Jacques Pills

Informations générales
Nom de naissance	René Ducos
Naissance	6 mars 1906; Tulle, France
Décès	12 septembre 1970 (à 64 ans); Paris 12e, France
Activité principale	Chanteur
Années actives	années 1940 et 1950

La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.

Tombe de Jacques Pills au cimetière du Centre de Mont-de-Marsan

Jacques Pills, né René Victor Ducos le 6 mars 1906 à Tulle (Corrèze) et mort le 12 septembre 1970 dans le 12^e arrondissement de Paris^[1], est un chanteur français.

Biographie

Connu sous son nom d'artiste Jacques Pills, René Ducos débute au Moulin-Rouge, où Mistinguett tient la vedette. Il met au point, avec son acolyte Georges Tabet, le numéro de duettistes Pills et Tabet, avec lequel ils tournent avec succès dans toute l'Europe. Le duo interprète des chansons de Mireille et Jean Nohain, comme Couchés dans le foin.

Jacques Pills, qui débutait, était le partenaire d'Hélène Robert. Il introduit dans les milieux du cinéma et elle tourna de nombreux films.^{[non pertinent]}

Alors qu'il est maréchal des logis de réserve au 19e dépôt de guerre du Train, il épouse la chanteuse Lucienne Boyer le 9 octobre 1939, à Paris 8^e, avec laquelle il demeure 38 boulevard Gouvion-Saint-Cyr^[2]. Leur fille Jacqueline Boyer naît en 1941. En juin 1949, il est condamné par le tribunal correctionnel à 6.000 francs d'amende pour violences conjugales^[3].

Dans les années 1940, reprenant son indépendance, il devient chanteur de charme (Seul dans la nuit). Son impresario est alors Bruno Coquatrix. Pills choisit le futur Gilbert Bécaud comme pianiste accompagnateur pour une tournée en Amérique. Ils écrivent, ensemble, Je t'ai dans la peau pour Édith Piaf, qu'il épouse le 20 septembre 1952 à New York dans la paroisse des Français, l'église Saint-Vincent-de-Paul. Marlene Dietrich est l'un de leurs témoins. Ils divorcent cinq ans plus tard, en 1957.

En 1959, il est choisi pour la première participation de Monaco au Concours Eurovision de la chanson avec la chanson Mon ami Pierrot. Il est classé dernier des onze candidats. Mais, l'année suivante, sa fille Jacqueline Boyer remporte le concours pour la France, avec le titre Tom Pillibi^[4].

Le succès de la musique yéyé le pousse à mettre un terme à sa carrière de chanteur. Il se retire dans sa ferme familiale de Bretagne-de-Marsan (40 hectares) dans le département des Landes où il élève des poulets, des canards et des porcs, avant de retourner à Paris où il collabore avec Bruno Coquatrix pour la conception de spectacles à l'Olympia^[5].

Jacques Pills meurt le 12 septembre 1970, à l'âge de 64 ans. Il est inhumé au cimetière du centre de Mont-de-Marsan (Landes)^[6].

Principaux succès

1941 : Avec son ukulélé
1943 : Cheveux dans le vent
1945 : Seul dans la nuit
1945 : Bonjour mon village
1945 : Oh ! la ! la !
1954 : Ma Petite Rime
1953 : Tout ça parce qu'au bois de Chaville

Filmographie partielle

1936 : Prends la route, de Jean Boyer (avec Georges Tabet) : Jacques
1936 : Toi, c'est moi, de René Guissart (avec Georges Tabet) : Bob Guibert
1942 : Pension Jonas, de Pierre Caron
1945 : Marie la Misère de Jacques de Baroncelli
1945 : Seul dans la nuit de Christian Stengel : Marny, alias Jacques Sartory
1949 : Une femme par jour, de Jean Boyer
1954 : Boum sur Paris de Maurice de Canonge : Jean Sestrières
1955 : French Cancan de Jean Renoir

Notes et références

↑ Acte de décès n^o 2345 du 14 septembre 1970 sur le site des archives de Paris.
↑ Mariage Paris 8e, 3 août 1939 (acte n° 549)-2 novembre 1939 (acte n° 727), cote 8M283, page 24/31 acte n^o 688
↑ Paris-Presse, L'Intransigeant, 20 juin 1950, p.1 : "On sait que sur la plainte de cette dernière, Jacques Pills était poursuivi pour coups et blessures. Lucienne Boyer reprochait à son mari, avec lequel elle était en instance de divorce, de l'avoir brutalisée dans la nuit du 31 août 1949 (...) Finalement, Jacques Pills a été condamné à 6.000 francs d'amende, le tribunal ayant estimé qu'il ne s'agissait que de violences légères."
↑ Fabricio Cardenas, Musicam scire, Jacques Pills, 27 mai 2012
↑ L'Almanach du Landais 2009, éditions CPE
↑ Cimetières de France et d'ailleurs : PILLS Jacques (René Ducos : 1906-1970)

Voir aussi

Article connexe

Monaco au Concours Eurovision de la chanson.

Liens externes

Ressources relatives à la musique :
Ressources relatives à l'audiovisuel :
Ressource relative au spectacle :
- Les Archives du spectacle
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Deutsche Biographie
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- Espagne
- Pologne
- WorldCat
Biographie de Jacques Pills sur lehall.com
Monaco à l'Eurovision
Les gens du cinéma
Jacques Pills sur Rate Your Music

[1] Acte de décès n^o 2345 du 14 septembre 1970 sur le site des archives de Paris.

[2] Mariage Paris 8e, 3 août 1939 (acte n° 549)-2 novembre 1939 (acte n° 727), cote 8M283, page 24/31 acte n^o 688

[3] Paris-Presse, L'Intransigeant, 20 juin 1950, p.1 : "On sait que sur la plainte de cette dernière, Jacques Pills était poursuivi pour coups et blessures. Lucienne Boyer reprochait à son mari, avec lequel elle était en instance de divorce, de l'avoir brutalisée dans la nuit du 31 août 1949 (...) Finalement, Jacques Pills a été condamné à 6.000 francs d'amende, le tribunal ayant estimé qu'il ne s'agissait que de violences légères."

[4] Fabricio Cardenas, Musicam scire, Jacques Pills, 27 mai 2012

[5] L'Almanach du Landais 2009, éditions CPE

[6] Cimetières de France et d'ailleurs : PILLS Jacques (René Ducos : 1906-1970)

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

v · m Édith Piaf
Liste des chansons d'Édith Piaf
Chansons	Les Mômes de la cloche (1936) Mon légionnaire (1936) Le Fanion de la Légion (1937) L'Accordéoniste (1940) C'était une histoire d'amour (1943) La Vie en rose (1946) Les Trois Cloches (1946) Mais qu’est-ce que j’ai ? (1947) Une chanson à trois temps (1947) Hymne à l'amour (1950) Le Chevalier de Paris (1950) Padam, padam... (1951) Je hais les dimanches (1951) Sous le ciel de Paris (1954) La Goualante du pauvre Jean (1954) Les Amants d'un jour (1956) L'Homme à la moto (1956) La Foule (1957) Mon manège à moi (1958) Tatave (1958) Milord (1959) Mon Dieu (1960) Non, je ne regrette rien (1960) À quoi ça sert l'amour (1962)
Films sur Édith Piaf	Piaf (1974) Édith et Marcel (1983) Édith Piaf : Une brève rencontre (1993) La Môme (2007)
Principaux collaborateurs	Danielle Bonel Louis Leplée Marguerite Monnot Robert Chauvigny Charles Dumont Michel Emer Henri Contet Les Compagnons de la chanson
Maris	Théo Sarapo Jacques Pills
Concubins	Jean-Louis Jaubert Marcel Cerdan
Lieux	Musée Édith-Piaf Place Édith-Piaf