Alfred Fatou
Commandant de la Marine en Indochine |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 66 ans) Paris (7e arrondissement) |
Sépulture | |
Nationalité | |
Formation |
École navale (1878) |
Activité | |
Famille |
Louis Fatou (cousin) |
Propriétaire de |
Manoir de Suguensou |
---|---|
Grade militaire |
Capitaine de vaisseau |
Conflit | |
Distinction |
Commandeur de l'Ordre de la Légion d'honneur |
Alfred Fatou, né le à Quimper et mort à Paris le , est un officier de Marine français.
Entré en 1878 à l'École navale, il effectue une carrière en Extrême Orient et devient pendant la Première Guerre mondiale Commandant de la Marine en Indochine[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Alfred Fatou naît à Quimper le 7 juin 1862. Il est le fils d'Alfred Fatou et d'Appoline Rivet, propriétaires du manoir de Suguensou en Esquibien[2],[3]. D'une famille de marins, il est le cousin de Louis Fatou[1]. Après des études au lycée de Brest, il rentre à l'École navale en 1878 et devient lieutenant de vaisseau en 1881. Il commence sa carrière en Algérie puis et breveté de l'Ecole Supérieure de la Marine, promotion 1897[4].
En 1900, en service à Paris, il devient aide de camp du contre-amiral Charles Théobald Courréjolles, Commandant en chef la Division navale d'Extrême-Orient et du Pacifique occidental[1]. C'est à cette occasion qu'il prend part à l’expédition française de Chine contre les Boxers, où il se fait notamment remarquer durant la quatrième bataille des forts de Taku (1900)[5]
En 1901, il passe aide de camp du vice-amiral Amédée Bienaimé, chef d'État-Major général de la Marine[1].
Capitaine de Frégate en 1903, il commande l'aviso-torpilleur Léger et la 5e flottille de torpilleurs de la Méditerranée. Il est par la suite nommé capitaine de vaisseau en 1910 et commande le croiseur cuirassé Léon-Gambetta[1].
En 1917, il devient commandant de la Marine en Indochine à Saïgon. Il assure notamment la sécurité maritime de Singapour et du détroit de Malacca aux coté des forces britanniques[5]. Au 1er janvier 1918, il est nommé chef d'État-Major du 2e arrondissement maritime à Brest. Alfred Fatou est par la suite versé dans le cadre de réserve le 7 juin 1918. Il meurt à Paris, à son domicile de la rue de Sèvres, le 11 avril 1929[1].
-
L'aviso-torpilleur Léger
Famille
[modifier | modifier le code]Il épouse le 2 juillet 1889 Madeleine Mondot dont il a 7 enfants.
Alfred Fatou hérite de ses parents des terres et du manoir de Suguensou en Esquibien[6].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Commandeur de la Légion d'honneur le 12 juillet 1918[3].
- Officier de l'ordre de la Couronne d'Italie
- Ordre du Service distingué[1]
- Officier de l'Ordre de Nichan Iftikhar
- Seconde classe de l'Ordre de Saint Stanislas de Russie
- 4ème classe de l'ordre du Trésor sacré
- Médaille commémorative de l'expédition de Chine (1901)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Alfred Fatou- Ancien élève de l’École Navale »
- « Souvenirs d'enfant : l'Abri du marin, un lieu convivial », sur Le Telegramme, (consulté le )
- Ministère de la Culture, « Base Léonore - Dossier d'Alfred Fatou »
- « Alfred Fatou »
- La dépêche de Brest, « Les obsèques du capitaine de vaisseau Alfred Fatou. » , sur Gallica - Bibliothèque nationale de France, (consulté le )
- « Le manoir de Suguensou »
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la vie publique :