Katsina Ala
Katsina Ala | |
Poste de Katsina-Ala. | |
Administration | |
---|---|
Pays | Nigeria |
État | Benue |
Zone de gouvernement local (Local Government Area) |
Katsina Ala |
Démographie | |
Population | 224 718 hab. (2006 (rec.)) |
Densité | 94 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 7° 10′ 00″ nord, 9° 17′ 00″ est |
Superficie | 240 200 ha = 2 402 km2 |
Site archéologique | |
Divers | Site archéologique de la culture de Nok. |
Localisation | |
modifier |
Katsina Ala est une zone de gouvernement local (Local Government Area ou LGA) du Nigeria, dans l'État de Benue ; sa capitale est la ville éponyme.
Elle abrite un site archéologique important où d'importants objets de la culture Nok ont été mis au jour.
Aire urbaine
[modifier | modifier le code]La ville de Katisna Ala abrite l'une des plus anciennes école du pays, le Government College Katsina-Ala, créé en 1914, qui a formé de nombreux membres éminents de la société nigériane.
La ville est située au bord de la rivière Katsina, un affluent de la Bénoué. Elle est majoritairement peuplée par des représentants du peuple Tiv[1].
Site archéologique
[modifier | modifier le code]Des statues en terre cuite ont été trouvées à Katsina Ala au milieu du xxe siècle. Cela comprend des têtes humaines réalistes, quelques animaux et des parties de statues plus importantes. Ces objets sont similaires à ceux trouvés à Nok, environ 209 km au nord ; on pense qu'ils ont été confectionnés par un peuple appartenant à la même culture que celle de Nok[2]. Les figures humaines représentent probablement des ancêtres ou des esprits. Selon Bernard Fagg, un archéologue qui a mené des études approfondies sur la culture Nok, les objets de Katsina Ala sont représentatifs d'un « sous-style » distinct[3]. Les statues de Taruga et de Samun Dukiya sont similaires et présentent, elles aussi, des particularités stylisques distinctives[4].
Le travail du fer commence sur le site vers le ive siècle av. J.-C., un peu plus tard que sur celui de Taruga[5]. Des billes d'étain ont aussi été trouvées, certaines pouvant être des imitations de cauris[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Katsina-Ala » (voir la liste des auteurs).
- (en) Thurstan Shaw, The Archaeology of Africa: Food, Metals and Towns, Routledge, (ISBN 0-415-11585-X, lire en ligne), p. 275
- (en) James R. Penn, Rivers of the world: a social, geographical, and environmental sourcebook, ABC-CLIO, (ISBN 1-57607-042-5, lire en ligne), p. 26
- (en) Hope B. Werness, The Continuum Encyclopedia of Native Art: Worldview, Symbolism, and Culture in Africa, Oceania, and North America, Continuum International Publishing Group, (ISBN 0-8264-1465-6, lire en ligne), p. 223
- (en) G. Mokhtar, Ancient civilizations of Africa, University of California Press, (ISBN 0-435-94805-9, lire en ligne), p. 611
- (en) Elizabeth Allo Isichei, A history of African societies to 1870, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-45599-5, lire en ligne), p. 70
- (en) Kit W. Wesler, Historical archaeology in Nigeria, Africa World Press, (ISBN 0-86543-610-X, lire en ligne), p. 90
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :