« Université Paris-Nanterre » : différence entre les versions
→Centres de recherche actuels : Ajout de l'UMR TEMPS, créée en janvier 2022 (fusion de l'UMR Préhistoire et technologie et de l'équipe Ethnologie Préhistorique d'ArScan) |
→Scientométrie : rectification libellé du site en source. Signalement source insuffisante, publiée par une régie publicitaire. Cf WP:ODS |
||
(44 versions intermédiaires par 22 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 31 : | Ligne 31 : | ||
| postgraduate = |
| postgraduate = |
||
| niveau = |
| niveau = |
||
| affiliation = |
| affiliation = |
||
| mascotte = |
| mascotte = |
||
| particularités = |
| particularités = |
||
Ligne 41 : | Ligne 41 : | ||
}} |
}} |
||
L{{'}}'''université Paris-Nanterre''' ( |
L{{'}}'''université Paris-Nanterre''' (également parfois Paris-X<ref name="d70-1290">« L'université de Paris-X est érigée en établissement public à caractère scientifique et culturel à compter du 1er janvier 1971 », d'après le [https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000850240 Décret n° 70-1290 du 23 décembre 1970 portant érection des universités de Paris-VI et Paris-X établissements publics à caractère scientifique et culturel - Légifrance]. « Les statuts de l'université Paris-Nanterre (Paris-X) sont approuvés » par [https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000439561 Arrêté du 24 décembre 1970 APPROBATION DES STATUTS DE L'UNIVERSITE DE PARIS-NANTERRE (PARIS X) - Légifrance].</ref>{{,}}<ref>Le [[Code de l'éducation]] continue de la désigner par « Paris-X » dans la version de l'[https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043681820 Article D711-1] dont les dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2022 (à l'item n°55 de la liste des [[Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel]] auxquels s'appliquent le statut d'université fixé par les articles L. 712-1 à L. 712-10).</ref>) est une [[Université en France|université française]] multidisciplinaire, spécialisée dans les [[sciences économiques]], les [[Sciences humaines|sciences humaines et sociales]], le [[droit]], les lettres, la [[psychologie]] et les [[sciences politiques]]. |
||
L'université est héritière de la [[faculté (éducation)|faculté]] des lettres et sciences humaines fondée en 1964 et de la faculté de droit et des sciences économiques créée en 1966 afin de désengorger la [[Sorbonne]]. Elle est le théâtre d'événements qui ont marqué le monde universitaire à la fin des {{lnobr|années 1960}}. |
L'université est héritière de la [[faculté (éducation)|faculté]] des lettres et sciences humaines fondée en 1964 et de la faculté de droit et des sciences économiques créée en 1966 afin de désengorger la [[Sorbonne]]. Elle est le théâtre d'événements qui ont marqué le monde universitaire à la fin des {{lnobr|années 1960}}. |
||
Ligne 48 : | Ligne 48 : | ||
== Histoire == |
== Histoire == |
||
{{Section à wikifier|date=avril 2023}} |
|||
{{Section trop longue|date=avril 2023}} |
{{Section trop longue|date=avril 2023}} |
||
Ligne 57 : | Ligne 54 : | ||
Le site de Nanterre est dédié dès 1958 à l'enseignement, car, cette année-là, une première vague d'étudiants parisiens s'installe dans les locaux vacants de l'Établissement central du matériel aéronautique (ECMA, ex-[[Base aérienne 119 Nanterre|base aérienne 119-Nanterre]]), qui avait abrité une école de mécaniciens d'avions<ref name="paris">Présentation de l'université de Nanterre [https://www.parisnanterre.fr/presentation/historique-de-l-universite-480914.kjsp]</ref>. |
Le site de Nanterre est dédié dès 1958 à l'enseignement, car, cette année-là, une première vague d'étudiants parisiens s'installe dans les locaux vacants de l'Établissement central du matériel aéronautique (ECMA, ex-[[Base aérienne 119 Nanterre|base aérienne 119-Nanterre]]), qui avait abrité une école de mécaniciens d'avions<ref name="paris">Présentation de l'université de Nanterre [https://www.parisnanterre.fr/presentation/historique-de-l-universite-480914.kjsp]</ref>. |
||
Les études de bâtiments pour la faculté de lettres |
Les études de bâtiments pour la faculté de lettres débutent en {{date-|octobre 1962}}. Les premières pierres sont posées le {{date-|5 janvier 1963}} pour s'achever complètement en 1969. La faculté de droit ouvre en 1966, rattachée à celle du Panthéon<ref name="paris" />. |
||
Le {{date-|2 novembre 1964}} la faculté de lettres et de sciences humaines est ouverte, comme annexe de la Sorbonne, qu'elle désengorge. Elle devient l'un des plus gros centres d'enseignement parisiens. |
Le {{date-|2 novembre 1964}} la faculté de lettres et de sciences humaines est ouverte, comme annexe de la Sorbonne, qu'elle désengorge. Elle devient l'un des plus gros centres d'enseignement parisiens. |
||
Ligne 63 : | Ligne 60 : | ||
Un immense couloir relie cinq bâtiments de la « barres des sciences sociales » (A à E) et dessert les amphithéâtres<ref name="labex" />. Le C, au centre, avec sa cafétéria, est stratégique. Le bâtiment DD est ajouté, adossé à l’historique bâtiment D en 1992 et réalisé par Paul Chemetov<ref name="labex" />. Dans le prolongement du bâtiment A, la [[Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès]] (MAE) ouvre ses portes en 1996-1997<ref name="labex" />. |
Un immense couloir relie cinq bâtiments de la « barres des sciences sociales » (A à E) et dessert les amphithéâtres<ref name="labex" />. Le C, au centre, avec sa cafétéria, est stratégique. Le bâtiment DD est ajouté, adossé à l’historique bâtiment D en 1992 et réalisé par Paul Chemetov<ref name="labex" />. Dans le prolongement du bâtiment A, la [[Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès]] (MAE) ouvre ses portes en 1996-1997<ref name="labex" />. |
||
À son origine, la gare de « La Folie » était une baraque en bois, du type « Far West », rapidement inadaptée aux flux croissant des étudiants<ref name="labex" /> et causant l’enclavement du campus universitaire par rapport au reste de la ville<ref name="labex" />. En dessous du |
À son origine, la gare de « La Folie » était une baraque en bois, du type « Far West », rapidement inadaptée aux flux croissant des étudiants<ref name="labex" /> et causant l’enclavement du campus universitaire par rapport au reste de la ville<ref name="labex" />. En dessous du panneau sur lequel le nom de la station de RER « La Folie » était inscrit, il était ajouté « complexe universitaire ». Une rampe sortant de la gare est construite en 1964, l’année de l’inauguration du campus. En 1972, l’arrivée du RER<ref name="labex" />, une année après l'achèvement de la préfecture, transforme la physionomie de la gare<ref name="labex" />. |
||
Le restaurant universitaire ouvre en 1967, situé à proximité de la bibliothèque universitaire<ref name="labex" />. Durant ses premières années il est symbole de l’ouverture sur l’extérieur, car les jeunes des cités et bidonvilles viennent s’y restaurer<ref name="labex" />. |
|||
==== L'esprit de la création ==== |
==== L'esprit de la création ==== |
||
À sa création en 1965, Nanterre « a soulevé de grands espoirs » et « devait être le lieu d'expérimentation d'un enseignement renouvelé, l'esquisse de l'université de demain », en profitant de l'apport de « célèbres professeurs » qui « ont volontairement quitté la Sorbonne pour participer à la Grande Aventure »<ref name =frufex>{{Lien web|langue=fr|auteur=Jacqueline Giraud|titre=L'Express, 18 mars 1968: la révolte des étudiants|url=https://www.lexpress.fr/actualite/societe/l-express-18-mars-1968-la-revolte-des-etudiants_1988056.html|date=19 mars 2018|site=[[L'Express|lexpress.fr]]}}.</ref>. [[Henri Lefebvre]], professeur de [[sociologie]] de 1965 à 1968, influence les étudiants qui initient le mouvement de {{lnobr|Mai 68}}, puis livre une analyse à chaud des événements<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=[[Vincent Cespedes]]|titre=Mai 68|sous-titre=la philosophie est dans la rue !|éditeur=[[Éditions Larousse]]|collection=Philosopher|lieu=Paris|année=2008|pages totales=287|isbn=978-2-03-583683-0}}.</ref>. |
À sa création en 1965, Nanterre « a soulevé de grands espoirs » et « devait être le lieu d'expérimentation d'un enseignement renouvelé, l'esquisse de l'université de demain », en profitant de l'apport de « célèbres professeurs » qui « ont volontairement quitté la Sorbonne pour participer à la Grande Aventure »<ref name =frufex>{{Lien web|langue=fr|auteur=Jacqueline Giraud|titre=L'Express, 18 mars 1968: la révolte des étudiants|url=https://www.lexpress.fr/actualite/societe/l-express-18-mars-1968-la-revolte-des-etudiants_1988056.html|date=19 mars 2018|site=[[L'Express|lexpress.fr]]}}.</ref>. [[Henri Lefebvre]], professeur de [[sociologie]] de 1965 à 1968, influence les étudiants qui initient le mouvement de {{lnobr|Mai 68}}, puis livre une analyse à chaud des événements<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=[[Vincent Cespedes]]|titre=Mai 68|sous-titre=la philosophie est dans la rue !|éditeur=[[Éditions Larousse]]|collection=Philosopher|lieu=Paris|année=2008|pages totales=287|isbn=978-2-03-583683-0}}.</ref>. |
||
Ces « grands espoirs » sont rapidement déçus. Pour être moderne, « il ne suffit pas d'utiliser du béton et du verre », dénoncera quatre ans après un étudiant, cité par ''[[L'Express]]'' |
Ces « grands espoirs » sont rapidement déçus. Pour être moderne, « il ne suffit pas d'utiliser du béton et du verre », dénoncera quatre ans après un étudiant, cité par ''[[L'Express]]''. En 1964, Nanterre accueille {{nombre|2300|étudiants}} et en 1968 elle doit en absorber {{nombre|12000}}<ref name =frufex/>. |
||
==== |
==== Un vaste espace disponible ==== |
||
{{Article détaillé|Résidence universitaire de Nanterre}} |
{{Article détaillé|Résidence universitaire de Nanterre}} |
||
Le {{date-|3 novembre 1965}} est ouverte la résidence universitaire de Nanterre<ref name="labex" />. C'est la deuxième de la région en nombre de lits<ref name=labex/>. L’Association des résidents (ARCUN), fondée et présidée par [[Dominique Tabah]], compte {{nobr|800 inscrits}} pour {{nombre|1400|résidents}} dès 1967<ref name=labex/>. L'écrivain [[Robert Merle]], professeur d'anglais au campus, en fait l'épicentre de son roman |
Le {{date-|3 novembre 1965}} est ouverte la résidence universitaire de Nanterre<ref name="labex" />. C'est la deuxième de la région en nombre de lits<ref name=labex/>. L’Association des résidents (ARCUN), fondée et présidée par [[Dominique Tabah]], compte {{nobr|800 inscrits}} pour {{nombre|1400|résidents}} dès 1967<ref name=labex/>. L'écrivain [[Robert Merle]], professeur d'anglais au campus, en fait l'épicentre de son roman ''Derrière la vitre''<ref>publié en 1970 aux éditions Gallimard</ref>. |
||
Avec {{nobr|4 tours}} de {{nobr|9 étages}} et {{nobr|4 barres}} de cinq étages, cuisine collective au bout du couloir<ref name="labex">"Faire et arpenter l’histoire de l’université de Nanterre" pour les Journées européennes du patrimoine samedi {{date-|17 septembre 2016}} [http://passes-present.eu/sites/default/files/jep_2016_-_parcours_2_web.pdf]</ref> de 20 ou {{nobr|30 chambres}}, {{nobr|3 douches}}, WC et un seul téléphone au milieu, la |
Avec {{nobr|4 tours}} de {{nobr|9 étages}} et {{nobr|4 barres}} de cinq étages, cuisine collective au bout du couloir<ref name="labex">"Faire et arpenter l’histoire de l’université de Nanterre" pour les Journées européennes du patrimoine samedi {{date-|17 septembre 2016}} [http://passes-present.eu/sites/default/files/jep_2016_-_parcours_2_web.pdf]</ref> de 20 ou {{nobr|30 chambres}}, {{nobr|3 douches}}, WC et un seul téléphone au milieu, la « Cité U » donne sur le bidonville du Pont de Rouen et sur l’école du Petit Nanterre, qui accueille les enfants des bidonvilles<ref name=labex/>. Le foyer F, la salle Mimosa dans la chaufferie, et celle du centre culturel au milieu des pelouses, accueillent les fêtes étudiantes réputées des {{lnobr|années 1980}}<ref name=labex/>, quand est fondée en 1984 une nouvelle Association des résidentes de Nanterre. |
||
Le centre sportif est inauguré le {{date|1er janvier 1968}}<ref name=labex/>. |
Le centre sportif est inauguré le {{date|1er janvier 1968}}<ref name=labex/>. |
||
Ligne 85 : | Ligne 82 : | ||
=== Les contestations étudiantes des années 1960 === |
=== Les contestations étudiantes des années 1960 === |
||
{{Article détaillé|Histoire des mouvements étudiants à l'université Paris-Nanterre}} |
{{Article détaillé|Histoire des mouvements étudiants à l'université Paris-Nanterre}} |
||
Réputée pour être ancrée à gauche politiquement<ref>Maxime Gil, [https://actu.fr/ile-de-france/nanterre_92050/universite-nanterre-syndicat-droite-elu-fac-tensions-sur-campus_28990811.html Université de Nanterre. Un syndicat de droite élu à la fac, tensions sur le campus], actu.fr, 29 octobre 2019</ref>{{,}}<ref name="Waintraub202102"/>, l'université est l'épicentre de contestations étudiantes parisiennes puis nationales, menant au mouvement social de {{lnobr|Mai 68}}<ref>Jean-Pierre Duteuil, [https://www.persee.fr/doc/mat_0769-3206_1988_num_11_1_403838 Les groupes politiques d'extrême-gauche à Nanterre article], ''Matériaux pour l'histoire de notre temps'', Année 1988, 11-13, pp. 110-115</ref>. |
|||
L'université est l'épicentre de contestations étudiantes parisiennes puis nationales, menant jusqu'au mouvement social de {{lnobr|Mai 68}}. Depuis les années 2000, l'université a été le théâtre de protestations étudiantes. Pendant l'année universitaire 2021-2022 un bâtiment a été occupé pendant plus de 100 jours par les "Sans-Facs de Nanterre", un groupe d'étudiants qui réclamaient une inscription en Licence et Master<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par Pauline Boutin Le 7 mars 2022 |nom=à 17h16 |titre=Université de Nanterre: quatre mois après le début de l’occupation, les « sans fac » toujours mobilisés |url=https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/universite-de-nanterre-quatre-mois-apres-le-debut-de-loccupation-les-sans-fac-toujours-mobilises-07-03-2022-ICJ2Q6SGGNHLLKNQDBE4OLTGVM.php |site=leparisien.fr |date=2022-03-07 |consulté le=2022-03-19}}</ref>. |
|||
=== Développement après les évènements de {{date-|mai 1968}} === |
=== Développement après les évènements de {{date-|mai 1968}} === |
||
==== Agrandissement, création des UFR et des antennes ==== |
==== Agrandissement, création des UFR et des antennes ==== |
||
L'université Paris-X est créée en 1970<ref name="d70-1290"/>, réunissant la faculté des lettres, des sciences économiques et du droit, avec comme premier président l'historien [[René Rémond]], qui avait succédé l'année précédente au philosophe [[Paul Ricœur]]. Elle rassemble les [[ |
L'université Paris-X est créée en 1970<ref name="d70-1290"/>, réunissant la faculté des lettres, des sciences économiques et du droit, avec comme premier président l'historien [[René Rémond]], qui avait succédé l'année précédente au philosophe [[Paul Ricœur]]. Elle rassemble les [[Université en France#Unités de formation et de recherche (UFR)|UER]] issues des deux facultés et le rattachement de l'[[Institut universitaire de technologie|IUT]] de [[Ville-d'Avray]] à l'université. |
||
En 1985 et 1989, les antennes décentralisées sont fondées. En 1984, la promulgation de la loi Savary, qui crée les [[Unité de formation et de recherche|UFR]] actuelles (renouveau et élargissement de la carte des diplômes) favorise en 1985 l'ouverture d'une antenne à [[Saint-Quentin-en-Yvelines]], puis, en 1989, l'ouverture d'une autre antenne à [[Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise|Cergy-Pontoise]]. En 1991, l'[[Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines| |
En 1985 et 1989, les antennes décentralisées sont fondées. En 1984, la promulgation de la loi Savary, qui crée les [[Unité de formation et de recherche|UFR]] actuelles (renouveau et élargissement de la carte des diplômes) favorise en 1985 l'ouverture d'une antenne à [[Saint-Quentin-en-Yvelines]], puis, en 1989, l'ouverture d'une autre antenne à [[Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise|Cergy-Pontoise]]. En 1991, l'[[Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines|université de Versailles-Saint-Quentin]] et l'[[université de Cergy-Pontoise]] deviennent des universités de plein exercice. |
||
==== Persistance de mouvements étudiants ==== |
==== Persistance de mouvements étudiants ==== |
||
Dans les années 1980, des affrontements opposent régulièrement militants anarcho-communistes et d'[[extrême droite]]{{ref nec}}. |
|||
Dans les années 1980, des affrontements opposent régulièrement militants anarcho-communistes et d'[[extrême droite]]. Au cours de l'un de ces affrontements, un militant d'extrême droite se tue en traversant une voie ferrée. Ces affrontements recommencent à partir de 2019 avec l'arrivée de la [[Cocarde étudiante]] sur le campus, dont une rixe en octobre 2019 qui blesse plusieurs agents de sécurité de l'université et mène à l'intervention de la Police<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=le |nom=figaro |titre=À Nanterre, violente bagarre générale entre étudiants «antifas» et souverainistes |url=https://etudiant.lefigaro.fr/article/a-nanterre-violente-bagarre-generale-entre-etudiants-antifas-et-souverainistes_cb779e04-f17e-11e9-a9f6-f6c7705c84d7/ |site=Le Figaro Etudiant |consulté le=2022-11-30}}</ref>. En {{date-|novembre 1986}}, l'université est occupée dans le cadre de la grève nationale contre le projet Devaquet. De même qu'au {{nobr|printemps 2018}}, suite à l'évacuation violente, par une cinquantaine de CRS, d'une [[assemblée générale]] étudiante le {{date-|9 avril}}<ref>{{Lien web |langue=fr|auteur=Taranis |titre=ÉVACUATION DE NANTERRE PAR LA POLICE (9 AVRIL 2018) |url=https://www.youtube.com/watch?v=uZSz1qE21Sc&ab_channel=TARANISNEWS |site=youtube.com |date=9 avril 2018 |consulté le=11 novembre 2020}}</ref>. Elle-même faisant écho à la mobilisation nationale contre la loi [[Loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants|ORE]]. Le mardi {{date-|17 novembre 2020}}, la loi [[Projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche|LPR]] est adoptée à l'Assemblée Nationale et met ainsi fin à la potentialité d'une contestation sur les campus universitaire<ref>{{Lien web |langue=fr|auteur=L'équipe des rédacteurs d'Academia |titre=Le choix du pire contenu possible, et pire encore : compte-rendu de la CMP |url=https://academia.hypotheses.org/28130 |site=https://hypotheses.org/ |date=10/11/2020 |consulté le=10/11/2020}}</ref>. |
|||
En {{date-|novembre 1986}}, l'université est occupée dans le cadre de la grève nationale contre le projet Devaquet. |
|||
[[Fichier:Université paris ouest nanterre la défense.jpg|vignette|upright=1.0|Vue générale du [[campus]] de [[Nanterre]] en 2011.]] |
[[Fichier:Université paris ouest nanterre la défense.jpg|vignette|upright=1.0|Vue générale du [[campus]] de [[Nanterre]] en 2011.]] |
||
=== Expansion et modernisation dans les années 1990-2000 === |
=== Expansion et modernisation dans les années 1990-2000 === |
||
{{...}} |
{{...}} |
||
[[Fichier:Théâtre B.M. Koltès - Université de Nanterre.jpg|thumb|right|Le théâtre [[Bernard-Marie Koltès]] de l'université (situé dans le bâtiment L) lors d'un concert de l'association MELO'DIX le {{date-|27 mars 2012}}.]] |
[[Fichier:Théâtre B.M. Koltès - Université de Nanterre.jpg|thumb|right|Le théâtre [[Bernard-Marie Koltès]] de l'université (situé dans le bâtiment L) lors d'un concert de l'association MELO'DIX le {{date-|27 mars 2012}}.]] |
||
==== Révoltes et manifestations ==== |
==== Révoltes et manifestations ==== |
||
Dans les années 2000, l'université est le théâtre de protestations étudiantes. |
|||
En février et mars 2006, des manifestations ont lieu à l'université et dans Paris, contre le projet du [[Contrat première embauche]] (CPE). Une mobilisation de l'université de Nanterre se met en place par le biais d'assemblées générales, qui conduit aux blocages de quelques bâtiments et à l'occupation de certains locaux<ref>{{red|Lien brisé}} Amélie Gautier, [http://lci.tf1.fr/france/2006-03/cpe-nanterre-blocage-divise-4856995.html?xtmc=nanterre-blocage-divise&xtcr=1 « CPE : à Nanterre, le blocage divise »], My TF1 News, {{date-|10 mars 2006}}.</ref>. Au fil du temps le blocage des bâtiments réalisé par des étudiants grévistes, paralyse l'ensemble de la faculté, et des tensions naissent, obligeant les forces de l'ordre à intervenir, afin d'éviter de nouveaux affrontements entre les grévistes et non grévistes. De ce fait, celle-ci aura été fermée sur décision du président Olivier Audéoud pour une durée indéterminée. L'université est officiellement fermée du {{date-|14 mars 2006-}} au {{date-|28 mars 2006-}}. Le {{date-|24 avril 2006-}}, la reprise des cours est rendu possible. |
|||
{{Section non neutre|date=mars 2020}} |
|||
=== Depuis 2010 === |
|||
En 2006 : Des manifestations ont lieu depuis février, à l'université et dans Paris, contre le projet du [[Contrat première embauche]] (CPE). Une mobilisation de l'université de Nanterre se met en place par le biais d'assemblées générales, qui conduit aux blocages de quelques bâtiments et à l'occupation de certains locaux<ref>Amélie Gautier, [http://lci.tf1.fr/france/2006-03/cpe-nanterre-blocage-divise-4856995.html?xtmc=nanterre-blocage-divise&xtcr=1 « CPE : à Nanterre, le blocage divise »], My TF1 News, {{date-|10 mars 2006}}.</ref>. Au fil du temps le blocage des bâtiments réalisé par des étudiants grévistes, paralyse l'ensemble de la faculté, et des tensions naissent, obligeant les forces de l'ordre à intervenir, afin d'éviter de nouveaux affrontements entre les grévistes et non grévistes. De ce fait, celle-ci aura été fermée sur décision du président Olivier Audéoud pour une durée indéterminée. L'université fut officiellement fermée du {{date-|14 mars 2006-}} au {{date-|28 mars 2006-}}. Le {{date-|24 avril 2006-}}, la reprise des cours aura été possible. |
|||
=== Université Paris-Nanterre depuis 2010 === |
|||
==== Changements administratifs ==== |
==== Changements administratifs ==== |
||
En 2008, le nom de l'université est modifié en « Université Paris Ouest Nanterre La Défense »<ref>Le Conseil d'administration l'adopte comme nom d'usage en 2007, voir {{Lien web |langue=fr|titre=Université Paris Nanterre en quelques dates |url=https://www.parisnanterre.fr/presentation/universite-paris-nanterre-en-quelques-dates |site=www.parisnanterre.fr|consulté le=31 mars 2022}}. Puis il l'adopte comme dénomination officielle dans les statuts modifiés en date du 24 novembre 2014 : « La présente Université (EPSCP) est dénommée UNIVERSITE PARIS OUEST NANTERRE LA DEFENSE ».</ref>. En 2016, il devient « Université Paris-Nanterre »<ref>Décision du conseil d'administration de l'université en date du {{date-|11 juillet 2016}}, {{Lien web |langue=fr |titre=Charte graphique et logotypes - Direction de la communication |url=https://communication.parisnanterre.fr/graphisme/creation-de-supports-graphiques/charte-graphique-et-logotypes |date=2021-04-13 |site=communication.parisnanterre.fr |consulté le=30 mars 2022}}.</ref>{{,}}<ref name="Dénomination - status 2019"/>. |
En 2008, le nom de l'université est modifié en « Université Paris Ouest Nanterre La Défense »<ref>Le Conseil d'administration l'adopte comme nom d'usage en 2007, voir {{Lien web |langue=fr|titre=Université Paris Nanterre en quelques dates |url=https://www.parisnanterre.fr/presentation/universite-paris-nanterre-en-quelques-dates |site=www.parisnanterre.fr|consulté le=31 mars 2022}}. Puis il l'adopte comme dénomination officielle dans les statuts modifiés en date du 24 novembre 2014 : « La présente Université (EPSCP) est dénommée UNIVERSITE PARIS OUEST NANTERRE LA DEFENSE ».</ref>. En 2016, il devient « Université Paris-Nanterre »<ref>Décision du conseil d'administration de l'université en date du {{date-|11 juillet 2016}}, {{Lien web |langue=fr |titre=Charte graphique et logotypes - Direction de la communication |url=https://communication.parisnanterre.fr/graphisme/creation-de-supports-graphiques/charte-graphique-et-logotypes |date=2021-04-13 |site=communication.parisnanterre.fr |consulté le=30 mars 2022}}.</ref>{{,}}<ref name="Dénomination - status 2019"/>. |
||
Ligne 121 : | Ligne 117 : | ||
==== Agrandissements du campus et innovations ==== |
==== Agrandissements du campus et innovations ==== |
||
En 2016, la nouvelle Maison des Sciences humaines et sociales (Max Weber) est inaugurée. Elle comporte {{nobr|1 amphithéâtre}}, plusieurs salles de réunions et {{nobr|124 bureaux}} à destinations principale des enseignants-chercheurs<ref>{{Lien web |
En 2016, la nouvelle Maison des Sciences humaines et sociales (Max Weber) est inaugurée. Elle comporte {{nobr|1 amphithéâtre}}, plusieurs salles de réunions et {{nobr|124 bureaux}} à destinations principale des enseignants-chercheurs<ref>{{Lien web|titre=Bâtiment Max Weber - Université Paris Ouest Nanterre |url=https://www.ekopolis.fr/operation-batiment/batiment-max-weber-universite-paris-ouest-nanterre |site=Ekopolis |consulté le=2021-06-11}}</ref>. |
||
En 2021, la bibliothèque universitaire inaugure un espace de travail axé sur le numérique : le Pixel |
En 2021, la bibliothèque universitaire inaugure un espace de travail axé sur le numérique : le Pixel{{secsou}}. Ce chantier aura couté {{nobr|3,6 millions}} d'euros. |
||
==== Manifestations et rixes ==== |
|||
L’université détient le record avec le [[Centre Pierre-Mendès-France]] des blocages en Île-de-France, parfois assortis de violences<ref name="Waintraub202102">[[Judith Waintraub]], [https://www.lefigaro.fr/actualite-france/fac-de-nanterre-le-labo-de-l-extreme-gauche-20210212 Fac de Nanterre: le labo de l’extrême gauche], lefigaro.fr, 12 février 2021</ref>. |
|||
Au {{nobr|printemps 2018}}, une action contre la [[loi Vidal]] qui instaure une sélection à l'entrée de l'université, conduit à l'occupation d'un des bâtiments par une trentaine d'étudiants après que ceux-ci ont brisé des vitres pour s'y introduire. Sept interpellations ont lieu après l’intervention des CRS<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Fac de Nanterre : sept interpellations après l’intervention des CRS|url= https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/les-crs-a-la-fac-de-nanterre-pour-deloger-une-trentaine-d-etudiants-d-un-toit-09-04-2018-7654782.php|site=leparisien.fr |date=10 avril 2018 |consulté le=18 novembre 2023}}</ref>. Deux anciens étudiants de l’établissement seront condamnés pour violences<ref>[https://www.lemonde.fr/campus/article/2018/10/17/evacuation-de-l-universite-de-nanterre-deux-jeunes-condamnes-pour-violences_5370897_4401467.html Evacuation de l’université de Nanterre : deux jeunes condamnés pour violences], lemonde.fr, 17 octobre 2018</ref> |
