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Action de se mettre à genoux.
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[[Fichier:Francisco de Zurbarán 053.jpg|vignette|Génuflexion]]

La '''génuflexion''' est littéralement l'action de se mettre à [[genou]]x.[https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Centre_national_de_ressources_textuelles_et_lexicales]

== Usages ==

Pendant la [[messe]], c'est aussi un geste parfois posé avant la réception de la [[Eucharistie|Sainte Communion]]. Dans certaines contrées africaines{{Lesquelles}}, la génuflexion est un signe de respect. Contrairement à une croyance largement répandue{{Passage évasif}}, cette forme d'« adoration eucharistique » n'a en aucune manière été abandonnée après [[IIe concile œcuménique du Vatican|la réforme liturgique]] voulue par [[Paul VI]]. En effet, les [[fidèle]]s doivent normalement être à genoux pendant la [[consécration]], sauf si l'exiguïté des lieux ou l'âge et la maladie l'empêchent. Les fidèles doivent également, normalement, s'agenouiller, ou faire au moins un autre geste d'adoration approuvé par la [[Conférence épiscopale|Conférence des évêques]] (l'inclination profonde par exemple), avant de communier. Enfin, en passant devant le [[Tabernacle (objet)|tabernacle]] ou le [[Eucharistie|Saint Sacrement]] exposé, l'on doit faire la génuflexion.

La génuflexion est toujours acceptée et encouragée dans son caractère [[Dévotions catholiques|dévotionnel]].

De ce fait, la génuflexion tombe néanmoins graduellement en désuétude. Beaucoup d'églises sont aussi maintenant équipées de chaises à dossier bas qui ne sont plus conçues pour être retournées et s'y agenouiller.

Dans ce cas, la génuflexion lors de la consécration est remplacée par une attitude silencieuse de respect et un abaissement de la tête ou du haut du corps après l'élévation du pain et du vin consacrés, même s'il ne saurait être fait entorse à la norme liturgique uniquement du fait de l'absence de prie-dieu ou agenouilloir.

Les [[pape]]s encouragent la pratique de la génuflexion (fléchissement du genou droit devant le [[Eucharistie|Saint-Sacrement]]) ou de l'agenouillement (attitude de prière et d'adoration à deux genoux). [[Benoît XVI]] déclarait récemment aux servants de messe : « N'ayez pas peur de vous agenouiller devant Dieu ! Car adorer le Créateur ne diminue en rien l'Homme, mais lui restitue sa pleine dignité et humanité. »

Poser le genou droit ou le gauche à terre n'a pas la même signification. En effet, lorsque l'on fait une génuflexion devant Dieu ou une autorité ecclésiastique c'est le genou droit que l'on pose sur le sol. Par contre, lorsqu'il s'agit d'une personne laïque telle qu'un roi par exemple, c'est le genou gauche que l'on doit poser au sol.

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=== Articles connexes ===

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Dernière version du 30 septembre 2024 à 14:01

Génuflexion

La génuflexion est littéralement l'action de se mettre à genoux.[1]

Pendant la messe, c'est aussi un geste parfois posé avant la réception de la Sainte Communion. Dans certaines contrées africaines[Lesquelles ?], la génuflexion est un signe de respect. Contrairement à une croyance largement répandue[évasif], cette forme d'« adoration eucharistique » n'a en aucune manière été abandonnée après la réforme liturgique voulue par Paul VI. En effet, les fidèles doivent normalement être à genoux pendant la consécration, sauf si l'exiguïté des lieux ou l'âge et la maladie l'empêchent. Les fidèles doivent également, normalement, s'agenouiller, ou faire au moins un autre geste d'adoration approuvé par la Conférence des évêques (l'inclination profonde par exemple), avant de communier. Enfin, en passant devant le tabernacle ou le Saint Sacrement exposé, l'on doit faire la génuflexion.

La génuflexion est toujours acceptée et encouragée dans son caractère dévotionnel.

De ce fait, la génuflexion tombe néanmoins graduellement en désuétude. Beaucoup d'églises sont aussi maintenant équipées de chaises à dossier bas qui ne sont plus conçues pour être retournées et s'y agenouiller.

Dans ce cas, la génuflexion lors de la consécration est remplacée par une attitude silencieuse de respect et un abaissement de la tête ou du haut du corps après l'élévation du pain et du vin consacrés, même s'il ne saurait être fait entorse à la norme liturgique uniquement du fait de l'absence de prie-dieu ou agenouilloir.

Les papes encouragent la pratique de la génuflexion (fléchissement du genou droit devant le Saint-Sacrement) ou de l'agenouillement (attitude de prière et d'adoration à deux genoux). Benoît XVI déclarait récemment aux servants de messe : « N'ayez pas peur de vous agenouiller devant Dieu ! Car adorer le Créateur ne diminue en rien l'Homme, mais lui restitue sa pleine dignité et humanité. »

Poser le genou droit ou le gauche à terre n'a pas la même signification. En effet, lorsque l'on fait une génuflexion devant Dieu ou une autorité ecclésiastique c'est le genou droit que l'on pose sur le sol. Par contre, lorsqu'il s'agit d'une personne laïque telle qu'un roi par exemple, c'est le genou gauche que l'on doit poser au sol.

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Articles connexes

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