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Jacques Chevallier (pétrolier-ravitailleur)

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Jacques Chevallier
illustration de Jacques Chevallier (pétrolier-ravitailleur)
Le Jacques Chevallier dans le port de Toulon
Type Pétrolier ravitailleur
Classe Jacques Chevallier
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Constructeur Naval Group, Chantiers de l'Atlantique et Fincantieri
Chantier naval Saint-Nazaire
Commandé 2019
Quille posée
Lancement
Acquisition
Statut Essais en mer
Équipage
Équipage 130 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 194 m[1]
Maître-bau 27,6 m
Tirant d'eau 9 m
Déplacement 16 000 tonnes
À pleine charge 31 000 tonnes
Propulsion Diesel-électrique, comprenant :
2 MAN 12V32/44CR (2 × 7,2 MW)
2 MAN 8L32/44CR (2 × 4,8 MW)
2 GE électriques (2 × 8 MW)
Puissance 16 MW
Vitesse 20 nœuds (37 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 2 canons 40 mm RAPIDFire
2 systèmes SIMBAD-RC[1]
Rayon d'action 8 000 milles marins (14 800 km) à 18 nœuds (33 km/h)
Aéronefs hélicoptère SA365 Dauphin
(puis H160M Guépard)
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Port militaire de Toulon
Indicatif A725

Le Jacques Chevallier (numéro de coque A725) est un bâtiment ravitailleur de forces construit pour la Marine française. Mis à l'eau le , il a été livré à la Marine nationale le [2] et poursuivra ses essais à travers un déploiement de longue durée [3].

Il est baptisé en l'honneur de l'ingénieur militaire Jacques Chevallier, acteur du développement de la propulsion nucléaire navale en France.

Comme tous les navires de sa classe, le bâtiment est construit en deux étapes : la partie avant est construite par Fincantieri dans ses chantiers de Castellammare di Stabia, près de Naples ; l'arrière est assemblé à Saint-Nazaire, aux Chantiers de l'Atlantique[4], à partir de 13 blocs soudés sur la partie avant[5].

Fincantieri procède à la première découpe de tôle de la partie avant le [6], mais la cérémonie la plus solennelle est la première découpe de tôle de la partie avant à Saint-Nazaire, le en présence de la ministre des Armées Florence Parly[7],[6].

Après la première découpe de tôle, Fincantieri pose la quille le [8]. Une fois cette partie avant achevée, elle est envoyée à Saint-Nazaire pour l'assemblage de la partie arrière, qui commence le [9]. Le bateau est ensuite mis à l'eau le [1]

Les essais en mer commencent en fin [1]. Dans la nuit du 18 au , il quitte Saint-Nazaire pour rejoindre la base de Toulon, où il continue ses essais. Le , la force d'action navale (FAN) prend officiellement livraison du navire à Toulon[2],[10]. Après une période d'essais en Méditerranée, il entreprend son déploiement de longue durée avant son admission au service actif. Il quitte Toulon le , effectue une première escale à Brest du 2 au , puis à Reykjavik du 13 au . Il franchit le cercle polaire le , puis fait cap au sud-ouest vers Norfolk, où il fait escale du 27 octobre au . Plusieurs RAM (ravitaillement à la mer) sont menés avec des bâtiments américains (USS Leyte Gulf et USS George Washington) et avec le HMS Prince of Wales. Après un passage au large des Antilles et de la Guyane, il s'entraine avec le LPH Atlantico de la marine brésilienne et fait escale du 22 au à Rio de Janeiro. Le BRF Jacques Chevallier participe à l'exercice Oxide avec la marine sud-africaine, fait escale à Capetown du 7 au puis au Grand port maritime de La Réunion du 21 au [11], puis à Abu Dhabi le , à Djibouti, à Djeddah le , et en Grèce. Il rentre à Toulon le .

Commandants

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  • Capitaine de vaisseau Pierre Ginefry ( - [12]) ;
  • capitaine de vaisseau Christophe Gaumé ( - ).

Notes et références

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  1. a b c et d Vincent Groizeleau, « A la découverte du Jacques Chevallier, premier BRF de la Marine nationale », Mer et Marine,‎ (lire en ligne Accès payant).
  2. a et b Jean-Marc Tanguy, « Le BRF « Jacques Chevallier » officiellement livré à la Marine nationale » Accès payant, sur Le Marin, .
  3. Laurent Lagneau, « La réception du premier Bâtiment ravitailleur de forces par la Marine nationale est imminente », sur opex360, .
  4. Thierry Hameau, « Saint-Nazaire. Top départ pour le futur ravitailleur militaire », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Marine nationale : chantier du BRF n°1 Jacques Chevallier (2020 - 2022) », sur lefauteuildecolbert, (consulté le ).
  6. a et b Yann Léon, « Saint-Nazaire. La construction du Jacques Chevallier lancée aussi en Italie », sur Ouest-France, (consulté le ).
  7. « Saint-Nazaire. La ministre Florence Parly aux Chantiers de l’Atlantique », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  8. (en) « Keel laying for the forward section of the LSS "Jacques Chevalier" for Chantiers de l'Atlantique », Fincantieri, (consulté le )
  9. Vincent Groizeleau, « BRF : la section italienne du Jacques Chevallier est arrivée à Saint-Nazaire », Mer et Marine,‎ (lire en ligne Accès payant).
  10. Julia Toussaint, « EN IMAGES. À bord du Jacques Chevallier, navire ravitailleur dernier cri de la Marine nationale », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Annaëlle Dorressamy et Laurent Figon, « Le "Jacques Chevallier", Bâtiment Ravitailleur des Forces de la Marine Nationale, en escale à La Réunion », sur Réunion La 1ère, .
  12. Vincent Groizeleau, « Jacques Chevallier : quel bilan un an après la livraison du premier BRF ? » Accès payant, sur Mer et Marine, (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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