|||
En 2019, lors des élections universitaires, l’université est le lieu d'affrontements entre les militants d’associations de gauche comme l’[[Unef]] et le [[Nouveau Parti anticapitaliste|NPA]], et les souverainistes de la [[Cocarde étudiante]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=le |titre=À Nanterre, violente bagarre générale entre étudiants «antifas» et souverainistes |url=https://etudiant.lefigaro.fr/article/a-nanterre-violente-bagarre-generale-entre-etudiants-antifas-et-souverainistes_cb779e04-f17e-11e9-a9f6-f6c7705c84d7/ |site=Le Figaro Etudiant |consulté le=2022-11-30}}</ref>. |
|||
Pendant l'année universitaire 2021-2022, un bâtiment est occupé pendant neuf mois par les « Sans-Facs de Nanterre », un groupe d'étudiants qui réclament une inscription en licence et master<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par Pauline Boutin Le 7 mars 2022 |nom=à 17h16 |titre=Université de Nanterre: quatre mois après le début de l’occupation, les « sans fac » toujours mobilisés |url=https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/universite-de-nanterre-quatre-mois-apres-le-debut-de-loccupation-les-sans-fac-toujours-mobilises-07-03-2022-ICJ2Q6SGGNHLLKNQDBE4OLTGVM.php |site=leparisien.fr |date=2022-03-07 |consulté le=2022-03-19}}</ref>{{,}}<ref>Maud Guilbeault, [https://actu.fr/ile-de-france/nanterre_92050/fin-de-l-occupation-de-la-fac-de-nanterre-apres-neuf-mois-de-mobilisation-pour-les-sans-fac_52694998.html Fin de l'occupation de la fac de Nanterre après neuf mois de mobilisation pour les "sans-fac"], actu.fr, 25 juillet 2022</ref> |
|||
En septembre 2023, cinq militants des « [[Jeunes avec Macron]] » sont agressés par une dizaine de militants du groupuscule d’ultragauche [[la Jeune Garde]] venus coller des affiches pour la manifestation « contre les violences policières »<ref>Shaya Baldassari, [https://www.lefigaro.fr/politique/universite-de-nanterre-cinq-militants-macronistes-agresses-par-un-groupuscule-d-ultragauche-20230927 Université de Nanterre : cinq militants macronistes agressés par un groupuscule d’ultragauche], lefigaro.fr, 27 septembre 2023</ref>. |
|||
En novembre de la même année, en réaction à la [[guerre Israël-Hamas de 2023|guerre Israël-Hamas]], se multiplient les tags pro-[[palestiniens]] ou [[antisémite]]s sur le campus universitaire<ref>Emma Ferrand, Jeanne Paturaud et Paul-Henri Wallet, [https://www.lefigaro.fr/actualite-france/mort-aux-juifs-a-la-fac-de-nanterre-l-antisemitisme-prospere-20231117 «Mort aux Juifs» : à la fac de Nanterre, l'antisémitisme prospère], lefigaro.fr, 17 novembre 2023</ref>. |
|||
== Historique des doyens et présidents == |
== Historique des doyens et présidents == |
||
Ligne 130 : | Ligne 139 : | ||
! Mandat |
! Mandat |
||
! Nom |
! Nom |
||
! Qualité |
|||
! Discipline |
! Discipline |
||
|----- align="center" |
|----- align="center" |
||
| 1965 - 1968 |
| 1965 - 1968 |
||
| [[Pierre Grappin]] |
| [[Pierre Grappin]] |
||
| Professeur des Universités |
|||
| Langue et littérature allemandes |
| Langue et littérature allemandes |
||
|----- align="center" |
|----- align="center" |
||
| 1968 - 1969 |
| 1968 - 1969 |
||
|[[Jean Beaujeu]] |
|[[Jean Beaujeu]] |
||
| Langue et littérature latines |
|||
| Professeur des Universités |
|||
| Langue et de littérature latines |
|||
|----- align="center" |
|----- align="center" |
||
| 1969 - 1970 |
| 1969 - 1970 |
||
| [[Paul Ricœur]] |
| [[Paul Ricœur]] |
||
| Professeur des Universités |
|||
| Philosophie |
| Philosophie |
||
|----- align="center" |
|----- align="center" |
||
| 1970 - 1971 |
| 1970 - 1971 |
||
| [[René Rémond]] |
| [[René Rémond]] |
||
| Professeur des Universités |
|||
| Histoire |
| Histoire |
||
|} |
|} |
||
Ligne 158 : | Ligne 162 : | ||
! Mandat |
! Mandat |
||
! Nom |
! Nom |
||
! Qualité |
|||
! Discipline |
! Discipline |
||
|----- align="center" |
|----- align="center" |
||
| 1968 - 1969 |
| 1968 - 1969 |
||
| [[Philippe Malaurie]] |
| [[Philippe Malaurie]] |
||
| Professeur des Universités |
|||
| Droit |
| Droit |
||
|----- align="center" |
|----- align="center" |
||
| 1970 - 1970 |
| 1970 - 1970 |
||
| [[Jean-Maurice Verdier]] |
| [[Jean-Maurice Verdier]] |
||
| Professeur des Universités |
|||
| Droit |
| Droit |
||
|} |
|} |
||
{| class="wikitable centre" |
|||
| |
{{liste des dirigeants successifs|types=président|titre='''Liste des présidents successifs de l'université {{nobr rom|Paris X}} Nanterre'''}} |
||
! Mandat |
|||
! Nom |
|||
! Qualité |
|||
! Discipline |
|||
|----- align="center" |
|||
| 1970 - 1971 |
|||
|[[Eugène Schaeffer]] |
|||
| Professeur des Universités |
|||
| Droit |
|||
|----- align="center" |
|||
| 1971 - 1976 |
|||
| [[René Rémond]] |
|||
| Professeur des Universités |
|||
| Histoire |
|||
|----- align="center" |
|||
| 1976 - 1981 |
|||
| [[Jean-Maurice Verdier]] |
|||
| Professeur des Universités |
|||
| Droit |
|||
|----- align="center" {{ligne grise}} |
|||
| 1981 - 1983 |
|||
|[[Carol Heitz]] |
|||
| Professeur des Universités |
|||
| Histoire de l'art |
|||
|----- align="center" |
|||
| 1983 - 1988 |
|||
|[[Michel Imberty]] |
|||
| Professeur des Universités |
|||
| Psychologie |
|||
|----- align="center" {{ligne grise}} |
|||
| 1988 - 1993 |
|||
|[[Paul Larivaille]] |
|||
| Professeur des Universités |
|||
| Langue et littérature italiennes |
|||
|----- align="center" |
|||
| 1994 - 1997 |
|||
|[[Michel Imberty]] |
|||
| Professeur des Universités |
|||
| Psychologie |
|||
|----- align="center" {{ligne grise}} |
|||
| 1998 - 2003 |
|||
| [[André Legrand]] |
|||
| Professeur des Universités |
|||
| Droit |
|||
|----- align="center" |
|||
| 2003 - 2008 |
|||
|[[Olivier Audéoud]] |
|||
| Professeur des Universités |
|||
| Droit |
|||
|----- align="center" |
|||
| 2008 - 2012 |
|||
| [[Bernadette Madeuf]] |
|||
| Professeur des Universités |
|||
| Sciences économiques |
|||
|----- align="center" |
|||
| 2012 - 2020 |
|||
| [[Jean-François Balaudé]] |
|||
| Professeur des Universités |
|||
| Philosophie |
|||
|----- align="center" |
|||
|depuis 2020 |
|||
|Philippe Gervais-Lambony |
|||
|Professeur des Universités |
|||
|Géographie |
|||
|} |
|||
== Composantes == |
== Composantes == |
||
[[Fichier:L'université Paris Ouest Nanterre La Défense.jpg|thumb|Bâtiments DD et C des UFR SSA et SPSE]] |
[[Fichier:L'université Paris Ouest Nanterre La Défense.jpg|thumb|Bâtiments DD et C des UFR SSA et SPSE.]] |
||
=== |
=== Les composantes : unités de formation et de recherche === |
||
{{Liste cachée |
|||
L'université Paris-Nanterre s'organise autour de huit unités de formation et de recherche ([[Unité de formation et de recherche|UFR]])<ref>é de l'université Paris-Nanterre : [http://www.u-paris10.fr/36163645/0/fiche___pagelibre/&RH=1227014598519&RF=COMP liste des UFR]</ref>. ''(Données chiffrées et organigramme en date de {{date-|mai 2010}})'' |
|||
|titre = L'université Paris-Nanterre comprend en 2024 huit unités de formation et de recherche ([[Unité de formation et de recherche|UFR]])<ref name="ufr">{{lien web |titre=Les Unités de Formation et de Recherche (UFR) et les instituts |url=https://www.parisnanterre.fr/organisation/les-ufr-et-instituts |site=Portail institutionnel |consulté le=27-03-2024}}.</ref>. |
|||
|style titre = font-weight:normal; font-size:; text-align:center; |
|||
* Langues et cultures étrangères (LCE) |
|||
|style cadre = |
|||
* Littérature, langages, philosophie et arts du spectacle (PHILLIA) : L{{'}}[[Unité de formation et de recherche]] de littérature, langages et philosophie est une composante de l'université située sur le campus de [[Nanterre]] dans les [[Hauts-de-Seine]]. Fondée en 1964 comme faculté des lettres et sciences humaines de l’[[nouvelle université de Paris|université de Paris]] à [[Nanterre]], l'UFR Littérature, Langages et Philosophie naît en 1984 à la suite de la [[loi Savary]]. Elle a pour doyen, de son ouverture à son intégration dans la nouvelle Université de Paris X, [[Pierre Grappin]], [[Jean Beaujeu]], [[Paul Ricœur]] et [[René Rémond]] qui dirigera également de 1971 à 1979 l'université. L'UFR est hébergée dans le bâtiment Paul Ricœur et à la Maison René-Ginouvès (MAE) sur le campus de Paris Nanterre à Nanterre. Elle y dispose notamment du théâtre [[Bernard-Marie Koltès]]. |
|||
|style liste = text-align:left; |
|||
* Sciences économiques, gestion, mathématiques et informatique (SEGMI) |
|||
|1 = 1. '''Langues et cultures étrangères''' (LCE), qui regroupe les départements d'études anglophones, d'études germaniques, d'études hispaniques et hispano-américaines, d'études italiennes, d'études slaves et d'études lusophones. |
|||
* [[Faculté de droit et de science politique de l'université Paris X|Droit et science politique (DSP)]] |
|||
|2 = 2. '''Philosophie, Information-Communication, Langages, Littératures, Arts du spectacle''' (PHILLIA). Héritière directe de la faculté des lettres et sciences humaines de Nanterre fondée en 1964, l'UFR Littérature, Langages et Philosophie naît en 1984 à la suite de la [[loi Savary]] qui procède au regroupement des petites UER de 1969 (hors langues et littératures étrangères). L'UFR est située dans le bâtiment Paul-Ricœur et à la Maison René-Ginouvès sur le campus de Nanterre. Elle y dispose notamment du [[théâtre Bernard-Marie-Koltès]]. |
|||
* Sciences psychologiques et sciences de l'éducation (SPSE) |
|||
|3 = 3. '''Sciences économiques, gestion, mathématiques et informatique''' (SEGMI). |
|||
* Sciences sociales et administratives (SSA) |
|||
|4 = 4. '''[[Faculté de droit et de science politique de Paris-Nanterre|Droit et science politique]]''' (DSP). |
|||
* Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) |
|||
|5 = 5. '''Sciences psychologiques et sciences de l'éducation''' (SPSE). |
|||
* Systèmes industriels et techniques de communication (SITEC) : SITEC est l'une des {{nobr|204 [[Liste des écoles d'ingénieurs en France|écoles d'ingénieurs]]}} [[France|françaises]] accréditées au {{date-|1 septembre 2020}} à délivrer un [[Formation d'ingénieurs en France|diplôme d'ingénieur]]<ref name="A25022021">{{Légifrance|base=JORF|numéro=ESRS2036012A|texte=Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé}}.</ref> |
|||
|6 = 6. '''Sciences sociales et administratives''' (SSA). |
|||
|7 = 7. '''Sciences et techniques des activités physiques et sportives''' (STAPS). |
|||
|8 = 8. '''{{Lien par élément|Q125022469|Systèmes industriels et techniques de communication}}''' (SITEC) : l'UFR SITEC comprend l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au {{Date-|1 09 2020}} à délivrer un diplôme d'ingénieur, située à [[Ville-d'Avray]] ; comprend également le master du [[pôle Métiers du livre]] situé à [[Saint-Cloud]]. |
|||
}} |
|||
=== |
=== Les composantes : instituts et écoles === |
||
* [[École universitaire de recherche Artec|École universitaire de recherche ArTeC]] (EUR ArTeC) |
* [[École universitaire de recherche Artec|École universitaire de recherche ArTeC]] (EUR ArTeC) |
||
* Institut universitaire de technologie ([[Institut universitaire de technologie|IUT]]) Ville d'Avray - Saint-Cloud |
* Institut universitaire de technologie ([[Institut universitaire de technologie|IUT]]) Ville d'Avray - Saint-Cloud |
||
Ligne 260 : | Ligne 200 : | ||
* [[Institut d'études judiciaires]] - [[Henri Motulsky]] ([[faculté de droit et de science politique de l'université Paris X|faculté de droit et science politique]]) |
* [[Institut d'études judiciaires]] - [[Henri Motulsky]] ([[faculté de droit et de science politique de l'université Paris X|faculté de droit et science politique]]) |
||
* [[Institut Confucius]] (en partenariat avec l'université de Xiamen) |
* [[Institut Confucius]] (en partenariat avec l'université de Xiamen) |
||
*Le Nouveau collège d'études politiques (NCEP), structure |
*Le Nouveau collège d'études politiques (NCEP), structure dépendante des universités Paris-Nanterre et [[Université Paris-VIII-Vincennes-Saint-Denis|Paris-VIII-Vincennes-Saint-Denis]], hébergée sur le [[Campus Condorcet]] depuis septembre 2023. |
||
== Campus == |
== Campus == |
||
Ligne 266 : | Ligne 206 : | ||
=== Campus de Nanterre === |
=== Campus de Nanterre === |
||
[[Fichier:Campus Université Paris Nanterre.jpg|vignette|upright |
[[Fichier:Campus Université Paris Nanterre.jpg|vignette|upright|Plan du campus de Nanterre.]] |
||
Situé à proximité du quartier d'affaires de la Défense et du centre-ville de [[Nanterre]], le campus de Nanterre, principal campus de l'université, s'étend sur près de trente hectares et regroupe autour de son « carré vert » central : |
Situé à proximité du quartier d'affaires de la Défense et du centre-ville de [[Nanterre]], le campus de Nanterre, principal campus de l'université, s'étend sur près de trente hectares et regroupe autour de son « carré vert » central : |
||
* l'essentiel des locaux d'enseignement et de recherche de l'université ; |
* l'essentiel des locaux d'enseignement et de recherche de l'université ; |
||
Ligne 284 : | Ligne 224 : | ||
=== Campus de Saint-Cloud === |
=== Campus de Saint-Cloud === |
||
Le « Pôle |
Le « [[Pôle Métiers du livre]] » de l'université Paris-Nanterre est dédié aux formations préparant aux métiers du livre et de la communication audiovisuelle. Ouvert à la {{nobr|rentrée 1999}}, ce bâtiment regroupe les locaux d'enseignement et de recherche<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Pôle métiers du livre de l'université Paris-Nanterre|url=https://polemlivre.parisnanterre.fr/|site=polemlivre.parisnanterre.fr|date=27 mars 2023|consulté le=30 mai 2023}}.</ref> et inclut une cafétéria. |
||
== Enseignement et recherche == |
== Enseignement et recherche == |
||
=== Centres de recherche actuels === |
=== Centres de recherche actuels === |
||
Au cours du contrat quinquennal 2014-2018, l'université Paris-Nanterre compte {{nobr|41 centres}} de recherche, dont [[unité mixte de recherche|{{nobr|13 unités}} mixtes de recherche]] (UMR). Ces unités de recherche regroupent plus de {{unité|1000|personnes}}, dont plus de {{nobr|700 enseignants-chercheurs}} de l'université Paris-Nanterre, mais aussi plus de {{nobr|150 enseignants-chercheurs}} d'autres universités, plus d'une centaine de chercheurs du CNRS et plusieurs dizaines de chercheurs provenant d'autres établissements. |
Au cours du contrat quinquennal 2014-2018, l'université Paris-Nanterre compte {{nobr|41 centres}} de recherche, dont [[unité mixte de recherche|{{nobr|13 unités}} mixtes de recherche]] (UMR). Ces unités de recherche regroupent plus de {{unité|1000|personnes}}, dont plus de {{nobr|700 enseignants-chercheurs}} de l'université Paris-Nanterre, mais aussi plus de {{nobr|150 enseignants-chercheurs}} d'autres universités, plus d'une centaine de chercheurs du CNRS et plusieurs dizaines de chercheurs provenant d'autres établissements{{secsou}}. |
||
{{Colonnes|taille=35| |
|||
* EA1586 - Centre des sciences de la littérature française (CSLF) ; |
|||
* EA1587 - Centre d'histoire sociale et culturelle de l'Occident ({{sp-|XIII|-|XVIII|s}}) (CHiSCO) ; |
|||
* EA1589 - Centre de recherche éducation et formation (CREF) ; |
|||
* EA2320 - Centre d'études juridiques européennes et comparées (CEJEC) ; |
|||
* EA2931 - Centre de recherche sur le sport et le mouvement (CeRSM) ; |
|||
* EA3456 - Laboratoire éthologie cognition développement (LECD) ; |
|||
* EA3457 - Centre de droit civil des affaires et du contentieux économique (CEDCACE) ; |
|||
* EA369 - Études romanes ; |
|||
* EA370 - Centre de recherches anglophones (CREA) ; |
|||
* EA381 - Centre de recherche en droit public (CRDP) ; |
|||
* EA382 - Centre de droit international de Nanterre (CEDIN) ; |
|||
* EA3931 - Littérature et poétique comparées ; |
|||
* EA3932 - Sociologie et philosophie politiques (SOPHIAPOL) ; |
|||
* EA3982 - Centre de droit pénal et de criminologie (CDPC) ; |
|||
* EA4004 - Cognition humaine et artificielle (CHART) (sous la tutelle déposante de l'[[université Paris-VIII]] et la tutelle de l'[[École pratique des hautes études|EPHE]] et de l'[[université de Lorraine]]) ; |
|||
* EA4223 - Centre d'études et de recherches sur l'espace germanophone (CEREG) (sous la tutelle déposante de l'[[université Sorbonne-Nouvelle]]) ; |
|||
* EA4386 - Laboratoire parisien de psychologie sociale (LAPPS) ; |
|||
* EA4414 - Histoire des arts et des représentations (HAR) ; |
|||
* EA4415 - Thermique interfaces environnement (TIE) ; |
|||
* EA4416 - Laboratoire d'énergétique mécanique et électromagnétisme (LEME) ; |
|||
* EA4417 - Centre d'histoire et anthropologie du droit (CHAD) ; |
|||
* EA373 - Institut de Recherches Philosophiques (IREPH-DIPSA) ; |
|||
* EA4418 - Centre de recherches pluridisciplinaires multilingues (CRPM) ; |
|||
* EA4419 - Institut de recherche juridique sur l'entreprise et les relations professionnelles (IRERP) ; |
|||
* EA4429 - Centre d'études et de recherches sur les organisations et la stratégie (CEROS) ; |
|||
* EA4430 - Clinique psychanalyse développement (CLIPSYD) ; |
|||
* EA7339 - Dispositifs d'information et de communication à l'ère numérique - Paris, Île-de-France (DICEN IDF) (sous la tutelle déposante du [[Conservatoire national des arts et métiers|CNAM]] et la tutelle de l'[[université Paris-Est-Marne-la-Vallée]]) ; |
|||
* UMR7041 - Archéologies et sciences de l'Antiquité ([[ArScAn]]) (sous la tutelle déposante de l'[[université Panthéon-Sorbonne]] et la tutelle du [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]]) ; |
|||
* UMR7055 - Préhistoire et technologie (sous la tutelle du CNRS) ; |
|||
* UMR7074 - Centre de théorie et analyse du droit (CTAD) (sous la tutelle du CNRS et de l'[[École normale supérieure (Paris)|ENS-PSL]]) ; |
|||
* UMR7114 - Laboratoire modèles, dynamiques, corpus (MoDyCo) (sous la tutelle du CNRS) ; |
|||
* UMR7186 - Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative (LESC) (sous la tutelle du CNRS) ; |
|||
* UMR7217 - Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA) (sous la tutelle déposante de l'université Paris-VIII et la tutelle du CNRS) ; |
|||
* UMR7218 - Laboratoire architecture, ville, urbanisme, environnement (LAVUE) (sous la tutelle de l'université Paris-VIII, de l'[[École nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine|ENSA Paris-Val de Seine]] et du CNRS) ; |
|||
* UMR7220 - Institut des Sciences sociales du Politique (ISP) (sous la tutelle de l'[[École normale supérieure Paris-Saclay|École normale supérieure de Cachan]] et du CNRS) ; |
|||
* UMR7235 - Economix (sous la tutelle du CNRS) ; |
|||
* UMR7533 - Laboratoire dynamiques sociales et recomposition des espaces (LADYSS) (sous la tutelle de l'université Panthéon-Sorbonne, de l'[[université Paris-Diderot]], de l'université Paris-VIII et du CNRS) ; |
|||
* UMR8068 - Technologie et Ethnologie des Mondes PréhistoriqueS (TEMPS) (sous la triple tutelle du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS): Institut des Sciences Humaines et Sociales, de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1), et de l’Université Paris Nanterre (UPN), en partenariat avec le ministère de la Culture et l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP))<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Site web de l'UMR Technologie et Ethnologie des Mondes PréhistoriqueS (TEMPS)|url=https://umrtemps.cnrs.fr/|date= |site=umrtemps.cnrs.fr|consulté le=13 juin 2023}}.</ref>; |
|||
* UMR8168 - Mondes américains, sociétés, circulations, pouvoirs ({{sp-|XV|-|XXI|s}} (MASCIPO) (sous la tutelle déposante de l'[[École des hautes études en sciences sociales]] et la tutelle de l'université Panthéon-Sorbonne, du [[Collège de France]] et du CNRS) ; |
|||
* UMR8533 - Institutions et dynamiques historiques de l'économie et de la société (IDHES) (sous la tutelle déposante de l'université Panthéon-Sorbonne et la tutelle de l'université Paris-VIII, l'[[École normale supérieure Paris-Saclay]], l'[[université d'Évry-Val-d'Essonne]] et du CNRS) ; |
|||
* UMR8238 - Laboratoire d'études de genre et de sexualité (LEGS) (sous la tutelle de l'université Paris-VIII et du CNRS) ; |
|||
* UMR9023 - Modélisation aléatoire de Paris Nanterre (Modal'x)<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Modélisation aléatoire de Paris Nanterre (Modal'x)|url=https://modalx.parisnanterre.fr/|date= |site=modalx.parisnanterre.fr|consulté le=30 mai 2023}}.</ref>. |
|||
}} |
|||
Et une unité de service et de recherche : |
|||
* UAR3225 - [[Maison des Sciences de l’homme Mondes]] (MSH Mondes) (sous la tutelle de l'université Panthéon-Sorbonne et du CNRS). |
|||
Et aussi une fédération de recherche : |
|||
* FR2393 - Institut de linguistique française (sous la tutelle du CNRS). |
|||
=== Scientométrie === |
=== Scientométrie === |
||
L'université Paris-Nanterre n’est pas ou mal classée dans les principaux classements mondiaux des universités. Cette situation est liée pour l’essentiel à la méthodologie de ces classements internationaux. Les spécificités de l'université Paris Ouest la pénalisent en effet fortement ; il s'agit d'une université française, essentiellement centrée sur les sciences humaines et sociales, alors que ces classements favorisent très fortement les établissements généralistes ou spécialisés en sciences exactes dont les recherches sont publiées en anglais<ref group=Note>Certaines critiques sont détaillées sur la page [[Palmarès universitaires]].</ref>. |
L'université Paris-Nanterre n’est pas ou mal classée dans les principaux classements mondiaux des universités. Cette situation est liée pour l’essentiel à la méthodologie de ces classements internationaux. Les spécificités de l'université Paris Ouest la pénalisent en effet fortement ; il s'agit d'une université française, essentiellement centrée sur les sciences humaines et sociales, alors que ces classements favorisent très fortement les établissements généralistes ou spécialisés en sciences exactes dont les recherches sont publiées en anglais<ref group=Note>Certaines critiques sont détaillées sur la page [[Palmarès universitaires]].</ref>. |
||
Elle est ainsi entre la {{701e}} et la {{800e|place}} du [[classement mondial des universités QS]] 2013<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Ranking QS 2013, Université Paris-Nanterre, 701+|url=https://www.topuniversities.com/university-rankings/world-university-rankings/2013|site=[[classement mondial des universités QS]]|consulté le=30 mai 2023}}.</ref>. Dans ce dernier, elle est le {{4e|établissement}} français dans le domaine des arts et humanités, derrière l'[[université Panthéon-Sorbonne]], [[Université Paris-Sorbonne|Paris Sorbonne]] et l'[[École normale supérieure (Paris)|École normale supérieure de Paris]]. Le [[Times Higher Education World University Rankings]] considère Paris Nanterre comme {{citation|une des universités les plus prestigieuses du pays}} et souligne la qualité de ses programmes de masters, ses partenariats avec les [[Grande école| |
Elle est ainsi entre la {{701e}} et la {{800e|place}} du [[classement mondial des universités QS]] 2013<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Ranking QS 2013, Université Paris-Nanterre, 701+|url=https://www.topuniversities.com/university-rankings/world-university-rankings/2013|site=[[classement mondial des universités QS]]|consulté le=30 mai 2023}}.</ref>. Dans ce dernier, elle est le {{4e|établissement}} français dans le domaine des arts et humanités, derrière l'[[université Panthéon-Sorbonne]], [[Université Paris-Sorbonne|Paris Sorbonne]] et l'[[École normale supérieure (Paris)|École normale supérieure de Paris]]. Le [[Times Higher Education World University Rankings]] considère Paris Nanterre comme {{citation|une des universités les plus prestigieuses du pays}} et souligne la qualité de ses programmes de masters, ses partenariats avec les [[Grande école|Grandes écoles]] et sa liste d'anciens élèves<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Paris Nanterre University|url=https://www.timeshighereducation.com/world-university-rankings/paris-nanterre-university|site=Times Higher Education (The)|date=2020-03-12|consulté le=2020-03-13}}.</ref>. |
||
Le classement de Shanghai par discipline place Nanterre entre la {{51e}} et la {{100e}} place mondiale en anthropologie<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Université Paris-Nanterre|url=https://www.topuniversities.com/universities/universite-paris-nanterre|site=Top Universities|date=2015-07-16|consulté le=2020-03-13}}.</ref> et {{50e}} en archéologie. |
Le classement de Shanghai par discipline place Nanterre entre la {{51e}} et la {{100e}} place mondiale en anthropologie<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Université Paris-Nanterre|url=https://www.topuniversities.com/universities/universite-paris-nanterre|site=Top Universities|date=2015-07-16|consulté le=2020-03-13}}.</ref> et {{50e}} en archéologie. |
||
Ligne 348 : | Ligne 239 : | ||
Le master de psychologie de Paris-Nanterre est le premier de France en termes d'insertion professionnelle selon le {{nobr|classement 2018}} du ''[[Le Parisien|Parisien]]''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Masters : le palmarès 2018 de l'insertion professionnelle|url=https://www.letudiant.fr/etudes/3es-cycles-et-masters/master-palmares-2018-de-l-insertion-professionnelle.html|site=letudiant.fr|consulté le=2020-03-13}}.</ref>. |
Le master de psychologie de Paris-Nanterre est le premier de France en termes d'insertion professionnelle selon le {{nobr|classement 2018}} du ''[[Le Parisien|Parisien]]''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Masters : le palmarès 2018 de l'insertion professionnelle|url=https://www.letudiant.fr/etudes/3es-cycles-et-masters/master-palmares-2018-de-l-insertion-professionnelle.html|site=letudiant.fr|consulté le=2020-03-13}}.</ref>. |
||
