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Gaius Julius Sampsigeramus

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Caius Julius Sampsigeramus
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Biographie
Naissance
Émèse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Époque
Période d'activité
Avant Voir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Enfant
Gaius Julius Longinus Sohaemus
Gens

Gaius Julius Sampsiceramus (grec ancien : Γάϊος Ἰούλιος Σαμσιγέραμος ; fl. 78 ou 79 après J.-C.[1]) est un notable d'Emèse, descendant des rois d'Emèse et possible ancêtre de Sohaemus d'Arménie.

Il nous est connu grâce à son épitaphe sur le Mausolée d'Émèse;

Γάϊος Ἰούλιος, Φαβίᾳ, Σαμσιγέραμος ὁ καὶ Σεί[λ]ας, Γαΐου Ἰουλίου Ἀλεξίωνος υἱός, ζῶν ἐποίησεν [ἑ]αυτῷ καὶ τοῖς ἰ[δί]οις, ἔτους ϟτʹ traduit en: Caios Iulios Sampsigeramos, dit Seilas, fils de Caios Iulios Alexionos, de la tribu Fabia, a construit de son vivant ce tombeau, pour lui même et les siens, l'an 390 [des Séleucides]

Cette mausolée se trouvait autrefois dans la nécropole de Tell Abu Sabun (dans l'actuelle Homs, Syrie), comme l'indique une inscription qui aurait appartenu au monument. Sa parenté avec les Sampsigéramides (la dynastie des prêtres-rois d'Émesène) a été jugée possible[2], probable[3], ou même acceptée[4], dans ce cas par l'intermédiaire de Gaius Julius Alexion[1]. L'an 390 de l'ère séleucide indique que la dédicace du tombeau fut posée en 78/79 de notre ère[1].

Le tombeau de Sampsigeramus, photographié en 1907

Selon Maurice Sartre, la citoyenneté romaine du propriétaire, attestée par ses tria nomina, appuie fortement la parenté avec la famille royale[5]. L'absence d'allusion à la parenté royale peut s'expliquer si la dynastie avait été privée de son royaume peu avant la construction du mausolée et que le royaume fut annexé à la province romaine de Syrie, ce qui s'est produit très probablement en 72 just avant la construction du mausolée[5],[6]. Andreas Kropp dit, « ce que le constructeur tenait vraiment à souligner, c'est qu'il était un citoyen romain portant la tria nomina . »[7]

Selon Christian Settipani, Sampsigeramus aurait un fils nommé Gaius Julius Longinus Sohaemus, dont il eut un petit-fils, Gaius Julius Avitus, et deux arrière-petits-enfants, Julia Bassa et Sohaemus d'Arménie[4].

Article connexe

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Bibliographie

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  • Carlos Chad, Les Dynastes d'Émèse, (lire en ligne)
  • M. Jullien, Sinaï et Syrie, (lire en ligne)
  • Fergus Millar, The Roman Near East, Harvard University Press, (ISBN 9780674778863, lire en ligne)
  • Christian Settipani, Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Unit for Prosopographical Research, Linacre College, University of Oxford, (ISBN 9781900934022, lire en ligne)
  • Andreas Kropp, Kingdoms and Principalities in the Roman Near East, Franz Steiner Verlag Stuttgart, (lire en ligne), « Earrings, Nefesh and Opus Reticulatum: Self-Representation of the Royal House of Emesa in the First Century AD »
  • Maurice Sartre, D'Alexandre à Zénobie : Histoire du Levant antique, Fayard, (ISBN 9782213640693, lire en ligne)
  • Henri Seyrig, « Antiquités syriennes », Syria,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )

Notes et références

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  1. a b et c Chad 1972, p. 92.
  2. Millar 1993, p. 84.
  3. Jullien 1893.
  4. a et b Seyrig 1952, p. 204; Settipani 2000, p. 447.
  5. a et b Sartre 2001
  6. Kropp 2010, p. 205
  7. Kropp 2010, p. 205–206

Bibliographie

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  • Carlos Chad, Les Dynastes d'Émèse, (lire en ligne)
  • M. Jullien, Sinaï et Syrie, (lire en ligne)
  • Fergus Millar, The Roman Near East, Harvard University Press, (ISBN 9780674778863, lire en ligne)
  • Christian Settipani, Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Unit for Prosopographical Research, Linacre College, University of Oxford, (ISBN 9781900934022, lire en ligne)
  • Andreas Kropp, Kingdoms and Principalities in the Roman Near East, Franz Steiner Verlag Stuttgart, (lire en ligne), « Earrings, Nefesh and Opus Reticulatum: Self-Representation of the Royal House of Emesa in the First Century AD »
  • Maurice Sartre, D'Alexandre à Zénobie : Histoire du Levant antique, Fayard, (ISBN 9782213640693, lire en ligne)
  • Henri Seyrig, « Antiquités syriennes », Syria,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )