[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Montignac (Gironde)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Montignac
Montignac (Gironde)
La mairie (juin 2013)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Maire
Mandat
Cyril Abela
2020-2026
Code postal 33760
Code commune 33292
Démographie
Gentilé Montignacais
Population
municipale
135 hab. (2021 en évolution de −12,34 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 42′ 46″ nord, 0° 13′ 25″ ouest
Altitude Min. 49 m
Max. 105 m
Superficie 6,48 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de l'Entre-Deux-Mers
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montignac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montignac
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Montignac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Montignac

Montignac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Montignacais[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Proche de Targon et de Frontenac, Montignac est un village viticole de Gironde qui comporte plusieurs bourgs (Le Palem, Le Cas, Le Laurenceau notamment) et est relativement étendu compte tenu du nombre d'habitants.

La commune se trouve à 38 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 21 km au nord de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 5 km au sud-sud-est de Targon, chef-lieu de canton[2].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Bellebat, Ladaux, Baigneaux, Martres, Saint-Genis-du-Bois, Targon et Porte-de-Benauge.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 861 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 764,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Montignac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (63,2 %), forêts (31,5 %), prairies (5,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

La principale voie de communication routière traversant le village est la route départementale D19 qui, vers le nord, croise la route départementale D238 (Targon à l'ouest et Baigneaux à l'est) à environ un km, puis, à 2,5 km, vers Bellebat, la route départementale D671, ancienne route nationale 671 (Créon au nord-ouest et Sauveterre-de-Guyenne au sud-est) et continue vers le nord à Branne, et vers le sud à Cantois puis, au-delà, à Saint-Macaire.

L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2 de Podensac qui se situe à 19 km vers le sud-ouest.
L'accès no 1 de Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 35 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 25 km vers le nord-nord-ouest.

La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 16 km par la route vers le sud-ouest, de Cérons sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 21 km par la route vers le sud.

À la Révolution, la paroisse Saint-Médard de Montignac forme la commune de Montignac[15].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008 2020 Didier Abela[16] SE Artisan
2020 En cours Cyril Abela    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18]. En 2021, la commune comptait 135 habitants[Note 1], en évolution de −12,34 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
221216190206201194137141150
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
178153158180176182155151158
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
140146129145130164147153171
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
13310291111100111129132155
2017 2021 - - - - - - -
139135-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 2 avril 2013.
  2. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 31,4 km pour Bordeaux, 18,1 km pour Langon et 4,1 km pour Targon. Données fournies par lion1906.com, consulté le 23 juin 2013.
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Montignac et Saint-Sulpice-de-Pommiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « St Sulpice De Pommiers » (commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « St Sulpice De Pommiers » (commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Montignac ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Historique des communes, p. 36, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 2 avril 2013.
  16. Commune de Montignac sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 2 avril 2013.
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Inscription MH de l'église Saint-Médard », notice no PA00083642, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.