L'université Paris-Nanterre fait partie des universités les plus demandées en France sur [[Parcoursup]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le classement des 20 universités les plus demandées sur Parcoursup|url=https://etudiant.lefigaro.fr/article/le-classement-des-20-universites-les-plus-demandees-sur-parcoursup_3171203c-63e5-11e8-9882-4b8d910f489c/|site= |
L'université Paris-Nanterre fait partie des universités les plus demandées en France sur [[Parcoursup]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le classement des 20 universités les plus demandées sur Parcoursup |url=https://etudiant.lefigaro.fr/article/le-classement-des-20-universites-les-plus-demandees-sur-parcoursup_3171203c-63e5-11e8-9882-4b8d910f489c/ |site=etudiant.lefigaro.fr |consulté le=2020-03-13}}.</ref>{{Source insuffisante|date=octobre 2024}}. |
||
Le classement {{Lien|langue=en|trad=Eduniversal|fr=Eduniversal|texte=Eduniversal}} 2021 des meilleurs masters classe neuf masters dispensés par l'université Paris-Nanterre parmi les meilleures formations de France dans leur domaine respectif, notamment en droit, banque et finance<ref>{{Lien web|titre=Université Paris Nanterre - Classement 2021 masters|url=https://www.meilleurs-masters.com/universite-paris-nanterre-classement-master.html|site=meilleurs-masters.com|consulté le=2021-03-19}}.</ref>. |
Le classement {{Lien|langue=en|trad=Eduniversal|fr=Eduniversal|texte=Eduniversal}} 2021 des meilleurs masters classe neuf masters dispensés par l'université Paris-Nanterre parmi les meilleures formations de France dans leur domaine respectif, notamment en droit, banque et finance<ref>{{Lien web|titre=Université Paris Nanterre - Classement 2021 masters|url=https://www.meilleurs-masters.com/universite-paris-nanterre-classement-master.html|site=meilleurs-masters.com|consulté le=2021-03-19}}.</ref>. |
||
== Évolution démographique et budgets == |
== Évolution démographique et budgets == |
||
{{article détaillé|Budget des universités françaises}} |
|||
<center> |
<center> |
||
'''Évolution démographique de la population universitaire''' |
'''Évolution démographique de la population universitaire''' |
||
Ligne 374 : | Ligne 266 : | ||
| 2012 = 31928<ref>Michel Quéré, [http://cache.media.education.gouv.fr/file/2013/49/9/DEPP-RERS-2013_266499.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2013, Imprimerie moderne de l’Est, {{p.|179}}, consulté sur education.gouv.fr le 27 septembre 2013</ref> |
| 2012 = 31928<ref>Michel Quéré, [http://cache.media.education.gouv.fr/file/2013/49/9/DEPP-RERS-2013_266499.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2013, Imprimerie moderne de l’Est, {{p.|179}}, consulté sur education.gouv.fr le 27 septembre 2013</ref> |
||
| 2013 = 32381<ref>Michel Quéré, [http://cache.media.education.gouv.fr/file/2014/04/7/DEPP_RERS_2014_344047.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2014, Imprimerie moderne de l’Est, {{p.|179}}, consulté sur education.gouv.fr le 23 septembre 2014</ref> |
| 2013 = 32381<ref>Michel Quéré, [http://cache.media.education.gouv.fr/file/2014/04/7/DEPP_RERS_2014_344047.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2014, Imprimerie moderne de l’Est, {{p.|179}}, consulté sur education.gouv.fr le 23 septembre 2014</ref> |
||
| 2014 = 31459<ref name=stats>{{Lien web |langue=fr |titre=Statistiques sur les effectifs d'étudiants inscrits par établissement public sous tutelle du ministère en charge de l'Enseignement supérieur (hors doubles inscriptions université-CPGE) - data.gouv.fr |url=https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/statistiques-sur-les-effectifs-detudiants-inscrits-par-etablissement-public-sous-tutelle-du-ministere-en-charge-de-lenseignement-superieur-hors-doubles-inscriptions-universite-cpge/ |site=www.data.gouv.fr |consulté le=2023-12-16}}</ref> |
|||
| 2014 = - |
|||
| 2015 = 31606<ref name=stats/> |
|||
| 2015 = 33673<ref>[http://www.u-paris10.fr/presentation/universite-paris-nanterre-quelques-reperes-355880.kjsp?RH=1297681702851&RF=1297681702851], site officiel de l'université Paris-Nanterre</ref> |
|||
| 2016 = |
| 2016 = 31001<ref name=stats/> |
||
| 2017 = |
| 2017 = 30370<ref name=stats/> |
||
| 2018 = 31714<ref name=stats/> |
|||
| 2018 = 34186<ref>[https://www.parisnanterre.fr/medias/photo/chiffre1_1583829764888-png?ID_FICHE=316318 Infographie] « L'UPN en chiffres », sur la page [https://www.parisnanterre.fr/presentation/universite-paris-nanterre-quelques-reperes Quelques repères] du site officiel.</ref> |
|||
| 2019 = 32293<ref name=stats/> |
|||
| 2020 = 32346<ref name=stats/> |
|||
| 2021 = 32616<ref name=stats/> |
|||
| 2022 = 31975<ref name=stats/> |
|||
| marge-interlignes = 18px |
| marge-interlignes = 18px |
||
| taille-police = 90% |
| taille-police = 90% |
||
Ligne 389 : | Ligne 285 : | ||
</center> |
</center> |
||
Le {{nobr|budget 2012}} s'élève à {{nobr|155 millions}} d'euros (2013). Par rapport à 2012, la hausse des crédits |
Le {{nobr|budget 2012}} s'élève à {{nobr|155 millions}} d'euros (2013). Par rapport à 2012, la hausse des crédits est de 0,83 %<ref>[http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid75834/dotations-2014-aux-universites-et-etablissements-d-enseignement-superieur.html]</ref>. |
||
{{article détaillé|Budget des universités françaises}} |
|||
== Personnalités liées à l'université == |
== Personnalités liées à l'université == |
||
{{section trop longue|date=mai 2015}} |
|||
=== Enseignants === |
=== Enseignants === |
||
{{Catégorie détaillée|Enseignant à l'université Paris-Nanterre}} |
{{Catégorie détaillée|Enseignant à l'université Paris-Nanterre}} |
||
==== Droit ==== |
|||
* [[Pierre Brunet (juriste)|Pierre Brunet]] et théoricien du droit, directeur du centre de théorie du droit, professeur de droit |
|||
* [[Guy Carcassonne]], professeur émérite en droit public et droit constitutionnel, 1988-2013 |
|||
* [[Olivier Duhamel]], juriste et politologue, 1984-1988 |
|||
* [[Charlotte Girard]], juriste et femme politique, maîtresse de conférences |
|||
* [[Jack Lang]], professeur de [[droit]], 1986-1988 et 1993-1999 |
|||
* [[André Legrand]], professeur de [[droit public]], président honoraire de l'université |
|||
* [[Danièle Lochak]], ancienne présidente du [[Groupe d'information et de soutien des immigrés|GISTI]] de 1985 à 2000, professeur de droit |
|||
* [[Éric Millard]], professeur de [[théorie du droit]], codirecteur de l'École doctorale « Droit et science politique » |
|||
* [[Alain Pellet]], professeur de [[droit international public|droit international]], président de la société française pour le droit international |
|||
* [[Michel Troper]], théoricien du droit, professeur émérite de droit public |
|||
* [[Hervé Le Nabasque]], juriste et maître de conférence |
|||
* [[Antoine Lyon-Caen|Antoine Lyon-Cean]], professeur émérite de droit privé, directeur d'études à l'[[École des hautes études en sciences sociales]] (EHESS) et avocat aux conseils |
|||
* [[Laurent Aynès|Laurent Aynes]], avocat, arbitre et professeur de droit privé |
|||
* Sauveur Vaïsse, professeur de droit commercial et avaocat au barreau de Paris |
|||
==== Économie ==== |
|||
* [[Maurice Allais]], professeur d'économie, [[Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel|prix Nobel d'économie]] 1988 |
|||
* [[Michel Aglietta]], professeur de [[sciences économiques]], l'un des fondateurs de l'[[Théorie de la régulation|école de la régulation]], membre du [[Cercle des économistes]] |
|||
* [[Olivier Favereau]], professeur de sciences économiques, l'un des fondateurs de [[Économie des conventions|l'école de convention]] |
|||
* [[Dominique Strauss-Kahn]], professeur de [[sciences économiques]], codirecteur du DESS « Banque Finance et Assurance » de 1981 à 1995 ; il est aujourd'hui président d'Honneur du conseil de perfectionnement du Master 2 BFA |
|||
* [[Denis Kessler]], professeur de [[sciences économiques]]. Il est aujourd'hui président-directeur général du groupe SCOR |
|||
==== Finance et gestion ==== |
|||
* [[Philippe Dessertine]], professeur de [[finance]] et de [[Management|gestion]], directeur du CEROS et de l'IHFI (Institut de haute finance) |
|||
==== Histoire ==== |
|||
* [[Sylvie Aprile]], professeur d'histoire contemporaine |
|||
* [[Colette Beaune]], professeure d'histoire médiévale |
|||
* [[Annette Becker]], professeure d'histoire contemporaine<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Annette Becker – HAR |url=https://har.parisnanterre.fr/les-chercheurs/emerites/annette-becker/ |consulté le=2022-01-20}}</ref> |
|||
* [[Jean-Jacques Becker]], professeur d'histoire contemporaine |
|||
* [[Raphaëlle Branche]], professeure d'histoire contemporaine<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Raphaëlle Branche |url=https://raphaellebranche.fr/ |site=Raphaëlle Branche |consulté le=2022-01-20}}</ref> |
|||
* [[Nikita Harwich]], professeur de civilisation latino-américaine |
|||
* [[Maurice Meuleau]], professeur en Histoire ancienne |
|||
* [[René Rémond]], professeur d'[[histoire]] du {{s-|XX}}, doyen et premier président de la nouvelle université Paris-X-Nanterre de 1970 à 1976, membre de l'[[Académie française]] |
|||
* [[Pierre Riché]], professeur d'histoire médiévale de 1967 à 1989 |
|||
* [[Robert Mandrou]], professeur d'histoire moderne de 1968 à 1980 |
|||
==== Lettres ==== |
|||
* [[Gabrielle Althen]], professeure de littérature comparée |
|||
* [[Thomas Clerc]], maître de conférences en littérature française |
|||
* [[Camille Dumoulié]], professeur de littérature comparée |
|||
* [[William Marx]], professeur de littératures comparées, professeur au College de France. |
|||
* [[Jean-Michel Maulpoix]], professeur de littérature française |
|||
* [[Jean-Marc Moura]], professeur de littérature comparée et de littératures francophones, membre de l'Institut universitaire de France |
|||
* [[Dominique Viart]], professeur de littérature française, membre de l'Institut universitaire de France |
|||
==== Mathématiques ==== |
|||
* [[Jacques Roubaud]], professeur de mathématiques (1970-1991), poète et écrivain, membre de l'[[Oulipo]] |
|||
==== Philosophie ==== |
|||
* [[Étienne Balibar]], professeur de [[philosophie]] |
|||
* [[Emmanuel Faye]], maître de conférences en [[philosophie]], 1995-2009 |
|||
* [[François Laruelle]], professeur de philosophie |
|||
* [[Emmanuel Levinas]], professeur de philosophie |
|||
* [[Jean-François Lyotard]], professeur de philosophie |
|||
* [[Jean-Luc Marion]], professeur de philosophie |
|||
* [[Paul Ricœur]], professeur de philosophie, 1966-1970 |
|||
* [[Baldine Saint Girons]], professeur de philosophie, membre du [[Conseil national des universités]] |
|||
* [[Jean-François Balaudé]], maître de conférence, président de l'université Paris-Nanterre (2012-2020) |
|||
==== Sciences sociales ==== |
|||
* [[Jean Baudrillard]], professeur de [[sociologie]] |
|||
* [[Alain Caillé (sociologue)|Alain Caillé]], professeur de sociologie, fondateur de la [[revue du MAUSS]] |
|||
* [[Fernando Henrique Cardoso]], professeur invité (1967-1969), [[président de la république fédérative du Brésil]] de 1995 à 2003 |
|||
* [[Éric de Dampierre|Eric de Dampierre]], professeur d'[[ethnologie]], éditeur. |
|||
* [[Marc Décimo]], professeur d'histoire de l'art. |
|||
* [[Fabrice Flahutez]], historien d'art, cinéaste, éditeur, (2006-2019). |
|||
* [[Henri Lefebvre]], professeur de sociologie |
|||
* [[Marshall Sahlins]], professeur invité d'ethnologie (1967-1969). |
|||
* [[Martine Segalen]], [[socio-anthropologie]] du monde contemporain, dirige aujourd'hui la revue [[Ethnologie française]] |
|||
* [[François Vatin]], professeur de sociologie |
|||
* [[Alain Garrigou]], professeur de science politique |
|||
==== STAPS ==== |
|||
* [[Claude Piard]], maître de conférence H.C., docteur d'état, directeur de l'UFR STAPS. Dirigeant sportif. |
|||
==== Anglais ==== |
|||
* [[Robert Merle]], professeur d'anglais, auteur du roman ''[[Derrière la vitre]]'' sur les événements de {{lnobr|Mai 68}} à Nanterre. |
|||
==== Allemand ==== |
|||
* [[Pierre Grappin]], professeur d'allemand, doyen de l'université de 1964 à 1968. |
|||
=== Étudiants === |
=== Étudiants === |
||
{{Catégorie détaillée|Étudiant de l'université Paris-Nanterre}} |
{{Catégorie détaillée|Étudiant de l'université Paris-Nanterre}} |
||
==== Arts ==== |
|||
* [[Céline Charlès]], dessinatrice de bande dessinée, master en relations internationales |
|||
* [[Blanche Gardin]], dite ''Blanche'', humoriste, comédienne, ancienne membre du [[Jamel Comedy Club]], DEA de sociologie |
|||
* [[Marie Losier]], [[réalisatrice]], [[scénariste]], [[directrice de la photographie]], DEA, diplôme d’études approfondies en littérature et poésie américaine<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Artistes Marie Losier |url=http://fondation-pernod-ricard.com/ |site=Fondation d'entreprise Pernod Ricard |consulté le=2020-09-28}}</ref> |
|||
* [[Cristiana Reali]], actrice italo-brésilienne d'expression française, étudiante en droit<ref>{{Lien web|titre=Cristiana Reali|url=http://www.gala.fr/stars_et_gotha/cristiana_reali|site=Gala.fr|consulté le=2016-10-25}}</ref> |
|||
* [[Axel Sanson]], peintre, DEA de droit social et DEA d'histoire de l'art contemporain |
|||
* [[Céline Sciamma]], [[Réalisateur|réalisatrice]], [[scénariste]], étudiante en littérature française<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Céline Sciamma |url=https://www.cineuropa.net/fr/filmography/76888/ |site=Cineuropa - le meilleur du cinéma européen |consulté le=2020-09-28}}</ref> |
|||
* [[François-Xavier Demaison]], acteur et humoriste, licence et maîtrise de droit |
|||
==== Droit ==== |
|||
* [[Francis Caballero]], avocat, militant anti-[[tabac]], militant pro-[[cannabis]], doctorat en droit |
|||
* [[Javier Indalecio Barraza]], avocat argentin, professeur en droit de l’[[université de Buenos Aires]], master en droit public |
|||
* [[Tafsir Malick Ndiaye]], juge du Tribunal international du droit de la mer, DEA de droit international public |
|||
* [[Arash Derambarsh]], avocat, éditeur et militant politique français |
|||
* [[Camille Kouchner]], avocate, maître de conférences, doctorat en droit |
|||
* [[Raquel Garrido]], avocate, chroniqueuse, femme politique franco-chilienne, porte-parole de La France Insoumise |
|||
* [[Richard Malka]], avocat, scénariste et romancier, DEA de droit des affaires |
|||
* [[Bruno Dondero]], avocat, maître de conférence, doctorat en droit |
|||
* [[Caroline Mécary]], avocate, maîtrise de droit |
|||
* [[Emmanuel Pellerin]], avocat, député de la neuvième circonscription des Hauts-de-Seine, DESS juriste européen |
|||
* [[Yaël Braun-Pivet]], avocate, députée, présidente de l'Assemblée Nationale |
|||
* [[Kourra Félicité Owona Mfegue]], avocate, maître de conférences camerounaise |
|||
==== Économie ==== |
|||
* [[Olivier Blanchard]], économiste, professeur d'économie au [[Massachusetts Institute of Technology]], chef économiste du [[Fonds monétaire international]] |
|||
* [[Francis Kramarz]], économiste, directeur du [[Centre de recherche en économie et statistique]], doctorat d'économie (1994) |
|||
* [[Necmiye Alpay]], linguiste et écrivaine turque, militante pour la paix |
|||
* [[François Rachline]], économiste, professeur d'économie ([[Institut d'études politiques de Paris]], [[École des hautes études commerciales de Paris|HEC]]...), consultant, ancien directeur de l'[[Institut Montaigne]], chroniqueur radio, doctorat de sciences économiques |
|||
* [[Jacques Sapir]], économiste, doctorat en économie (1986) |
|||
* [[Claire Waysand]], économiste, directrice du cabinet du [[Ministère de l'Économie et des Finances (France)|Ministère des finances et des comptes publics]], Michel Sapin, doctorat en économie (1996) |
|||
* [[Daniel Cohen (économiste)|Daniel Cohen]], économiste, vice-président de l'[[École d'économie de Paris|École d'Économie de Paris]], professeur à l'[[École normale supérieure (rue d'Ulm)|École normale supérieure de la rue d'Ulm]], membre du [[Conseil d’analyse économique]] (CAE) auprès du [[Premier ministre français|Premier ministre]] entre 1997 et 2012, doctorat de sciences économiques (1979) |
|||
* [[Pierre-Cyrille Hautcœur|Pierre-Cyrille Hautcoeur]], économiste, directeur d'études à l'[[EHESS]] et professeur à l'[[École d'économie de Paris]], président de l'[[École des hautes études en sciences sociales|EHESS]] (2012-2017), [[prix du meilleur jeune économiste de France]] (2003), maîtrise d'histoire |
|||
==== Écrivains ==== |
|||
* [[Robert Amadou]], [[écrivain]], doctorat en [[philosophie]] |
|||
* [[Marc Décimo]], écrivain, linguiste, historien d'art, doctorat de linguistique (1987) |
|||
* [[Katherine Pancol]], écrivain |
|||
* [[Yasmina Reza]], dramaturge, romancière, scénariste, réalisatrice |
|||
* [[Emmanuèle de Lesseps]], écrivaine, traductrice et féministe |
|||
* [[Nathalie Brigaud Ngoum]], autrice de livre culinaire, DEA de lettres |
|||
==== Médias ==== |
|||
* [[Joseph Macé-Scaron]], journaliste et essayiste, licence d'histoire et de philosophie |
|||
* [[Éric Naulleau]], éditeur, essayiste, critique littéraire et animateur de télévision, DEA de lettres |
|||
* [[Didier Porte]], journaliste, chroniqueur, humoriste, maîtrise de sciences économiques |
|||
* [[Éric Fottorino|Eric Fottorino]], journaliste, directeur du ''Monde'' (2007) et écrivain, étude de droit |
|||
* [[Laura Tenoudji]], journaliste, chroniqueuse |
|||
* [[Jean Messiha]], polémiste, DEA en économie |
|||
* [[Bernard de La Villardière]], journaliste, animateur de télévision et de radio français, titulaire d'une maîtrise de sciences politiques |
|||
* [[Yves Calvi]], animateur de télévision et de radio, double-licence en info-communication et lettres modernes |
|||
*[[Éric Revel]], journaliste, DESS d'économie du développement et maîtrise d'économie internationale |
|||
==== Musique ==== |
|||
* [[Jeanne Mas]], chanteuse, licence de langues étrangères appliquées |
|||
* [[David Guetta]], DJ, licence de droit |
|||
* [[PNL (groupe)|PNL]] (Nabil Andrieu), rappeur, IUT de Ville d'Avray |
|||
==== Personnalités du monde des affaires ==== |
|||
* [[Vincent Bolloré]], président du [[Bolloré|groupe Bolloré]] et {{451e|fortune}} mondiale, [[Diplôme d'études supérieures spécialisées|DESS]] de droit des affaires (1977) |
|||
* [[Anthony Bourbon]], Directeur général de [[Feed.|Feed]], master en sciences de l’Immobilier |
|||
* [[Claire Waysand]], Directrice générale adjointe du groupe [[Engie|ENGIE]], doctorat en économie (1996) |
|||
* [[Daniel Julien]], PDG de [[Teleperformance|Téléperformance]], licence en sciences économiques |
|||
==== Politiques ==== |
|||
* [[Jean-Louis Borloo]], ministre (2002-2010), maîtrise de droit |
|||
* [[Daniel Cohn-Bendit]], principal meneur de {{lnobr|Mai 68}}, étudiant en sociologie, non diplômé, [[député européen]] écologiste (1994-2014) ; Daniel Cohn-Bendit intègre le conseil d'administration de l'université en 2012 en qualité de « personnalité extérieure<ref>[[Bulletin quotidien]] {{date-|12 avril 2012}}]</ref> » |
|||
* [[Olivier Besancenot]], candidat de la [[Ligue communiste révolutionnaire]] (LCR) aux élections présidentielles de 2002 et 2007, licence d'histoire en 1996 |
|||
* [[Jean Glavany]], chef de cabinet de [[François Mitterrand]] lors de son premier septennat. Secrétaire d'État à l'Enseignement technique (1992-1993), ministre de l'Agriculture et de la Pêche (1998-2002) et député pendant vingt dans les [[Hautes-Pyrénées]]. [[Licence d’économie|Licences d'économie]] et de [[Licence de sociologie en France|sociologie]] en 1972, doctorat en économie urbaine en 1977 |
|||
* [[Manuel Pinho]], ministre de l'Économie et de l'Innovation du Portugal (2005-2009), doctorat en économie (1982) |
|||
* [[Cina Lawson]], ministre togolaise de l'Économie numérique et de la Transformation digitale, maîtrise d'histoire |
|||
* [[Tarek Mitri]], ministre libanais des affaires étrangères et de la culture, doctorat en sciences politiques |
|||
* [[María Ángela Holguín]], ministre des Affaires étrangères de Colombie depuis 2010 |
|||
* [[Brice Hortefeux]], [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministre de l'Intérieur]], du Travail, de l'Immigration, des Collectivités territoriales, maîtrise de droit public (1984) |
|||
* [[Christine Lagarde]], présidente de la [[Banque centrale européenne]] (depuis 2019), directrice générale du [[Fonds monétaire international]] (2011-2019), ministre (2005-2011), maîtrise de droit, DESS de droit social |
|||
* [[Bruno Le Roux]], député (de 1997 à 2017), ministre de l'Intérieur (2016-2017), [[Diplôme d'études approfondies|DEA]] stratégie et management |
|||
* [[Emmanuel Macron]], [[président de la République française|président de la République]], ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique (2014-2016), secrétaire général-adjoint de l'Élysée (2012-2014), ancien banquier d'affaires chez Rothschild, DEA de philosophie |
|||
* [[Frédéric Mitterrand]], ministre de la Culture et de la Communication (2009-2012), licence d'histoire-géographie |
|||
*[[Katalin Novák]], [[Président de la République de Hongrie|présidente de la république de Hongrie]], formation juridique en droit européen |
|||
* [[Gilbert Ondongo]], ministre de l'Économie de la république du Congo, DESS en économie |
|||
* [[Nicolas Sarkozy]], [[président de la République française|président de la République]] (2007 à 2012) [[Maîtrise de droit|Maîtrise de Droit]] (1978), [[Diplôme d'études approfondies|DEA]] de Siences Politiques (1980) |
|||
* [[Dominique Strauss-Kahn]], directeur général du [[Fonds monétaire international]] (2007-2011), ministre de l'Économie (1997-1999), ministre de l'Industrie (1991-1993), député [[Parti socialiste (France)|PS]] (élu en 1986, 1988, 1997, 2002, 2007), maire de [[Sarcelles]] (1995-1997), licence de droit (1972) et doctorat de sciences économiques (1975) |
|||
* [[Dominique de Villepin]], Premier ministre (2005-2007), ministre des Affaires étrangères (2002-2004), études de lettres |
|||
* [[Abdelaziz Djerad]], Premier ministre algérien, doctorat en sciences politiques |
|||
* [[Muriel Pénicaud]], ministre du travail (2017-2020), licence d'histoire et maîtrise en sciences de l'éducation |
|||
* [[Nathalie Élimas|Nathalie Elimas]], secrétaire d'État chargée de l'Éducation prioritaire (2020-2022), master 2 droit privé |
|||
* [[Olivia Grégoire]], [[Liste des porte-parole du gouvernement français|porte-parole du gouvernement]], secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale, solidaire et responsable (2020-2022), licence d'histoire |
|||
* [[Adrien Taquet]], secrétaire d’État chargé de l’enfance et des familles, maîtrise de droit public |
|||
* [[Mama Kanny Diallo]], [[Ministère du Plan et du Développement économique|ministre guinéenne du plan et du développement économique]], maîtrise de sciences économiques (1981) |
|||
* [[Cheng Li-chun]], ministre chinoise de la Culture ([[Taïwan|République de Chine]]), maîtrise en sciences politiques, économie et philosophie des sciences sociales (1995) |
|||
* [[Delcy Rodríguez|Delcy Rodriguez]], [[Ministère des Relations extérieures (Venezuela)|Ministre vénézuélienne des Relations extérieures]] (2014-2017), [[Vice-président du Venezuela|Vice-présidente de la république bolivarienne du Venezuela]], [[Ministère de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur (Venezuela)|ministre vénézuélienne de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur]], formation juridique en droit social |
|||
* [[Laurence Boone]], secrétaire d'Etat chargée de l'Europe, DEA de modélisation et d'analyse quantitative |
|||
==== Religions ==== |
|||
* [[Pascal Gollnisch]], supérieur de l'[[Œuvre d'Orient]], maîtrise de droit |
|||
==== Sciences sociales ==== |
|||
* [[Valentine Marcadé]], 1969, spécialiste des [[Avant-garde (art)|avant-gardes]] en [[avant-garde russe|Russie]] et en [[Académie ukrainienne des arts|Ukraine]] |
|||
* [[Étienne François]], historien franco-allemand, doctorat d'histoire (1974) |
|||
* [[Néstor García Canclini]], sociologue, philosophe et anthropologue argentin |
|||
* [[Leonardo López Luján]], archéologue mexicain, doctorat de lettres (1998) |
|||
* [[Fred Poché]], philosophe, doctorat de philosophie |
|||
* [[Louise Dechêne]], historienne québécoise, auteure d{{'}}''[[Habitants et marchands de Montréal au XVIIe siècle|Habitants et marchands de Montréal au {{s-|XVII}}]]'' |
|||
* [[Nada Sehnaoui]], artiste plasticienne libannaise. |
|||
* [[Camille Schmoll]], géographe |
|||
==== Sport ==== |
|||
* [[Guillaume Martin]], coureur cycliste, Master de Philososphie |
|||
* [[Didier Delignières]], professeur des universités, président de la conférence des directeurs et doyens d'UFR STAPS |
|||
==== Syndicalistes ==== |
|||
* [[Laurent Escure]], secrétaire général de l'[[UNSA Éducation]] (2012-2018), secrétaire général de l'[[Union nationale des syndicats autonomes|UNSA]] (2019), licence d'histoire |
|||
== Filmographie == |
== Filmographie == |
||
Ligne 624 : | Ligne 324 : | ||
=== Articles connexes === |
=== Articles connexes === |
||
* {{page h|Université de Paris}} |
|||
* [[Mouvement du 22 Mars]] |
* [[Mouvement du 22 Mars]] |
||
* {{page h|Université de Paris}} |
|||
* [[Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines]] |
|||
* [[Université de Cergy-Pontoise]] |
|||
* [[Institut d'études politiques de Saint-Germain-en-Laye]] |
|||
=== Liens externes === |
=== Liens externes === |
||
{{Liens}} |
|||
* {{Dictionnaires}} |
|||
* {{Bases}} |
|||
* {{site officiel}} |
|||
{{Palette|Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel}} |
{{Palette|Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel}} |
Dernière version du 17 octobre 2024 à 22:12
Fondation |
---|
Type | |
---|---|
Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Régime linguistique | |
Président |
Caroline Rolland-Diamond (d) (depuis ) |
Devise |
L'université des possibles |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
34 000 |
---|---|
Enseignants |
2 000 |
Budget |
167,5 millions d’euros () |
Pays | |
---|---|
Campus | |
Ville |
L'université Paris-Nanterre (également parfois Paris-X[1],[2]) est une université française multidisciplinaire, spécialisée dans les sciences économiques, les sciences humaines et sociales, le droit, les lettres, la psychologie et les sciences politiques.
