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Jaime Roldós

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Jaime Roldós
Illustration.
Fonctions
Président de la république de l'Équateur

(1 an, 9 mois et 14 jours)
Élection 29 avril 1979 (en)
Vice-président Osvaldo Hurtado
Prédécesseur Alfredo Poveda
Successeur Osvaldo Hurtado
Biographie
Nom de naissance Jaime Roldós Aguilera
Date de naissance
Lieu de naissance Guayaquil (Équateur)
Date de décès (à 40 ans)
Lieu de décès Canton de Celica (Équateur)
Nature du décès Accident d'avion
Sépulture Cimetière général de Guayaquil (es)
Nationalité équatorienne
Parti politique Concentration des forces populaires (en)
Peuple, changement et démocratie (es)
Conjoint Martha Bucaram (en)
Famille Abdalá Bucaram (beau-frère)
Entourage Assad Bucaram (oncle)
Diplômé de Collège national Vicente Rocafuerte (es)
Université de Guayaquil (en)
Profession Avocat

Jaime Roldós
Présidents de l'Équateur

Jaime Roldós Aguilera, né le à Guayaquil (Équateur) et mort le dans le canton de Celica (Équateur), est un homme d'État équatorien, président de l'Équateur de 1979 à 1981. Il est la première personne élue démocratiquement à cette fonction.

Sa mort est sujette à discussion, une théorie propose que l'accident d'avion qui le tua ne soit en fait qu'un assassinat orchestré par les États-Unis, tout comme le crash qui tua, deux mois plus tard, le président du Panama, Omar Torrijos. Ceci fut dénoncé dans le livre Les Confessions d'un assassin financier, de John Perkins, publié en 2004.

Né à Guayaquil, il est diplômé de la meilleure école de cette ville, le collège national Vicente Rocafuerte (es). En 1962, il épouse Martha Bucaram (en), la nièce d'Assad Bucaram, le leader de la Concentration des forces populaires (en) (CFP), un parti populiste de centre gauche[1]. Roldós est un réformateur, et sa politique à l'égard des compagnies pétrolières américaines lui attire nombre d'ennemis en particulier en 1981, où il présente au congrès équatorien sa nouvelle loi sur les hydrocarbures. Roldós et sa femme fondent le Parti Peuple, changement et démocratie (es). Il est président de l'Équateur de 1979 à 1981, pendant un bref affrontement militaire qui oppose son pays au Pérou en 1981. Il meurt dans le crash d'un avion, en 1981, près de la frontière péruvienne, avec huit autres passagers.

Mort suspecte

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Selon l'auteur américain John Perkins[2] dans son livre Les Confessions d'un assassin financier, la mort de Roldós serait en fait un assassinat commandité par la Central Intelligence Agency des États-Unis pour son refus de l'offre internationale pour l'exploitation pétrolière, et la signature d'un protocole humanitaire entre la Colombie, le Pérou et l'Équateur, ce qui a été considéré par le président américain Ronald Reagan comme une tendance vers l'implémentation soviétique[réf. nécessaire]. Dans la jungle amazonienne de l'Équateur près de Loja, les habitants ont confirmé avoir vu tomber une boule de feu du ciel, qui leur a permis de localiser le site du crash. Roldós aurait été assassiné dans le but de servir les intérêts américains dans la prospection pétrolière en Équateur[2].

Roldós meurt deux mois avant le président panaméen Omar Torrijos également mort dans le crash d'un avion, dans des circonstances similaires. D'autres Équatoriens[évasif] croient que Roldós a été tué par le gouvernement péruvien.

Son successeur Osvaldo Hurtado lui succède et adopte une ligne politique conciliante avec les compagnies pétrolières et avec les États-Unis. Son cousin par alliance Abdalá Bucaram est élu (en) président de la république de l’Équateur, en .

Un film documentaire sur sa courte vie a été réalisé en 2013 : La muerte de Jaime Roldós par Lisandra I. Rivera et Manolo Sarmiento[3].

Références

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  1. "Asad Bucaram Elhalim, côtoya la misère et la forte inégalité entre riches propriétaires terriens et paysans indiens lorsqu’il vendait des tissus dans les rues d’Ambato et des autres villages de la Sierra centrale. Une fois installé à Guayaquil, il choisit très tôt de rejoindre le « Mouvement de Concentration de Forces Populaires (en) », un puissant parti politique fondé en 1949 par Carlos Guevara Moreno (es). Après la défaite de Guevara lors de la présidentielle de 1956 (en), le mouvement s’effondra avec le retrait de la vie politique de ce dernier. Député dès 1956, Assad Bucaram devint le chef politique du nouveau parti de concentration de forces populaires. Il fut élu deux fois maire de Guayaquil (es), en 1962 et en 1967. Il fut ensuite préfet de la province du Guayas, mais quand il posa sa candidature pour la présidentielle de 1976, les militaires désignèrent à sa place son neveu Jaime Roldós Aguilera", voir Abdalá Bucaram .
  2. a et b Perkins, John. Confessions of an Economic Hit Man. San Francisco: Berrett-Koehler Publishers, Inc., 2004. See pages 156-157 regarding Roldós's alleged assassination.
  3. « La muerte de Jaime Roldós / Cinelatino », sur cinelatino.fr (consulté le ).

Article connexe

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