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Auguste Durand-Rosé

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Auguste Durand-Rosé
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Auguste Louis Edmond Rosé Durand
Nationalité
Française
Activité
Autres informations
Mouvement
Genre artistique

Auguste Durand-Rosé est un artiste peintre né le à Marseille et mort le dans le 14e arrondissement de Paris[1].

Fils d'un employé de chemin de fer marseillais, Auguste Durand-Rosé qui, « dès son enfance, manifeste un goût prononcé pour la peinture », a pour premier emploi, et ce pour satisfaire la volonté parentale, un poste d'employé de nuit à la compagnie du P.L.M., ce qui lui permet de consacrer ses journées à dessiner et à peindre[2].

« À force de volonté »[2], Auguste Durand-Rosé est à l'âge de trente ans professeur aux beaux-arts de Marseille. Installé ensuite au 5, rue Raymond-Losserand[3] à Paris où il expose dès 1922 au Salon d'automne et y présente la toile Bacchanale, il prend part en 1928 et 1929 au Salon des indépendants[4].

Émile Bernard
Ambroise Vollard

Il est reconnu comme un « maître du clair-obscur dans la tradition du Caravage, influencé également par Rembrandt »[5]. Ainsi, la correspondance datée des années 1932-1933 que lui adresse le peintre Émile Bernard, (dont il a été répertorié un portrait d'Auguste Durand-Rosé peint en 1923[6]) énonce une étroite amitié assortie d'une haute admiration: « Comme je voudrais aller chez vous dimanche pour voir ce que votre génie vous a de nouveau inspiré... » écrit Émile Bernard[7]. Auguste Durand-Rosé est également l'ami d'André Derain, Maurice Utrillo, Maurice de Vlaminck, Othon Friesz, Moïse Kisling et Albert Marquet[8].

Après le décès d'Ambroise Vollard (1866-1939) qui présentait des tableaux d'Auguste Durand-Rosé dans sa galerie et qui venait de le prendre en contrat quand la mort l'a surpris[8], Auguste Durand-Rosé se retire à Charols dans la Drôme : « il aimait y vivre en sage, dans l'univers paisible qu'il s'était créé. Il y a travaillé dans le calme, avec la fougue de son tempérament et dans la plénitude d'un style rarement atteint »[8].

Des œuvres d'Auguste Durand-Rosé ont été présentées dans des expositions à Amsterdam, Bruxelles, Vienne, Prague, Varsovie, New York, Philadelphie et Montréal[9],[5].

Expositions

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Expositions personnelles

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  • Galerie Charpentier, Paris, expositions non datées.
  • Galerie Carmine, Paris, 1927.
  • Galerie Drouant, Paris, novembre-décembre 1945[10].
  • La Jansonne, Raphèle-lès-Arles, mars-mai 1959[11].
  • Rétrospective Auguste Durand-Rosé - cent œuvres, soixante ans de peinture, La Jansonne, Raphèle-lès-Arles, mars-mai 1964[8].
  • Guy Loudmer, commissaire-priseur à Paris, Vente de l'atelier Auguste Durand-Rosé, Hôtel Drouot, Paris, 1995.

Expositions collectives

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Réception critique

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  • « Il a du moins, dans la cohue, ce style, le mérite d'exister, truculent, capiteux, corsé, généreux, musclé, nerveux, puissamment charpenté, visant haut et loin pour émouvoir, à propos des plus humbles choses aussi bien que des plus mystérieusement sacrées, les sens d'abord, puis l'esprit et le cœur : un style d'homme. » - Maximilien Gauthier[12]
  • « La part austère du paysage provençal, dans une pâte lourde aux dominantes ocres. » - Gérald Schurr[13]
  • « Sa peinture est fondée sur la vieille tradition de l'enluminure. » - Dictionnaire Bénézit[9]
  • « Il a touché tous les sujets. Paysagiste, peintre de marines, de natures mortes et de nus, mais aussi de corridas et de manades. Il pratique le clair-obscur qui transfigure l'œuvre et lui confère relief et mystère. » - Jean-Pierre Delarge[14]

Prix et distinctions

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  • Médaille d'or, Exposition universelle de 1937, Paris[5]
  • Prix de la Triennale de la Jansonne, mars 1958[2].

Collections publiques

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Bibliographie

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Références

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  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 14e, n° 9, vue 2/31.
  2. a b et c Pierre Imbourg, « La Triennale de la Jansonne - A. Durand-Rosé », Journal de l'amateur d'art, n°209, 10 avril 1958, pages 10-11.
  3. a et b Comité Montparnasse, Exposition de peintres et sculpteurs de l'École de Paris, catalogue vendu au profit des œuvres des 14e et 6e arrondissement, juin 1951.
  4. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 448
  5. a b et c Newman Galleries, Philadelphie, Biographie d'Auguste Durand-Rosé
  6. Piasa, n°92 du catalogue Tableaux, dessins et sculptures des XIXe et XXe siècles, Hôtel Drouot, 15 juin 2012 Le portrait de Durand-Rosé est décrit sous le n° 1088, page 172, dans le livre de Jean-Jacques Luthi Émile Bernard - Catalogue raisonné de l'œuvre peint, Éditions Side, Paris, 1982.
  7. Maison Alde, Lettres d'Émile Bernard à Auguste Durand-Rosé, 1932-1933
  8. a b c et d « A. Durand-Rosé », Connaissance des arts, n°145, mars 1964, pages 4 et 5.
  9. a b et c Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 4, page 905.
  10. Patrick Reynolds, Emmanuel David marchand de tableaux - les peintres de la Galerie Drouant-David, Le musée privé
  11. Connaissance des arts, n°86, avril 1959, p. 30.
  12. Maximilien Gauthier, Durand-Rosé, un homme, une œuvre, Office du livre, 1945.
  13. Gérald Schurr, Auguste Durand-Rosé, in Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
  14. a et b Jean-Pierre Delarge, Durand-Rosé (ici orthographié par erreur Durand Roé), in Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains

Liens externes

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