[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Lucien Andriot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Lucien N. Andriot)
Lucien Andriot
Description de cette image, également commentée ci-après
Lucien Andriot à la première caméra (haute), avec le réalisateur Maurice Tourneur (à gauche) et John van den Broek à la seconde caméra (basse), sur le tournage en 1916 de Pauvre petite fille riche (sorti en 1917)
Nom de naissance Lucien Marius Andriot
Naissance
Paris, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 86 ans)
Riverside, Californie
États-Unis
Profession Directeur de la photographie
Films notables La Piste des géants (1930)
Dix Petits Indiens (1945)
L'Homme du Sud (1945)
Le Démon de la chair (1946)

Lucien Andriot, né le à Paris 20e[1], mort le à Riverside (Californie)[2], est un directeur de la photographie français.

Ayant fait carrière essentiellement aux États-Unis, il était membre de l'American Society of Cinematographers et parfois crédité sous le nom américanisé de Lucien N. Andriot.

Au cinéma, Lucien Andriot débute comme chef opérateur sur une quarantaine de courts métrages muets français, presque tous réalisés par Victorin-Hippolyte Jasset et sortis entre 1909 et 1913. L'actrice Josette Andriot (1886-1942), sa sœur, joue dans la plupart d'entre eux.

En 1914, il s'installe définitivement aux États-Unis et poursuit son activité à Hollywood. Ainsi, il est directeur de la photographie sur plus de cent-cinquante films américains (dont des westerns), le premier sorti cette même année 1914, le dernier — une coproduction américano-japonaise — sorti en 1955.

En particulier, il collabore avec sept réalisateurs français ayant fait partiellement carrière à Hollywood, Albert Capellani (ex. : La Dame aux camélias en 1915, avec Clara Kimball Young), Émile Chautard (Daytime Wives en 1923), René Clair (Dix Petits Indiens en 1945, avec Barry Fitzgerald et Walter Huston), Léonide Moguy (Paris after Dark en 1943, avec George Sanders, Philip Dorn et Brenda Marshall), Léonce Perret (ex. : N'oublions jamais en 1918), Jean Renoir (ex. : L'Homme du Sud en 1945, avec Zachary Scott et Betty Field), et enfin, Maurice Tourneur (ex. : Pauvre petite fille riche en 1917, avec Mary Pickford). Le deuxième cité, Émile Chautard, s'installe lui aussi définitivement en 1914 aux États-Unis (il est de plus naturalisé américain).

Lucien Andriot travaille également, entre autres, aux côtés des réalisateurs américains Edward H. Griffith (ex. : Café métropole en 1937, avec Loretta Young et Tyrone Power), William K. Howard (ex. : A Ship Comes In en 1928, avec Rudolph Schildkraut et Louise Dresser), Edgar George Ulmer (Le Démon de la chair en 1946, avec Hedy Lamarr et George Sanders), William A. Seiter (ex. : Borderline en 1950, avec Fred MacMurray et Claire Trevor), Charles Vidor (ex. : The Lady in Question en 1940, avec Brian Aherne, Rita Hayworth et Glenn Ford), ou encore Raoul Walsh (ex. : La Piste des géants en 1930, avec John Wayne et Ian Keith).

À la télévision, il est chef opérateur sur onze séries, un téléfilm et une émission de divertissement, entre 1950 et 1960, année où il se retire. Son épouse est décédée en 1988 à 89 ans.

Filmographie partielle

[modifier | modifier le code]
Au cinéma

(Films américains, sauf mention contraire ou complémentaire)

Années 1910

[modifier | modifier le code]
Prise de vue pour Monte Cristo (1922)
John Gilbert et Virginia Brown Faire

Années 1920

[modifier | modifier le code]
Prise de vue pour L'Homme du Sud (1945)
Zachary Scott et Betty Field
Prise de vue pour Dix Petits Indiens (1945)
De gauche à droite : Louis Hayward, C. Aubrey Smith, Barry Fitzgerald, Richard Haydn, Mischa Auer et Walter Huston

Années 1930

[modifier | modifier le code]
Prise de vue pour Le Démon de la chair (1946)
Hedy Lamarr et George Sanders
Prise de vue pour Borderline (1950)
De gauche à droite : Roy Roberts, Claire Trevor, José Torvay et Fred MacMurray

Années 1940

[modifier | modifier le code]

Années 1950

[modifier | modifier le code]

À la télévision

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Archives Départementales de Paris en ligne, acte de naissance N° 1892/4500/20e
  2. D'après sa fiche d'état-civil des Gens du Cinéma.
  3. Shanghaï est orthographié avec un i tréma, comme c'était l'usage naguère.

Liens externes

[modifier | modifier le code]