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Hostel (film, 2005)

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Hostel
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo du film.
Titre québécois L'Auberge
Réalisation Eli Roth
Scénario Eli Roth
Acteurs principaux
Sociétés de production Next Entertainment
Raw Nerve
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Horreur
Durée 93 minutes
94 minutes (version non-censurée)
Sortie 2006

Série Hostel

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Hostel ou L'Auberge au Québec est un film d'horreur américain écrit et réalisé par Eli Roth, sorti en 2006. Il s'agit du premier film de la série de films Hostel.

Josh et Paxton, deux étudiants américains, visitent plusieurs pays européens et rencontrent en voyage Óli, un Islandais avec qui ils continuent leur périple hédoniste. Aux Pays-Bas, Alex, un jeune homme d'origine slovaque, leur indique qu'il y a beaucoup de « filles faciles » en Slovaquie. Ni une ni deux, ils prennent le train en direction de l'Europe centrale. Sur place, ils s'aperçoivent rapidement que l'homme ne leur a pas menti et passent les premiers jours à faire la fête avec Natalya et Svetlana, deux filles slovaques pleines d'entrain ainsi que la jeune hôtesse qui les a accueillis.

Mais Óli disparaît mystérieusement, suivi de Josh. Après s'être lancé à la recherche de ce dernier, Paxton se fait piéger à son tour, par des Slovaques dont les trois filles sont les complices. Il s'aperçoit que ses amis ont été torturés à mort et lui-même subit la même chose. Cependant, il parvient à échapper à son tortionnaire et le tue. Alors qu'il tente de quitter les lieux, il comprend qu'il est tombé aux mains de « Elite Hunting », un groupe criminel qui kidnappe des personnes pour ensuite les livrer à de riches hommes d'affaires qui payent pour les torturer et les tuer. En entendant Kana, une jeune fille japonaise qu'il a connue à l'auberge de jeunesse, crier à l'aide, il parvient à la sauver mais la retrouve avec la moitié du visage ensanglanté et l'oeil droit sur le point de tomber. Ne sachant quoi faire, il le lui sectionne avec une pince coupante et quitte les lieux avec elle en voiture avec les hommes d'Elite Hunting à leurs trousses.

En pleine poursuite, Paxton retrouve Natalya et Svetlana, et découvre qu'Alex est également complice. Il leur fonce dessus avec la voiture, tuant Alex et Svetlana. Si Natalya resta consciente malgré ses blessures, elle meurt rapidement écrasée par la voiture des hommes d'Elite Hunting. Toujours en pleine poursuite, Paxton se retrouve coincé face de jeunes enfants tziganes et délinquants qu'il avait rencontrés auparavant mais parvient à les convaincre de le laisser passer en leur donnant un sac de bonbons. Lorsque les hommes d'Elite Hunting réapparaissent, les enfants leurs lancent des pierres et les tabassent à coups de bâton et les tuent.

Bloqués sur une route par un contrôle policier, Paxton et Kana quittent la voiture et continuent leur cavale à pieds jusqu'à la gare. Mais certains hommes de Elite Hunting les attendent sur le quai. Après avoir découvert dans un miroir son visage totalement dévasté, Kana se suicide en se jetant sous un train. Le tumulte qui en découle permet à Paxton de monter dans le train sans se faire repérer. Il entend alors la voix d'un homme qu'il a rencontré lors de son voyage en train et qui est responsable de la mort de Josh. Dans les toilettes de la gare, Paxton lui sectionne les doigts et lui tranche la gorge, le laissant se vider de son sang puis repart en train.

Fin alternative

Dans la version Director's Cut du film, Paxton suit l'homme d’affaires néerlandais accompagné de sa fille, Saskia, âgée de six ans, dans les toilettes de la gare. Inquiet de ne pas voir celle-ci revenir des toilettes, l'homme d’affaires néerlandais entre dans les toilettes des femmes, seulement pour y trouver l'ours en peluche de sa fille. Apeuré, il fouille frénétiquement la foule à la recherche de sa fille disparue, en interrogeant des passants et en appelant sa fille par son nom. Paxton est ensuite vu à bord du train en mouvement avec la fille de l’homme d’affaires néerlandais, qu’il a enlevée pour se venger de son tortionnaire. Alors que la fille de l'homme d'affaires néerlandais appelle à l'aide, Paxton la bâillonne en lui mettant la main droite sur sa bouche. Un écran noir avec le titre du film apparaît, suivi du générique de fin.

Fiche technique

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Distribution

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Légende : Version Française = VF[réf. nécessaire] et Version Québécoise = VQ[1]

Les trailers et jaquettes DVD présentent le film comme « inspiré de faits réels ». Le film est en fait né d'une découverte du webmaster Harry Knowles qui parla au futur réalisateur, Eli Roth, d'un site internet thaïlandais faisant la publicité de « vacances meurtrières », proposant aux candidats la possibilité de torturer et tuer quelqu'un pour dix mille dollars. Roth s'est servi de cette idée de départ pour rédiger son scénario, mais il ignore cependant si la source de ce site internet est réelle ou constitue un canular[2].

  • Le tournage s'est déroulé du 21 mars au à Prague, Poříčany et en Allemagne.
  • Près de 570 litres de faux sang humain furent utilisés durant le tournage.

Il existe une fin alternative, incluse dans le montage Director's Cut : Paxton ne tue pas le hollandais mais enlève sa fille. Le dernier plan, montrant Paxton la main sur la bouche de l'enfant, laisse le spectateur spéculer quant à ses motivations et ce qu'il projette de lui faire[3].

Bande originale

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Autorités slovaques

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Hostel dépeint la Slovaquie comme un pays dépravé, où règnent la violence, la mafia, la prostitution, la corruption des policiers et les gangs de tziganes voleurs et racketteurs. Les autorités slovaques ont été choquées par cette représentation d'un film qui a en outre été entièrement tourné en République tchèque, notamment à Český Krumlov où le musée des tortures présent dans le film existe réellement. Le quotidien Sme s'indigne notamment du fait que : « La Slovaquie est représentée comme un pays arriéré et ce qui est pire, nos belles jeunes filles comme les dernières p… ». Pour le député de centre droit Tomáš Galbavý, membre de la Commission de la culture, « C'est une monstruosité qui ne reflète aucunement la réalité et ne peut que nuire à la bonne renommée de la Slovaquie. Je suis vexé par ce film, je pense que tous les Slovaques doivent se sentir vexés ». Le réalisateur s’est expliqué lors d’une conférence de presse tenue à Prague: « J’ai choisi la Slovaquie car les Américains ne savent même pas que ce pays existe ! Quand j’ai dit à des amis que j’allais tourner à Prague, ils m’ont répondu : « Oh, la Tchécoslovaquie ! Emporte du papier hygiénique ! » Ils pensent que c'est un pays communiste comme dans les années 1950. Je savais que les Américains ne feraient pas la différence entre la République tchèque, la Slovaquie et la Tchécoslovaquie. Je joue avec les stéréotypes qu’ils ont dans la tête[4]. »

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis 47 326 473 $[5] 6
Drapeau de la France France 261 825 entrées[6] 4
Monde Monde 80 578 934 $[5] -

L'équipe du film, lors de la première en République tchèque, en 2006.

Plus que le premier film du cinéaste, Cabin Fever, le film a été produit avec un petit budget et a été très profitable, faisant fructifier presque dix fois son budget et cela seulement aux États-Unis. En un week-end d'ouverture aux États-Unis il s’est placé en première position pour un chiffre d'affaires de 19,5 millions de dollars[réf. nécessaire].

Autour du film

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Saga Hostel

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Notes et références

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  1. « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage Québec, consulté le 4 décembre 2014
  2. « Notes de Prod. : Hostel », sur commeaucinema.com (consulté le ).
  3. (en) Michael Kennedy, « Hostel's Alternate Ending Explained : Why It Was Cut », sur screenrant.com, (consulté le ).
  4. « Le film américain qui scandalise les Slovaques », Stéphane Kovacs, Le Figaro, 15 octobre 2007
  5. a et b (en) « Hostel », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  6. « Hostel », sur JP's box-office (consulté le ).

Articles connexes

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Bibliographie

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  • Pierre Jailloux, « Hostel (Eli Roth, 2005 et 2007), le torture-porn et le cinéma d’exploitation : l’être humain à l’ère de sa reproductibilité technique », Transatlantica [En ligne], no 2,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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