L'université est héritière de la faculté des lettres et sciences humaines fondée en 1964 et de la faculté de droit et des sciences économiques créée en 1966 afin de désengorger la Sorbonne. Elle est le théâtre d'événements qui ont marqué le monde universitaire à la fin des années 1960.
Son campus principal est situé à Nanterre en Île-de-France. L'université compte 2 000 enseignants-chercheurs, 700 agents administratifs et plus de 33 000 étudiants répartis dans 8 UFR et 5 instituts.
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondation et premières années
[modifier | modifier le code]Prémices et chantiers
[modifier | modifier le code]Le site de Nanterre est dédié dès 1958 à l'enseignement, car, cette année-là, une première vague d'étudiants parisiens s'installe dans les locaux vacants de l'Établissement central du matériel aéronautique (ECMA, ex-base aérienne 119-Nanterre), qui avait abrité une école de mécaniciens d'avions[3].
Les études de bâtiments pour la faculté de lettres débutent en . Les premières pierres sont posées le pour s'achever complètement en 1969. La faculté de droit ouvre en 1966, rattachée à celle du Panthéon[3].
Le la faculté de lettres et de sciences humaines est ouverte, comme annexe de la Sorbonne, qu'elle désengorge. Elle devient l'un des plus gros centres d'enseignement parisiens.
Un immense couloir relie cinq bâtiments de la « barres des sciences sociales » (A à E) et dessert les amphithéâtres[4]. Le C, au centre, avec sa cafétéria, est stratégique. Le bâtiment DD est ajouté, adossé à l’historique bâtiment D en 1992 et réalisé par Paul Chemetov[4]. Dans le prolongement du bâtiment A, la Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès (MAE) ouvre ses portes en 1996-1997[4].
À son origine, la gare de « La Folie » était une baraque en bois, du type « Far West », rapidement inadaptée aux flux croissant des étudiants[4] et causant l’enclavement du campus universitaire par rapport au reste de la ville[4]. En dessous du panneau sur lequel le nom de la station de RER « La Folie » était inscrit, il était ajouté « complexe universitaire ». Une rampe sortant de la gare est construite en 1964, l’année de l’inauguration du campus. En 1972, l’arrivée du RER[4], une année après l'achèvement de la préfecture, transforme la physionomie de la gare[4].
Le restaurant universitaire ouvre en 1967, situé à proximité de la bibliothèque universitaire[4]. Durant ses premières années il est symbole de l’ouverture sur l’extérieur, car les jeunes des cités et bidonvilles viennent s’y restaurer[4].
L'esprit de la création
[modifier | modifier le code]À sa création en 1965, Nanterre « a soulevé de grands espoirs » et « devait être le lieu d'expérimentation d'un enseignement renouvelé, l'esquisse de l'université de demain », en profitant de l'apport de « célèbres professeurs » qui « ont volontairement quitté la Sorbonne pour participer à la Grande Aventure »[5]. Henri Lefebvre, professeur de sociologie de 1965 à 1968, influence les étudiants qui initient le mouvement de Mai 68, puis livre une analyse à chaud des événements[6].
Ces « grands espoirs » sont rapidement déçus. Pour être moderne, « il ne suffit pas d'utiliser du béton et du verre », dénoncera quatre ans après un étudiant, cité par L'Express. En 1964, Nanterre accueille 2 300 étudiants et en 1968 elle doit en absorber 12 000[5].
Un vaste espace disponible
[modifier | modifier le code]Le est ouverte la résidence universitaire de Nanterre[4]. C'est la deuxième de la région en nombre de lits[4]. L’Association des résidents (ARCUN), fondée et présidée par Dominique Tabah, compte 800 inscrits pour 1 400 résidents dès 1967[4]. L'écrivain Robert Merle, professeur d'anglais au campus, en fait l'épicentre de son roman Derrière la vitre[7].
Avec 4 tours de 9 étages et 4 barres de cinq étages, cuisine collective au bout du couloir[4] de 20 ou 30 chambres, 3 douches, WC et un seul téléphone au milieu, la « Cité U » donne sur le bidonville du Pont de Rouen et sur l’école du Petit Nanterre, qui accueille les enfants des bidonvilles[4]. Le foyer F, la salle Mimosa dans la chaufferie, et celle du centre culturel au milieu des pelouses, accueillent les fêtes étudiantes réputées des années 1980[4], quand est fondée en 1984 une nouvelle Association des résidentes de Nanterre.
Le centre sportif est inauguré le [4].
Une grande bibliothèque universitaire est créée pour la nouvelle université. Haute de 57 mètres[4], elle est achevée en 1969[4]. Il s'agit du dernier édifice de l’architecte Edouard Albert, mort avant la fin du chantier[4].
Les contestations étudiantes des années 1960
[modifier | modifier le code]Réputée pour être ancrée à gauche politiquement[8],[9], l'université est l'épicentre de contestations étudiantes parisiennes puis nationales, menant au mouvement social de Mai 68[10].
Développement après les évènements de
[modifier | modifier le code]Agrandissement, création des UFR et des antennes
[modifier | modifier le code]L'université Paris-X est créée en 1970[1], réunissant la faculté des lettres, des sciences économiques et du droit, avec comme premier président l'historien René Rémond, qui avait succédé l'année précédente au philosophe Paul Ricœur. Elle rassemble les UER issues des deux facultés et le rattachement de l'IUT de Ville-d'Avray à l'université.
En 1985 et 1989, les antennes décentralisées sont fondées. En 1984, la promulgation de la loi Savary, qui crée les UFR actuelles (renouveau et élargissement de la carte des diplômes) favorise en 1985 l'ouverture d'une antenne à Saint-Quentin-en-Yvelines, puis, en 1989, l'ouverture d'une autre antenne à Cergy-Pontoise. En 1991, l'université de Versailles-Saint-Quentin et l'université de Cergy-Pontoise deviennent des universités de plein exercice.
Persistance de mouvements étudiants
[modifier | modifier le code]Dans les années 1980, des affrontements opposent régulièrement militants anarcho-communistes et d'extrême droite[réf. nécessaire].
En , l'université est occupée dans le cadre de la grève nationale contre le projet Devaquet.
Expansion et modernisation dans les années 1990-2000
[modifier | modifier le code]Révoltes et manifestations
[modifier | modifier le code]Dans les années 2000, l'université est le théâtre de protestations étudiantes.
En février et mars 2006, des manifestations ont lieu à l'université et dans Paris, contre le projet du Contrat première embauche (CPE). Une mobilisation de l'université de Nanterre se met en place par le biais d'assemblées générales, qui conduit aux blocages de quelques bâtiments et à l'occupation de certains locaux[11]. Au fil du temps le blocage des bâtiments réalisé par des étudiants grévistes, paralyse l'ensemble de la faculté, et des tensions naissent, obligeant les forces de l'ordre à intervenir, afin d'éviter de nouveaux affrontements entre les grévistes et non grévistes. De ce fait, celle-ci aura été fermée sur décision du président Olivier Audéoud pour une durée indéterminée. L'université est officiellement fermée du au . Le , la reprise des cours est rendu possible.
Depuis 2010
[modifier | modifier le code]Changements administratifs
[modifier | modifier le code]En 2008, le nom de l'université est modifié en « Université Paris Ouest Nanterre La Défense »[12]. En 2016, il devient « Université Paris-Nanterre »[13],[14].
Le conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par Patrick Devedjian (UMP), avait supprimé en une subvention annuelle de 900 000 euros versée depuis quatre ans[15]. La subvention a été rétablie en dans le cadre d'une convention d’objectif en vue de la création d’un institut du numérique[16]. Depuis, cette subvention de 750 000 euros a été supprimée par le président du conseil général des Hauts-de-Seine, alors que dans le même temps le pôle universitaire Léonard-de-Vinci, dont la création a été très controversée a reçu une dotation du conseil général une subvention de 7 millions d'euros[17]. Ainsi l'arrêt de cette subvention a engendré la disparition de l'institut du numérique de l'université de Nanterre.
L'université Paris Ouest, dans le cadre du projet de Grand Paris, a initié un partenariat avec le pôle Léonard-de-Vinci[18].
Le , la ComUE Université Paris-Lumières et l'université Paris-Nanterre annoncent la création de l'École universitaire de recherche ArTeC (Arts, technologie et création), faisant suite à l'obtention d'un financement de 10 ans par le programme d’investissements d'avenir (PIA) du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation pour la fondation d’une « École universitaire de recherche »[19],[20].
Agrandissements du campus et innovations
[modifier | modifier le code]En 2016, la nouvelle Maison des Sciences humaines et sociales (Max Weber) est inaugurée. Elle comporte 1 amphithéâtre, plusieurs salles de réunions et 124 bureaux à destinations principale des enseignants-chercheurs[21].
En 2021, la bibliothèque universitaire inaugure un espace de travail axé sur le numérique : le Pixel[source secondaire souhaitée]. Ce chantier aura couté 3,6 millions d'euros.
Manifestations et rixes
[modifier | modifier le code]L’université détient le record avec le Centre Pierre-Mendès-France des blocages en Île-de-France, parfois assortis de violences[9].
Au printemps 2018, une action contre la loi Vidal qui instaure une sélection à l'entrée de l'université, conduit à l'occupation d'un des bâtiments par une trentaine d'étudiants après que ceux-ci ont brisé des vitres pour s'y introduire. Sept interpellations ont lieu après l’intervention des CRS[22]. Deux anciens étudiants de l’établissement seront condamnés pour violences[23]
En 2019, lors des élections universitaires, l’université est le lieu d'affrontements entre les militants d’associations de gauche comme l’Unef et le NPA, et les souverainistes de la Cocarde étudiante[24].
Pendant l'année universitaire 2021-2022, un bâtiment est occupé pendant neuf mois par les « Sans-Facs de Nanterre », un groupe d'étudiants qui réclament une inscription en licence et master[25],[26]
En septembre 2023, cinq militants des « Jeunes avec Macron » sont agressés par une dizaine de militants du groupuscule d’ultragauche la Jeune Garde venus coller des affiches pour la manifestation « contre les violences policières »[27].
En novembre de la même année, en réaction à la guerre Israël-Hamas, se multiplient les tags pro-palestiniens ou antisémites sur le campus universitaire[28].
Historique des doyens et présidents
[modifier | modifier le code]Mandat | Nom | Discipline |
---|---|---|
1965 - 1968 | Pierre Grappin | Langue et littérature allemandes |
1968 - 1969 | Jean Beaujeu | Langue et littérature latines |
1969 - 1970 | Paul Ricœur | Philosophie |
1970 - 1971 | René Rémond | Histoire |
Mandat | Nom | Discipline |
---|---|---|
1968 - 1969 | Philippe Malaurie | Droit |
1970 - 1970 | Jean-Maurice Verdier | Droit |
Identité | Période | Durée | |
---|---|---|---|
Début | Fin | ||
René Rémond[29],[30] ( - ) | 5 ans | ||
Jean-Maurice Verdier[31] ( - ) | 5 ans | ||
Carol Heitz[32] ( - ) | (démission) | 2 ans | |
Michel Imberty[33] (né en ) | 5 ans | ||
Paul Larivaille[34] (né en ) | 5 ans | ||
Michel Imberty[35] (né en ) | (démission) | 3 ans | |
André Legrand[36] ( - ) | 5 ans | ||
Olivier Audéoud[37] (né en ) | 5 ans | ||
Bernadette Madeuf[38] (née en ) | 4 ans | ||
Jean-François Balaudé[39] (né en ) | 8 ans | ||
Philippe Gervais-Lambony (d)[40] (né en ) | 4 ans | ||
Caroline Rolland-Diamond (d)[41] (née en ) | En cours | moins d’un an |
Composantes
[modifier | modifier le code]Les composantes : unités de formation et de recherche
[modifier | modifier le code]2. Philosophie, Information-Communication, Langages, Littératures, Arts du spectacle (PHILLIA). Héritière directe de la faculté des lettres et sciences humaines de Nanterre fondée en 1964, l'UFR Littérature, Langages et Philosophie naît en 1984 à la suite de la loi Savary qui procède au regroupement des petites UER de 1969 (hors langues et littératures étrangères). L'UFR est située dans le bâtiment Paul-Ricœur et à la Maison René-Ginouvès sur le campus de Nanterre. Elle y dispose notamment du théâtre Bernard-Marie-Koltès.
3. Sciences économiques, gestion, mathématiques et informatique (SEGMI).
4. Droit et science politique (DSP).
5. Sciences psychologiques et sciences de l'éducation (SPSE).
6. Sciences sociales et administratives (SSA).
7. Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS).
8. Systèmes industriels et techniques de communication (d) (SITEC) : l'UFR SITEC comprend l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur, située à Ville-d'Avray ; comprend également le master du pôle Métiers du livre situé à Saint-Cloud.
