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Gare d'Arbois

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Arbois
Image illustrative de l’article Gare d'Arbois
Vue de la façade de la gare.
Localisation
Pays France
Commune Arbois
Adresse Avenue de la Gare 39600 Arbois
Coordonnées géographiques 46° 54′ 45″ nord, 5° 45′ 54″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87718155
Site Internet La gare d'Arbois, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TER Bourgogne-Franche-Comté
Caractéristiques
Ligne(s) Mouchard à Bourg-en-Bresse
Voies 2
Quais 2 latéraux
Transit annuel 79 029 voyageurs (2023)
Altitude 268[1] m

Carte

La gare d'Arbois est une gare ferroviaire française de la ligne de Bourg-en-Bresse à Mouchard, située sur le territoire de la commune d'Arbois, dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Cette gare fait partie du réseau TER Bourgogne-Franche-Comté et dessert plusieurs villes importantes telles que Besançon, Lons-le-Saunier, Belfort, et Lyon.

La gare d'Arbois est célèbre pour avoir joué un rôle central dans le développement et la spécialisation viticole de la ville d'Arbois.

Elle est également connue pour avoir été fréquemment empruntée par le scientifique Louis Pasteur.

Situation ferroviaire

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La gare d'Arbois est située au point kilométrique 401,119 de la ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse entre les gares de Mouchard et de Poligny. Son altitude est de 268 mètres. Le quai 1 de la gare mesure 182 m, et le quai 2 mesure 213 m[2].

Création de la gare

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La gare d'Arbois a été créée en 1864 sous l'impulsion de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM).

Son histoire est intimement liée à l'histoire du chemin de fer en France : dans la deuxième moitié du XIXe siècle, la France, et particulièrement ses campagnes, subissait de plein fouet la mondialisation des marchés. Les agriculteurs, autrefois dépendants d’un commerce local, devaient désormais faire face à la concurrence internationale, en particulier des producteurs américains et canadiens. Les infrastructures ferroviaires, telles que la ligne Mouchard - Bourg-en-Bresse, ont été bâties pour désenclaver des régions agricoles comme celle d'Arbois, en rendant possible l’acheminement rapide des produits locaux vers les grandes villes, notamment Lyon, Paris, et des marchés internationaux[3].

Dès 1864 : transport de marchandises agricoles : un rôle déterminant dans la spécialisation viticole d'Arbois

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Au XIXe siècle, les voies ferrées ont donc permis de relier des régions rurales à des centres urbains éloignés, ce qui a offert aux producteurs viticoles d’Arbois un accès plus rapide et moins coûteux aux marchés nationaux, voire internationaux.

Avant l'arrivée du chemin de fer, la distribution des vins se limitait principalement aux marchés locaux et ceci en raison des contraintes des routes et des coûts élevés de transport.

Les vins du Jura ont commencé à être expédiés vers des villes comme Lyon et Paris, ce qui a non seulement accru la demande au fil des années, mais renforcé les pratiques d'exportation.

Progressivement, les producteurs ont intensifié l'exportation de vins et l'agriculture arboisienne s'est spécialisée dans la production viticole. Cette transition a également marqué la fin de la polyculture, autrefois courante, au profit de la viticulture[3],[4].

Dès 1870 : début du transport de voyageurs

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Dès les années 1870, les trains qui transportaient principalement des marchandises ont commencé à être utilisés pour les voyageurs, facilitant ainsi les déplacements entre les villes et Arbois[4].

Tout au long du XXe siècle : fin progressive du transport de marchandises

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Le transport des marchandises viticoles, qui avait été l’un des moteurs de la création de la ligne, est resté actif jusqu'au début du XXe siècle.

Cependant, à mesure que les infrastructures routières se sont développées, l’acheminement des marchandises par train a progressivement décliné.

L'évolution des camions et des autoroutes a peu à peu remplacé le train pour les livraisons locales et nationales, tandis que le transport de passagers devenait l'activité principale[3].

Fin du XXe siècle et début du XXIe siècle : transformations et bouleversements

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Dans les années 1990, la SNCF a envisagé la fermeture de plusieurs petites gares, dont Arbois, en raison du coût d'entretien élevé et de la baisse du trafic ferroviaire. La gare a néanmoins survécu grâce à sa place centrale dans le réseau régional TER Bourgogne-Franche-Comté.

Cependant, la gare a perdu certains de ses services, et son guichet a été définitivement fermé en 2015. Un distributeur automatique à subsisté.

En 2015, la mairie d'Arbois a exprimé son souhait de racheter le bâtiment de la gare, alors à l'abandon, à la SNCF dans le but de le réhabiliter et de le confier à des associations. Cependant, les négociations ont échoué en raison d'un désaccord financier, la SNCF exigeant que l'acquéreur prenne en charge la valorisation du matériel se trouvant encore à l'intérieur du bâtiment. Bien qu'un permis de démolition ait été déposé par la SNCF, le bâtiment, fermé depuis plusieurs années, n'a finalement pas été détruit[5].

Aujourd'hui

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Flux de voyageurs

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La gare d'Arbois accueille actuellement environ 79 000 voyageurs par an[6].

Cette fréquentation est largement liée à la desserte de la ligne TER Bourgogne-Franche-Comté, qui relie Arbois à des destinations comme Lyon, Besançon, et Lons-le-Saunier. La gare facilite les déplacements quotidiens. Elle joue également un rôle important dans l'accessibilité d'Arbois pour les visiteurs, en particulier pour le tourisme

Un nouveau chapitre à venir pour l'avenir du bâtiment historique de la gare d'Arbois
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Le bâtiment historique de la gare d’Arbois, aujourd’hui fermé au public, va bientôt connaître une seconde vie grâce au programme "Place de la gare" initié par la SNCF. Ce projet, autrefois connu sous le nom de 1001 Gare, vise à transformer les gares en des centres de services pour les voyageurs et les habitants locaux, tout en préservant leur rôle dans le réseau ferroviaire. Dans le cadre de ce programme, les locaux vacants des gares sont mis à disposition des porteurs de projets[7].

Pour la gare d’Arbois, plusieurs entrepreneurs ont déjà manifesté leur intérêt à travers un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé par SNCF Gares & Connexions[7].

La Région Bourgogne-Franche-Comté et la SNCF accompagnent la rénovation du bâtiment, la région prenant en charge la rénovation extérieure, tandis que la SNCF s’occupera de l’aménagement intérieur[8],[9].

Les travaux ont débuté en 2024. Le projet retenu sera présenté officiellement en 2024 ou 2025.

Service des voyageurs

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Il existe un distributeur automatique de billets.

Tous les TER Bourgogne-Franche-Comté (Besançon - Lyon ou autre) desservent cette gare. Les matériels utilisés sur cette ligne sont : X 73500, Z 27500 et Z2 (Z 9500 ou Z 9600) pour les relations Besançon - Lons-le-Saunier ou Bourg-en-Bresse. BB 22200 pour les relations Besançon - Lyon.

Vue des quais, croisement de TER.

Intermodalité

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La gare possède un parking et un parking à vélos.

Notes et références

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  1. File:Repère de nivellement de la Gare d'Arbois.JPG
  2. Site rff.fr, Document de référence du réseau : voir l'horaire de service de l'année en cours ou la suivante, Chapitre 3, Annexe 7.1 - Liste des quais
  3. a b et c L'Echo des Arènes, « Le Chemin de fer et la création de nouveaux marchés. La spécialisation agricole subie, un héritage du XIXème siècle », (consulté le )
  4. a et b Robert Schwartz, « Les transports ferroviaires, la crise agraire et la restructuration de l’agriculture : la France et la Grande-Bretagne font face à la mondialisation, 1860-1900 », dans Genèse des marchés : Colloque des 19 et 20 mai 2008, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - XIXe-XXe », , 67–82 p. (ISBN 978-2-8218-5396-6, lire en ligne)
  5. « Fermée depuis des années, la gare d'Arbois sera bientôt détruite », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (consulté le )
  6. « Fréquentation en gares - data.gouv.fr », sur www.data.gouv.fr (consulté le )
  7. a et b « Place de la gare | Proposez vos projets innovants », sur Place de la Gare (consulté le )
  8. « Faire de sa gare un lieu de services pour la revitalisation de son territoire », sur Agence nationale de la cohésion des territoires (consulté le )
  9. « Gares & Connexions. 1001 Gares, des solutions pour les territoires », sur Lettre du cheminot, (consulté le )

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Articles connexes

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Lien externe

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Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Belfort ou Besançon-Viotte Mouchard TER Bourgogne-Franche-Comté Poligny Lons-le-Saunier ou Lyon-Part-Dieu