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'''Jean-Loup Waldspurger''' (1953-) est un mathématicien français, dont les domaines d'études sont principalement la [[théorie des nombres]] et des [[forme modulaire|formes modulaires]].
'''Jean-Loup Waldspurger''', né le {{date de naissance|2 juillet 1953}} à [[Enghien-les-Bains]], est un mathématicien français, dont les domaines d'études sont principalement la [[théorie des nombres]] et des [[forme modulaire|formes modulaires]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Jean-Loup Waldspurger est un ancien élève de l'[[École normale supérieure (France)|École normale supérieure]] de Paris (S 1972), ayant soutenu sa thèse en 1980 sous la direction de Marie-France Vigneras. Il est directeur de recherche au CNRS et à l'institut de Mathématiques de Jussieu de Paris, membre de l'Académie des Sciences depuis 2017. Il a reçu le [[Clay Research Award|prix Clay]] en 2009 pour ses travaux portant sur l'analyse harmonique p-adique et ses contributions au lemme fondamental du [[programme de Langlands]] (prouvé par [[Ngô Bảo Châu]]). Il a également reçu la médaille d'argent du CNRS en 1996<ref>{{Lien web|langue= |url=http://www.cnrs.fr/cw/fr/nomi/prix/argent96.html |titre=Les dix-sept lauréats de la Médaille d'argent du CNRS 1996 |site=http://www.cnrs.fr |auteur=[[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] |date= |consulté le=13 février 2014}}</ref> ainsi que le [[prix Mergier-Bourdeix]].
Jean-Loup Waldspurger est un ancien élève de l'[[École normale supérieure (France)|École normale supérieure]] de Paris (S 1972), ayant soutenu sa thèse en 1980 sous la direction de [[Marie-France Vignéras|Marie-France Vigneras]]. Il est directeur de recherche au [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] et à l'institut de Mathématiques de Jussieu de Paris, membre de l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] depuis 2017<ref>{{Lien web|langue=|titre=Académie des sciences|url=https://www.academie-sciences.fr/fr/Liste-des-membres-de-l-Academie-des-sciences-/-W/jean-loup-waldspurger.html|site=|périodique=|date=|consulté le=}}.</ref>. Il a reçu le [[Clay Research Award|prix Clay]] en 2009 pour ses travaux portant sur l'analyse harmonique p-adique et ses contributions au [[lemme fondamental]] du [[programme de Langlands]] (prouvé par [[Ngô Bảo Châu]]). Il a également reçu la médaille d'argent du [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] en 1996<ref>{{Lien web|langue= |url=http://www.cnrs.fr/cw/fr/nomi/prix/argent96.html |titre=Les dix-sept lauréats de la Médaille d'argent du CNRS 1996 |site=cnrs.fr |auteur=[[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] |date= |consulté le=13 février 2014|brisé le = 2023-11-19}}.</ref> ainsi que le [[prix Mergier-Bourdeix]].

== Travaux scientifiques ==
Les travaux de Jean-Loup Waldspurger concernent la théorie des formes automorphes. Il a mis en évidence les liens existant entre les coefficients de Fourier de formes modulaires de poids demi-entier et les valeurs de fonctions L ou les périodes de formes modulaires de poids entier. Avec [[Colette Moeglin]], il a démontré la conjecture de Jacquet décrivant le spectre discret des groupes GL(n)<ref>{{Article|langue=|prénom1=Colette|nom1=Moeglin|prénom2=Jean-Loup|nom2=Waldspurger|titre=Le spectre résiduel de GL(n)|périodique=[[Annales scientifiques de l'École normale supérieure]]|volume=22|année=1989|issn=|lire en ligne=|pages=615-674}}</ref>. D’autres travaux sont consacrés aux intégrales orbitales sur les groupes p-adiques : intégrales orbitales unipotentes, preuve de la conjecture de transfert de Langlands-Shelstad conditionnelle au « lemme fondamental », lequel a été ultérieurement prouvé par [[Ngô Bảo Châu]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Ngô Bảo Châu|titre=Le lemme fondamental pour les algèbres de Lie|périodique=[[Publ. Math. IHES]]|volume=111|année=2010|numéro=1|issn=0073-8301|issn2=1618-1913|lire en ligne=https://link.springer.com/article/10.1007/s10240-010-0026-7|doi=10.1007/s10240-010-0026-7|pages=1-269}}</ref>. Jean-Loup Waldspurger a prouvé la conjecture de Gross-Prasad pour les groupes SO(N) sur un corps p-adique. Avec Colette Moeglin, il a écrit deux gros volumes qui établissent la formule des traces stable pour les espaces tordus<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Colette Moeglin|auteur2=Jean-Loup Waldspurger|titre=Stabilisation de la formule des traces tordue|passage=|lieu=|éditeur=[[Birkhäuser Verlag|Birkhäuser]]|date=2016|pages totales=615 + 755|sous-titre=tomes 1 et 2|collection=Progress in Mathematics|volume=316 et 317|isbn=978-3319300481|isbn2=978-3319300573|lire en ligne=}}</ref>.

Quelques publications récentes sont accessibles sur son site web<ref>{{Lien web|langue=|titre=Publications|url=https://webusers.imj-prg.fr/~jean-loup.waldspurger/|site=|périodique=|date=|consulté le=}}.</ref>.


== Notes et références ==
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Dernière version du 10 janvier 2024 à 17:51

Jean-Loup Waldspurger, né le à Enghien-les-Bains, est un mathématicien français, dont les domaines d'études sont principalement la théorie des nombres et des formes modulaires.

Jean-Loup Waldspurger est un ancien élève de l'École normale supérieure de Paris (S 1972), ayant soutenu sa thèse en 1980 sous la direction de Marie-France Vigneras. Il est directeur de recherche au CNRS et à l'institut de Mathématiques de Jussieu de Paris, membre de l'Académie des sciences depuis 2017[1]. Il a reçu le prix Clay en 2009 pour ses travaux portant sur l'analyse harmonique p-adique et ses contributions au lemme fondamental du programme de Langlands (prouvé par Ngô Bảo Châu). Il a également reçu la médaille d'argent du CNRS en 1996[2] ainsi que le prix Mergier-Bourdeix.

Travaux scientifiques

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Les travaux de Jean-Loup Waldspurger concernent la théorie des formes automorphes. Il a mis en évidence les liens existant entre les coefficients de Fourier de formes modulaires de poids demi-entier et les valeurs de fonctions L ou les périodes de formes modulaires de poids entier. Avec Colette Moeglin, il a démontré la conjecture de Jacquet décrivant le spectre discret des groupes GL(n)[3]. D’autres travaux sont consacrés aux intégrales orbitales sur les groupes p-adiques : intégrales orbitales unipotentes, preuve de la conjecture de transfert de Langlands-Shelstad conditionnelle au « lemme fondamental », lequel a été ultérieurement prouvé par Ngô Bảo Châu[4]. Jean-Loup Waldspurger a prouvé la conjecture de Gross-Prasad pour les groupes SO(N) sur un corps p-adique. Avec Colette Moeglin, il a écrit deux gros volumes qui établissent la formule des traces stable pour les espaces tordus[5].

Quelques publications récentes sont accessibles sur son site web[6].

Notes et références

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  1. « Académie des sciences ».
  2. CNRS, « Les dix-sept lauréats de la Médaille d'argent du CNRS 1996 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cnrs.fr (consulté le ).
  3. Colette Moeglin et Jean-Loup Waldspurger, « Le spectre résiduel de GL(n) », Annales scientifiques de l'École normale supérieure, vol. 22,‎ , p. 615-674
  4. Ngô Bảo Châu, « Le lemme fondamental pour les algèbres de Lie », Publ. Math. IHES, vol. 111, no 1,‎ , p. 1-269 (ISSN 0073-8301 et 1618-1913, DOI 10.1007/s10240-010-0026-7, lire en ligne)
  5. Colette Moeglin et Jean-Loup Waldspurger, Stabilisation de la formule des traces tordue : tomes 1 et 2, vol. 316 et 317, Birkhäuser, coll. « Progress in Mathematics », , 615 + 755 (ISBN 978-3319300481 et 978-3319300573)
  6. « Publications ».

Liens externes

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