Esmat ol-Molouk
Naissance | |
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Nom de naissance |
Esmat Dowlatshahi |
Nationalité | |
Domicile | |
Famille |
Dynastie Kadjar, et Dynastie Pahlavi, par alliance |
Père |
Gholam Ali Mirza "Mojalal Dowleh" Dowlatshahi (d) |
Conjoint |
Reza Chah (1923-1944) puis Mohsen Raïs |
Enfants |
Abdul Reza Pahlavi Princesse Fatimeh Pahlavi Hamid Reza Pahlavi (en) |
Statut |
Distinction |
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Esmat « ol-Molouk » Dowlatshahi (1904 - ) est une aristocrate iranienne, la quatrième et dernière épouse de Reza Chah.
Jeunesse
[modifier | modifier le code]Elle est née en 1904[1], membre de la dynastie Qadjar. Ses parents sont cousins[2] : son père est Gholam Ali Mirza « Mojalal » Dowleh" Dowlatshahi (1878-1934)[3] et sa mère est Mobtahedj-od-Dowleh, fille d'Ebtehadj Saltaneh et d'Abou Nasr Mirza « Hessam Saltaneh II ». Son grand-père paternel est Hessam-Saltaneh I. Elle a deux frères et une sœur[4]. La femme politique et diplomate Mehrangiz Dowlatshahi est sa cousine.
Mariage
[modifier | modifier le code]La princesse Esmat Dowlatshahi et Reza Chah se marient en 1923[5]. Elle est sa quatrième, sa dernière et son épouse préférée[6],[7].
Reza Chah est ministre de la Guerre lorsqu'ils s'unissent, et était connu sous le nom de Reza Khan[8]. De leur mariage naissent cinq enfants : Abdul Reza, Ahmad Reza, Mahmoud Reza, Fatimeh et Hamid Reza Pahlavi[9]. Lorsque son époux est devenu shah d'Iran en 1925, Esmat ol-Molouk devient reine consort[10], fonction qu'elle occupe jusqu'en 1941, lorsque son mari est déposé.
Esmat Dowlatshahi et Reza Chah vivaient dans le palais de Marbre à Téhéran avec leurs enfants. Elle accompagne son mari à l'île Maurice, où il est exilé en septembre 1941, et retourne en Iran après quelques mois[11]. Après la mort de Reza Chah, Dowlatshahi se remarie avec Mohsen Rais[12].
Fin de vie et mort
[modifier | modifier le code]Dowlatshahi reste vivre en Iran après la révolution islamique de 1979, devenant l'une des seules membres de la famille impériale à le faire, la plupart des autres ayant quitté le pays fin 1978. Excepté elle, il y eut aussi son fils Hamid Reza (qui avait été déchu de tous ses titres de noblesse par son demi-frère Mohammad Reza Pahlavi, le shah d'Iran). Mais bien qu'ayant changé son nom en Hamid Islami, il est envoyé en prison par le nouveau pouvoir, où il meurt à 60 ans, en 1992.
Esmat, elle, est dépossédée de tous ses biens et logée dans un appartement peu luxueux. Peu avant sa mort, elle est interviewée par les médias iraniens[13]. Elle meurt le 24 juillet 1995 à Téhéran, où elle vivait encore[14]. Elle est enterrée dans le cimetière Behesht-e Zahra de Téhéran[15].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Esmat Dowlatshahi », GeneaNet (consulté le )
- (en) « Dowlatshahi-Qajar (Kadjar) », Qajar Pages (consulté le )
- (en) « Dowlatshahi family », Qajar Pages (consulté le )
- (en) « The Qajar Dynasty (Dowlatshahi, Jalali) », Royal Ark (consulté le )
- Cyrus Ghani, Iran and the Rise of the Reza Shah : From Qajar Collapse to Pahlavi Power, I.B.Tauris, , 434 p. (ISBN 978-1-86064-629-4, lire en ligne), p. 425
- Diana Childress, Equal Rights Is Our Minimum Demand : The Women's Rights Movement in Iran 2005, Twenty-First Century Books, , 160 p. (ISBN 978-0-7613-7273-8, lire en ligne), p. 40
- (en) « Iranian Princess Fatemeh Pahlavi », Beaver Country Times, London, (lire en ligne, consulté le )
- Camron Michael Amin, The Making of the Modern Iranian Woman : Gender, State Policy, and Popular Culture, 1865-1946, University Press of Florida, , 320 p. (ISBN 978-0-8130-3126-2, lire en ligne), p. 115
- « The Qajars (Kadjars) and the Pahlavis », Qajar Pages, sur Qajar Pages (consulté le )
- « Esmat Dowlatshahi – (1904 – 1995) », A Bit of History, sur A Bit of History (consulté le )
- Mehdi Jangravi, « Reza Shah's Wives », Institute for Iranian Studies (consulté le )
- « The Qajar Dynasty (Firouz, Farmanfarmaian, Farman-Farmaian, and Mossadeq) », Royal Ark, sur Royal Ark (consulté le )
- « مؤسسه مطالعات تاريخ معاصر ايران IICHS », sur iichs.org (consulté le )
- « Reza Shah Pahlavi », Iran Chamber Society (consulté le )
- « Behesht-e Zahra Cemetery », Harmsen, sur Harmsen (consulté le )