de Monthureux et de Venisey.
- Ne ?
- Étienne III de Gilley-Poncey, marié à Marguerite de Pontailler. Il est seigneur d'Arguel, de Monthureux et de Venisey.
- Étienne IV de Gilley-Poncey, seigneur d'Arguel, de Monthureux et de Venisey.
- Marguerite de Gilley-Poncey.
- Étienne V de Gilley-Poncey, seigneur d'Arguel, de Monthureux et de Venisey.
- Étienne VI de Gilley-Poncey (-1579), marié en 1554 à Françoise de Gilley, fille de François de Gilley (Branche des seigneurs de Gilley, issue de Rodolphe de Gilley). Il est seigneur d'Arguel, de Monthureux, de Venisey, puis de Poncey (1565). À la mort de son beau-père (1561), il devient, du chef de sa femme, seigneur de Port-Lesney et de Châtelay.
- Étienne-François de Gilley-Poncey (1567-1604), seigneur de Poncey, d'Arguel, de Monthureux, de Venisey, de Port-Lesney et de Châtelay.
- Étienne VI de Gilley-Poncey (-1579), marié en 1554 à Françoise de Gilley, fille de François de Gilley (Branche des seigneurs de Gilley, issue de Rodolphe de Gilley). Il est seigneur d'Arguel, de Monthureux, de Venisey, puis de Poncey (1565). À la mort de son beau-père (1561), il devient, du chef de sa femme, seigneur de Port-Lesney et de Châtelay.
- Guillaume-Étienne de Gilley-Poncey (fondateur de la branche des Samignun).
- Étienne IV de Gilley-Poncey, seigneur d'Arguel, de Monthureux et de Venisey.
- Isabelle de Gilley-Poncey.
- Benoît Ier de Gilley-Poncey. Il est seigneur d'Arguel, de Monthureux et de Venisey et membre du Conseil d'État de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne ; on sait qu’il est à ce poste entre 1390[31] et 1399 (Compte-rendu de la Chambre des Comptes de Dijon, daté du )[40].
- Guillaume II de Gilley-Poncey, marié à Marguerite de Chailley[34]. Il est seigneur de Poncey, puis de Gilley[35] (1373).
- Alix de Gilley-Poncey, dame de Poncey.
- Guillaume Ier de Gilley-Poncey (ou de Gilly). Il est seigneur de Poncey et d'Arguel et secrétaire d’Hugues V de Bourgogne, avant de se retirer comme chanoine de Langres à la fin de sa vie (sûrement dès les années 1330[32]). Il remplit pour Hugues V une mission avec Guy de Villers, en , qui consiste à récolter une rente de 6 000 livres pour la douairière Marguerite de Bourgogne[33]. Durant sa retraite comme chanoine de Langres, il rédige ce qui semble être une chronique.
- Jean de Gilley-Poncey (-1267).
- Étienne Ier de Gilley-Poncey, seigneur de Poncey. Il possède en 1256 divers biens de la mouvance d'Étienne de Vaugrenans[31].
Alliances
[modifier | modifier le code]Correctier, de Nozeroy, Lalye, Le Goux, de Faletans, Patornay, Nardin, de Saint-Mauris, de Bernaud, Merceret, de la Villette, de Vaux, de Cinqcens, de Remilly, Choux, de Marnix, de la Tour-Saint-Quentin, de Montfort, de Fouchiers, de Chastenay, Gaillard, de Souza de Castro, d'Aubonne, de Vaudrey, de Montagu-Boutavant, du Châtelet, etc[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jules Gauthier et Léon Gauthier, Armorial de Franche-Comté, p. 70
- Jean-Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, 1758, page 158.
