[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

La Pérouse (1877)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Pérouse
illustration de La Pérouse (1877)
Modèle réduit du La Pérouse

Type Croiseur à barbette
Histoire
A servi dans Marine française
Chantier naval Arsenal de Brest Drapeau de la France France
Quille posée
Lancement
Statut Échoué le
Caractéristiques techniques
Longueur 80 mètres
Maître-bau 11,40 mètres
Tirant d'eau 5,50 mètres
Déplacement 2 240 tonnes
Propulsion Machines à vapeur
et voiles quatre-mâts
Puissance 2 600 cv
Vitesse 15 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 5 × 190 mm
4 × 140 mm
Aéronefs non
Pavillon France

Le La Pérouse était un croiseur non protégé de la marine française, tête de la classe La Pérouse.

Il portait le nom de Jean-François de La Pérouse (1741- 1788), officier de marine et explorateur français, disparu en 1788 dans le Pacifique.

Caractéristiques

[modifier | modifier le code]

Le croiseur mixte La Pérouse, mis en service à Brest en 1877, est représentatif d'une époque de transition : ce navire de guerre est doté d'une artillerie moderne (des canons protégés par des tourelles pivotantes appelées « barbettes »), mais sa coque est en bois et il dispose d'un système de propulsion mixte combinant voiles et vapeur[1].

Le croiseur mixte La Pérouse mis en service en 1877, modèle réduit antérieur à 1894, Musée de la Marine de Brest.

Il a fait partie de l'escadre de l'Extrême-Orient sous le commandement de l'amiral Amédée Courbet, puis de l'Escadre de l'Océan Indien.

« Le 30 juillet 1898, le croiseur La Pérouse transportant le général Gallieni dans le cadre de sa mission à Madagascar est victime d’une rupture de ses chaînes d’ancres et s’échoue sur les hauts-fonds de la côte malgache ». Le 5 novembre suivant, l’affaire passe en jugement devant le conseil de guerre maritime de Toulon qui retient la "fortune de mer" liée à la météo. La question de la négligence ou de l'incompétence du commandement reste cependant posée car l'état de la mer ne s'est dégradé semble-t-il qu'après l'échouage. L'hypothèse d'une collision avec une épave non repérée a été également avancée[2].

Bateaux ayant porté le même nom

[modifier | modifier le code]
  • Un bâtiment hydrographique (1938), saisi par les Allemands qui lui donnent le nom de SG4 Merkur. Récupéré en 1945, il prend le nom de La Pérouse et devient un aviso de 1re classe.
  • Un bâtiment hydrographique (1986), basé à Brest[3].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Notice d'information touristique, Musée de la Marine de Brest.
  2. Pages 30 et suivantes : Jean-Baptiste Bruneau, « Un Breton contre la marine de la Belle Époque », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest , 123-2 | 2016, mis en ligne le 28 juillet 2018, consulté le 23 mars 2020. URL : ; DOI : https://doi.org/10.4000/abpo.3291
  3. Site netmarine.net

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens internes

[modifier | modifier le code]