L'Ajoupa-Bouillon
L'Ajoupa-Bouillon | |||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Région | Martinique | ||
Département | Martinique | ||
Arrondissement | La Trinité | ||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique | ||
Maire Mandat |
Maurice Bonté 2020-2026 |
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Code postal | 97216 | ||
Code commune | 97201 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Bouillonais | ||
Population municipale |
1 715 hab. (2021 ) | ||
Densité | 139 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 14° 49′ 00″ nord, 61° 07′ 00″ ouest | ||
Altitude | Min. 59 m Max. 1 263 m |
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Superficie | 12,30 km2 | ||
Type | Commune rurale | ||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||
Aire d'attraction | Basse-Pointe (commune du pôle principal) |
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Élections | |||
Législatives | Deuxième circonscription | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Martinique
Géolocalisation sur la carte : Martinique
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L'Ajoupa-Bouillon est une petite commune française du Nord de la Martinique comptant une population de 1 788 habitants (les Bouillonais) en 2012.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Perchée à 260 mètres d’altitude, L'Ajoupa-Bouillon est une commune essentiellement agricole et forestière située sur les contreforts de la montagne Pelée. Elle est ainsi le départ de nombreuses randonnées par les chemins de Trianon et de Morne Calebasse.
L'Ajoupa-Bouillon se situe à 39 km de Fort-de-France par la route de la Trace (RN 3).
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]L'Ajoupa-Bouillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Basse-Pointe, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'Ajoupa-Bouillon tiendrait son nom de Jean Gobert, sieur de Bouillon, originaire du Languedoc et installé dans la région du Marigot en Martinique, où il mourut en 1680. Il aurait fait construire au bord du chemin reliant le Morne-Rouge à Grande-Anse, un ajoupa (abri de fortune des Caraïbes) et refuge très apprécié des voyageurs.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le quartier de L'Ajoupa-Bouillon, voie de passage entre le nord Atlantique et le nord Caraïbe ne cesse de grandir. En 1837, sous la monarchie de Juillet, L'Ajoupa-Bouillon se voit octroyer le statut municipal, lors de la mise en place de l'organisation coloniale. Il est considéré comme un hameau rattaché à la commune du Nord, composée de Macouba et de Basse-Pointe. En 1848, il forme une paroisse d'un millier d'âmes et se dote d'une église.
L'Ajoupa Bouillon obtint l'indépendance municipale et est érigée en commune par la loi du . En , elle est durement touchée par l'éruption de la montagne Pelée et toute la zone doit être évacuée jusqu'en 1906. La commune qui n'a plus jamais retrouvé sa population de la fin du XIXe siècle compte aujourd'hui sur l'attrait nouveau pour les régions vertes.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].
En 2021, la commune comptait 1 715 habitants[Note 3], en évolution de −9,83 % par rapport à 2015 (Martinique : −5,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Équipement sportif :
- Stade municipal de l'Ajoupa-Bouillon
Club sportif :
- Le Silver Star de l'Ajoupa-Bouillon[10], football, athlétisme.
Économie
[modifier | modifier le code]Les principales activités de L'Ajoupa-Bouillon sont agricoles : bananes, ananas, cultures vivrières et élevage. Chaque année, un rassemblement baptisé Convergences, célèbre les qualités naturelles de cette commune du nord et de l'intérieur de l'île. La commune compte aussi sur le tourisme vert.
Le taux de chômage, en 1999, pour la commune fut de 33,5 %[11].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église de l'Immaculée-Conception : église de style baroque construite en 1848. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1993[12].
- Gorges de la Falaise : mini-gorges de la rivière Falaise que l’on peut remonter à pied.
- Saut Babin : cascade dans les gorges de la rivière Falaise.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Madeleine de Grandmaison, née au Morne Rouge, conseillère régionale de 1983 à 2010 et députée européenne de 2007 à 2009.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
- pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
- https://www.facebook.com/silverstar97216
- Donnée INSEEE compulsée par Linternaute - Emploi à L'Ajoupa-Bouillon
- « Eglise de l'Immaculée Conception », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )