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| affiliation = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] <small>(2003 à 2013)</small><br />[[Union des démocrates et indépendants|UDI]] <small>(2013-2018)</small><br />[[Mouvement radical, social et libéral|MRSL]] <small>(depuis 2018)</small>
| affiliation = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] <small>(2003-2013)</small><br />[[Union des démocrates et indépendants|UDI]] <small>(2013-2018)</small><br />[[Parti radical (France)|PRV]] <small>(depuis 2018)</small>
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'''GayLib''' est une association [[France|française]], créée en 2001, qui milite pour les [[Droits LGBT|droits]] des personnes [[lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres]] et d'une manière plus générale évoque ces thématiques dans une démarche [[Libéralisme|libérale]]. GayLib était associée de 2003 à 2013 à l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]], qu'elle a quittée en raison de l'opposition du parti au [[Mariage homosexuel en France|mariage homosexuel]], puis de 2013 à 2018 à l'[[Union des démocrates et indépendants|UDI]]. GayLib est désormais associé au [[Mouvement radical, social et libéral|Mouvement radical]].
'''GayLib''' est une association [[France|française]], créée en 2001, qui milite pour les [[Droits LGBT|droits]] des personnes [[lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres|lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes]] et d'une manière plus générale évoque ces thématiques dans une démarche [[Libéralisme|libérale]]. Elle est présidée depuis 2013 par Catherine Michaud.
GayLib était associée de 2003 à 2013 à l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]], qu'elle a quittée en raison de l'opposition du parti au [[mariage entre personnes de même sexe en France|mariage homosexuel]], puis de 2013 à 2018 à l'[[Union des démocrates et indépendants|UDI]]. GayLib est désormais associé au [[Parti radical (France)|Parti radical]].


== Origines ==
== Origines ==
GayLib est une ancienne commission nationale de [[Démocratie libérale (parti politique)|Démocratie libérale]] destinée à évoquer les problématiques liées à l'[[homosexualité]] et créée en 2001 par Emmanuel Blanc<ref>{{Lien web|langue = |titre = UMP : la nomination contestée d'un responsable anti-homophobie|url = http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2014/05/05/25006-20140505ARTFIG00217-ump-la-nomination-contestee-d-un-responsable-anti-homophobie.php|site = lefigaro.fr|date = 6 mai 2014|consulté le = }}.</ref>, Stéphane Dassé, [[Sébastien Chenu]]<ref name="Chenu Monde">{{Lien web |langue=fr|titre=Un fondateur de GayLib rejoint le Front national|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2014/12/11/un-fondateur-de-gaylib-rejoint-le-front-national_4538875_823448.html|date=11 décembre 2014|site=[https://www.lemonde.fr lemonde.fr]|consulté le=14 décembre 2014}}.</ref>, Michel Bujardet et [[Christophe Soullez]]. Elle a été intégrée l'année suivante à l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] lors de la fusion du [[Rassemblement pour la République|RPR]], de [[Démocratie libérale (parti politique)|DL]] et d'une partie de l'[[Union pour la démocratie française|UDF]].
GayLib est une ancienne commission nationale de [[Démocratie libérale (parti politique)|Démocratie libérale]] destinée à évoquer les problématiques liées à l'[[homosexualité]] et confondée en 2001 notamment par Emmanuel Blanc<ref>{{Lien web|titre = UMP : la nomination contestée d'un responsable anti-homophobie|url = http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2014/05/05/25006-20140505ARTFIG00217-ump-la-nomination-contestee-d-un-responsable-anti-homophobie.php|site = lefigaro.fr|date = 6 mai 2014}}.</ref>, Stéphane Dassé, [[Sébastien Chenu]]<ref name="Chenu Monde">{{Lien web |langue=fr|titre=Un fondateur de GayLib rejoint le Front national|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2014/12/11/un-fondateur-de-gaylib-rejoint-le-front-national_4538875_823448.html|date=11 décembre 2014|site=lemonde.fr|consulté le=14 décembre 2014}}.</ref>, Michel Bujardet et [[Christophe Soullez]]. Elle a été intégrée l'année suivante à l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] lors de la fusion du [[Rassemblement pour la République|RPR]], de [[Démocratie libérale (parti politique)|DL]] et d'une partie de l'[[Union pour la démocratie française|UDF]].


== Résultats affichés ==
== Résultats affichés ==
Sous les présidences de [[Jacques Chirac]] puis de [[Nicolas Sarkozy]], GayLib revendique comme résultats :
Sous les présidences de [[Jacques Chirac]] puis de [[Nicolas Sarkozy]], GayLib revendique comme résultats :
* La pénalisation des injures à caractère homophobe et création de la [[Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité|HALDE]] en 2005,
* La pénalisation des injures à caractère homophobe et la création de la [[Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité|HALDE]] en 2005,
* Des améliorations successives apportées au [[Pacte civil de solidarité|PACS]] (régime fiscal, successions...) en 2005 et 2007,
* Des améliorations successives apportées au [[Pacte civil de solidarité|PACS]] (régime fiscal, successions…) en 2005 et 2007,
* Avec [[Louis-Georges Tin]], la reconnaissance de la France de la [[Journée mondiale de lutte contre l'homophobie|Journée mondiale de lutte contre l’homophobie]] par [[Rama Yade]] en 2008,
* Avec [[Louis-Georges Tin]], la reconnaissance de la France de la [[Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie|Journée mondiale de lutte contre l’homophobie]] par [[Rama Yade]] en 2008,
* La déclassification du transsexualisme comme maladie mentale en France par [[Roselyne Bachelot|Roselyne Bachelot-Narquin]] en 2009,
* La déclassification de la [[transidentité]] comme maladie mentale en France par [[Roselyne Bachelot]] en 2009,
* La mise en place de plusieurs campagnes de lutte contre l’homophobie en milieu scolaire et universitaire,
* La mise en place de plusieurs campagnes de lutte contre l’homophobie en milieu scolaire et universitaire,
* Le vote et le soutien au mariage et à l'adoption pour tous par des personnalités politiques du centre et de la droite en 2013.
* Le vote et le soutien au mariage et à l'adoption pour tous par des personnalités politiques du centre et de la droite en 2013.
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* Le changement d'état civil gratuit et sans procédure judiciaire du changement de sexe,
* Le changement d'état civil gratuit et sans procédure judiciaire du changement de sexe,
* La lutte contre les discriminations envers les [[Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres|LGBT]],
* La lutte contre les discriminations envers les [[Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres|LGBT]],
* L'abrogation de toute restriction au don su sang par des [[Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes|hommes ayant ou ayant eu des relations sexuelles avec des hommes]].
* L'abrogation de toute restriction au don du sang par des [[Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes|hommes ayant ou ayant eu des relations sexuelles avec des hommes]].


== GayLib à l'UMP ==
== GayLib à l'UMP ==
GayLib défend l'ouverture du [[Mariage homosexuel|mariage aux couples de même sexe]] et la reconnaissance de l'[[homoparentalité]]. Il a proposé en 2006 à [[Nicolas Sarkozy]] la mise en œuvre du contrat d'union (mêmes droits et devoirs que pour le mariage civil, à l'exception de la filiation) ainsi que la mise en œuvre du statut du beau-parent (également appelé « droits des tiers »).
GayLib défend l'ouverture du [[Mariage homosexuel|mariage aux couples de même sexe]] et la reconnaissance de l'[[homoparentalité]]. Il a proposé en 2006 à [[Nicolas Sarkozy]] la mise en œuvre du contrat d'union (mêmes droits et devoirs que pour le mariage civil, à l'exception de la filiation) ainsi que la mise en œuvre du statut du beau-parent (également appelé « droits des tiers »).


Ces deux derniers points ont été intégrés au projet présidentiel de Nicolas Sarkozy en 2007, mais, début 2011, ils ne figurent pas encore à l'agenda parlementaire. Lors d'une rencontre avec Xavier Bertrand en juin 2010, GayLib a appris que les engagements de campagne nécessitaient que les esprits « évoluent » au sein de la majorité<ref>{{Lien web|langue = |titre = Entre GayLib et l’UMP, les relations ne sont plus au beau fixe|url = http://yagg.com/2010/06/18/entre-gaylib-et-lump-les-relations-ne-sont-plus-au-beau-fixe/|site = yagg.com|date = 18-6-2010|consulté le = }}.</ref>. À la suite des propos tenus en février 2012 par Nicolas Sarkozy dans ''[[Le Figaro Magazine]]'', dans lesquels il réaffirme son opposition à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, GayLib annonce qu'il ne le soutiendrait pas lors de l'[[Élection présidentielle française de 2012|élection présidentielle de 2012]]<ref>{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/10/97001-20120210FILWWW00670-sarkozy-perd-le-soutien-du-groupe-gaylib.php|titre=Sarkozy perd le soutien du groupe GayLib|site=lefigaro.fr|date=février 2012|consulté le=10 février 2012}}.</ref>.
Ces deux derniers points ont été intégrés au projet présidentiel de Nicolas Sarkozy en 2007, mais, début 2011, ils ne figurent pas encore à l'agenda parlementaire. Lors d'une rencontre avec [[Xavier Bertrand]] en {{date-|juin 2010}}, GayLib a appris que les engagements de campagne nécessitaient que les esprits « évoluent » au sein de la majorité<ref>{{Lien web|titre = Entre GayLib et l’UMP, les relations ne sont plus au beau fixe|url = http://yagg.com/2010/06/18/entre-gaylib-et-lump-les-relations-ne-sont-plus-au-beau-fixe/|site = yagg.com|date = 18-6-2010}}.</ref>. À la suite des propos tenus en {{date-|février 2012}} par Nicolas Sarkozy dans ''[[Le Figaro Magazine]]'', dans lesquels il réaffirme son opposition à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, GayLib annonce qu'il ne le soutiendrait pas lors de l'[[Élection présidentielle française de 2012|élection présidentielle de 2012]]<ref>{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/10/97001-20120210FILWWW00670-sarkozy-perd-le-soutien-du-groupe-gaylib.php|titre=Sarkozy perd le soutien du groupe GayLib|site=lefigaro.fr|date=février 2012|consulté le=10 février 2012}}.</ref>.


Courant janvier, Christian Vanneste a par ailleurs publiquement mis en cause la réalité de la déportation homosexuelle, l'UMP a annoncé son exclusion, qui s'est avérée non effective. Fin mars 2012, Christian Vanneste est toujours officiellement membre du parti.
Courant janvier, après que [[Christian Vanneste]] a par ailleurs publiquement mis en cause la réalité de la déportation homosexuelle, l'UMP a annoncé son exclusion, qui s'est avérée non effective. Fin {{date-|mars 2012}}, Christian Vanneste était toujours officiellement membre du parti.


GayLib a annoncé via son site internet ne pas faire campagne, et ne pas donner de consignes de vote, mais n'a pas évoqué une quelconque volonté de quitter l'UMP.
GayLib a annoncé via son site internet ne pas faire campagne, et ne pas donner de consignes de vote, mais n'a pas évoqué une quelconque volonté de quitter l'UMP.


À l'occasion de l'élection pour le renouvellement de la direction du parti au [[congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012]], Emmanuel Blanc déclare que l'élection de [[François Fillon]]<ref>En cas d'adoption du projet de loi sur le mariage aux couples de même sexe, François Fillon s'était engagé à abolir ce droit s’il revenait au pouvoir en 2017.</ref> à la présidence de l’UMP « serait une catastrophe pour les gays et les lesbiennes de ce parti »<ref>{{Lien web|langue = |titre = Pour le fondateur de GayLib, l'élection de Fillon serait « une catastrophe|url = http://www.liberation.fr/france/2012/10/27/pour-le-fondateur-de-gaylib-l-election-de-fillon-serait-une-catastrophe_856394|site = liberation.fr|date = 27 octobre 2012|consulté le = }}.</ref>. [[Jean-François Copé]] est élu président du parti avec seulement 98 voix d'avance. Néanmoins la position arrêtée par le conseil d'administration et portée par sa présidente Catherine Michaud était de préconiser un vote blanc à l'occasion de cette élection interne et un vote de soutien à la motion humaniste portée entre autres par le député ouvertement homosexuel [[Franck Riester]].
À l'occasion de l'élection pour le renouvellement de la direction du parti au [[congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012]], Emmanuel Blanc déclare que l'élection de [[François Fillon]]<ref>En cas d'adoption du projet de loi sur le mariage aux couples de même sexe, François Fillon s'était engagé à abolir ce droit s’il revenait au pouvoir en 2017.</ref> à la présidence de l’UMP « serait une catastrophe pour les gays et les lesbiennes de ce parti »<ref>{{Lien web|titre = Pour le fondateur de GayLib, l'élection de Fillon serait « une catastrophe|url = http://www.liberation.fr/france/2012/10/27/pour-le-fondateur-de-gaylib-l-election-de-fillon-serait-une-catastrophe_856394|site = liberation.fr|date = 27 octobre 2012}}.</ref>. [[Jean-François Copé]] est élu président du parti avec seulement {{nombre|98|voix}} d'avance. Néanmoins la position arrêtée par le conseil d'administration et portée par sa présidente Catherine Michaud était de préconiser un vote blanc à l'occasion de cette élection interne et un vote de soutien à la motion humaniste portée entre autres par le député ouvertement homosexuel [[Franck Riester]].


== Polémiques ==
=== Polémiques ===
GayLib participe à la [[Marche des fiertés]] [[paris]]ienne depuis [[2002]], mais sa participation est régulièrement contestée, à des degrés divers, par des associations comme [[Act Up-Paris]] ou [[Les Panthères roses]]. Ainsi, en 2009, le char GayLib est bloqué durant la Marche<ref>http://www.tetu.com/actualites/france/gay-pride-entre-les-pantheres-roses-et-gaylib-la-guerre-continue-14996</ref>, tandis qu'il circule librement à celle de 2010<ref>{{Lien web|langue = |titre = Pourquoi les homos de droite ont viré l’UMP de la Marche des Fiertés|url = http://yagg.com/2010/06/29/pourquoi-les-homos-de-droite-ont-vire-lump-de-la-marche-des-fiertes/|site = yagg.com|date = 29-6-2010|consulté le = }}.</ref>. {{référence nécessaire|Plusieurs associations LGBTI s'interrogent en effet sur la présence d'un « cercle de réflexion » membre de l'UMP à la Marche des Fiertés, notamment quand le mot d'ordre est « égalité des droits ».}}
GayLib participe à la [[Marche des fiertés]] [[paris]]ienne depuis [[2002]], mais sa participation est régulièrement contestée, à des degrés divers, par des associations comme [[Act Up-Paris]] ou [[Les Panthères roses (Paris)|Les Panthères roses]]. Ainsi, en 2009, le char GayLib est bloqué durant la Marche<ref>{{lien web |titre=Société & Politique |url=http://www.tetu.com/actualites/france/gay-pride-entre-les-pantheres-roses-et-gaylib-la-guerre-continue-14996 |site=têtu· |consulté le=31-05-2023}}.</ref>, tandis qu'il circule librement à celle de 2010<ref>{{Lien web|titre = Pourquoi les homos de droite ont viré l’UMP de la Marche des Fiertés|url = http://yagg.com/2010/06/29/pourquoi-les-homos-de-droite-ont-vire-lump-de-la-marche-des-fiertes/|site = yagg.com|date = 29-6-2010}}.</ref>. Les Panthères roses s'interrogent en effet sur la présence d'un « cercle de réflexion » membre de l'UMP à la Marche des Fiertés, notamment quand le mot d'ordre est « égalité des droits »<ref>{{Lien web |titre=: La présence de GayLib à la Marche des Fiertés contestée |url=http://e-llico.com/article.htm?la-presence-de-gaylib-a-la-marche-des-fiertes-contestee&articleID=19983 |site=E-llico : toute l'actu LGBT francophone |consulté le=2024-07-02}}.</ref>.


GayLib est en opposition avec deux élus de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]], qui l'ont quitté depuis : [[Christian Vanneste]] et [[Christine Boutin]]. Le député Christian Vanneste a annoncé avoir demandé la dissolution de GayLib dans le magazine ''[[Minute (hebdomadaire)|Minute]]'' {{n°|2385}} du 19 novembre 2008. GayLib et le PCD, parti politique dirigé par Christine Boutin, se sont plusieurs fois opposés l'un à l'autre<ref>http://www.tetu.com/actualites/france/gaylib-et-le-parti-de-christine-boutin-a-couteaux-tires-apres-la-defaite-de-rambouillet--17543</ref>.
GayLib est en opposition avec deux élus de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]], qui l'ont quitté depuis : [[Christian Vanneste]] et [[Christine Boutin]]. Le député Christian Vanneste a annoncé avoir demandé la dissolution de GayLib dans le magazine ''[[Minute (hebdomadaire)|Minute]]'' {{n°|2385}} du {{date-|19 novembre 2008}}. GayLib et le PCD, parti politique dirigé par Christine Boutin, se sont plusieurs fois opposés l'un à l'autre<ref>{{lien web |titre=Société & Politique |url=http://www.tetu.com/actualites/france/gaylib-et-le-parti-de-christine-boutin-a-couteaux-tires-apres-la-defaite-de-rambouillet--17543 |site=têtu· |consulté le=31-05-2023}}.</ref>.


Lors d'une [[Élections législatives partielles au cours de la XIIIe législature de la Cinquième République française|législative partielle organisée à Rambouillet en 2010]] et perdue par Jean-Frédéric Poisson, candidat PCD qui représentait l'UMP, GayLib a appelé la majorité présidentielle à ne plus investir de candidats issu du parti de Christine Boutin, jugeant ce dernier "en contradiction avec la philosophie libérale qui a fondé l'UMP"<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=admin@adheos |titre=GayLib et le parti de Christine Boutin à couteaux tirés après la défaite de Rambouillet |url=https://www.adheos.org/gaylib-et-le-parti-de-christine-boutin-a-couteaux-tires-apres-la-defaite-de-rambouillet/ |site=ADHEOS |date=2011-06-04 |consulté le=2024-07-02}}.</ref>.
{{référence nécessaire|Lors des [[élections régionales françaises de 2010|élections régionales de 2010]], des membres du [[Parti chrétien-démocrate (France)|PCD]] de [[Christine Boutin]] ont tenté de faire obstacle à la présence de membres de GayLib sur les listes UMP}}.


En décembre 2014, [[Sébastien Chenu]], qui avait déjà quitté deux ans auparavant l'association dont il était l'un des fondateurs, rejoint [[Marine Le Pen]] comme conseiller culturel, ce que dénonce vivement GayLib<ref name="Chenu Monde" />{{,}}<ref>Julien Massillon, [http://yagg.com/2014/12/11/lassociation-gaylib-consternee-par-le-revirement-de-sebastien-chenu/ « L’association GayLib "consternée" par le revirement de Sébastien Chenu »], [[Yagg|yagg.com]], 11 décembre 2014.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Abel Mestre|titre=Sébastien Chenu, un ralliement précieux pour Marine Le Pen|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2014/12/13/sebastien-chenu-un-ralliement-precieux-pour-marine-le-pen_4540027_823448.html|date=13 décembre 2014|site=[https://www.lemonde.fr lemonde.fr]|consulté le=14 décembre 2014}}.</ref>.
En {{date-|décembre 2014}}, [[Sébastien Chenu]], qui avait déjà quitté deux ans auparavant l'association dont il était l'un des fondateurs, rejoint [[Marine Le Pen]] comme conseiller culturel, ce que dénonce vivement GayLib<ref name="Chenu Monde" />{{,}}<ref>Julien Massillon, [http://yagg.com/2014/12/11/lassociation-gaylib-consternee-par-le-revirement-de-sebastien-chenu/ « L’association GayLib "consternée" par le revirement de Sébastien Chenu »], [[Yagg|yagg.com]], 11 décembre 2014.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Abel Mestre|titre=Sébastien Chenu, un ralliement précieux pour Marine Le Pen|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2014/12/13/sebastien-chenu-un-ralliement-precieux-pour-marine-le-pen_4540027_823448.html|date=13 décembre 2014|site=lemonde.fr|consulté le=14 décembre 2014}}.</ref>.


== Départ de l'UMP et intégration à l'UDI ==
== Départ de l'UMP et intégration à l'UDI ==
À l'issue de son assemblée générale annuelle, par un vote quasi unanime des adhérents, GayLib quitte l’UMP en [[janvier 2013]], pour protester contre la participation de celle-ci à la [[Opposition au mariage homosexuel et à l'homoparentalité en France#Manifestations du 13 janvier 2013|manifestation du 13 janvier]] contre le projet de loi établissant le [[mariage homosexuel]]<ref>D. N., [http://www.bfmtv.com/politique/gaylib-quitte-lump-faute-place-audible-423340.html « GayLib quitte l'UMP, faute de "place audible" », in [[BFM TV|bfmtv.com]], 13 janvier 2013.]</ref>.
À l'issue de son assemblée générale annuelle, par un vote quasi unanime des adhérents, GayLib quitte l’UMP en [[janvier 2013]], pour protester contre la participation de celle-ci à la [[Opposition au mariage homosexuel et à l'homoparentalité en France#Manifestations du 13 janvier 2013|manifestation du 13 janvier]] contre le projet de loi établissant le [[mariage homosexuel]]<ref>D. N., [http://www.bfmtv.com/politique/gaylib-quitte-lump-faute-place-audible-423340.html « GayLib quitte l'UMP, faute de "place audible" »], in [[BFM TV|bfmtv.com]], 13 janvier 2013.</ref>.


En septembre de la même année, [[Jean-Louis Borloo]] propose à GayLib de s'associer au [[Parti radical (France)|Parti radical]]<ref>Thibaut Pézerat, [http://lelab.europe1.fr/t/l-astuce-de-jean-louis-borloo-pour-integrer-gaylib-a-l-udi-en-court-circuitant-ses-elus-recalcitrants-11110 « L'astuce de Jean-Louis Borloo pour intégrer GayLib à l'UDI et court-circuiter ses élus récalcitrants »], in [[Europe 1|lelab.europe1.fr]], 25 septembre 2013.</ref>. L'association est depuis rattachée directement à l'[[Union des démocrates et indépendants|UDI]] en tant que mouvement associé<ref>{{Lien web|titre=Qui sommes-nous ? {{!}} GayLib|url=http://gaylib.org/qui-sommes-nous/|site=gaylib.org|consulté le=2016-05-23}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.challenges.fr/economie/20140606.CHA4700/quel-est-le-vrai-pouvoir-des-reseaux-gays.html Les réseaux gays ont-ils de l'influence?], Bertrand Fraysse, challenges.fr, 7 juin 2014</ref>.
En septembre de la même année, [[Jean-Louis Borloo]] propose à GayLib de s'associer au [[Parti radical (France)|Parti radical]]<ref>Thibaut Pézerat, [http://lelab.europe1.fr/t/l-astuce-de-jean-louis-borloo-pour-integrer-gaylib-a-l-udi-en-court-circuitant-ses-elus-recalcitrants-11110 « L'astuce de Jean-Louis Borloo pour intégrer GayLib à l'UDI et court-circuiter ses élus récalcitrants »], in [[Europe 1|lelab.europe1.fr]], 25 septembre 2013.</ref>. L'association est depuis rattachée directement à l'[[Union des démocrates et indépendants|UDI]] en tant que mouvement associé<ref>{{Lien web|titre=Qui sommes-nous ? {{!}} GayLib|url=http://gaylib.org/qui-sommes-nous/|site=gaylib.org|consulté le=2016-05-23}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.challenges.fr/economie/20140606.CHA4700/quel-est-le-vrai-pouvoir-des-reseaux-gays.html Les réseaux gays ont-ils de l'influence?], Bertrand Fraysse, challenges.fr, 7 juin 2014</ref>.


== Départ de l'UDI et association avec le MRSL ==
== Départ de l'UDI et association avec les Radicaux ==
GayLib devient un organisme associé au [[Mouvement radical, social et libéral|MRSL]] le 18 juin 2018<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Mouvement Radical / Social-Libéral|url=https://www.facebook.com/MouvementRadical/posts/277929382774046:0|site=www.facebook.com|consulté le=2018-06-18}}</ref>.
GayLib devient un organisme associé au [[Mouvement radical]] le {{date-|18 juin 2018}}<ref>{{Lien web |titre=Mouvement Radical / Social-Libéral |url=https://www.facebook.com/MouvementRadical/posts/277929382774046:0 |site=facebook.com |consulté le=2018-06-18}}.</ref>, puis du Parti Radical.

Le {{date-|3 août 2018}}, en marge de l'[[Europride]] à Stockholm, GayLib co-fonde avec trois autres organisations LGBTI en Europe le réseau libéral {{lang|en|LGBTI Liberals of Europe}}<ref>{{Lien web |titre=Création du réseau LGBTI libéral européen « LGBTI Liberals of Europe » |url=http://gaylib.org/creation-du-reseau-lgbti-liberal-europeen/ |site=gaylib.org |consulté le=2018-08-07}}.</ref>.


== Identité visuelle ==
== Identité visuelle ==
<gallery>
<gallery>
Fichier:Logo Gaylib.png|Dernier logo de GayLib associé à l'UMP jusqu'en janvier 2013.
Fichier:Logo Gaylib.png|Dernier logo de GayLib associé à l'UMP jusqu'en {{date-|janvier 2013}}.
Fichier:Gaylib logo 2.png|Logo de GayLib de janvier à septembre 2013.
Fichier:Gaylib logo 2.png|Logo de GayLib de janvier à {{date-|septembre 2013}}.
Fichier:Gaylib UDI.png|Logo de GayLib associé à l'UDI, de septembre 2013 à juin 2018.
Fichier:Gaylib UDI.png|Logo de GayLib associé à l'UDI, de {{date-|septembre 2013}} à {{date-|juin 2018}}.
Fichier:Logo GayLib 2018.png|Logo de GayLib depuis son association avec le MRSL, à compter de juin 2018.
Fichier:Logo GayLib 2018.png|Logo de GayLib depuis son association avec le MR, à compter de {{date-|juin 2018}}.
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== Notes et références ==
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== Liens externes ==
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[[Catégorie:Union des démocrates et indépendants]]
[[Catégorie:Ancien parti de l'Union des démocrates et indépendants]]

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GayLib
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
Fondation
Fondation 2001
Identité
Présidente Catherine Michaud[1]
Affiliation UMP (2003-2013)
UDI (2013-2018)
PRV (depuis 2018)
Site web gaylib.org

GayLib est une association française, créée en 2001, qui milite pour les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes et d'une manière plus générale évoque ces thématiques dans une démarche libérale. Elle est présidée depuis 2013 par Catherine Michaud.

GayLib était associée de 2003 à 2013 à l'UMP, qu'elle a quittée en raison de l'opposition du parti au mariage homosexuel, puis de 2013 à 2018 à l'UDI. GayLib est désormais associé au Parti radical.

GayLib est une ancienne commission nationale de Démocratie libérale destinée à évoquer les problématiques liées à l'homosexualité et confondée en 2001 notamment par Emmanuel Blanc[2], Stéphane Dassé, Sébastien Chenu[3], Michel Bujardet et Christophe Soullez. Elle a été intégrée l'année suivante à l'UMP lors de la fusion du RPR, de DL et d'une partie de l'UDF.

Résultats affichés

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Sous les présidences de Jacques Chirac puis de Nicolas Sarkozy, GayLib revendique comme résultats :

  • La pénalisation des injures à caractère homophobe et la création de la HALDE en 2005,
  • Des améliorations successives apportées au PACS (régime fiscal, successions…) en 2005 et 2007,
  • Avec Louis-Georges Tin, la reconnaissance de la France de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie par Rama Yade en 2008,
  • La déclassification de la transidentité comme maladie mentale en France par Roselyne Bachelot en 2009,
  • La mise en place de plusieurs campagnes de lutte contre l’homophobie en milieu scolaire et universitaire,
  • Le vote et le soutien au mariage et à l'adoption pour tous par des personnalités politiques du centre et de la droite en 2013.

Propositions

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L'association soutient activement :

GayLib à l'UMP

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GayLib défend l'ouverture du mariage aux couples de même sexe et la reconnaissance de l'homoparentalité. Il a proposé en 2006 à Nicolas Sarkozy la mise en œuvre du contrat d'union (mêmes droits et devoirs que pour le mariage civil, à l'exception de la filiation) ainsi que la mise en œuvre du statut du beau-parent (également appelé « droits des tiers »).

Ces deux derniers points ont été intégrés au projet présidentiel de Nicolas Sarkozy en 2007, mais, début 2011, ils ne figurent pas encore à l'agenda parlementaire. Lors d'une rencontre avec Xavier Bertrand en , GayLib a appris que les engagements de campagne nécessitaient que les esprits « évoluent » au sein de la majorité[4]. À la suite des propos tenus en par Nicolas Sarkozy dans Le Figaro Magazine, dans lesquels il réaffirme son opposition à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, GayLib annonce qu'il ne le soutiendrait pas lors de l'élection présidentielle de 2012[5].

Courant janvier, après que Christian Vanneste a par ailleurs publiquement mis en cause la réalité de la déportation homosexuelle, l'UMP a annoncé son exclusion, qui s'est avérée non effective. Fin , Christian Vanneste était toujours officiellement membre du parti.

GayLib a annoncé via son site internet ne pas faire campagne, et ne pas donner de consignes de vote, mais n'a pas évoqué une quelconque volonté de quitter l'UMP.

À l'occasion de l'élection pour le renouvellement de la direction du parti au congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012, Emmanuel Blanc déclare que l'élection de François Fillon[6] à la présidence de l’UMP « serait une catastrophe pour les gays et les lesbiennes de ce parti »[7]. Jean-François Copé est élu président du parti avec seulement 98 voix d'avance. Néanmoins la position arrêtée par le conseil d'administration et portée par sa présidente Catherine Michaud était de préconiser un vote blanc à l'occasion de cette élection interne et un vote de soutien à la motion humaniste portée entre autres par le député ouvertement homosexuel Franck Riester.

Polémiques

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GayLib participe à la Marche des fiertés parisienne depuis 2002, mais sa participation est régulièrement contestée, à des degrés divers, par des associations comme Act Up-Paris ou Les Panthères roses. Ainsi, en 2009, le char GayLib est bloqué durant la Marche[8], tandis qu'il circule librement à celle de 2010[9]. Les Panthères roses s'interrogent en effet sur la présence d'un « cercle de réflexion » membre de l'UMP à la Marche des Fiertés, notamment quand le mot d'ordre est « égalité des droits »[10].

GayLib est en opposition avec deux élus de l'UMP, qui l'ont quitté depuis : Christian Vanneste et Christine Boutin. Le député Christian Vanneste a annoncé avoir demandé la dissolution de GayLib dans le magazine Minute no 2385 du . GayLib et le PCD, parti politique dirigé par Christine Boutin, se sont plusieurs fois opposés l'un à l'autre[11].

Lors d'une législative partielle organisée à Rambouillet en 2010 et perdue par Jean-Frédéric Poisson, candidat PCD qui représentait l'UMP, GayLib a appelé la majorité présidentielle à ne plus investir de candidats issu du parti de Christine Boutin, jugeant ce dernier "en contradiction avec la philosophie libérale qui a fondé l'UMP"[12].

En , Sébastien Chenu, qui avait déjà quitté deux ans auparavant l'association dont il était l'un des fondateurs, rejoint Marine Le Pen comme conseiller culturel, ce que dénonce vivement GayLib[3],[13],[14].

Départ de l'UMP et intégration à l'UDI

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À l'issue de son assemblée générale annuelle, par un vote quasi unanime des adhérents, GayLib quitte l’UMP en janvier 2013, pour protester contre la participation de celle-ci à la manifestation du 13 janvier contre le projet de loi établissant le mariage homosexuel[15].

En septembre de la même année, Jean-Louis Borloo propose à GayLib de s'associer au Parti radical[16]. L'association est depuis rattachée directement à l'UDI en tant que mouvement associé[17],[18].

Départ de l'UDI et association avec les Radicaux

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GayLib devient un organisme associé au Mouvement radical le [19], puis du Parti Radical.

Le , en marge de l'Europride à Stockholm, GayLib co-fonde avec trois autres organisations LGBTI en Europe le réseau libéral LGBTI Liberals of Europe[20].

Identité visuelle

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Notes et références

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  1. « GayLib quitte l'UMP », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  2. « UMP : la nomination contestée d'un responsable anti-homophobie », sur lefigaro.fr, .
  3. a et b « Un fondateur de GayLib rejoint le Front national », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  4. « Entre GayLib et l’UMP, les relations ne sont plus au beau fixe », sur yagg.com, .
  5. « Sarkozy perd le soutien du groupe GayLib », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  6. En cas d'adoption du projet de loi sur le mariage aux couples de même sexe, François Fillon s'était engagé à abolir ce droit s’il revenait au pouvoir en 2017.
  7. « Pour le fondateur de GayLib, l'élection de Fillon serait « une catastrophe », sur liberation.fr, .
  8. « Société & Politique », sur têtu· (consulté le ).
  9. « Pourquoi les homos de droite ont viré l’UMP de la Marche des Fiertés », sur yagg.com, .
  10. « : La présence de GayLib à la Marche des Fiertés contestée », sur E-llico : toute l'actu LGBT francophone (consulté le ).
  11. « Société & Politique », sur têtu· (consulté le ).
  12. admin@adheos, « GayLib et le parti de Christine Boutin à couteaux tirés après la défaite de Rambouillet », sur ADHEOS, (consulté le ).
  13. Julien Massillon, « L’association GayLib "consternée" par le revirement de Sébastien Chenu », yagg.com, 11 décembre 2014.
  14. Abel Mestre, « Sébastien Chenu, un ralliement précieux pour Marine Le Pen », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  15. D. N., « GayLib quitte l'UMP, faute de "place audible" », in bfmtv.com, 13 janvier 2013.
  16. Thibaut Pézerat, « L'astuce de Jean-Louis Borloo pour intégrer GayLib à l'UDI et court-circuiter ses élus récalcitrants », in lelab.europe1.fr, 25 septembre 2013.
  17. « Qui sommes-nous ? | GayLib », sur gaylib.org (consulté le ).
  18. Les réseaux gays ont-ils de l'influence?, Bertrand Fraysse, challenges.fr, 7 juin 2014
  19. « Mouvement Radical / Social-Libéral », sur facebook.com (consulté le ).
  20. « Création du réseau LGBTI libéral européen « LGBTI Liberals of Europe » », sur gaylib.org (consulté le ).

Liens externes

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