- « Saint-Maurice-Crillat », sur CEGFC (Centre d'Entraide généalogique de Franche-Comté), d'après le Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, par Alphonse Rousset, t. III, chez Bintot, à Besançon, 1854
- « Crillat », sur CEGFC (Centre d'Entraide généalogique de Franche-Comté), d'après le Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, par Alphonse Rousset, t. II, chez Bintot, à Besançon, 1854
- (en) « La Franche-Comté au milieu du XVIe siècle: ou, Description de la Haute ... : Gilbert Cousin , Gilbert Cousin de Nozeroy, Émile Monot , Société d'émulation du Jura, Société d 'émulation du Jura : Free Download, Borrow, and Streaming », sur Internet Archive (consulté le )
- Revue numismatique, Volume 8, 1843, page 40.
- Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 23, 1866, page 397.
- J. Gauthier, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790… Archives départementales du Doubs, Besançon, 1883.
- S. Brault-Lerch, Orfèvres de la Franche-Comté et de la principauté de Montbéliard du Moyen Âge au XIXe siècle, Paris, 1976, p. 608.
- Arch. dép. Jura, J 62.
- Archives du Jura, G 912, F° 6.
- H. Lamant, Armorial général et nobiliaire français, Eaubonne, 1977, t. 53, p. 267.
- M. Béchet, Recherches sur Salins, Besançon, 1830, p. 196.
- Archives départementales de Besançon, Série B, Registre des chartes et concessions des souverains.
- M. Béchet, Recherches sur Salins, Besançon, 1830, p. 225.
- M. Béchet, Recherches sur Salins, Besançon, 1830, pp. 260, 352.
- Fr.-F . Chevalier, Mémoires historiques sur la Ville et Seigneurie de Poligny, Lons-le-Saunier, 1769, Vol. 2, p. 517.
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- J. Le Long et F. de Fontette, Bibliothèque historique de la France, contenant le catalogue des ouvrages imprimés et manuscrits qui traitent de l'histoire de ce royaume ou qui y ont rapport, avec des notes critiques et historiques, revue, corrigée et considérable, Paris, 1775, vol. 4, p. 233.
- J. Gauthier, Nouvelle série de tombes franc-comtoises inédites (XIIIe – XVIIIe siècle), Besançon, 1899, p. 18.
- « Famille d’Oiselay », sur oricourt.com (consulté le ).
- J. Gauthier, Nouvelle série de tombes franc-comtoises inédites (XIIIe – XVIIIe siècle), Besançon, 1899, p. 18. On trouvera aussi sur cette épitaphe l'ensemble de ses titres.
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- Acte de réception fait le 13 juin 1642, de Jean Baptiste de Gilley en qualité de gentilhomme dans l'illustre chapitre métropolitain de Besançon.
- http://www.euraldic.com/txt_saint-georges_s1.html et François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire généalogique, héraldique, historique et chronologique : contenant l’origine [et] l’état actuel des premières maisons de France, des maisons souveraines [et] principales de l’Europe…, Paris, 1761, t. 5, p. 222.
- V. Besson, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790… Archives civiles de Haute-Saône, Paris, 1874, t. 2, Registre B. 4168.
- Fr. I. Dunod de Charnage, Mémoires pour servir à l’histoire du comté de Bourgogne, Besançon, 1740, p. 189.
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- J.-J. Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Paris, 1770, t. 6, p. 700 ; L. Moréri, Le grand dictionnaire ou, Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane..., Amsterdam, 1717, t. 3, p. 373.
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- J. Finot, « La seigneurie de Ronchamp et l’origine de l’exploitation des houillères de cette localité (1221-1789) » in Revue d’histoire nobiliaire et d’archéologie héraldique, numéro 1, 1882, p. 294.
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- Ch.-E.-P. de Saint-Mauris-Chatenois, Généalogie historique de la maison de Saint-Mauris, du comté de Bourgogne, Vesoul, 1830, p. 185.
- H. de Faget de Casteljau, « La Maison de Neufchâtel-en-Bourgogne », in Les Origines de la Maison de Neufchâtel-en-Bourgogne, Complément - Hors exposition, Journées d'études de l'institut de recherche régionale, 1978, p. 159-166.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, 1758, page 158 (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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