Les composantes : instituts et écoles
[modifier | modifier le code]- École universitaire de recherche ArTeC (EUR ArTeC)
- Institut universitaire de technologie (IUT) Ville d'Avray - Saint-Cloud
- Institut de préparation à l'administration générale (IPAG)
- Institut d'études judiciaires - Henri Motulsky (faculté de droit et science politique)
- Institut Confucius (en partenariat avec l'université de Xiamen)
- Le Nouveau collège d'études politiques (NCEP), structure dépendante des universités Paris-Nanterre et Paris-VIII-Vincennes-Saint-Denis, hébergée sur le Campus Condorcet depuis septembre 2023.
Campus
[modifier | modifier le code]Les trois campus de l'université Paris-Nanterre sont situés dans le département des Hauts-de-Seine, à proximité du site de la Défense.
Campus de Nanterre
[modifier | modifier le code]Situé à proximité du quartier d'affaires de la Défense et du centre-ville de Nanterre, le campus de Nanterre, principal campus de l'université, s'étend sur près de trente hectares et regroupe autour de son « carré vert » central :
- l'essentiel des locaux d'enseignement et de recherche de l'université ;
- la bibliothèque universitaire (BU) et La contemporaine ;
- la Maison des Sciences de l’homme Mondes (MSHM) ;
- la Maison de l'étudiant ;
- le restaurant universitaire (RU) ;
- une résidence universitaire du CROUS de l'académie de Versailles d'une capacité d'accueil de 1 400 chambres ;
- une piscine olympique ;
- un centre sportif universitaire comprenant une salle omnisports, des salles spécialisées et de nombreux terrains extérieurs ;
- une salle de cinéma (bâtiment B amphi B2) d'une capacité d'environ 1 000 places ;
- le théâtre Bernard-Marie-Koltès ;
- un espace d'exposition, l’espace Reverdy.
Campus de Ville-d'Avray
[modifier | modifier le code]Il accueille dans les locaux de l'ancienne école technique aéronautique le secteur technologies industrielles de l'université. Le site regroupe ainsi un bâtiment d'enseignement et de recherche et les ateliers dans lesquels les étudiants des formations professionnalisées reçoivent des enseignements pratiques. On y trouve également un restaurant universitaire et une cafétéria.
Campus de Saint-Cloud
[modifier | modifier le code]Le « Pôle Métiers du livre » de l'université Paris-Nanterre est dédié aux formations préparant aux métiers du livre et de la communication audiovisuelle. Ouvert à la rentrée 1999, ce bâtiment regroupe les locaux d'enseignement et de recherche[43] et inclut une cafétéria.
Enseignement et recherche
[modifier | modifier le code]Centres de recherche actuels
[modifier | modifier le code]Au cours du contrat quinquennal 2014-2018, l'université Paris-Nanterre compte 41 centres de recherche, dont 13 unités mixtes de recherche (UMR). Ces unités de recherche regroupent plus de 1 000 personnes, dont plus de 700 enseignants-chercheurs de l'université Paris-Nanterre, mais aussi plus de 150 enseignants-chercheurs d'autres universités, plus d'une centaine de chercheurs du CNRS et plusieurs dizaines de chercheurs provenant d'autres établissements[source secondaire souhaitée].
Scientométrie
[modifier | modifier le code]L'université Paris-Nanterre n’est pas ou mal classée dans les principaux classements mondiaux des universités. Cette situation est liée pour l’essentiel à la méthodologie de ces classements internationaux. Les spécificités de l'université Paris Ouest la pénalisent en effet fortement ; il s'agit d'une université française, essentiellement centrée sur les sciences humaines et sociales, alors que ces classements favorisent très fortement les établissements généralistes ou spécialisés en sciences exactes dont les recherches sont publiées en anglais[Note 1].
Elle est ainsi entre la 701e et la 800e place du classement mondial des universités QS 2013[44]. Dans ce dernier, elle est le 4e établissement français dans le domaine des arts et humanités, derrière l'université Panthéon-Sorbonne, Paris Sorbonne et l'École normale supérieure de Paris. Le Times Higher Education World University Rankings considère Paris Nanterre comme « une des universités les plus prestigieuses du pays » et souligne la qualité de ses programmes de masters, ses partenariats avec les Grandes écoles et sa liste d'anciens élèves[45].
Le classement de Shanghai par discipline place Nanterre entre la 51e et la 100e place mondiale en anthropologie[46] et 50e en archéologie.
Le master de psychologie de Paris-Nanterre est le premier de France en termes d'insertion professionnelle selon le classement 2018 du Parisien[47].
L'université Paris-Nanterre fait partie des universités les plus demandées en France sur Parcoursup[48][source insuffisante].
Le classement Eduniversal (en) 2021 des meilleurs masters classe neuf masters dispensés par l'université Paris-Nanterre parmi les meilleures formations de France dans leur domaine respectif, notamment en droit, banque et finance[49].
Évolution démographique et budgets
[modifier | modifier le code]Évolution démographique de la population universitaire
Le budget 2012 s'élève à 155 millions d'euros (2013). Par rapport à 2012, la hausse des crédits est de 0,83 %[65].
Personnalités liées à l'université
[modifier | modifier le code]Enseignants
[modifier | modifier le code]Étudiants
[modifier | modifier le code]Filmographie
[modifier | modifier le code]- La Chinoise, 1967 ;
- Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle), 1996 ;
- L'Auberge espagnole, 2002, en tant qu'université de départ de Xavier ;
- Le Mur, Yann Corbon, 2006 ;
- Intouchables, Éric Toledano et Olivier Nakache, 2011, dans une brève scène sur le quai de gare de l'université ;
- Le Brio, Yvan Attal, 2017.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Note
[modifier | modifier le code]- Certaines critiques sont détaillées sur la page Palmarès universitaires.
Références
[modifier | modifier le code]- « L'université de Paris-X est érigée en établissement public à caractère scientifique et culturel à compter du 1er janvier 1971 », d'après le Décret n° 70-1290 du 23 décembre 1970 portant érection des universités de Paris-VI et Paris-X établissements publics à caractère scientifique et culturel - Légifrance. « Les statuts de l'université Paris-Nanterre (Paris-X) sont approuvés » par Arrêté du 24 décembre 1970 APPROBATION DES STATUTS DE L'UNIVERSITE DE PARIS-NANTERRE (PARIS X) - Légifrance.
- Le Code de l'éducation continue de la désigner par « Paris-X » dans la version de l'Article D711-1 dont les dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2022 (à l'item n°55 de la liste des Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel auxquels s'appliquent le statut d'université fixé par les articles L. 712-1 à L. 712-10).
- Présentation de l'université de Nanterre [1]
- "Faire et arpenter l’histoire de l’université de Nanterre" pour les Journées européennes du patrimoine samedi [2]
- Jacqueline Giraud, « L'Express, 18 mars 1968: la révolte des étudiants », sur lexpress.fr, .
- Vincent Cespedes, Mai 68 : la philosophie est dans la rue !, Paris, Éditions Larousse, coll. « Philosopher », , 287 p. (ISBN 978-2-03-583683-0).
- publié en 1970 aux éditions Gallimard
- Maxime Gil, Université de Nanterre. Un syndicat de droite élu à la fac, tensions sur le campus, actu.fr, 29 octobre 2019
- Judith Waintraub, Fac de Nanterre: le labo de l’extrême gauche, lefigaro.fr, 12 février 2021
- Jean-Pierre Duteuil, Les groupes politiques d'extrême-gauche à Nanterre article, Matériaux pour l'histoire de notre temps, Année 1988, 11-13, pp. 110-115
- Lien brisé Amélie Gautier, « CPE : à Nanterre, le blocage divise », My TF1 News, .
- Le Conseil d'administration l'adopte comme nom d'usage en 2007, voir « Université Paris Nanterre en quelques dates », sur www.parisnanterre.fr (consulté le ). Puis il l'adopte comme dénomination officielle dans les statuts modifiés en date du 24 novembre 2014 : « La présente Université (EPSCP) est dénommée UNIVERSITE PARIS OUEST NANTERRE LA DEFENSE ».
- Décision du conseil d'administration de l'université en date du , « Charte graphique et logotypes - Direction de la communication », sur communication.parisnanterre.fr, (consulté le ).
- « La présente université (EPSCP) est dénommée Université Paris Nanterre » dans les statuts de l'université Paris Nanterre, adoptés en 2019, p. 9.
- L'université de Nanterre perd une subvention du conseil général, Le Nouvel Observateur,
- Le conseil général va soutenir l’université Paris Ouest
- « La fac Pasqua apprend à ne plus rouler sur l'or », leparisien.fr, 2014-12-30cet07:00:00+01:00 (lire en ligne, consulté le )
- Le Parisien La « fac Pasqua » s'ouvre aux étudiants du public.
- Aline Benchemhoun, Université Paris Lumières (UPL), « Lancement de l’École Universitaire de Recherche (EUR) ArTeC », sur u-plum.fr, (consulté le )
- « Écoles universitaires de recherche », sur Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (consulté le )
- « Bâtiment Max Weber - Université Paris Ouest Nanterre », sur Ekopolis (consulté le )
- « Fac de Nanterre : sept interpellations après l’intervention des CRS », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Evacuation de l’université de Nanterre : deux jeunes condamnés pour violences, lemonde.fr, 17 octobre 2018
- « À Nanterre, violente bagarre générale entre étudiants «antifas» et souverainistes », sur Le Figaro Etudiant (consulté le )
- Par Pauline Boutin Le 7 mars 2022 à 17h16, « Université de Nanterre: quatre mois après le début de l’occupation, les « sans fac » toujours mobilisés », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Maud Guilbeault, Fin de l'occupation de la fac de Nanterre après neuf mois de mobilisation pour les "sans-fac", actu.fr, 25 juillet 2022
- Shaya Baldassari, Université de Nanterre : cinq militants macronistes agressés par un groupuscule d’ultragauche, lefigaro.fr, 27 septembre 2023
- Emma Ferrand, Jeanne Paturaud et Paul-Henri Wallet, «Mort aux Juifs» : à la fac de Nanterre, l'antisémitisme prospère, lefigaro.fr, 17 novembre 2023
- « https://theses.hal.science/tel-03636144/document »
- « https://books.openedition.org/pur/46709?lang=fr »
- « https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2018/12/06/jean-maurice-verdier-ancien-president-de-l-universite-paris-nanterre-est-mort_5393580_3382.html »
- « https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/03/04/m-carol-heitz-president-de-l-universite-de-paris-x_2712889_1819218.html »
- « https://www.lemonde.fr/archives/article/1983/06/02/m-michel-imberty-president-de-l-universite-de-paris-x_2827841_1819218.html »
- « https://www.lemonde.fr/archives/article/1988/06/03/m-paul-larivaille-president-de-l-universite-de-nanterre_4101601_1819218.html »
- « https://www.liberation.fr/societe/1997/10/24/demission-du-president-de-l-universite-de-nanterre_217668/ »
- « https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/pa00001200315/situation-universite-paris-x »
- « https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/nanterre-92000/olivier-audeoud-rejoint-la-fac-pasqua-27-01-2010-792939.php »
- « https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/je-ne-suis-pas-pessimiste-pour-nanterre-10-06-2008-3298556977.php »
- « https://www.liberation.fr/societe/2013/11/27/president-de-fac-une-vie-de-patron_962457/ »
- « https://www.aefinfo.fr/depeche/709262-renouvellement-de-la-presidence-a-paris-nanterre-qui-sont-les-deux-candidates-declarees »
- « https://elections2024.parisnanterre.fr/presidente-de-luniversite/ »
- « Les Unités de Formation et de Recherche (UFR) et les instituts », sur Portail institutionnel (consulté le ).
- « Pôle métiers du livre de l'université Paris-Nanterre », sur polemlivre.parisnanterre.fr, (consulté le ).
- (en) « Ranking QS 2013, Université Paris-Nanterre, 701+ », sur classement mondial des universités QS (consulté le ).
- (en) « Paris Nanterre University », sur Times Higher Education (The), (consulté le ).
- (en) « Université Paris-Nanterre », sur Top Universities, (consulté le ).
- « Masters : le palmarès 2018 de l'insertion professionnelle », sur letudiant.fr (consulté le ).
- « Le classement des 20 universités les plus demandées sur Parcoursup », sur etudiant.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Université Paris Nanterre - Classement 2021 masters », sur meilleurs-masters.com (consulté le ).
- Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
- Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
- Daniel Vitry, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097805-9), consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
- Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, p. 173, (ISBN 978-2-11-097819-6), consulté sur education.gouv.fr le 17 septembre 2010
- Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097810-3), consulté sur education.gouv.fr le 2 septembre 2011
- Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2012, Imprimerie moderne de l’Est, p. 177, (ISBN 978-2-11-099368-7), consulté sur education.gouv.fr le 30 août 2012
- Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2013, Imprimerie moderne de l’Est, p. 179, consulté sur education.gouv.fr le 27 septembre 2013
- Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2014, Imprimerie moderne de l’Est, p. 179, consulté sur education.gouv.fr le 23 septembre 2014
- « Statistiques sur les effectifs d'étudiants inscrits par établissement public sous tutelle du ministère en charge de l'Enseignement supérieur (hors doubles inscriptions université-CPGE) - data.gouv.fr », sur www.data.gouv.fr (consulté le )
- [3]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Comité national d'évaluation, L'université Paris X - Nanterre, rapport d'évaluation, Paris, , 92 p.
- Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, Rapport d'évaluation de l'université Paris X - Nanterre, Paris, , 86 p.
- Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, Rapport d’évaluation de l’Université Paris-Nanterre, campagne d'évaluation 2018-2019 (vague E), Paris, Hcéres, , 42 p. (lire en ligne [PDF])
- Université Paris-Nanterre, Université Paris-Nanterre - Statuts, Nanterre, Université Paris-Nanterre, , 42 p. (lire en ligne [PDF]), statuts modifiés adoptés par le conseil d'administration de l'université en date du .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Mouvement du 22 Mars
- Université de Paris
- Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines
- Université de Cergy-Pontoise
- Institut d'études politiques de Saint-Germain-en-Laye
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- (fr + en) Site officiel
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :