Forge-Philippe
Forge-Philippe | |||||
Le frêne remarquable. | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Thuin | ||||
Commune | Momignies | ||||
Code postal | 6596 | ||||
Zone téléphonique | 060 | ||||
Démographie | |||||
Population | 213 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 57′ 58″ nord, 4° 15′ 09″ est | ||||
Superficie | 1 774 ha = 17,74 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation de Forge-Philippe au sein de Momignies | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Forge-Philippe (en wallon Foidje-Filipe) est un village de la Thiérache belge, à l'extrême sud de la province de Hainaut en Belgique. Sis sur la Wartoise, en bordure de la frontière française, il fait aujourd'hui administrativement partie de la commune de Momignies (Région wallonne de Belgique). C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Forge-Philippe se trouve sur le territoire du Parc national de l'Entre-Sambre-et-Meuse (ESEM).
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Histoire
[modifier | modifier le code]La Forge Philippe est citée pour la 1re fois en 1549 dans les ordonnances de Philippe II de Croÿ. En 1606, le besogné — ou liste des biens — de Chimay mentionne la Wartoise avec 'le fourneau de la veuve Philippe de la Lys'. En 1622, on trouve encore la mention du 'vivier de la forge Philippe' avec 4 maisons.
Il semble que la délimitation de la frontière sud de l’Entre-Sambre-et-Meuse — depuis Oignies, pratiquement à la limite de la Meuse, jusqu’ici — date du traité de Verdun en 843 lors du partage entre les petits-fils de Charlemagne: une bonne douzaine de cours d’eau dessine cette limite qui n’a plus changé depuis.
C’est la loi du 10 août 1903 qui rend cette commune autonome, détachée de Seloignes et augmentée d’une portion de territoire de la ville de Chimay. L’ancienne maison communale, au no 11, construite en 1906, sauf erreur, conserve en façade une pierre portant le nom des membres du 1er conseil communal, de l’architecte et de l’entrepreneur.
L’économie est tournée essentiellement vers l’élevage.
En 1921, 21 % des habitants provenaient de la région de Verviers, 20 % du village, 15 % de la région de Chimay, 4 % étaient Français et 2 % Hollandais; les autres, soit 38 %, étaient issus de toutes les régions du pays[1].
Patrimoine
[modifier | modifier le code]- L‘église dédiée à la Vierge, porte la date de 1786 et les armoiries de Philippe d'Alsace, prince de Chimay.
- Un frêne remarquable.
- Un monument — la Victoire terrassant le monstre nazi — qui commémore l’entrée des premières troupes américaines en Belgique, par Forge-Philippe, le à 9 h 30 du matin
Notes et références
[modifier | modifier le code]- André Lépine, Forge-Philippe - Notes d’histoire, cahier du Musée de Cerfontaine n° 266, , 32 p.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Delahaye, 2 septembre 1944. Cendron. Liberté (entité de Momignies), Fondation belgo-américaine, Monceau-Imbrechies, 2009, 149 pages.
- André Nicolas & André Depienne, Cendron 1944, Chez les auteurs à Forge-Philippe, 1994, 205 pages. (concerne également Seloignes et Villers-la-Tour)
- André Lépine, Forge-Philippe - Notes d’histoire, Cahier du Musée de Cerfontaine no 266, 32 pages, 2003 — avec les inscriptions (monuments divers), les combattants de la 1re guerre, les prisonniers de guerre de 1940, des notes sur la population, les délibérations des conseils communaux, la liste des électeurs de 1921…