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Celluloïd (label)

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Celluloïd
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateurs Jean Georgakarakos et Gilbert Castro (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata

Celluloïd (ou Celluloid Records) est un label franco-américain de musiques du monde, électronique et no wave. Il fut actif de 1976 jusqu'à la fin des années 1990. Bill Laswell en fut le membre le plus actif et influent en tant que bassiste et producteur.

Le fondateur du label est Jean Karakos : il gérait auparavant une chaîne de magasins de disques en France (sous le nom de Jean Georgakarakos) avec son partenaire Jean-Luc Young. En 1967, le duo avait créé le label jazz BYG-Actuel, qui périclita dans le milieu des années 1970. Jean Karakos a aussi été producteur (Monkie-Pockie Boo de Sonny Sharrock), et a managé des groupes comme Gong et Magma[1].

Celluloïd débuta par la production d'artistes de la no wave américaine et de rock français d'avant-garde comme Métal Urbain (qui étaient signés chez Rough Trade au Royaume-Uni), Mathématiques Modernes, James Chance et Alan Vega. Le label avait aussi sous licence des enregistrements d'autres artistes et d'autres labels, sortant ainsi des disques de Soft Cell, The Names, Cabaret Voltaire et Tuxedomoon parmi d'autres, groupes considérés comme l'avant-garde musicale de cette époque.

Au milieu des années 1980, Celluloïd collabora avec ZE Records ; des artistes dont Was (Not Was), Suicide et Lydia Lunch sortirent des disques sur chacun des deux labels, parfois simultanément, et finalement le premier album solo d'Alan Vega fur édité avec les logos des deux labels sur la pochette.

Cependant, en 1982, leur catalogue s'étendit pour inclure les premiers artistes hip-hop tels que B-Side, Fab 5 Freddy, Grand Mixer D.St., Phase II, Futura 2000 et Tribe 2. Dans le cadre de la tournée en France du New York City Rap que le label coorganise avec le magazine Actuel, une série de disques vinyles est éditée marquant les premières sorties de rap. Le pionnier hip-hop Afrika Bambaataa sort aussi des disques avec les groupes Time Zone et Shango[2]. La plupart des instrumentaux de hip-hop étaient produits par le groupe Material qui avait déjà enregistré nombre de titres pour Celluloïd et dont le leader Bill Laswell joua un rôle prépondérant dans le succès que connut le label les cinq années suivantes[1].

Artistes du label

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Par ordre alphabétique :

Notes et références

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  1. a et b (en) « Change The Beat: The Celluloid Records Story 1979-1987 » par Louis Vial, in The Drone, 1er mars 2013 — en ligne.
  2. Vincent Piolet (préf. Dee Nasty, postface Solo), Regarde ta jeunesse dans les yeux. Naissance du hip-hop français 1980-1990, Marseille, Le mot et le reste, (1re éd. 2015), 362 p. (ISBN 978-2-36054-290-1)

Bibliographie

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  • [Articles], in Michka Assayas (dir.), Dictionnaire du rock, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2000, (ISBN 2-221-09224-4).
  • Chapitre "Des Frenchies à la conquête du hip hop américain", in Vincent Piolet, Regarde ta jeunesse dans les yeux. Naissance du hip-hop français 1980-1990, Marseille, Le mot et le reste, 2015, 2017, (ISBN 978-2360542901).

Liens externes

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