« Ligne de Pont-de-Braye à Blois » : différence entre les versions
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* Le 20 novembre 1881, ouverture de la ligne Blois - Pont-de-Braye. |
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Version du 13 août 2014 à 12:48
La ligne de Pont-de-Braye à Blois est ouverte le 20 novembre 1881 par la Compagnie des chemins de fer de l'État.
Chronologie
La ligne est déclarée d'utilité publique le 31 décembre 1875[1]. Les travaux de construction de la section de Vendôme à Blois sont autorisés par une loi 14 juin 1878[2]. Une loi du 31 juillet 1879 autorise le ministère des Travaux Publics à entamer les travaux de construction de la section de Vendôme à Pont-de-Braye[3].
- Le 20 novembre 1881, ouverture de la ligne Blois - Pont-de-Braye.
- Le 1er janvier 1938, création effective de la SNCF. Pierre Guinand est nommé président.
- En 1952 fermeture de la section Troô - Pont-de-Braye de la ligne de Pont-de-Braye à Blois.
À partir de 1881 et jusqu’à la fin du second conflit mondial, « un grand train » traversait le département de Loir-et-Cher. Deux sections de lignes étaient en service.
Le train quittait la gare de Blois, à 6h55, et atteignait la gare de Vendôme à 7h56 (distance : 33,1 km). Il desservait les gares de Fossé-Marolles Villemallard, La Chapelle-Vendômoise, Villefrancœur (Le Bois Meslay), arrêt au passage à niveau de Villemardy, Selommes, Coulommiers-la-Tour, Villetrun et, enfin, Vendôme. La ligne existe toujours, mais, elle a été déposée sur 5,8 km entre Villefrancœur et Selommes. C'est sur cette ligne que se trouve le Tunnel ferroviaire de Saint-Rimay.
À la fin des années 1930 et avec la création de la SNCF, un groupe de pression, le Syndicat national des transporteurs, organisation présidée par le Loir-et-Chérien Georges Litalien, député au début des années 1950, a agi afin de ne pas subir la concurrence de la compagnie nationale des chemins de fer : la liaison entre Blois et Vendôme a donc été interrompue vers 1949/1950. Il ne subsiste aujourd’hui que Blois-Villefrancoeur et Vendôme/Selommes, deux sections empruntées par de lourds convois de fret et de céréales de 1 800 tonnes roulant à la vitesse de 40 km/h.
La ligne aujourd'hui
Depuis Vendôme, la ligne va jusqu’à Trôo où elle est interrompue ; c’est par la « promenade du chemin de fer » que le randonneur atteint Sougé. Quant au tronçon Sougé/Pont-de-Braye, là, la nature a repris ses droits : la ligne a été déposée depuis Trôo et les deux ouvrages enjambant les bras de la Braye sont en l’état de vestiges. Rappelons qu’un train touristique fonctionne entre Thoré-la-Rochette et Trôo durant les mois de juillet et août.
Le long de l’ancienne voie, il reste de nombreux passage à niveaux (31 d’après le projet d’origine) et des gares : si certains ne sont plus en service (PN de Villammoy – route de Villebouzon à Budan, par exemple), d’autres sont habités par des particuliers et/ou automatisés puisque les deux sections de voie encore existantes sont traversées par le réseau routier.
Notes et références
- « N° 4893 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers chemins de fer : 31 décembre 1875 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, no 285, , p. 1288 - 1290 (lire en ligne).
- « N° 7097 - Loi qui autorise le Ministre des travaux publics à entreprendre l'exécution des travaux de superstructure des chemins de fer énoncés à l'article 1er de la loi du 16 décembre 1875 et aux articles 1er et 3 de la loi du 31 décembre 1875 : 14 juin 1878 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 17, no 398, , p. 13 - 14 (lire en ligne).
- « N° 8252 - Loi qui autorise le ministre des travaux publics à entreprendre l'exécution des travaux de superstructure de divers chemins de fer : 31 juillet 1979 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 461, , p. 109 - 110 (lire en ligne).