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Bataille de Rakvere

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La bataille de Rakvere connue également sous les noms de bataille de Rakovor ou bataille de Wesenberg sera déroula en 1268, près de la ville de Rakvere, entre les troupes coalisées des Chevaliers teutoniques, danoises et estoniennes d'une part et les forces russes d'autre part.

Carte de la confédération livonienne en 1260.

En 1267, les Novgorodiens organisent une campagne contre la Lituanie, mais en raison de désaccords entre le commandement, la campagne n’a pas lieu. Au lieu de cela, les troupes envahissent l'Estonie danoise et s’approchent du château de Rakvere, mais après la mort de sept hommes de l’armée à cause des flèches, ils se retirent et se tournent vers le grand-duc de Vladimir Iaroslav III, qui envoie à sa place ses fils Sviatoslav et Michel Iaroslavitch[3], ainsi que Dimitri Vladimirski et d’autres princes. À Novgorod, la fabrication d’armes de siège pour la campagne à venir commence. Entre le 1er mars et le 31 décembre 1267, les évêques et les chevaliers de Riga, d'Estonie et de Dorpat arrivent à Novgorod[4],[5] pour demander la paix.

Le 23 janvier, la campagne commence. Les troupes russes entrent dans la province de Virumaa, qui appartient aux Danois.

Déroulement de la bataille

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La bataille se déroule le . Les forces russes sont au nombre de 30 000 soldats[6]. Les Croisés livoniens, danois et estoniens, au nombre d'environ 25 000[7], sont dirigés par le Maître de l'Ordre livonien Otto von Lutterberg et Alexandre de Dorpat.

Face au forces supérieures russes, les Livoniens et leurs alliés séparent leurs forces en deux formations déployées largement afin d'éviter tout encerclement de leurs forces par l'armée russe. La première formation attaquant les Russes et la seconde tenue en embuscade doit attaquer par la suite. Mais cette tactique échoue face à la puissance des forces engagées côté russe et à la tactique rusée de faire croire à l'ennemi que la première formation, pourtant encerclée par les russes, finit par repousser les forces slaves. La seconde formation sortie des bois afin de poursuivre l'ennemi jusqu'à son camp. Les Russes contre-attaquent vaillamment et poursuivent les chevaliers croisés dans leur retraite précipitée[4].

L'Ordre Livonien perd près de 12 000 combattants[8] dont les évêques Alexandre de Dorpat et Alexandre de Riga, et met plus de trente ans à reconstituer ses forces. Les forces russes perdent environ 5 000 soldats[9].

Références

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  1. (en) « THE UNITED RUSSIAN ARMY WINS THE BATTLE OF RAKOVOR », sur prlib.ru (consulté le )
  2. Selart, Anti. Livonia, Rus’ and the Baltic Crusades in the Thirteenth Century. Leiden: Brill, 2015.
  3. Хрусталёв Д. Г. Северные крестоносцы. Русь в борьбе за сферы влияния в Восточной Прибалтике XII—XIII вв. — СПб.: Евразия, 2009. — Т. 2. — 464 с. — (ISBN 978-5-91852-006-2).
  4. a et b Новгородская первая летопись старшего и младшего изводов // Полное собрание русских летописей / Подготовка А. Н. Насонова. — М.—Л.: Издательство АН СССР, 1950. — Т. 3. — 612= с.
  5. Глава IV. Хронологический комментарий к Новгородской I летописи старшего извода // Бережков Н. Г. Хронология русского летописания / Предисл. Н. Н. Улащика. — М.: Изд-во АН СССР, 1963. — 376 с. — 1600 экз. Архивировано 23 февраля 2020 года.
  6. Матузова В. И., Назарова Е. Л. Крестоносцы и Русь. Конец XII в. — 1270 г. Тексты, перевод, комментарий / В. Л. Янин. — М.: Индрик, 2002. — 448 с. — (Древнейшие источники по истории Восточной Европы). — (ISBN 5-85759-183-X).
  7. Окороков А. Военный календарь России. — М.: Яуза; Эксмо, 2009. — 768 с. — (Военная энциклопедия).
  8. короков А. Военный календарь России. — М.: Яуза; Эксмо, 2009. — 768 с. — (Военная энциклопедия).
  9. Матузова В. И., Назарова Е. Л. Крестоносцы и Русь. Конец XII в. — 1270 г. Тексты, перевод, комментарий / В. Л. Янин. — М.: Индрик, 2002. — 448 с. — (Древнейшие источники по истории Восточной Европы). — (ISBN 5-85759-183-X).